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Démocratie directe
La démocratie directe est un régime politique dans lequel les citoyens exercent directement le pouvoir. Une formule anarchiste du début du XIXe siècle1 « prophétisait » ainsi : « S'il y a vote (donc, secret), ce n'est pas une démocratie ! ». L’unanimité2 ou le consensus3 sont souvent préférés aux votes pour définir la démocratie directe4. Pour Brutus Mandal5, la démocratie directe est la pratique du débat et de la décision collective au sein d'un groupe humain réuni en assemblée. Les choix qui engagent l'ensemble de la communauté y sont faits en toute transparence et sans médiation hiérarchique avec révocabilité des mandataires éventuels. D'autres anarchistes, comme Errico Malatesta, considèrent le vote comme nécessaire. Les trois sources de la démocratie directe sont :
De nombreux pays possèdent des mécanismes (référendum, assemblées locales, initiative populaire) qui relèvent de la démocratie directe ou semi-directe. Démocratie représentative La démocratie représentative ou régime représentatif ou gouvernement représentatif est un système politique dans lequel on reconnaît à un organisme le droit de représenter une nation ou une communauté. La volonté des citoyens s’exprime par la médiation de représentants élus qui incarnent la volonté générale, votent la loi, et contrôlent éventuellement le gouvernement. Dans ce système, ce sont les meilleurs (selon les électeurs) qui détiennent le pouvoir et représentent la Nation et/ou le peuple dans son ensemble. Motivations Fin des absolutismes La démocratie représentative est présentée comme une alternative au despotisme par les philosophes des Lumières. Opposition à la démocratie directe La démocratie représentative s’oppose également à la démocratie directe dans laquelle le peuple prend lui-même les décisions. Pour certains auteurs, elle serait plus adaptée aux hommes modernes que, par exemple, la démocratie athénienne. C'est ainsi que pour Benjamin Constant la démocratie représentative permet au plus grand nombre d'être libéré de la gestion quotidienne des affaires publiques : Les individus pauvres font eux-mêmes leurs affaires : les hommes riches prennent des intendants. C'est l'histoire des nations anciennes et des nations modernes. Le système représentatif est une procuration donnée à un certain nombre d'hommes par la masse du peuple, qui veut que ses intérêts soient défendus, et qui néanmoins n'a pas le temps de les défendre toujours lui-même1. Elle est largement plus répandue que la démocratie directe : environ la moitié des habitants de la planète vivent sous un régime de démocratie représentative (NB : il y a beaucoup d’Etats non-démocratiques), dont ceux des États les plus riches et les plus puissants. Souveraineté En démocratie représentative, c'est le corps des élus dans son ensemble qui exerce la souveraineté. Les élus ne sont donc de légitimité qu'au sein de l'assemblée qu'ils constituent. Cette caractéristique explique l'importance du débat au sein de l'assemblée, de la discussion censée faire naitre la meilleure solution. Elle justifie la place de l'opposition. Cela implique aussi que chaque élu représente l'ensemble des citoyens : la Nation et non pas seulement ses électeurs. La Nation et le Citoyen S'il n'est plus systématiquement lié à la notion de communauté de culture, le régime représentatif est apparu historiquement dans le cadre de la souveraineté nationale. La Nation doit donc être entendue ici comme un collectif, le corps des citoyens, qui a pour unique fonction l'exercice de la souveraineté. Cette nation étant une abstraction, sa volonté ne peut être exprimée que par des individus qui parleront en son nom. C'est l'un des rôles des représentants élus. Le citoyen est une forme idéalisée de l'individu qui se caractérise par son abnégation, son absence de préjugés de classe. Dénué d'égoïsme, il est capable de faire un choix politique en fonction de l'intérêt général en faisant abstraction des avantages personnels qu'il pourrait en tirer. Cette approche traditionnelle de la souveraineté nationale, résulte de la difficulté à percevoir les masses populaires comme des êtres autonomes, à même de prendre leur propre destin en main. Incapacité des peuples à se gouverner Montesquieu : « Comme la plupart des citoyens, qui ont assez de suffisance pour élire, n’en ont pas assez pour être élus ; de même le peuple, qui a assez de capacité pour se faire rendre compte de la gestion des autres, n’est pas propre à gérer par lui-même.» John Adams : « L'idée que le peuple est le meilleur gardien de sa liberté n'est pas vraie. Il est le pire envisageable, il n'est pas un gardien du tout. Il ne peut ni agir, ni juger, ni penser, ni vouloir. »2 |
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