Atelier 12C - L’équilibre dans ma globalité - traitement et rétablissement 187
Allan Strong 187
Militant, The Wellness Network 187
Ontario, Canada 187
Allan Strong 188
Activist, The Wellness Network 188
Ontario, Canada 188
Atelier 13A - Histoires de vie et sources de lumière 191
Anne-Marie 191
Militante 191
Québec, Canada 191
Atelier 13B - Histoires de vie et sources de lumière 194
Antoine Faucher 194
Militant 194
Québec, Canada 194
Atelier 13C - Histoires de vie et sources de lumière 199
Michel Latulippe 199
Militant 199
Québec, Canada 199
Atelier 13D - Histoires de vie et sources de lumière 201
Michael McCourt 201
Militant 201
Québec, Canada 201
Atelier 14A - Plein pouvoir sur ma médication 203
Céline Cyr 203
Militante et formatrice, L’autre côté de la pilule 203
Québec, Canada 203
Atelier 15A - L’âme au travail 209
Christian Yoboué Attoungbré 209
Représentant de l’Association Saint-Camille de Lellis 209
Côte d’Ivoire, Afrique 209
Atelier 15B - L’âme au travail 211
André Leduc 211
Formateur en droits et recours, Collectif de défense des droits de la Montérégie 211
Québec, Canada 211
Atelier 15C - L’âme au travail 212
Marnie Shepherd 212
Militante, Consumer Survivor Development Initiative (CSDI) 212
Ontario, Canada 212
Marnie Shepherd 214
Activist, Consumer Survivor Development Initiative 214
Ontario, Canada 214
Plénière interactive 3A - Les alternatives 218
Judi Chamberlin 218
Militante et associée senior, National Empowerment Center 218
Massachusetts, États-Unis 218
Judi Chamberlin 221
Activist and senior associate, National Empowerment Center 221
Massachusetts, USA 221
Plénière interactive 3B - Les alternatives 226
Thérèse Dufour 226
Militante et administratrice, Élan de Magog 226
Québec, Canada 226
Plénière interactive 3C - Les alternatives 229
Marnie Shepherd 229
Militante, Consumer Survivor Development Initiative (CSDI) 229
Ontario, Canada 229
Interactive plenary 3C - The alternatives 232
Marnie Shepherd 232
Activist, Consumer Survivor Development Initiative 232
Ontario, Canada 232
Plénière interactive 3D - Les alternatives 235
Allan Strong 235
Militant, The Wellness Network 235
Ontario, Canada 235
Allan Strong 237
Activist, The Wellness Network 237
Ontario, Canada 237
Plénière interactive 3E - Les alternatives 239
Sam Tsemberis 239
Pathways to housing 239
New York, États-Unis 239
Sam Tsemberis 241
Pathways to housing 241
New York, USA 241
* Indique que la transcription en anglais suit le texte en français.
* Indicate that the transcription in english follows the text in french.
Liste des présentateurs et présentatrices Anne-Marie
Militante
Québec, Canada Christian Yoboué Attoungbré
Représentant de l’Association Saint-Camille de Lellis
Bouaké, Côte d’Ivoire Réjean Arsenault
École Nationale d’Apprentissage par la Marionnette (ENAM)
Québec, Canada Doris Bisson
Militante du RAIDDAT
Québec, Canada Denise M. Blais
Militante et membre du Groupe d’appui à la transformation des services de santé mentale
Québec, Canada Richard Bouchard
École Nationale d’Apprentissage par la Marionnette (ENAM)
Québec, Canada Judi Chamberlin
Militante et associée senior, National Empowerment Center
Massachusetts, États-Unis Jennifer Chambers
Militante
Ontario, Canada Céline Cyr
Militante et formatrice, L’autre côté de la pilule
Québec, Canada Louise Dallaire
Militante et formatrice, L’autre côté de la pilule
Québec, Canada Thérèse Dufour
Militante et administratrice, l’Élan de Magog
Québec, Canada Antoine Faucher
Militant
Québec, Canada Luc Ferland
Militant
Québec, Canada Constance Foisy
Présidente de l’AGIDD-SMQ et conseillère, Collectif de défense des droits de la Montérégie
Québec, Canada Michèle Fortier
École Nationale d’Apprentissage par la Marionnette (ENAM)
Québec, Canada Stéphanie Gendron
Conseillère, Collectif de défense des droits de la Montérégie
Québec, Canada Carole Girard
École Nationale d’Apprentissage par la Marionnette (ENAM)
Québec, Canada Hélène Grandbois
