            LA FIBROSCOPIE BRONCHIQUE I- Définition
Examen qui consiste à insérer un fibroscope dans l’arbre bronchique.
- Ce fibroscope sert à visualiser l’arbre bronchique, il est souple et dirigeable, il permet de visualiser d’éventuelle lésion (tumeur et surtout de préciser la localisation, effectuer des prélèvements, surveiller l’évolution d’une maladie. II- Les différents examens praticables avec le fibroscopie
Biopsie
Prélèvement de sécrétion bronchique
Lavage broncho-alvéolaire (LBA) insertion de sérum physiologique qui est récupéré en partie basse. Le liquide récupéré est envoyé au labos.
Aspiration de sécrétions qui gênent la respiration.
III- Préparation du malade (patient à l’hôpital) La veille de l’examen L’information du patient : heure RDV ; pourquoi ? Principe ; étape de l’examen.
A jeun 6 heures avant l’examen, pas fumer 12 heures avant.
Bilan biologique :
Bilan hémostase (TP) si > à 60% pas d’examen sauf si le médecin prend la responsabilité.
Numération plaquette (NFS) coagulation
Vitesse de sédimentation (VS)
Groupe sanguin (GRH)
Gaz du sang
Bilan radiologique : La prescription du médecin : Vérification du dossier
Lette du prescripteur
Zone à explorer
Etat clinique du patient
Le matin de l’examen Vérifier la prescription du médecin : Vérifier que le patient et à jeun :
Prévenir le médecin en cas de non-respect
Prise de constantes :
- Pouls – Température – Pression artérielle
Enlever les appareillages : dentiers, lunette, bijou.
Prémédication : prescription du médecin 30mn avant l’examen.
Vérifier le dossier : Toujours faire accompagner le malade. IV- Le déroulement de l’examen Vérification du dossier, de l’identité du patient.
Installation du patient :
Donner un crachoir, papier jetable
Protéger le malade.
Préparation du matériel :
Fibroscope
Masque avec visière
Gants stériles
Charlotte
Anesthésiants
Source O²
Matériel d’urgence
Pince à biopsie
Tube stérile
Seringue, compresse
Examen :
Anesthésie locale Xylocaïne
Biopsie
Les brosses
LBA au labo
V- La surveillance du patient Pendant l’examen :
Rassurer le patient
Vérifier le SPO² (saturomètre)
Observer le patient (cyanose, conscience, vomissement etc.)
Surveiller le comportement
Malaise
Pas d’hémoptysie
Après l’examen :
Vérifier constantes
S’assurer qu’il n’y a pas d’hémoptysie
S’assurer qu’il ne mange pas à cause de l’anesthésie (2 à 3H qui suive la fibro)
Le patient peut-être aphone
Demander un compte rendu au médecin.
Retour du patient accompagné dans le service. VI- Nettoyage du matériel
Phase de décontamination
Rincer
Désinfection
Rincer
VII- Coûts 100 000 fr. soit 15 000 euros
Pince biopsie 2000 fr. soit 300 euros
Fibroscope : 900 fr.
LE TABAC
I- pourquoi fume-ton ?
En cas de stress
Symbolique
II- Le consommateur de tabac et les chiffres ?
1997 14,5 ans
Les femmes fument autant que les hommes
Les jeunes filles fument plus que les jeunes hommes
40% de la population fume
Influencer par la situation sociale
III- Le tabagisme
Def : c’est l’ensemble des lésions dues aux différents composants chimique du tabac. Principal facteur de dépendance
Tachycardie
Inhibe la nutrition peau terne & déshydraté
Réduit la mémoire Entrave le transport de l’O² dans le corps Tachycardie
Favorise la formation de plaques d’athénome (infarctus)
Graisse = AVC
Provoque le cancer (poumon ainsi que toute la face ORL) = meurt de faim
Les irritants bronchiques
l’acroléine stimule les cellules qui provoquent une augmentation du mucus, diminution des possibilités d’excrétion :
Des infections, paralysie des cils vibratiles
Encombrement des bronches
Insuffisance respiratoire
Réaction physique : la fumée irrite les poumons. Synthèse : Le tabac est responsable de maladies respiratoires, de maladies cardio-vasculaires, de maladie infectieuse, de cancer. Les risques sont proportionnels à la consommation journalière et à la durée. A l’âge dont on à commencé. Pour déterminer la quantité, c’est le nombre d’année pendant lequel le patient à fumé multiplié par le nombre de paquet par jours.
Tabagisme passif
Tabagisme actif
IV- Le sevrage tabagique
Patch : Timbre à la nicotine = diffusion constante et régulière de nicotine dans le sang.
Ne pas fumer pendant le traitement. Irritabilité – Insomnie – Nausées.
