2 EME CONGRES DE LA CGTR EDUC’ACTION REPERES REVENDICATIFS des personnels administratifs, techniques, de laboratoires, de santé et sociaux  M
algré des orientations et des mesures que le ministère affiche comme ambitieuses, les personnels administratifs, techniques, de laboratoire, infirmiers et sociaux sont les grands oubliés des dispositions de la loi
Peillon.
Rien ou si peu sur l’importance et la contribution de ces personnels à la réussite éducative des élèves !
Rien sur la participation effective de ces personnels à la communauté éducative, ce que revendique la CGTR Éduc'action avec force.
Leurs conditions de travail ne cessent de se dégrader, le nombre de postes insuffisants entraîne des services à flux tendu, des exigences de "rentabilité" toujours plus grandes et génèrent du "stress au travail" qui contribue à nuire à leur santé.
S’ajoute à cela un manque de reconnaissance évident du ministère, aucune revalorisation sérieuse de leurs rémuné- rations ; leurs statuts, missions,, carrières sont dévalorisés, dérégulés, voire même remis en cause.
Dans une société qui continue à exclure et à marginaliser les plus fragiles, le service public d’éducation reste insuffisam- ment ambitieux. Ces missions doivent être reconnues et revalorisées… c’est une urgence et une exigence !
Pour rompre avec ces choix politiques, les repères revendicatifs de la CGT Éduc'action s’inscrivent dans une autre logique : celle bien sûr de l’égalité des droits à l’éducation, de la réussite pour toutes et tous ainsi qu’un respect et une prise en compte réelle de leurs missions et qualifications.
4Pour une formation professionnelle initiale et continue de qualité En préalable, la CGTR Éduc'action demande le respect du Code du travail et le statut de la Fonction publique :
"La formation professionnelle tout au long de la vie est une obligation nationale…".
"L’État met en œuvre, au bénéfice de ses agents, une politique coordonnée de formation professionnelle et de promotion sociale…".
Tout agent recruté a droit à une formation initiale (adaptation à l'emploi) rémunérée par l’État en sa qualité de fonctionnaire.
Cette formation doit présenter une partie commune avec les autres personnels de la communauté éducative dans ce qui deviendrait les Écoles supérieures des professionnels de l’éducation (ESPE).
La formation doit être conçue comme un dispositif qualifiant, en rupture avec la logique de compétences.
L’évolution nécessaire des missions exige une formation de haut niveau pour tous les agents, en particulier ceux touchés par des modifications de poste ou de fonction.
Les crédits de formation doivent représenter au minimum 10 % de la masse salariale, dont 5 % au moins pour la formation continue.
10 % du temps de travail doivent être consacrés à la formation continue.
Le droit à la formation sur le temps de travail doit être garanti pour tous (titulaires ou non). L’organisation de la formation doit se faire au plus près des personnels, en présentiel, par le biais d’organismes publics uniquement. èLa CGTR Éduc'action se prononce pour le respect de tous les droits existants et l’obtention de nouveaux droits pleinement utilisables par tous les personnels.
Cela passe par :
un droit individuel à l’information directe des salariés sur toute possibilité de formation (plan de formation ou possibilités individuelles),
la valorisation et le respect du droit à la formation pour l'épanouissement personnel,
une formation pour tous les personnels (titulaires ou non) d’au moins 10 jours par an,
un droit de contrôle et de définition collective de tous les plans de formation par les Comités techniques,
le respect du Droit Individuel à la Formation (DIF) afin d’assurer, à tous les personnels, l’accès gratuit à des actions de formations professionnelles, libérées des logiques patro- nales. Le service public d’Éducation et la formation tout au long de la vie doivent être maintenus et développés dans tous les territoires.
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