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PsychologieI. Terminologie :Psychologie vient du grec, psycho et logos qui signifient science de l’âme. Objet du discours rationnel = âme (qui vient de anima en latin : esprit et psyché en grec qui est une héroïne d’un conte et un miroir) l’âme qui est le miroir de l’être humain. La psychologie est un terme récent fabriqué par les savants du 16ème siècle, mais c’était de l’animisme ou encore de l’astrologie ou encore l’intention des dieux envers les hommes ou le contact avec les morts. Cette dimension a disparu et les psychologues ne croient plus en l’âme humaine mais à l’analyse des comportements humains. A. DéfinitionSens populaire :
Sens scientifique :
La psychologie est bien une science qui utilise des méthodes scientifiques, des labos, des enquêtes. Elle adopte une attitude d’objectivation. Même si cela est difficile en prenant compte du spirituel de l’homme. B. Le conflit épistémologique des sciences humaines :Basé au départ sur un schéma d’explication causale critiqué par les phénoménologues. Si être scientifique, c’est être objectif, avec des faits observables en labo, alors la plupart des sciences de la nature ne sont pas scientifiques. Il faut donc relativiser l’unilatéralité de cette conception scientiste. DYLTHEY a remanié le champ du savoir en distinguant les sciences de la nature et les sciences de l’esprit, et leur méthodologie respective. Il y a d’une part l’explication et d’autre part la compréhension (sciences de l’esprit).
Pour SCHLEIERMACHER, les sciences humaines seraient herméneutiques donc interprétatives. Recontextualiser la bible a permis de relativiser le côté intouchable et absolu. Remonter les traces à ce que cela signifie, passé du signifié au signifiant. DILTHEY fait la même chose en philosophie fin 18ème siècle, soit on fait appel au sens, à la compréhension, soit on fait appel à l’expérience, au comportement. La psychologie est en perpétuel devenir, et l’on se dirige vers la singularité mais si on réduit la psychologie aux sciences naturelles, la singularité de ce que l’on ne voit pas disparaît forcément. Tout le problème des sciences humaines est d’être science du singulier et ce singulier nécessite des outils d’interprétation. Dans ce contexte, l’observateur doit s’autocritiquer, relativiser les points de vue. II. Orientations des pratiques psychologiquesA. La psychopédagogie :L’objet d’étude est le développement de la personne (lié à l’éducation) et des apprentissages (lié à l’école), et cela durant toute sa vie. On étudie aussi tous les handicaps physiques ou sociaux. Il existe des centres psycho-médico-sociaux attachés aux écoles : les P.M.S., tribunaux de jeunesse, … Les pédagogues étudient l’évolution des apprentissages, faut-il ou non étudier la théorie des ensembles en primaire ou en secondaire comme avant ? B. La psychologie expérimentale :Née fin du 19ème quand les spécialistes ont décidé que la psychologie devait devenir une science, le but étant de saisir les processus d’adaptation des êtres vivants dans leur milieu naturel. WILHELM WUNDT a inventé la psychophysique basée sur un présupposé empirique anglo-saxon. Tout ce qui est de l’esprit, vient par la sensation, du corps (inspiré de John Locke). STIMULI (provoque) SENSATIONS (hypothèse) PERCEPTIONS (association) IDEES. En étudiant la manière dont le processus fonctionne, on reconstruit l’esprit à partir du physique. Inspiré de la philosophie des empiristes qui disent qu’il n’existe rien dans l’intellect qui n’ait pas commencé par les sens. Le rapport entre les stimulations de l’extérieurs et le psychique, ce sont les 5 sens (vision, audition, toucher, odorat et goût). Ce morcellement permet une objectivation de l’expérience, on maîtrise le tout avec des appareils physiques. Les empiristes furent contrés par Descartes, et les matérialistes contrés par les spiritualistes qui disaient qu’il existe des idées innées. Il y eu ensuite une réaction de la gestaltpsychologie (forme) avec Köhler, Koffka et Wertheimer. Pour eux, il y a des lois de la perception, fond et