Rejoignez-nous en soutien du 70e anniversaire des Nations Unies
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 Mise à jour Août 2015 JOYEUX ANNIVERSAIRE, ONU ! Les célébrations de seize mois atteindront leur apogée le 24 octobre 2015, date à laquelle la Charte de l’ONU est devenue une réalité – célébrée aujourd’hui comme la Journée des Nations Unies. L’une des citations les plus célèbres sur la nécessité de l’ONU pour l’humanité est attribuable à Dag Hammarskjöld, qui nous a rappelés que « l’ONU n'a pas été créée pour emmener l’humanité au paradis, mais pour la sauver de l'enfer. » Sauver le monde de l’enfer, en particulier de l’enfer de l’holocauste nucléaire, était une mission pour le moins ambitieuse pendant la Guerre froide, lorsque cette menace semblait omniprésente… Quel est selon vous le rôle principal de l’ONU aujourd’hui ? D’après le Secrétaire général des Nations Unies : « Notre objectif est de mettre l'humain au centre et de protéger notre seule et unique planète. Notre devoir est de mettre fin à la pauvreté, de ne laisser personne de côté, et de construire un monde de dignité pour tous. »  Rejoignez-nous en soutien du 70e anniversaire des Nations Unies COMMENT VOIR LE PAPE À L’ONU : Le Pape François est sensé visiter l’ONU le vendredi 25 septembre à partir de 8h (heure de l’Est des États-Unis). Il y prononcera un discours devant l’Assemblée générale. Même si cela n’est pas diffusé par votre télévision locale, si vous pouvez vous connecter à Internet, ouvrez la page webtv.un.org ou cliquez sur le lien suivant : http://webtv.un.org/live-now/watch/24-hour-live-and-pre-recorded-programming/1571671822001 À l’extrême droit de cette page Web, vous verrez une série de petites images énumérant les événements « En direct maintenant ». Cliquez sur l’image appropriée (la légende indiquera sûrement « Assemblée générale »). Cliquez sur la flèche au milieu de l’image pour lancer la vidéo, si nécessaire. Enfin, juste en-dessous de la grande image, à l’extrême droite, vous trouverez un bouton « Traduction ». Afin de nous assurer que vous recevez ce message, nous le répéterons dans la Mise à jour de septembre. TROIS GRANDS RENDEZ-VOUS : L’année 2015 deviendra célèbre dans l’histoire de l’ONU pour trois grands événements : la Conférence sur le financement pour le développement à Addis-Abeba, en Éthiopie, en juillet, l’approbation des Objectifs de développement durable (ODD) en septembre, et la Conférence sur les changements climatiques (CCNUCC, ou Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) à Paris en décembre. Ces événements sont tous liés : les ODD visent à orienter l’agenda mondial pour les prochaines décennies, mais ils ne pourront être atteints sans financement, et ils n’auraient aucun sens si aucune mesure n’est prise pour remédier aux changements climatiques. Restez à l’écoute concernant ces trois événements dans votre pays, ainsi que dans cette Mise à jour. PRÉPARATIONS POUR LES DISCUSSIONS SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES : Le 29 juin, l’ONU a accueilli un Événement de haut niveau sur les changements climatiques (« haut niveau » signifie que des représentants de l’ONU ainsi que des représentants de pays étaient présents, notamment des ministres de l’Environnement et de l’Énergie). Lors de son discours d’ouverture, le Secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré que « les étoiles sont alignées comme jamais auparavant » pour le succès des discussions sur le climat à Paris, qui selon lui ne constituent pas un aboutissement mais peuvent être un tournant décisif. Il pense que les plus grandes nations émettrices de carbone sont prêtes à montrer l’exemple, et que la plupart des plus grandes économies sont prêtes à miser sur des sources d’énergie exemptes de carbone. Les citoyens et les chefs religieux exigent des actions face au défi le plus important de notre époque. Lui et la plupart des intervenants ce jour-ci ont remercié le Pape François et dit du bien de son encyclique. Le ministre du Pérou a déclaré : « C’est la journée du Pape ! ». Le cardinal ghanéen Peter Turkson, président du Conseil pontifical du Vatican pour la justice et la paix, a parlé du besoin de réviser nos modèles économiques dominants, en particulier l’état d’esprit qui nous rend indifférents pour nos frères et sœurs. Il a affirmé que nous devons chercher d’autres manières de comprendre le « progrès ». Le Président de la République des Kiribati et l’Ambassadeur des Maldives (dont les pays se situent à seulement quelques mètres au-dessus du niveau de la mer) ont parlé de ce à quoi leurs pays sont confrontés (et ont en effet déjà subi) à cause de la montée du niveau de la mer – la peur que ressentent leurs citoyens à chaque marrée haute ou tempête, la contamination de l’eau et la perte des récoltes à cause de l’eau salée – et comment ils se préparent à devoir abandonner leurs nations. Un représentant de 15 ans « représentant ma génération tout entière et les peuples autochtones » a qualifié les changements climatiques d’« enjeu déterminant de notre époque ». Il travaille sur cette question depuis l’âge de 6 ans. « C’est la meilleure époque pour être en vie, car nous pouvons changer le monde ! », a-t-il expliqué﷽﷽﷽﷽﷽﷽﷽﷽xpliquu changer le monde!epuis l'ci ont remercier le Pape François et ont nace semblait omni-pré. Les intervenants ont insisté sur le fait que le monde doit changer de voie et