L’histoire des hommes a été sans cesse marquée, ces derniers siècles, par les découvertes scientifiques et les progrès de la technique. De façon globale, le








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« Internet est devenu le terrain de jeu favori de criminels de toute nature », expliquait la Ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie dans son discours d'ouverture au 3ème Forum International sur la Cybercriminalité, en France (FIC, mars 2009). Des efforts de réflexion, de décision et de coordination comme le FIC sont de plus en plus observés à travers le monde pour apporter une réponse à ce véritable fléau qu’est devenue la cybercriminalité. Ces initiatives sont d’autant bienvenues que, si l'on en croit les chiffres, la cybercriminalité a rapporté plus de 800 milliards de dollars en 2008, presqu’autant que les gains liés au trafic de drogues (environ 1 000 milliards de dollars). Et pour Julia BAUDIN 7 (2009), du site TVMAG.COM, le pire reste à venir.

Si les acteurs économiques sont des cibles de choix pour la cybercriminalité, les administrations publiques et les citoyens ne sont pas davantage à l'abri. Selon Ronald L. DICK, Directeur du Centre de la protection des infrastructures nationales américaines, cité par le site TVMAG.COM, les sites officiels américains sont constamment attaqués. Les sites officiels ivoiriens ne sont pas logés à meilleure enseigne : selon deux articles des journalistes David YA (2010) et Honoré KOUASSI (2010)8, Sylvanus KLA, Directeur Général de l’ATCI, a révélé, à la faveur de la 11ème édition des JNTIC, qui s’est tenue du 1er au 04 juin 2010 au Palais de la Culture à Abidjan, que les sites Internet de l’Etat (Présidence et Ministères) ainsi que ceux d’importantes sociétés de la place, dont des banques, sont menacés parce que mal construits, offrant de larges failles aux hackers9.

La fraude et l'escroquerie en ligne prennent de plus en plus d’ampleur. En 2001, des groupes organisés en Ukraine et en Russie ont piraté plus de 40 sites américains, détournant les numéros d'au moins un million de cartes de crédit10. Les polices spécialisées du monde semblent dépassées par cette criminalité galopante qui profite des failles des systèmes informatiques. C’est ce qui fait dire à Ronald DICK, Directeur du Centre de la protection des infrastructures nationales américaines, sur le site TVMAG.COM11, que le point commun de ces catégories d'infractions est que celles-ci peuvent être commises à grande échelle et que la distance géographique entre le lieu où l'acte délictueux est commis et celui où se produisent ses effets, peut être considérable.

Comme on peut le constater, la cybercriminalité prend des proportions effrayantes dans le monde. Devant l’ampleur du mal et quand on connait la passion de la jeunesse pour les nouveaux médias (Internet, téléphones portables et jeux vidéo), en général, et pour Internet, en particulier, on est en droit de s’interroger sur la nature et la qualité du rapport de la jeunesse avec Internet et de son niveau d’implication dans ce fléau des temps modernes. Internet représente t-il une menace pour les jeunes ou une menace entre leurs mains, ou plutôt un atout pour leur épanouissement ? Telle est la préoccupation lancinante et ambivalente qui taraude l’esprit des pouvoirs publics de bien de pays, sur le globe.

A ce propos, voici une expression qui, selon le sénateur français David ASSOULINE12 (2008), pourrait parfaitement illustrer les relations qu’entretiennent les Etats-nations et les nouveaux médias depuis quelques années : «Je t’aime moi non plus».Tour à tour encensés par les thuriféraires d’une nouvelle ère numérique censée transformer nos sociétés centralisées et sclérosées en paradis technologiques, décentralisés et démocratiques, fait-il remarquer, puis pourfendus par les Cassandre qui annoncent la fin de la lecture, le repli sur soi et l’enfermement mental de nos enfants décérébrés, exposés à la menace cyber-pédophile ou cyber-pornographe et au kidnapping, les nouveaux médias (parmi lesquels est en bonne place Internet) font gloser à la fois les milieux intellectuels et politiques dans le monde, et le grand public qui s’en est rapidement emparé. Tantôt objets de haine ou d’opprobre publique, tantôt symboles d’un avenir radieux et révolutionnaire, Internet, les téléphones portables et les jeux vidéo en ligne (comme « Second Life » ou « World of Warcraft ») ne sont donc pas des outils qui laissent indifférents. Ce d’autant moins que nos jeunesses s’en repaissent, abondamment, avec non seulement tous les atouts avérés qu’ils représentent mais aussi tous les risques potentiels qu’ils constituent pour elles.

