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Université de Liège Traité de droit public.
H. Kelsen est un autrichien auteur de la théorie pure du droit, il écrit en allemand, malgré son immigration aux USA. Sa réponse à la question de ce qu’est le droit : un ensemble de normes juridiques (= règle de droit = règle juridique = normes (de droit). Page 10 du recueil
Par norme, Kelsen entend la signification d’un acte par lequel une conduite est ou prescrite ou permise. Le contenu de la norme est soit une OBLIGATION (positive ou négative) soit une PERMISSION. Donc l’interdiction est une forme particulière d’obligation. on oblige à faire le contraire de ce qui est interdit. Par ordre juridique, Kelsen entend un système ordonné de normes. Par acte de contrainte, Kelsen entend un mal infligé à celui qui ne se conforme pas à la norme, c’est l’état qui inflige ce mal. L’état est donc un ordre de contrainte Le fait de commettre une infraction sans pour autant être arrêté ne prouve en rien l’inexistence d’ordre de contrainte. Car une norme juridique prévoit que l’acte de contrainte entre en action seulement si l’infraction est constatée. L’ordre de contrainte existe dés lors que certains comportements sont punissables D’autant plus qu’aucun système juridique n’est efficace à 100 %, tout acte contraire aux règles juridiques sont susceptible d’être puni par l’ordre de contrainte. Cela relève de l’efficacité de la norme juridique.
L’acte de contrainte n’intervient qui si une résistance est opposée à l’exécution des normes juridiques, ce qui n’est normalement pas le cas.
L’ensemble des règles d’un ordre juridique sont en général respectées
Il y a des règles peu respectées, voire même majoritairement transgressées, ainsi en est-il des zone 30, des souches à donner obligatoirement. Or, cela ne remet pas en question l’ordre juridique, ne met pas fin à l’ordre de contrainte.
PERMISSION L’article 63 permet à tous les candidats de plus de 21 ans de se porter candidat au sénat. OBLIGATION …
Oui, il y a deux limites logiques.
Obliger de marcher sur l’eau
Précisons que ce n’est pas parce qu’une règle juridique est difficilement applicable qu’elle est de ce fait impossible à appliquer. Ainsi, l’article 4, dernier alinéa de la constitution permet de modifier le tracé des frontières linguistiques de 4 régions ; cela est possible mais difficile car cela nécessiterait que dans les 4 régions se trouvent des majorité en faveur d’une modification qui forcément amputerait aux uns du territoire pour en donner aux autres.
Obliger de respirer Obliger à vieillir d’une journée chaque jour
Le mythe selon lequel il serait souhaitable que les règles de droit soient respectées à 100% s’évanouit. Il faut que les règles gardent une incidence sur les comportements huamins.
Cela est possible. Si une règle impossible à respecter devient possible à respecter. Ex. prenons l’exemple d’une limitation de vitesse, un panneau précisant une vitesse limite de 90 km/h apposé le long d’une route au 18ème siècle, la règle n’ayant pas c’incidence sur les comportements humains (0% de taux de non-respect car impossible à ne pas faire), elle n’est pas juridique. À cette époque, il était matériellement impossible de dépasser cette vitesse. Mais 200 ans plus tard, le panneau et la route n’ont guère bougé, sauf qu’à ce moment, la vitesse de 90 km/h est aisément franchissable, ce que la règle interdit, à ce moment-là peut être respecté ou transgressé, c’est donc une règle juridique.
Oui, à partir du moment où elle devient impossible à respecter. Ex. exemple d’une règle qui interdit la chasse d’un oiseau au Kenya, à la mort du dernier oiseau, la règle ne peut plus être respectée, elle perd toute incidence sur les comportements humains.
Le droit peut-il aller à l’encontre de la morale ?
Pour les jusnaturalistes… Les règles émanant du régime nazi à l’encontre des juifs : pas règles de droit Pour les positivistes… Une règle immoral peut très bien être une règle de droit, les positivistes prennent le critère de l’impossible/possible pour déterminer si une règle est ou non juridique.
Si la morale devient un critère pour déterminer le caractère juridique d’une norme, il faut automatiquement définir une morale de référence. Cela suppose de nombreux problèmes :
Les jusnaturalistes doivent poser ce choix. Selon la morale que chacun adopte, certains sont amené à avoir d’autres opinion que d’autres (par exemple sur l’inceste) trancher, pour dire qui a raison poserait en soi des problèmes. Les différence entre les gens font que trouver une morale de référence qui pourrait contenter tout le monde est impossible. (En Europe, on accorde beaucoup d’importance à l’intégrité physique, ailleurs moins, en Europe, on refuse toute idée de polygamie, etc.)
On peut trouver des expressions dans l’histoire d’acte purement jusnaturaliste. Pensons aux guerres de religion, aux croisades, à certaines intervention des USA.
Il consiste à admettre que le droit n’est pas infaillible
Distinction de lege data >< de lege ferenda DE LEGE DATA signifie le droit tel qu’il existe, il s’agit du droit positif. le droit appliqué et applicable. DE LEGE FERENDA signifie le droit tel qu’on voudrait qu’il soit les projet de loi sont des propositions de lege ferenda 3 champs d’application d’une norme juridique. Une norme ne s’applique pas dans l’absolu. Elle a effet dans un lieu déterminé, dans un endroit déterminé, et est destinées à un groupe de personne donné.
Différence entre rapporter et abroger une loi. Abroger une loi, c’est la supprimer sans effet rétroactif, c’est-à-dire sans considérer que la loi n’a jamais existé. La norme A qui abroge la norme B reconnaît que la norme B a eu des effets dans le passé. Elle n’a d’effet que pour l’avenir. Les Zones 30 sont abrogées : les amendes perçues par le passé sont toujours légitimes. Rapporter une loi, c’est la supprimer avec effet rétroactif, c’est-à-dire en considérant que la loi supprimée n’a jamais existée. La norme A qui abroge la norme B ne reconnaît pas l’effet que B a eu dans le passé ni l’effet qu’elle aurait pour l’avenir. Les Zones 30 sont rapportées : les amendes perçues par le passé doivent être remboursées par l’état. On rapporte une loi lorsque la loi rapportée fut mauvaise.
Différence entre droit public et droit privé. Le droit public est l’ensemble de normes juridiques concernant les rapports entre
Le droit privé est l’ensemble de normes juridiques concernant les rapports entre les particuliers. Distinction entre droit privé et droit public
Pour Bodin, le droit public est celui qui vise l’utilité publique. (Cela va de la promulgation des lois jusqu’à la gestion des guerres) Et le droit privé existe pour des raisons différentes de celles du droit public. Il règle la vie politique locale, et les droits des particuliers.
Distinction entre peuple et nation
PEUPLE :
Dès lors la question se pose de savoir si les étrangers en Belgique font partie du peuple belge. La réponse est non, ceux-là font partie du pays dont ils ont la nationalité.
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