Pas par les femmes enceintes – fumeur occasionnel – Ceux qui ont des arythmies cardiaques – hypertension artérielle.
Gomme à la nicotine : mâché pendant 30mn.
Autres méthodes : Prévention des rechutes : bon suivit du traitement, bon encouragement psychologique. Conclusion : Faut pas fumer. V- Moyen de prévention pour lutter contre le tabagisme. Imputation des pouvoirs publics
La loi Even 1991
Réglementation sur la composition
Sur les substances
Prévention
Interdiction de fumer dans les lieu publique.
LE DRAINAGE THORACIQUE
I- Préparation du malade : 1- Du malade :
Explication
Anesthésie locale (Xylocaïne)
Radio Pulmonaire (2h avant la pose)
Bilan sanguin sur prescription médicale (NFS – Hémostase – GDS)
Perfusion (G5)
Surveillance Constantes
Raser le pont à ponctionner
2- Matériel :
Chariot d’urgence, prise d’oxygène
Kit de drainage
Cupule – Ciseau – Pince Cocher (Péan) – Compresse – Antiseptique – Aiguille intramusculaire – Seringue – Bistouri – 2 fils de suture – Xylocaïne injectable.
Habiller l’opérateur – Charlotte – Masque – Casaque – Gants stériles.
Tubes de prélèvements
Matériel nécessaire à un pansement.
II- La pose du drain – Acte médicale. 1- Technique de pose :
Pour un pneumothorax entre le 3ème & 4ème espace intercostal.
Mettre le patient sur le dos (décubitus dorsale) ou position demi-assise.
Lavage antiseptique
Anesthésie locale
2ème antisepsie
Incision bistouri
Drain introduit dans la cavité pleurale
Mandrin retiré, clamper le drain
Fixer le drain à la peau
Faire le fil de bourse
Pansement
2- Mise en place de drainage :
Vérifier l’appareil
Mettre l’eau
Mettre l’aspiration
Faire une radio de contrôle
3- Complication liées à la pose :
Malaise vagale
Echec de l’examen
Infection
III- Surveillance
Patient :
Pouls – PA - Fréquence respiratoire – SPO² - Température -
Etat de la peau autour du drain
Douleur – Toux
Etat de conscience
Coloration des extrémités
Bonne respiration thoracique
Attacher le patient s’il est agité
Drainage :
Absence de coudure du drain
Bonne étanchéité du matériel
Attacher la tubulure à 2 endroits sur le patient
S’assurer que la dépression correspond à la prescription
Soins infirmiers :
Pansement toutes les 48h
S’assurer qu’il n’est pas inflammatoire
Pas d’écoulement
Absence d’emphizéme
Masque – Lavage antiseptique
Pansements stérile
Mise en place d’un pansement sec
Noter tous les jours l’état (l’évolution)
Faire ses transmissions
Incident :
Risque infectieux (infections nosocomiales)
Emphizéme sous-cutanée
Hypoxie ou dé saturation
Evolution brutale de la quantité recueillit lors d’hémothorax
Arrachement du drain
Arrêt brutale du drainage
IV- Evolution normale
Il peut rester plusieurs jours
Pour le retirer, il doit être assécher
Le poumon doit-être bien collé à la paroi
Teste de clampage (20 minutes – Puis 12h)
Si supporte bien le clampage radio thorax pour voir l’emplacement du poumon ablation du drain.
Ablation du drain : Rassurer le patient donner un antalgique
2 charlottes – 2 masques – 2 paires de gants stériles – 1 bistouri – Compresses – Pansement stérile – Tubes de prélèvements (pour le drain)
Déroulement :
Lavage de main antiseptique
Remet l’aspiration en route
Demander au patient de bloquer la respiration au moment du retrait
Retrait pansement
Coupe du fil d’attache
Un tire le drain pendant que l’autre tire le fil d’attente (bourse)
Réinstalle le patient
Radio de contrôle
Constantes – Bilan vitale
Transmissions
CANCER BRONCHIQUE
Rôle de l’infirmier
Surveillance des crachats
Surveillance de la douleur
Surveillance de la toux
Surveillance de la respiration
Surveillance des signes généraux
Participer au bilan diagnostic
Examen biologique (NFS – Iono) Bilan hépatique rénale.