Recherchant une gloire informatique internationale par leurs attaques dans un passé récent, aujourd’hui, les pirates sont de plus en plus organisés, leurs stratégies plus ciblées, leurs armes plus sophistiquées et leurs objectifs résolument pécuniaires, selon Pierre-Marc BUREAU, de l’ESET, le Laboratoire de recherche anti-malwares (virus informatiques), interrogé par Marc JACOB (2009), du magazine en ligne Global Security.

Cet outil majeur de culture, d’information, d’échange professionnel, de correspondance et de communication sociale et commerciale a subtilement glissé, à côté de son utilisation licite, vers un usage illicite qui enregistre une montée en puissance absolument fulgurante dans le monde, dans nos pays africains et, notamment depuis quelques années, en Côte d’Ivoire ; la Côte d’Ivoire qui est justement accusée d’être l’une des plaques tournantes mondiales de la cybercriminalité et surtout de la cyber-escroquerie, aux dires de Didier KLA, président d’Internet Society13.

On peut en juger, en toute objectivité : Se faire passer pour une femme pour gruger les « Blancs », ou tout simplement monter un réseau de malfrats en complicité avec des jeunes femmes pour arnaquer sur Internet, voilà la nouvelle trouvaille des Ivoiriens, qui bénéficient, pour ce travail, de la couverture de certains agents des forces de l’ordre et de certains points de transfert et de retrait d’argent.

L’arnaque sur la toile mondiale est devenue, selon une enquête réalisée, en février 2008, par le journaliste Y. DOUMBIA, du quotidien L’Inter14, une véritable mafia en Côte d’Ivoire. Dans leur quasi-totalité, les cyberespaces ivoiriens sont devenus des repères de jeunes escrocs qui, à partir d’Internet, grugent de nombreux Européens et une multitude de citoyens du monde. Et le fruit de leur vol se chiffre à des millions, voire des centaines de millions par jour, si l’on en croit les informations relatives aux transactions financières opérées par ces escrocs. Ce fléau, qui nourrit une bonne frange de la jeunesse ivoirienne, selon cette enquête15, n’est pas sans conséquences pour la Côte d’Ivoire.

D’après Dimba TRAORE, expert en NTIC, s’expliquant lors d’une interview accordée au journal gouvernemental Fraternité Matin du 18 juin 2007, les actes de cybercriminalité sont commis « contre les systèmes d’informations » et aussi « en utilisant les systèmes d’informations ». Ainsi, aujourd’hui, dit-il, la Côte d’Ivoire, par la faute des cybercriminels, est devenue un pays à haut risque. Comme l’illustre d’ailleurs la mise en place de plusieurs commissions rogatoires dont celle des Belges, arrivés en 2008, sur les bords de la lagune Ebrié (Abidjan) pour des enquêtes, en réaction à de nombreux cyber-crimes commis par des ivoiriens à l’encontre de centaines de leurs concitoyens, proprement floués par de jeunes arnaqueurs basés en Côte d’Ivoire.