forme. Pour les gestaltistes, l’homme organise le réel. Percevoir n’est pas photographier le réel mais l’organiser. Ex : ____ = ____, OK mais >-----< = <-----> ? La partie est toujours interprétée par rapport au contexte dans lequel elle se trouve. La théorie de WUNDT est démontrée comme fausse, l’intelligence c’est faire des liens. Selon KANT, qui parle des catégories de l’entendement, le réel est inconnaissable, nous ne connaissons que le résultat de l’interprétation unificateur de notre raison. La loi de l’équilibre et de la perception, comme le décrit KANT, sont des lois qui font que nous intuitionnons un tout. C’est la dynamique de la perception de la réalité que WUNDT n’avait pas su saisir. (Ex : mélodie = lois rythmiques visuelles). Au States, WATSON, considère que la conscience n’est pas objet de science, de psychologie. Il fonde le béhaviorisme. On ne s’intéresse plus qu’à l’observable, on élimine l’intériorité pour la réaction face à une situation. Pour son élève, SKINNER, à l’opposé de CHOMSKY (grammaire génératrice), le langage lui-même est un conditionnement, de l’imitation. Pour ces behavioristes, l’être humain est un être qui réagit à son milieu. Connaître, s’est agir, questionner et influencer. Le réel influence l’humain et vice-versa. Ensuite, en Russie, PAVLOV s’intéresse à la psychophysiologie et aux réflexes. Il étudie comment l’organisme s’adapte à son milieu. Le réflexe conditionné grâce à un stimulus conditionnel (viande + sonnette pour un chien = salivation même sans viande la sonnette le fait saliver). On utilise ce procédé dans la publicité, on utilise notre inconscient. Pavlov est en résonance avec les behavioristes, notre conscience est fondée par des lois (dirigées par un système nerveux et physiologique), on ramène la psychologie à de la physiologie, ramener le complexe au simple ce qui permettrait de maîtriser un sujet. Mais cette maîtrise n’est qu’apparente car il y a toujours des lacunes dans les données. Les naturalistes s’intéressent aux animaux, ils font de la psychologie comparée entre les comportements humains et animaux. Ils se fondent notamment sur l’éthologie (ethos = habitudes, mœurs, caractères) qui est l’étude scientifique des animaux dans leur milieu naturel (sans se faire remarquer, caméra infra-rouge etc.). Quelques grands noms : Lorenz, Tinbergen, Von Frisch. KONRAD LORENZ étudia l’agressivité. Pour l’animal, elle est explicable par rapport aux lois biologiques tandis que chez l’homme, elle énigmatique et délirante. NIKOLAAS TIMBERGEN a plutôt étudié le territoire chez les animaux (lieu de reproduction, de lutte,…) EDWARD T. HALL considère l’être humain à titre comparatif. Le territoire de l’homme est la culture. Chaque être humain est entouré d’une bulle invisible qui définit son espace corporel. Cette territorialité est définie comme proxémie. On agit différemment à la distance corporelle suivant la culture. La proximité s’établit sur 4 modalités. Pour les américains par exemple, le mode public est entre l’infini et 3m60 ; le mode social est de 2m10 à 1m20 ; le mode personnel est de 40 à 25 cm et le mode intime est de 14cm5. C’est une intériorisation de sa culture. Les américains travailleront portes ouvertes et c’est inconcevable chez les allemands ! Il n’y a pas que la distance, le sonore, le temporel, le matériel,… jouent aussi. Chez les animaux, il s’agit de l’instinct. Chaque animal a une distance, une territorialité animale qui se fait vis-à-vis des prédateurs,… Chez l’homme, la culture s’est substituée à la nature. Le corps est un radar permanent qui fonctionne à la culture. Hall a également étudié les réactions physiologiques, corporelles, lorsque l’espace personnel est transgressé. Ce code devient alors conscient lorsque l’on est en danger. Sur le plan de la psychologie animale on retrouve KARL VON FRISCH qui a étudié les mœurs des abeilles. Il se demandait comment elles se transmettaient la découverte d’un butin. C’est grâce à une danse qui indique la distance aux autres mais pas la nature du butin. |
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