Bilan radiologique (Rx Pulmonaire – scanner)
Bilan histologique (Fibro – Biopsie sous scanner)
Surveillance des signes d’extension
Cérébrale
Osseuse
Œsophage – Foie
Ganglionnaire
Surveillance des différents modes de traitement
La chirurgie (pneumonectomie – lobectomie)
La chimiothérapie
BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (BPCO) Signe clinique :
Bronchite chronique simple
Toux, expectoration matinale
Bronchite chronique muco-purulente
Expectoration muco-purulente
Bronchite chronique obstructive et dyspnéante
Dyspnée à l’effort
Radio pulmonaire épaississement de la trame bronchique
Augmentation des gaz du sang
Insuffisance respiratoire
Evolution = la mort
Soins infirmiers Prévention (ne pas fumer)
Les vaccinations
Problèmes atmosphériques
Risques professionnels
Suivi médical
Traitement médicamenteux
Muco-modificateur
Antitussifs
Les sédatifs, dé presseur respiratoire
Les antibiotiques
Les kinésithérapeute :
Ré-entraîner à l’exercice
Drainage bronchique
Exercices ventilatoire
Oxygénothérapie
ASTHME
1-Pourquoi ?
Education plus efficace qu’une information
Apprentissage à l’autonomie
2- Pour quels patients ? 3- Par quels acteurs ?
Infirmier
Kinésithérapeute
Médecin
Professionnel de l’environnement
Famille
4- Dans quels lieux ? 5- L’éducation thérapeutique intégré au soins
Diagnostic : manque de connaissance
6- La démarche éducative :
Connaître le patient : diagnostic infirmier
Qu’est ce qu’il a ?
Qu’est ce qu’il fait ?
Qu’est ce qu’il sait ?
Qui est-il (age) ?
Quel est son projet ?
Se mettre d’accord avec le patient sur les compétences qui lui sont plus utiles.
Proposer au patient des activités programmés dans le temps.
Evaluer le résultat.
7- Le suivi éducatif
S’assurer que le patient soit bien éduqué.
8- Le suivi médicale
9- Capacité à développer pour le patient
Evaluation de l’asthme
Symptôme d’une crise (Dyspnée)
Surveiller sa consommation de broncho-dilatateur
Reconnaître les signes allergiques
Evolution de la toux
Sensation de poitrine serré
Difficulté à maintenir une activité
Peack-Flow
Dyspnée respiratoire sifflante, orthopnée
La connaissance du traitement
Expliquer le rôle du médicament
Traitement de fond et traitement d’urgence. Corticoïde contre inflammation. Anti-histaminique contre les allergies. Traitement de la crise broncho-dilatateur (Voir livret)
Les modes de prises du traitement L’utilisation des aérosols doseurs
Préparer l’aérosol
Vider les poumons à fond
Coller les lèvres sur l’embout
Appuyer sur la cartouche et inspirer en même temps
Fermer la bouche et retenir sa respiration pendant 10 secondes
L’utilisation de la chambre d’inhalation
Possibilité de plusieurs inhalation
L’utilisation du peack-flow
DEP : débit expiratoire de pointe
10- La surveillance du malade
Agir sur la présence asmogène (acariens…)
Identifier les situations asmogènes
Provoquer un arrêt du tabac
11- Les règles d’hygiènes de vie
Pratiquer des efforts physiques
LA FIBROSCOPIE BRONCHIQUE
1) GAZ DU SANG :
Sous cutané : Radiale Intra-musculaire : Fémorale Seringue Héparinée
* Dépôt de gel sur cubitale
* Comprimer radiale
* Fermer le poing
* Placer la sonde de l’appareil Doppler sur le gel
* Si le flux est ressenti : Intégrité artérielle
* Ouverture du poing en comprimant toujours la radiale
Compresse : Antiseptique : BETADINE
Seringue pré-héparinée à adapter
Purger l’héparine dans l’emballage
Bloquer l’artère radiale entre deux doigts et placer la seringue à 45°
Après le GDS ; Compresser pendant 10 min sans arrêts
Homogénéiser le sang avec l’héparine
Noter la Température (en fonction du GDS)
Résultat en 1 min
Placer un pst de protection
PONCTION FEMORALE
Bétadine moussante, Rasage, Antiseptique puissant = BETADINE
Piquer perpendiculairement d’un coup sec dans le pli inguinal
Ne pas retirer le piston
Purger la seringue puis boucher puis envoyer au labo
Compression de 15 min + contrôle hématomes toutes les 5 min.
PRELEVEMENTS SUR CATHETER
Seringue à l’héparine sèche
Adaptation sur le cathéter après avoir purgé
Le reflux est automatique
Purger de nouveau
TRANSPORT AU LABO DANS DE LA GLACE
Pour la fiabilité des résultats
Appareil à homogénéiser (force centrifuge)
Mesurant : - PO2
- PCO2
- pH
Injecter dans l’appareil : Résultats en 1 min
Préciser la température
Injections dans d’autres appareils mesurant : tx Hb + MetHb + HbCO
GDS : O2, CO2, H+, Ca2-, Hb, Hématies, Alvéoles Pulmonaires, capillaires Pulmonaires, vaisseaux artériels + veineux, cellules, mitochondries. PA vers .