Aux dires de Didier KLA, président d’Internet Society, lors d’un atelier de formation à la Maison de la Presse d’Abidjan, le 21 février 2008, la Côte d’Ivoire est ainsi fichée par les autorités européennes ; elle n’est plus fiable et est inscrite sur la liste rouge des pays à ne plus fréquenter « électroniquement ». « Une fatwa » à l’échelle mondiale est même lancée pour interdire des achats en ligne à partir de ce pays. En des termes clairs, dès lors qu’un client désireux de faire des achats en Europe est identifié comme résidant en Côte d’Ivoire, le vendeur lui ferme automatiquement ses portes. Les hommes d’affaires ivoiriens subissent assez sévèrement le contrecoup de cet état de fait, car interdits d’accès à certains sites de e-commerce. 

Didier KLA révèle, en outre, que de nombreuses plaintes sont déposées contre la Côte d’Ivoire à travers toute l’Europe, et « ce pays peut être non seulement exclu du cyber espace dans les années qui viennent, mais également exclu du commerce international, à tout moment ». La menace est donc sérieuse et le danger pour l’économie ivoirienne, énorme. Il relève surtout l’impuissance des services de renseignements africains, mal organisés et sous équipés, face à l’ampleur du phénomène.

Pire, à la récente 11ème édition des JNTIC, qui s’est tenue du 1er au 04 juin 2010 au Palais de la Culture à Abidjan et rapportée par le journaliste Honoré KOUASSI (2010), Sylvanus KLA, Directeur Général de l’ATCI, a révélé que dans le monde, « la Côte d’Ivoire est le N° 1 de la cyber-escroquerie sur le Net » 16.

Plusieurs procédés malhonnêtes sont utilisés pour s’enrichir sur le dos d’associations, d’amoureux ou d’hommes d’affaires. « Ce vol organisé » sur le Net tire son origine de l’immigration des Africains, en Europe. Les immigrés, vivant dans la clandestinité et dans des conditions parfois cruelles, cherchaient par tous les moyens à s’enrichir. Ainsi va naître le « broutage », l’escroquerie en ligne. Il va prendre de l’ampleur grâce au mouvement du « Coupé-décalé », qui signifie prosaïquement « dérober puis détaler » avec son butin.

Dès lors, les jeunes, croyant à tort ou à raison que les précurseurs de ce mouvement culturel et musical ne sont riches que parce qu’ils s’adonnent à cette activité illégale, vont embrasser ce mouvement. Treichville et Marcory occupent aujourd’hui la tête du peloton en matière d’escroquerie électronique, selon l’enquête de Y. DOUMBIA17 (2008). Elle indique même que la tranche d’âge qui s’adonne le plus à ces activités parmi les Ivoiriens se situe entre 12 et 25 ans. Leur seul souci : se payer la tête des « Blancs », pour espérer devenir riches, et cela assez rapidement. Les Nigérians, particulièrement, excellent dans l’activité et les Ivoiriens vont subir, à leurs côtés, une parfaite émulation. Faisant, du coup, l’apologie de l’enrichissement illicite et facile au sein d’une jeunesse ivoirienne, oisive et d’autant plus socialement fragile que la crise sociopolitique et militaire survenue en 2002, en Côte d’Ivoire, et qui s’éternise en sortie de crise, a amenuisé les opportunités d’embauche et aggravé l’éjection des jeunes du système éducatif.

L’enquête18 a, en outre, révélé l’existence de deux types de « broutage ». Le « Mougou ou Wess » et le « Formate ». Le « Mougou ou Wess » ou encore « Bara ou Ata » est un procédé qui consiste à aller sur des sites de rencontre, s’inscrire en se faisant passer pour une femme, et chercher par cette voie, des amis à travers l’Occident en général, et la France en particulier. « Dès qu’on se fait des amis, on cherche par tous les moyens à soutirer de l’argent aux Blancs qui cherchent femmes (rencontre virtuelle) », soutient Roméo, un jeune de 20 vingt ans. Les sites les plus sollicités, à cet effet, sont Meetic.com, Capfriend.com, Unerencontreserieuse.com, Sunlove.com, 123love.com, FriendFinder.com, Drague.com, Abcoeur.com, Tchatche.com, Rencontres.fr pour ne citer que ceux-là. Dès que la cible est repérée, les « tchatcheurs » décident de se rencontrer soit sur Yahoo Messenger, soit sur MSN (Windows Live Messenger) où l’arnaque sera peaufinée et froidement exécutée.

