La Police Nationale d’Haïti (pnh): Une institution mangeuse d’hommes. Les cas de Guy Philippe, Lewis Bourgoin, Pierre Fortin Jean Denis, et Jean Colls Rameau








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La Police Nationale d’Haïti (PNH): Une institution mangeuse d’hommes. Les cas de Guy Philippe, Lewis Bourgoin, Pierre Fortin Jean Denis, et Jean Colls Rameau.

“La Police Nationale d’Haïti(PNH) protège et sert des bandits légaux, des trafiquants de drogue, des kidnappeurs, des assassins, des zokikistes au détriment de la population, de jeunes hommes et femmes, qui ont embrassé le métier des armes.”

Kerlens Tilus

En Haïti, si l’on se fie à la presse, au “Radyo, tele dyòl” pour s’informer, prendre la tension de la réalité quotidienne, on risque de sortir dans la rue chaque jour “toutouni” tellement la température est toujours élevée (100 degrés) au dehors. Depuis ma tendre enfance, les adultes répètent toujours: “si jeunesse savait, si vieillesse pouvait”. Après plus de 25 ans de matraquage sur mon tympan, je prends le temps de réfléchir, de décortiquer cette expression afin de m’en approprier, de maîtriser ce que “Jeunesse” doit savoir, pourquoi “vieillesse” ne peut pas. J’ai fini par me rendre compte que les adultes en Haïti nous cachent bien des choses. Et, ces choses cachées sont nécessaires et importantes pour nous, jeunes de vivre notre vie dans la dignité, l’honnêteté, la transparence. Ces choses non-révélées sont nécessaires et importantes pour permettre aux jeunes Haitiens d’embrasser et de vivre les cultures de l’inclusion, de l’excellence, de la compétence, de la bonne gouvernance et du développement durable. Les défunts Lewis Bourgoin et Fortin Jean Denis étaient des amis, que j’ai appris à connaître et à admirer l’intellect, le patriotisme. Guy Philippe n’est même pas une connaissance, mais nous avons des amis communs. Jean Colls Rameau est mon héros: “Grand champion au télégénie de 1988, lauréat national, notre anti-chute national est un gars “sans façon”, qui fût assistant-entraîneur de l’équipe de Génie-Max 1995. Colls est un frère. Durant ces 15 dernières années, j’ai appris à connaître l’homme, et aujourd’hui je peux dire sans ambages que c’est un frère qu’Haïti a broyé, que la PNH a mangé. Mais, heureusement qu’il est constitué d’os que seul des chiens mystiques comme les Tanukis peuvent broyer. Malheureusement que nos bandits légaux en Haïti ne sont pas du sérail. Accuser la PNH d’institution mangeuse d’hommes est une grande accusation, mais en bon disciple de Frantz Fanon, je vais le prouver. Et, j’attends de pieds fermes l’avocat du diable, qui va démonter mon argumentation.

La Police Nationale d’Haïti(PNH): au service de qui?

De retour de sa formation comme agent du Blanc en Haïti, en Octobre 1994, le Président “Ti Koulout” Jean Bertrand Aristide avait démantelé l’armée illégalement avec la complicité du Haut État Major, dont la plupart des membres étaient des “grenn senk” habillés. Ces messieurs ont touché leur pension, et ont eu des offres d’emploi, leur futur était assuré. En somme, leur morue était sur le feu. En bon Créole Haitien “mori nèg yo te sou dife”. Pendant ce temps, ils ont négocié avec notre “Prophète” Jean Bertrand Aristide pour laisser partir les petits soldats avec leurs armes, leurs ammunitions. C’est une réflexion avriliste. Les gens qui ont vécu la période de terreur de Prosper Avril comprendront. Pour mieux vendre à la population cette histoire de démantèlement de l’armée qui était vraiment corrompue, une force de terreur, d’oppression puisque la majorité du Haut État Major était des agents étrangers (comprendre qui veut, qui peut), notre prophète a fait circuler dans la presse partisane une série d’articles, de notes sur les atrocités commises par l’armée d’Haïti comme si les armées d’autres pays étaient meilleures que l’armée d’Haïti. Pauvre diable nos petits scouts ou louveteaux armés. Au lieu de proposer des réformes sérieuses, mettre en place un corps du génie, professionaliser l’armée de manière à ce qu’elle puisse être la garante de la sécurité publique, ces mercenaires ayant à leur tête Jean Bertrand Aristide ont préféré diaboliser cette armée, la démanteler et nous a donné la Police Nationale d’Haïti (PNH) au son de la bamboche démocratique: “Kraze lame a, banm kò polis la” (Refrain composé par JBA).