arrêter de penser qu’une seule personne ne peut pas faire la différence. L’échec n’est pas une option. COMMENT EN SAVOIR PLUS : Tous les pays sont sensés se réunir à Paris avec une INDC (contribution prévue déterminée au niveau national) indiquant ce qu’ils sont prêts à faire pour remédier aux changements climatiques. Votre pays a-t-il déjà publié un INDC ? Que dit-il ? Restez à l’écoute du dernier texte de travail pour la conférence de Paris, qui devrait être publié le 24 juillet. Si c’est trop tard pour notre édition du mois d’août, nous ajouterons un lien dans la Mise à jour de septembre ! TROISIÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE L’ONU SUR LE FINANCEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT : De nombreux pays en développement sont généralement déçus concernant l’issue de la récente Conférence des Nations Unies sur le financement pour le développement à Addis-Abeba, en Éthiopie. Bien que l’ONU ait indiqué que l’« accord historique » constitue « la base d’un partenariat mondial revitalisé pour le développement durable qui ne laissera personne derrière », certaines organisations de la société civile étaient moins enthousiastes. La Global Alliance for Tax Justice (GATJ) a signalé qu’une proposition clé sur la création d’un organisme fiscal mondial de l’ONU avait été rejetée. Ce dernier visait à s’assurer que chaque pays possède une place à la table et participe sur un pied d’égalité à la réforme des politiques fiscales mondiales, tout en aidant les pays en développement à accroître leurs ressources intérieures grâce à des politiques fiscales internationales plus équitables. La GATJ a également indiqué qu’aucune initiative significative d’allègement de la dette ne figurait dans le document final de la Conférence sur le financement pour le développement, tandis que la privatisation et les finances privées sont fortement promues en tant que « solutions » de financement pour le développement. Le problème des flux financiers illicites (évasion fiscale et corruption) a fait l’objet de débats animés, mais le langage final sur ce problème demeure faible, sans mesure claire pour la mise en œuvre.  Outre le volet fiscal, l’ordre du jour d’origine visait à obtenir des engagements de la part des gouvernements à fournir des services publics essentiels et de protection sociale pour tous (ex. : santé, éducation, énergie, eau et assainissement), un programme de mesures économiques pour soutenir les pays les plus pauvres, des façons d’assurer la disponibilité des technologies et infrastructures nec﷽﷽﷽﷽﷽﷽﷽﷽ibilitechnologie et les les plus pauvres, des façons d'endécessaires pour atteindre les ODD, et la simplification de l’autonomisation de la femme en matière de financement pour le développement. Pour accéder aux documents et à d’autres informations, rendez-vous sur http://www.un.org/esa/ffd/ffd3/ MAUVAISE NOUVELLE POUR LES MIGRANTS EN AUSTRALIE ? La loi Border Force Act a été récemment adoptée par le gouvernement fédéral australien, et est entrée en vigueur le 1er juillet 2015. Cette loi soutient le statut et les décisions/actions du personnel de la police des frontières, ainsi que les stratégies employées pour traiter avec les demandeurs d’asile, les migrants sans papiers et les autres personnes qui pénètrent dans les eaux australiennes en quête de protection. Une autre loi de 2015, le Border Resource Act, stipule les mesures comme le retour des personnes aux bateaux, la recherche et l’investigation, ainsi que le recours à la « force raisonnable » afin de protéger les frontières de l’Australie. Un examen plus détaillé des textes de ces deux lois soulève des questions concernant les droits humains et la détention par l’Australie de demandeurs d’asile et de migrants sans papiers dans des conditions déplorables – sans aucun délai fixé pour la résolution de leur statut. L’application éventuelle de ces lois doit faire l’objet d’un examen très attentif ! – par Kathleen Butler (CSB) OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE : Au moment de la rédaction de cet article, la communauté de l’ONU est au milieu des deux dernières semaines de négociations intenses sur le document des ODD. La possibilité de faire des modifications substantielles fait désormais partie du passé, mais les ONG continuent à apporter leur contribution afin de renforcer et de clarifier ce document. En cliquant sur l’hyperlien ci-dessous, vous pourrez accéder au document tel qu’il était au 27 juillet 2015. Malheureusement, il n’est disponible qu’en anglais pour l’instant, mais lorsqu’il sera finalisé, il sera traduit dans toutes les langues de l’ONU. https://sustainabledevelopment.un.org/content/documents/7849Cover%20Letter%20and%20Outcome%20document%20for%20the%20UN%20Summit%20to%20adopt%20the%20Post-2015%20Development%20Agenda_26072015.pdf RESSOURCES SUR LES SURVIVANTS DE LA TRAITE DES PERSONNES : À l’ONU, on entend de plus en plus de pays parler de la traite des personnes, non seulement en termes de prévention, mais aussi concernant l’aide aux victimes. En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez accéder à un document qui décrit les services destinés aux victimes de la traite des personnes aux États-Unis. http://www.ovc.gov/pubs/FederalHumanTraffickingStrategicPlan.pdf FLASH D’INFORMATION :
https://www.youtube.com/watch?v=cIQ8TOLgGcE&feature=em-upload_owner
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