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L’usage abusif des réseaux sociaux numériques : addictions et conséquences Que sont les réseaux sociaux numériques ? Le terme désigne un site Internet permettant à l’internaute de s’inscrire et d’y créer une carte d’identité virtuelle qui est appelée le plus souvent « profil ». Le réseau est dit « social » en ce qu’il permet d’échanger avec les autres membres inscrits sur le même réseau : des messages publics ou privés, des liens hypertexte, des vidéos, des photos, des jeux, etc. L’élément obligatoire d’un réseau social est de pouvoir ajouter des « amis ». Parmi les plus utilisés, il y a MySpace, Twitter et Facebook qui est le numéro 1 des réseaux sociaux sur Internet. Il permet à toute personne possédant un compte de créer son profil et de publier des informations sur elle-même. Les usages abusifs et les addictions Certaines personnes font un usage abusif des réseaux sociaux : le droit à l’image n’est pas toujours respecté. Il est interdit de poster des photos, des vidéos d’une personne tierce sans son autorisation préalable sur un réseau social. Florine a pris des photographies avec des amis qui en ont pris aussi et elles ont été postées sur Facebook sans son autorisation. Grâce aux réseaux sociaux, un rassemblement peut être organisé n’importe où et n’importe quand. A Nantes, le 13 mai 2010, un apéro géant lancé « anonymement » sur Facebook a dégénéré : 1 mort et plusieurs blessés. Sur des réseaux sociaux du type de Facebook, un type d’espionnage particulier existe : un employeur peut consulter le profil de ses employés. On parle d’addiction quand on ne peut plus se passer d’un produit ou d’un comportement malgré les effets nocifs sur sa santé ou sur sa vie sociale. Les gens souffrant d’une addiction aux réseaux sociaux ne peuvent s’empêcher de raconter leurs moindres faits et gestes : ce qu’ils mangent, ce font de leur journée. Facebook est derrière Google au niveau des sites les plus visités en 2010. 4 millions de Français passent plus d’une heure par jour sur Facebook. Les réseaux sociaux sont partout : Smartphone, tablettes, ordinateurs personnels et ceux utilisés dans le cadre du travail au bureau. Comment protéger la vie privée ? Les réseaux sociaux constituent aujourd’hui une évolution du journal intime en public. Il est maintenant presque banal de livrer des informations personnelles et d’observer la vie des autres utilisateurs. Les Français se plaignent de plus en plus du manque de sécurité sur les sites internet, alors qu’ils sont les principaux acteurs de leur insécurité. Les réseaux sociaux sont également responsables de courriels publicitaires indésirables. La sécurité permet de se protéger, dans les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Myspace, etc. Il faut prendre des précautions. Quelques précautions à prendre quand on est inscrit sur des réseaux de communication :
Les risques si on ne se sécurise pas :
Les parents doivent s’assurer que nous ne faisons pas n’importe quoi. A a laissé ses paramètres de confidentialité en tout public et écrit sur son mur qu’elle part en vacances à telle date. C le voit, il va chez elle à cette date et cambriole sa maison. Autre exemple : une personne A a publié un e vidéo. A a un ami B qui visionne la vidéo et décide de la publier à son tour … et ainsi de suite. La vidéo de A peut être connue par Z, qu’elle ne connait pas du tout. La dernière Miss Lorraine en date s’est faite destituer de son titre suite à la publication de photos compromettante d’elle-même sur un réseau social. La vie professionnelle : L’article 9 du code civil dispose que « chacun a droit au respect de sa vie privée ». Ainsi, en principe, un fait relevant de la vie privée ne peut jamais faire l’objet d’une sanction. Cependant la cour de cassation a jugé que des faits relevant de la vie privée, tels que des conversations privées, peuvent être sanctionnées par l’employeur s’ils ont un lien avec l’activité professionnelle et qu’ils causent un trouble objectif à l’entreprise. Témoignage : En octobre 2007, Kévin Colvin, stagiaire à l’Anglo-Irish bank, a été remercié par son employeur suite à l’envoi d’un courriel à son supérieur afin de l’informer d’un « événement familial » l’empêchant de venir travailler alors que le lendemain ce dernier a découvert sur son profil facebook des photographies du stagiaire déguisé en fée lors d’une soirée d’Halloween arrosée. Charte : Une charte a été crée pour contrer les dérives liées aux réseaux sociaux. Conclusion Légalement, les salariés ont le droit de critiquer leurs employeurs dans la limite de l’obligation de loyauté de l’injure et de la diffamation. Cependant, tout dépend de la nature des propos et du contexte dans lequel ils ont été tenus. L’employeur ne peut sanctionner un salarié pour des éléments tirés de sa vie privée, une correspondance privée ou en violation de la loyauté de la preuve. Dans ce contexte, jusqu’à nouvel ordre, les internautes doivent être prudents et s’éviter de publier sur les réseaux sociaux et sur facebook. 964 mots, 5 686 caractères |
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