La Police Nationale d’Haïti (PNH) est l’enfant légitime des Nations Unies et du Département de Justice Américaine. En effet, ces deux organismes ont donné la mission à l’International Criminal Investigative Training Assistance Program (ICITAP) de monter la PNH en 1994. Il est intéressant de faire remarquer que l’ICITAP a pris naissance en 1986 pour aider les forces de police en Amérique Latine à acquerir des compétences dans l’investigation criminelle. Avant 1994, l’ICITAP n’avait jamais monté une force de police. L’ICITAP est arrivé en Haïti deux jours après que les soldats américains ont foulé la terre de Dessalines, avec un mandat de cinq années pour mettre en place la Police Nationale d’Haïti (PNH) (http://www.justice.gov/criminal/icitap/expertise/historical-miles.html). L’ICITAP a développé un plan sérieux pour l’établissement ou l’érection d’une force de police sérieuse. Le Département de Justice américain n’est pas une institution de gratteurs de scrotum. Il a la capacité et la vision pour ATERI. Pourquoi est-ce la PNH est ALORAL depuis le transfert de responsabilité aux Haitiens? Pourquoi l’ICITAP a accepté de remettre les clés de la PNH à trois hommes qui n’étaient pas qualifiés de près ou de loin pour être dirigeants de la PNH en la personne de Pierre Denize, Robert Manuel et Luc Eucher Joseph? Pour diriger une force de police, il faut bien une formation en sécurité policière, sécurité publique, criminologie, etc. Ce sont trois disciplines de base que tout responsable de police sérieux doit avoir. Nous sommes mal placés pour repondre à ces questions. Les “mèt afè” doivent monter au créneau pour défendre leur honneur, s’ils en avait un, bandits légaux qu’ils étaient, et qu’ils sont.

Sweet Micky est un héros. Grâce à Sweet Micky, on a pu comprendre que dans le monde, les dirigeants politiques sont des bandits légaux. Même quand je fustige Michele Martelli, Mickael Martelly, Michel Martelly, a.k.a Sweet Micky, mais il reste et demeure un homme qui permettra aux jeunes de comprendre le jeu de l’international, des nantis d’Haïti, de nos sorbonnards, nos gradués d’Ivy League, nos intellectuels, professeurs d’université, qui font le “Grenn Plen”, mais qui sont des indignes agents du Blanc en Haïti et qui salamisent Haïti et sa Diaspora au même titre que Sweet Micky. Sweet Micky peut toujours avoir absolution pour deux raisons: 1- Sweet Micky n’a jamais caché qu’il était un “Chawony”, un “Papa Kaka”. Et, ces albums 100% k k, 200% k k, 300% k k, 400% k k sont des preuves palpables. Quel soixante-dixard ne se souvient de ces fameux refrains:
A rebò, a rebò, a rebò langyèt, Bondye voye m se la pou m foure bwa m”, “Sa ki pa konn Micky, men Micky, kolangyèt manman w”. Si Haïti était dirigée dans les années 90, Sweet Micky, serait aujourd’hui derrière les barreaux pour indécence, atteinte à la pudeur, voyeurisme. Sweet Micky serait banni de la scène publique, ces albums seraient jetés à la poubelle. Mais, malheureusement que nous sommes en Haïti, pays salami où les cancres sont rois, où les intellectuels, soit disant instrumentalisent les écervelés. Sweet Micky est une victime au même titre que le peuple haitien, la masse. Des “Gwo Chabrak” professeurs d’université, professionnels compétents et sérieux dans la Diaspora, mais médiocres et malhonnêtes en Haïti ont glissé le nom de Sweet Micky sur la liste des présidentiables, moins de trois mois avant le premier tour des élections. Ils savaient que Sweet Micky n’allait pas pouvoir tenir la pression. Ils ont placé une marionette au pouvoir, mais le bandit légal se démène comme un diable dans un bénitier avec les faiseurs de rois, qui ont du mal à apprivoiser la couleuvre à la tête bien rose.