Avocate et militante
Québec, Canada Carole Hayes-Collier
Militante et formatrice, Bureau of Consumers Affairs
New York, États-Unis Paulette Lacoste
Membre de la troupe de théâtre Le Pigeonnier, Collectif de défense des droits de la Montérégie
Québec, Canada
Francis Laroche
Militant
Québec, Canada Michel Latulippe
Militant
Québec, Canada Eugene Leblanc
Maître de cérémonie du colloque
Nouveau-Brunswick, Canada André Leduc
Formateur en droits et recours, Collectif de défense des droits de la Montérégie
Québec, Canada Monique Mazerolle
Coordonnatrice, centre Le Contact
Nouveau-Brunswick, Canada Michael McCourt
Militant
Québec, Canada Connie McKnight
Coordonnatrice, Réseau National pour la Santé Mentale
Ontario, Canada David Oaks,
Directeur, Support Coalition International
Oregon, États-Unis Jean-Nicolas Ouellet
Membre, CAMÉÉ (Centre d’activités pour le maintien de l’équilibre émotionnel) de Montréal-Nord
Québec, Canada Paul Reeve
Coordonnateur, Mutual Aid Psychiatric Survivors
Alberta, Canada Marnie Shepherd
Militante, Consumer Survivor Development Initiative (CSDI)
Ontario, Canada Allan Strong
Militant, The Wellness Network
Ontario, Canada Ian Taggart
Militant, Research, Education, Evaluation and Support (REES)
British Colombia, Canada Kathy Tapley
Nouveau-Brunswick, Canada Sam Tsemberis
Pathways to housing
New York, États-Unis Linda Webster-Taggart
Militante, Research, Education, Evaluation and Support (REES)
British Colombia, Canada Don Weitz
Militant
Ontario, Canada
Acte I
À la recherche de la magie…
Eugene Leblanc, Maître de cérémonie du colloque
Nouveau-Brunswick, Canada
Nous sommes à la recherche
Au passage des aventures
Des réponses qui nous dirons la vérité
Sur les drogues, la boisson, le sexe
Les self-help books
Toute une soupe, bazar et bizarre
La réadaptation, la psychiatrie
Pill bleue, pill grise, sainte médecine
Alléluia, ici la magie
Abracadabra, le Père Noël est arrivé
Le prestige professionnel se fait élever
Illusion
Distortion
From the outside in instead of the inside out
Patchons les trous au lieu de refaire la route
Voici le secret du rétablissement
La magie est en nous et l’amour des autres viendra Atelier 1A - Au nom de la loi, je te MALtraite
Judi Chamberlin
Militante et associée senior, National Empowerment Center
Massachusetts, États-Unis Voici une notion généralisée, non seulement en Amérique du nord, mais dans beaucoup d’autres pays également, une notion très simpliste qui sous-entend que les gens qui ont une maladie du cerveau sévère et qui démontrent des symptômes de déséquilibre souffriraient d’un manque chimique au cerveau qui peut être normalisé pas la prise de médication. Ceci est le « mode de pensée conventionnel ». Il y a une autre perception reliée aux personnes schizophrènes qui sous-entend qu’ils ne comprennent pas la nature de leur maladie mentale et qu’ils ignorent qu’ils ont besoin de traitement. La conclusion logique qui en découle, qui à mon avis est fausse, c’est qu’on devrait les forcer à subir les traitements. Cette situation est la même en Ontario ainsi que dans près des deux tiers des états américains. Des lois ! En juillet, il y eût une tentative de passer des lois en Californie qui ont été bloquées par l’activisme de California Network et d’autres bénéficiaires. E. Fuller Torrey, psychiatre américain qu’on a déjà mentionné, est impliqué dans la recherche subventionnée par les compagnies pharmaceutiques qui avance à pas de tortue. Il y a des liens douteux entre des organisations et des compagnies pharmaceutiques. Ils prétendent que les traitements sont extrêmement efficaces et ils réussissent à convaincre le public. Ça ne prend qu’un incident tragique, ce qui est statistiquement très rare, pour que ces organisations fouettent l’opinion publique en faveur des lois pour empêcher que des gens en crise commettent des actes terribles. La loi proposée en Californie aurait probablement passé sans l’intervention