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Chronologie 1789-1914 *** 1) période révolutionnaire : révolution des droits et instauration de la 1ère République 1787 : 7 novembre : édit de Versailles sur les non-catholiques. Les protestants et (sauf exception locale) les juifs, accèdent à l’état civil grâce à Malesherbes et à Rabaut Saint-Étienne. 1788 : Février : fondation de la société des Amis des noirs 7 juin : « journée des Tuiles » à Grenoble, en soutien du Parlement du Dauphiné et pour le maintien de ses privilèges. Le gouverneur de Dauphiné veut disperser les parlementaires avec des troupes, ce qui déclenche une émeute faisant 3 morts. Août : convocation des Etats généraux 6 novembre : le roi convoque la seconde Assemblée des notables pour traiter quelques questions préliminaires sur l'organisation des États. L'Assemblée refuse le doublement du tiers état. 27 décembre : passant outre, Louis XVI décide doublement du tiers état. Le tiers état aura autant de députés que les deux autres ensemble (noblesse et clergé). 1789 : Révolution des droits En mars, élection des États généraux. 10 avril : parution du journal de Brissot Le Patriote français (fin le 2 juin 1793). 2 mai : parution, sous le titre d'États généraux, du premier numéro du premier journal écrit par un député, gazette fondée par Mirabeau. Brissot publie le premier numéro du « Patriote français ». Un arrêt du Conseil d'État interdit la publication toute espèce de journaux sans autorisation expresse. 30 avril : création de la société des amis de la Constitution à Versailles, qui prendra le nom de Club des Jacobins en octobre lors de son installation à Paris; 5 mai : ouverture des États généraux à Versailles dans une salle de l'Hôtel des Menus Plaisirs. 1er juin : Necker réussit à obtenir le doublement du Tiers état. Noblesse et clergé rejettent la vérification des mandats en commun et le vote par tête proposés par le Tiers. 17 juin : les Communes deviennent AN : proclamation de l'Assemblée nationale : après une proposition de Sieyès, le Tiers état décide de se constituer en Assemblée nationale. 20 juin : serment du Jeu de Paume. Les députés de l'Assemblée nationale jurent de ne pas se séparer avant d'avoir donné une Constitution à la France. 23 juin : séance royale. Le roi ordonne aux députés de siéger par ordre séparé, annule toutes les décisions du Tiers et propose un programme de réforme conforme aux pratiques de la monarchie consultative. À l’issue de la séance royale, le Tiers refuse de quitter la salle; apostrophe apocryphe de Mirabeau : « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes »; 9 juillet : l’Assemblée présidée par l’ archevêque de Vienne, Jean-Georges Lefranc de Pompignan, se déclare « Assemblée nationale constituante ». 13 juillet : L’émeute s’étend, la population saisie des stocks de grains, détruit des octrois et ouvre des prisons. La maison de Saint-Lazare est pillée, des armes sont enlevées et des canons sont enlevés aux Invalides. 14 juillet : Le peuple brûle les barrières d'octroi et s'empare de la Bastille à Paris qui détenait, à ce moment, sept prisonniers. Le gouverneur de la forteresse, Launay, trois officiers et trois invalides sont arrêtés et conduits sous escorte à l'hôtel de ville et sont massacrés par la foule. 15 juillet : Au matin, le roi annonce devant l’assemblée qu’il a donné l’ordre de retirer les troupes de Paris. 17 juillet : La Fayette fait adopter la cocarde tricolore par la Garde Nationale; à dix heures du matin, Louis XVI, accompagné de cent membres de l'Assemblée nationale, se rend à Paris, recevoir l'hommage de ses sujets. Il est reçu à l'hôtel de ville de Paris par le maire Jean Sylvain Bailly. À cette occasion, il arbore la cocarde de la garde parisienne. On a dit, à tort que c'était l'origine des trois couleurs nationales. Il reparaît à Versailles vers onze heures du soir. 1er août : à l’approche de la Grande Peur, 4 août : nuit du 4 août. Abolition des privilèges par l'assemblée nationale constituante en réponse à l’agitation paysanne (4-11 août). 24 août : proclamation de la liberté de la presse (suspendue en 1792). 26 août : lecture à l'Assemblée nationale de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui doit servir de guide dans la rédaction de la Constitution (Mirabeau) 10 - 11 septembre : l’Assemblée adopte le principe du monocamérisme et règle le droit royal de s’opposer à ses décisions par un veto suspensif pour deux législatures. 12 septembre : premier numéro du Publiciste parisien de Jean-Paul Marat, qui devient L'Ami du peuple le 16 septembre. Fin septembre, 19 articles de la future constitution sont adoptés. Le roi refuse de promulguer les décrets qui ne sont pas appliqués et commence à concentrer les troupes. 