2- Sweet Micky, que l’on veuille ou pas, a révolutionné la politique en Haïti. Sweet Micky nous démontre que les grands blancs qui s’affichent comme des personnages sérieux et importants sont des “chawony” au même titre que lui pour avoir menti pour lui, pire que Pinocchio. Sweet Micky savait depuis 2009 qu’il était présidentiable, car depuis 2009, Caleb Johnny Desrameaux avait monté la machine de guerre avec ses camarades de promotion 1995 du Petit Séminaire Collège Saint-Martial comme Jean Louis Jean Fritz, Carl Eugene Telemaque. Si Caleb ose me démentir, je posterai les noms de tous ceux qui ont été à la grande réunion, et Sweet Micky a les photos chez lui, qui sont bien gardées. Sweet Micky, à travers sa chanson “Bandit Légal” a montré par A+B que les officiels de gouvernement de tout pays au monde sont des bandits légaux. Qu’est-ce qu’on attendait de Sweet Micky? Moi, rien. Donc, si aujourd’hui Sweet Micky arrivent à naviguer dans les eaux boueuses macouto-lavalassiennes, il mérite une fière chandelle. Sincèrement, je croyais que notre “bozè” allait péter les plombs sous la pression de ces réunions journalières, de toutes ces pièces de théâtre, ces mises en scène, en moins d’un an. Oh, oh, Zen Pete. Aujourd’hui Sweet Micky est tellement confortable qu’il crie Sweet Micky à vie. Notre bandit légal apprend vite et bien. Sweet Micky surpasse les attentes. D’une boîte de nuit, d’un bordel, d’un crack-house à la maison blanche, en moins d’un an, c’est plus qu’extraordinaire. Sweet Micky restera dans les annales d’Haïti comme un Antoine Simon s’il sait comment gérer les lavalassiens, assassins à ses côtés qui veulent le beurre et l’argent du beurre. Ils sont au pouvoir, mais ils font du bruit dans l’opposition également. Prosper Avril serait un pion important comme grand conseiller auprès du “Bandito”, lui qui connaît bien nos politiciens fifrelins pour avoir été disciple de Papa Doc, qui a su naviguer les eaux boueuses durant les 50 dernières années avec moins de trois ans d’emprisonnement, aucune bastonnade pour tous ces méfaits causés à la nation haitienne comme président, chef des militaires zenglendos, et garant du duvaliérisme au sein de l’armée, et même après le déchouquage. Il est nécessaire de faire parler une femme de tête et de cerveau sur cette histoire d’opposition en Haïti. Emmanuelle Gilles nous dit ceci:

On ne s’oppose pas non plus à un gouvernement qui vous corrompt avec les millions de dollars de l’Etat. C’est ce qui explique le vide politique et l’intervention des étrangers qui décident comment résoudre le dilemme électoral en Haïti sous les regards de fiers Louverturiens. Lorsqu’on constate que c’est l’OEA qui doit trancher sur les résultats des élections organisées par un Conseil Electoral National et que c’est le Département d’Etat qui juge ce qui est acceptable pour eux et pour nous, on conclut qu’il n’existe aucun rapport de forces politiques en Haïti et aucune voix crédible. Il n’existe donc aucune entité pour défendre les droits de la majorité et pour critiquer l’action et les visions gouvernementales. De ce fait, je peux dire que la nation se détache de ses responsabilités citoyennes.