Equilibre acido-basique PaO2 : Pression partielle O2 dans le sang = entre 90 et 100 mmHg
PaCO2 : 40-42 mmHg
THb : 14g/100mL
O2 : 99% sur Hb et 1% dissout dans le Plasma et le cytoplasme des hématies.
SaO2 : >96%
HCO3- : Acidité = 24mmol / L. 68% formé des ions H+
21% fixé à Hb
10% reste dissout
CO2T : Potentiel en réserve de lute contre l’acidité : 25-26mmol / L. pH : Potentiel hydrogène : entre 7,38 et 7,42 * Si CO2 baisse CO2T baisse H+ baisse pH baisse
= ACIDOSE RESPIRATOIRE
* Si trop de H+ Il y aura élimination de ces ions par augmentation de la ventilation donc CO2T baisse H+ baisse pH baisse. LES 7 CARACTERISTIQUES DES GDS :
PaO2
PaCO2
THb
SaO2
CO2T
pH
HCO3-
LES ETAPES DE LA RESPIRATION
Ventilation : (mouvement respiratoire : inspiration active = abaissement du diaphragme + expiration).
Etape alvéolaire : Echange gazeux entre alvéole et sang par un mécanisme de diffusion
Etape sanguine : Transport de l’O2 dans l’Hb à 99% Etape tissulaire : Vaisseau et capillaire périphériques ; vers les tissus
Mesure de la sat en O2 : 98%
Les volumes pulmonaires : cf. feuille annexe
Espace mort : Cheminement n’échangeant pas Surfactant : Produit liquide tapissant les alvéoles pulmonaires (interne), afin que les alvéoles ne se colabrent pas. Il augmente la capacité du poumon à s’étendre. Sémiologie respiratoire : * Conscience normale * Conscience altérée * Immobilité des ailes du nez * Battements des ailes du nez * Muqueuses roses (teint) * Cyanose * Muscles accessoires au repos (SCM) * Contractions des SCM * Creux sus-claviaires normaux * Tirage sus-claviaires * Espaces intercostaux normaux * Tirages intercostaux * Augmentation du diamètre antéro-postérieur * Immobilité thoracique
et latéral de la cage thoracique en inspiration * Abdomen détendu en inspiration * Balancement thoraco-abdominal * Fréquence respiratoire normale (12-15/min) * Fréquence > 25/min * Fréquence cardiaque normale * Tachycardie > 120 btm/min
La fibroscopie bronchique : I- Examen : Introduire un fibro dans l’arbre bronchique : Appareil d’optique (lésions-tumeurs) + Prélèvements (Bronches lobaires + bronches segmentaires) ; Puis localisation pour une éventuelle intervention chirurgicale. Enfin, surveiller l’évolution de la maladie. II- Examens au cours d’une fibro :
* Biopsie : Petit fragment de tumeur Labo Cytologie
* Prélever des sécrétions (à l’aide d’une brosse) Labo Bactériologie
* LBA : Lavage broncho-alvéolaire (Sérum physio 20mL dans les segments bronchiques puis aspiration immédiate : Recueil des cellules, agents pathogènes tout au long de l’arbre bronchique).
* Fibroscopie d’aspiration
Les examens se font au cours d’hospitalisations : 80% ou ambulatoire 20% (Le patient vient pour 2H puis rentre chez lui). III- La Préparation du malade :
* La veille : Informations psychologiques : Nez / Pharynx / Bronches (après anesthésie et à jeun).
* Bilan biologique : TP-TCK : Tx de Prothrombine - Temps de coagulation
= Hémostase + CRASE NFS : GR + GB + Hématocrite VS : Vitesse de sédimentation (4-5 et >50 = Infection) GROUPE GDS * Bilan Radiologiques : Radio pulmonaire
* ECG : Evaluer les risques cardiaques
* Lettre du médecin… IV- Contrôle des prescriptions :
* Donner un tranquillisant : Atarax, Valium
* Ps, T, T°
* Demander si prothèse dentaire
* Accompagner le malade
* Installer le malade
* Préparer le matériel (bavettes, crachoirs, casaques, masques, charlottes, gants)
* Matériel pour anesthésies locales : XYLOCAÏNE (1% et 5%) en spray, gel, liquide
* Pinces à biopsie, brosses, LBA, seringues, liquide physio, tubes, saturomètre. V- Surveillance du patient :
* Pendant l’examen : Rassurer, parler, contrôler le saturomètre, coloration du faciès, sueurs, agitation, nausées, vomissements, malaise vagal, régurgitation de sang important.
* Après l’examen : Fréquence respiratoire, Ps, T, T°, Crachoir, Radio contrôle, comportement, à jeun pendant 2-3 H. VI- Nettoyage du matériel VII- Coût
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