5 et 6 octobre 1789 : au cours des journées révolutionnaires des 5 et 6 octobre 1789, une foule, composée majoritairement de femmes, se dirige de Paris à Versailles Le roi accepte de venir résider à Paris au palais des Tuileries et d’y appeler l’Assemblée, qui s’y installe le 19 octobre. 10 octobre : les députés décrètent que le souverain portera le titre de roi des Français; 19 octobre : fondation du club des Jacobins rue Saint-Honoré par Lanjuinais et le Chapelier rejoint par Barnave, Duport, La Fayette, Lameth, Mirabeau, Sieyès, Talleyrand, Brissot, Robespierre. 2 novembre : nationalisation des biens du clergé, mis à la disposition de la Nation. 7 novembre : interdiction aux députés de devenir ministre. 22 décembre : décret de la division de la France en départements. La France divisée en 83 départements. 24 décembre : les Protestants accèdent à la citoyenneté. 1790 : 21 janvier : l'Assemblée nationale décrète la décapitation comme seul mode d'exécution des peines capitales, sur proposition du docteur Guillotin1. 28 janvier : les Juifs séfarades du midi obtiennent leurs droits de citoyens actifs. 13 février - 19 février : l'Assemblée constituante décide l'abolition des vœux monastiques et la suppression des ordres et congrégations régulières autres que d'éducation publique et de charité. 28 février : décrets sur l'organisation nouvelle de l'armée. Les grades militaires ne sont plus réservés aux nobles. 29 mars : le pape condamne le texte de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. 27 avril : fondation du Club des Cordeliers par Danton, Camille Desmoulins, Roux, Fabre d'Églantine, Marat, Hébert, Chaumette, Ronsin, Chabot. 22 mai : Décret de Déclaration de paix au monde. 12 juillet : vote de la constitution civile du clergé. 14 juillet : fête de la Fédération à Paris. 24 octobre : adoption par décision de l'Assemblée Constituante du premier emblème national tricolore : le premier pavillon national français. 28 octobre : discours de Merlin de Douai sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Octobre-novembre : révolte des mulâtres de St Domingue puis des esclaves 1791 : 30 janvier : Mirabeau est élu président de l’Assemblée nationale. Mars : pape condamne la constitution civile du Clergé 14 juin : la loi Le Chapelier instaure la liberté d'entreprendre et proscrit les coalitions de salariés et patrons, notamment ouvrières, interdiction de la grève (1791-1884)2. 15 juin : Création des bataillons de volontaires nationaux 20 juin : fuite de la famille royale2. 21 juin : arrestation de Louis XVI à Varennes2. Juillet : pétition des Cordeliers réclame la République 16 juillet : fondation du Club des Feuillants. 17 juillet : fusillade du Champ-de-Mars, qui marque la rupture entre la Constituante (La Fayette, Bailly) et les Sans-Culottes. Aout : insurrection à St Domingue 3 septembre : achèvement de la Constitution, promulguée le 14, établissant la base légale de fonctionnement d’un régime monarchique représentatif. 13 septembre : Louis XVI approuve la Constitution. Il devient roi des Français. 21 septembre : Code pénal. 28 septembre : les Juifs de France obtiennent tous les droits de citoyens, par un décret de la Constituante. 30 septembre : dissolution de l'Assemblée constituante2. Élections législatives en septembre (60 à 75 % d’abstentions). Septembre : Olympe de Gouges rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. 1er octobre : ouverture de l'Assemblée législative et première réunion2 (fin le 20 septembre 1792). Elle est composée de députés assez jeunes (les membres de la Constituante ne sont pas autorisés à se représenter), riches (régime électoral du marc d’argent). La droite est formée par le groupe des Feuillants (250 députés), qui suivent les triumvirs (Barnave, Duport, Lameth) et La Fayette. À gauche, les Jacobins (150 députés) sont dirigés par Brissot, Condorcet, Vergniaud, Guadet, Gensonné. Les discussions au Club des Jacobins influencent les débats à l’Assemblée (influence de Robespierre qui n’est pas député). Au centre, une majorité (350 députés) très attachée à la Constitution et à la Révolution, se présente comme indépendante, puisque non affiliée à un club. 29 novembre : décret priant le roi, responsable de la diplomatie, de sommer les princes rhénans, qui hébergent les émigrés, de les disperser. 29 novembre : par le décret contre les prêtres réfractaires, 1792 : 20 avril : la France déclare la guerre au roi de Bohême et de Hongrie (c'est-à-dire l'empereur d'Autriche François II, qui avait adressé à Louis XVI le 15 avril un ultimatum concernant les droits des Princes possessionnés d'Alsace. Rouget de l'Isle compose à Strasbourg le Chant de l'armée du Rhin (future Marseillaise); 20 juin : journée du 20 juin (Legendre, Santerre, Fournier), manifestation montée par les 48 sections parisiennes : Le peuple envahit les Tuileries, réclamant le retour des ministres brissotins et l'acceptation de plusieurs décrets auxquels le roi a opposé son veto. Le roi, acculé dans une embrasure de fenêtre, est coiffé du bonnet rouge. Il ne cède pas. La manifestation provoque un mouvement de réaction à Paris (restriction du droit de pétition, reprise en main de la garde nationale) et en province. 