La Police Nationale d’Haïti (PNH) est un repaire de trafiquants de drogue, de kidnappeurs, d’assassins, et de bandits légaux et illégaux. Je sais que certains policiers seront frustrés, fâchés même, mais c’est une réalité. Deux directeurs généraux, plusieurs haut gradés de la PNH ont été menottés et enchaînés comme des chiens sauvages et transportés vers la Floride. Jacques Ketant a donné une longue liste de commissaires, d’inspecteurs, de présidents de la République, officiels de gouvernement, économistes blanchisseurs d’argent sale de la drogue, qui étaient ses partenaires dans le traffic de la drogue. Les preuves sont là, les menottes sont là, les mandats sont là, mais Mr Blanc est patient et il joue gentiment avec le “Makak” en évitant de toucher sa queue comme le suggère Barikad Crew. À la moindre désobéissance, nos louverturiens de merde seront enchaînés, “mare kou krab” pour venir travailler en prison, eux qui n’ont jamais travaillé de leur vie comme le peuple haitien qui bourrique, sur qui ils font leur capital politique, économique et social. Certains voix vont s’élever contre moi, mais soyons sérieux, après la mise à nu de la PNH, comment la Direction Générale s’est-elle prise pour écarter les ripoux et les pourris de l’institution? Aujourd’hui encore les même têtes de chiens salami sont toujours là. Est-ce possible? Est-ce possible? J’aimerais que les autorités de mon pays répondent à cette question: La PNH est-elle au service du peuple?

Appréciation de la PNH

La Police Nationale d’Haïti (PNH), sur papier n’a rien à envier au NYPD ou LAPD. Mais, dans la pratique la PNH est ALORAL. Je ne vais pas m’attarder sur cet aspect. Lecteurs, lisez cette note sur la PNH, et comparez ce que vous lisez à la réalité, et vous me direz si je suis un diffamateur, un calomniateur: (http://en.wikipedia.org/wiki/Haitian_National_Police). De 1995 à 1998, nombreux camarades à l’université ont abandonné leurs études universitaires pour joindre la PNH. Certains sont dejà Chez Saint Pierre ou Lucifer. D’autres vivent dans l’indignité, regrettant leur choix de carrière. D’autres sont super riches et sont des Boss, des Don, des Black avec leur maigre salaire de policier. J’aimerais savoir si les policiers ont un saint patron qui les fait rêver et leur donne des “boul bolèt” ou une femme blanche qui les enrichit. Est-ce qu’aujourd’hui le DG de la PNH peut nous dire à quel pourcentage la PNH est libérée des trafiquants de drogue, des kidnappeurs, des assassins, hommes de mains de politiciens? Je sais qu’il y a des hommes sérieux au sein de la PNH. J’ai des amis qui sont pauvres, après 10 ans de service au sein de la PNH. Je ne saurais discréditer toute l’institution, mais le Haut Commandement est ALORAL. Les policiers haitiens, et la société civile doivent commencer par demander l’érection d’un syndicat de policiers. Quand un policier meurt, sa femme devient prostituée, ses enfants sont largués dans la savane, et seront demain des potentiels assassins, kidnappeurs et dealeurs de drogue. Les policiers n’ont pas d’assurance santé sérieuse, d’assurance-vie, même la nourriture journalière, l’eau potable ne sont pas garanties. Les conditions de travail sont infra-humaines. Comment espère t-on qu’un policier va pouvoir arrêter un trafiquant de drogue avec une valise de 1 million de dollars sans avoir la tentation de “jete l” avec un salaire exécrable? Le DG de la PNH, le Secrétaire d’État à la Sécurité Publique, le Ministre de la Justice, le Secrétaire d’État à la Défense, le Premier Ministre doivent répondre à cette question.

Si Jeunesse savait

Les quatres commissaires cités dans le titre de cette réflexion, sont tous nés en 1970, et ont terminé leurs études classiques en 1989, au Petit Séminaire Collège Saint Martial et à Saint Louis de Gonzague. Ils sont, à mon humble avis de spécialiste en éducation, chercheur en théorie de l’éducation, qui essaie d’allier Paolo Freire, W.E. Dubois, John Dewey, Montaigne, et Rousseau les meilleurs cerveaux de leur génération. Ces commissaires pouvaient briller intellectuellement, performer dans n’importe quelle force de police sur la planète terre. Ces hommes étaient du sérail. Je ne connais pas Guy Philippe, mais Fortin Jean Denis m’en a parlé. Selon mon observation, ces quatre hommes pouvaient à eux seuls diriger la PNH en toute quiétude, et ils auraient ATERI. Comment explique t-on que des éléments brillants, surdoués soient aujourd’hui vilipendés, traités comme des “Avatars”. Fortin et Lewis sont morts. L’enquête de Lewis Bourgoin se poursuit dix ans après tandis que les assassins sont toujours dans la ville (Jean Dominique). L’actuel ministre de la defense était un ami de Lewis; le beau frère de Lewis est un Haut gradé de la PNH. S’il était un drug dealeur, on doit fournir des preuves à sa famille, ainsi ils sauront que leur fils chéri a été perverti comme bon nombre de jeunes brillants, qui choisissent de vivre en Haïti, d’intégrer la PNH. Fortin Jean Denis est mort de façon drôle; l’enquête se poursuit toujours. Guy Philippe, héros national, est traqué comme un chien. Jean Colls Rameau est silencieux, malgré ses multiples talents avec une tare assez lourde sur le dos, responsable et commanditaire du massacre de Carrefour-Feuilles. Pourquoi ces jeunes fleurons des années 90 sont jetés à la poubelle de l’histoire?