des groupes en faveur des bénéficiaires en santé mentale et des survivants. Elle fut empêchée. Ils se sont organisés, ils ont participé à des audiences publiques, se présentant en t-shirts avec des slogans contre les traitements forcés Ils ont distribué des macarons et ils se sont présentés devant des groupes de pression et les membres de la législature de Sacramento en s’adressant directement à eux. Cette organisation a obtenu la coopération de la plupart des intervenants en santé mentale. Ils ont obtenu plusieurs expressions de solidarité. Je crois qu’ils ont obtenu l’appui de l’Association de Santé de Californie ainsi qu’un nombre d’autres organismes en santé mentale. Ils étaient tous du même avis contre cette loi. Alors, ce n’était pas seulement les survivants, les clients du système. Cela a été une coalition incluant beaucoup de voix dans le domaine de la santé mentale traditionnelle qui parlaient contre cette loi. Et comme Allan Strong l’a dit, il y a beaucoup de psychiatres contre cette loi, puisque ça change profondément le lien entre le patient et le médecin. Si cette loi avait été adoptée, cela aurait obligé la réforme de beaucoup d’intervenants qui ne voulaient pas changer la nature de leurs soins. Le travail pour bâtir une coalition n’est pas facile. Il ne s’agit pas d’être d’accord sur tous les sujets, mais sur un. Nous avons eu un résultat assez retentissant par la couverture médiatique en faisant entendre notre version de cette histoire et on a pu faire abolir cette loi. Cette idée que les gens « fous » qui courent dans les rues sont dangereux s’ils ne prennent pas leurs médicaments n’a pas gagné. Il est très important pour nous de se réunir avec toutes nos bases. Il faut montrer la vraie face de la médicamentation forcée. Fondamentalement, ça ne fonctionne pas. La meilleure étude faite aux États-Unis sur le sujet vient de l’Hôpital Belleview à New York. Ils ont comparé deux groupes. L’un fut obligé de prendre des médicaments; à l’autre on a offert des services communautaires intenses et volontaires. Ils ont démontré que les gens fonctionnaient mieux avec les services communautaires et ce, sur une base volontaire. Il y a une loi à New York, surnommée Kendra’s law. L’origine de cette loi vient d’une histoire tragique. Un homme a poussé une femme devant un wagon de métro. Son nom était Kendra Webdale. Elle est morte. Ce sont des histoires extrêmement tragiques. Mais les médias n’ont pas retenu l’histoire de cet homme qui, durant deux semaines précédant l’évènement, se rendit à chacun des organismes et autres lieux où il avait déjà reçu des services en demandant de l’aide. Il a été refusé à chaque endroit à cause des listes d’attente, à cause des procédures, à cause de ceci, de cela ou d’autres raisons. Il savait qu’il était en péril ! Il savait qu’il avait besoin d’aide, il savait où trouver l’aide, mais il a été tout de même refusé à chaque endroit. Donc, même si la Kendra’s law avait été opérante, cela n’aurait fait aucune sacrée différence. Ce qu’il faut vraiment, ce sont des fonds pour des services communautaires volontaires offrant des services dont les gens ont réellement besoin et, principalement, un logement. Les gens ont besoin de leur logement, d’un chez soi. Ils ont besoin de support. Ils ont besoin de se sentir utiles. Ils ont besoin d’entraide. Ils ont besoin de toutes les ressources que les agences peuvent leur fournir. Mais l’état de New York avec cette loi va dépenser cent millions de dollars, je crois, pour établir un système de police qui recherchera les gens et les trainera de force afin qu’ils subissent des traitements. Et pas un sou de plus pour les services qui peuvent vraiment améliorer le sort de ces gens. Voilà, le vrai fond de ce problème de loi. Ils partent d’un vrai problème qu’ils n’ont pas cerné correctement. Cela donne ainsi de mauvaises solutions.
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