11 juillet : proclamation de la patrie en danger par l'Assemblée législative. 12 juillet : levée de volontaires. 12 - 13 juillet : dispersion de “ l'armée catholique du Midi ”, réunie au camp de Jalès (royalistes), par les gardes nationales du Gard et de l'Ardèche. 25 juillet : manifeste de Brunswick au peuple de Paris, comportant des menaces en cas d’outrage à la famille royale. Arrivée des contingents de fédérés “ Bretons ”. Les 48 sections parisiennes sont autorisées à siéger en permanence par décret. 10 août : prise des Tuileries par le peuple (sectionnaires et fédérés). La famille royale se réfugie à l'Assemblée qui se déclare en séance permanente et se fait délivrer le sceau de l'État pour marquer sa prise de pouvoir; le soir, l'Assemblée législative, qui assume tous les pouvoirs, désigne par acclamation un conseil exécutif provisoire, composé de six ministres (Étienne Clavière, Roland, Joseph Servan, Danton, Monge et Lebrun). Elle envoie aux armées 12 députés disposant de pouvoirs étendus (dont la suspension des généraux); le Principe de la création d'une nouvelle assemblée, la Convention nationale, est acquis. 11 août : instauration, pour la première fois en France, du suffrage universel (10-11 août); Danton devient ministre de la Justice. 13 août : suspension du roi. La famille royale est enfermée à la Prison du Temple; 2 - 5 septembre : les massacres de Septembre. Des centaines de prisonniers, ainsi que des aristocrates, des prêtres et quelques évêques, désignés comme traîtres, sont jugées sommairement et massacrés. Tribunal Maillard. 20 septembre : laïcisation de l'état civil et loi sur le divorce. Fin de la législative. Bataille de Valmy : Victoire des armées de Dumouriez et de Kellerman sur les prussiens. 21 septembre : première réunion de la Convention nationale ; abolition de la monarchie ; Proclamation de la République. Le Conseil exécutif constitué après le 10 août est maintenu. L'Assemblée ratifie l'union duComtat Venaissin et d'Avignon à la nation française. Convention girondine jusqu'au 2 juin 1793. Les Brissotins dominent l'Assemblée dès les premières séances. Pétion est élu président de l'Assemblée. Dantonest écarté du Conseil exécutif sous la menace d'une enquête sur sa gestion. 22 septembre : proclamation de l'an I de la République française, (mais en comptant – jusqu'au 24 novembre 1793 – à partir du 1er Janvier, le Jour de l'An de Jules César); la République est "une et indivisible". Les « Brissotins » (ou Girondins), révolutionnaires convaincus, appuyés par la province, siègent à droite (Brissot, Vergniaud, Guadet, Pétion de Villeneuve, Condorcet, Gensonné, Barbaroux, Buzot,Dumouriez, Servan, Roland de la Platière, Louvet, Isnard). Ils ont quitté le club des Jacobins en août et se réunissent chez Madame Roland. Soucieux de légalité et hostiles à toute ingérence dans les débats de l'Assemblée, ils veulent réduire le rôle politique de la capitale. Les « Montagnards » siègent à gauche, sur les bancs les plus hauts (Robespierre, Danton, Marat, Billaud-Varenne, Collot d'Herbois, Saint-Just, Couthon). Ils s'appuient sur le club des Jacobins et les clubs provinciaux affiliés. Ils sont prêts à prendre des mesures rigoureuses et extrêmes et trouvent appui dans la Commune de Paris. Au centre siègent des députés républicains modérés qui jouent un rôle d'arbitrage entre les deux extrêmes (Sieyès, Cambacérès, Daunou, Grégoire, Boissy d'Anglas). Les Sans-culottes jouent un rôle important dans la vie politique depuis le 10 août. Issus de la classe moyenne (boutiquiers, artisans, petits propriétaires), ils s'appuient sur les sections parisiennes et sont partisans de la souveraineté populaire (référendums, droit de pétition et d'insurrection). Le club des Cordeliers avec Hébert ou le mouvement Enragé (Jacques Roux, Momoro, Leclerc) représentent les tendances de la sans-culotterie. 2 octobre : création du Comité de sûreté générale (Amar, Basire, David, Le Bas, Legendre, Tallien, Vadier). 2 septembre : capitulation de Verdun devant les Prussiens. 12 septembre : l'armée de Brunswick (74 000 hommes) franchit les défilés de l'Argonne. 20 septembre : victoire française à la bataille de Valmy remportée par les troupes françaises de Dumouriez et de Kellerman (44 000 hommes) sur les armées prussiennes de Brunswick. Des volontaires de la Garde nationale ont participé au combat aux côtés des soldats professionnels de l'armée royale. Prise à revers, l'armée de Brunswick bat en retraite et retrouve ses positions de départ le 23 octobre. 21 au 22 septembre : les troupes françaises envahissent le duché de Savoie. |
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