Guy Philippe, Lewis Bourgoin, et Colls Rameau avaient choisi volontiers le métier des armes. Fortin Jean Denis avait intégré la PNH par nécessité. Est-ce que les trois premiers qui étaient des militaires savaient que le colonel Jean Claude Paul était un trafiquant de drogue? Est-ce qu’ils savaient que les FADH étaient un repaire de bandits légaux et illégaux également? Est-ce qu’ils savaient qu’ils avaient 90% de chance de vivre dans l’indignité, après avoir laissé l’Académie Militaire? Je ne connais pas Guy Philippe, mais je connais Lewis Bourgoin, Jean Colls Rameau. Je suis sur que s’ils avaient certaines informations, ils se concentreraient sur leurs études, et la vie civile, car leur vie est chambardée, à cause de ce choix. Pourquoi les adultes nous cachent des vérités sur la vie réelle? Est-ce que les kidnappeurs, les voleurs, les traffiquants de drogue, les politiciens salami disent à leurs enfants comment ils gagnent leur vie dans l’indignité? J’ai des amis dont leur père est un criminel né, qui devrait être derrière les barreaux avec qui j’agis “hypocritement”. Je me souviens de cette fille avec laquelle je savais converser, que j’ai failli “renmen” avec dont le père était un arnaqueur. Un ami de ma mère m’a vu une fois avec elle, et il m’a conté l’histoire du père que j’ai fini par vérifier. Je l’aimais tant, mais je ne voulais pas me lier à une fille dont le père peut “rale malè” sur ma vie, la vie de mes progénitures. La Bible nous dit que les progénitures seront châtiés à cause des péchés de leurs grands-parents. Je comprends mal que des jeunes garcons, Chrétiens Catholiques et Protestants puissent épouser des filles de dealeurs de drogue, d’assassins, de politiciens salami juste pour une question de statut. Où est le sens de l’honneur, la grandeur d’âme?

À regarder le comportement des adultes, des “granmoun kannay”, est-ce qu’on peut faire confiance aux adultes pour diriger nos vies, planifier notre futur, le futur de nos enfants? Peut-on éviter une guerre inter-générationnelle en Haïti où les gérontes sont en “zo blòd” face à la jeunesse et refusent de transférer leurs connaissances et expériences aux jeunes? Pouvons-nous, jeunes, accepter de vivre les cultures de la corruption, de l’apartheid, de l’ignorance établies par les gérontes, les adultes, en ce 21è siècle, ère de la technologie, et du développement durable? Nous allons camper les quatre valeureux commissaires sus-mentionnés dans le titre de cette réflexion. Les lecteurs jugeront de par eux-mêmes si la PNH est ALORAL ou non, si un dialogue national pour sauver cette noble institution, qui est une des garantes de la démocratie, n’est pas nécessaire.

Définition du Concept ALORALITÉ

L’ALORALITÉ c’est l’incapacité d’un individu, d’un système, d’une institution à matérialiser efficacement des objectifs préalablement définis et aussi l’incapacité d’apporter des solutions concrètes et durables à des problèmes auxquels il est confronté. C’est aussi l’incapacité d’assumer ses responsabilités, ou de respecter ses engagements (Kerlens Tilus, À paraître dans Le Petit Robert).

Guy Philippe: Gason Kanson
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