Le « Formate » est le niveau le plus élevé du « Broutage », selon ladite enquête. Il embrasse divers domaines. A savoir : la religion, les banques et les finances, ainsi que les entreprises privées. Il consiste à créer des sites et à rechercher des financements sur Internet en se faisant passer pour des associations caritatives, religieuses ou des groupes d’affaires détenteurs de minerais précieux, d’immeubles ou d’immenses parcelles à vendre, avec de faux documents notariés ou de vraies fausses lettres d’attribution, et bien souvent en se servant de noms de personnalités publiques, pour se donner de l’importance. Les montants escroqués dans ce type d’arnaque s’évaluent à des centaines de millions de francs CFA.

Le modus operandi de ces arnaqueurs ivoiriens est aussi varié et sophistiqué que les fausses loteries, les petites annonces frauduleuses, la romance scam, les fausses ventes et locations immobilières, les faux trafics de pierres ou métaux précieux, les propositions ou demandes d’amitié spontanées par e-mail, les spams (mails non désirés et dont les expéditeurs sont inconnus du destinataire), les fausses donations et legs, les faux gains, les demandes d’aide, le phishing, les fausses offres d’emploi à l’étranger, de stage ou de bourse, la webcam pornographique et le chantage. Leurs victimes se comptent par milliers, sur « la toile ».

Toutefois, les jeunes ivoiriens ou les jeunes d’autres nationalités vivant en Côte d’Ivoire ne s’identifient pas uniquement comme acteurs dans l’activité cybercriminelle mais aussi comme victimes de pratiques illicites et dégradantes de la part de personnes indélicates qui les prennent pour cible.

En effet, nombreuses sont les jeunes filles, et tout aussi nombreux sont les jeunes garçons et jeunes hommes qui, dans l’espoir de vivre l’eldorado européen ou de se faire de l’argent facile par la correspondance amoureuse en ligne, se font happer par des individus sans scrupules qui leur demandent d’adopter des postures osées ou de se mettre nus devant leur webcam (caméra miniature pour la correspondance sur Internet), de les rejoindre dans des endroits pas toujours recommandables, pour des ébats sexuels moyennant des sommes alléchantes d’argent, ou même encore en Europe, pour y vivre une idylle prometteuse et inoubliable.

Ainsi, des témoignages sur Internet font état de jeunes dames et de jeunes filles ayant vécu des expériences fort tristes. Leurs calvaires ont commencé le jour où elles sont tombées sur des annonces en ligne, où des hommes d'affaires cherchaient des filles désirant se marier pour leurs agences matrimoniales. Des hommes qui les ont contactées, avec qui elles ont communiqué sur « la toile » pendant plusieurs semaines, qui leur ont montré des photos de cas de mariage réussis et qui, au final, leur ont proposé des choses qu'aucune femme ne peut refuser : le rêve.

En moins de quelques mois, elles avaient tout le nécessaire pour effectuer le voyage de l’Europe : argent, vêtements, passeport, amoureux, promesses d’avenir. Mais à l’arrivée, l’aventure européenne tournait vite au cauchemar le plus sombre. Elles avaient, bien souvent, été trompées : elles constataient, en réalité, qu’elles avaient été recrutées dans des réseaux internationaux de prostituées, avec de nombreuses autres jeunes filles venant de toutes parts en Afrique et, singulièrement, de Côte d’Ivoire. Pire, en plus de la prostitution traditionnelle, elles étaient soumises aux traitements les plus déshumanisants : elles étaient droguées et filmées dans des ébats sexuels avec des chiens, pour le compte de leurs maîtres-proxénètes, qui tiraient leur fortune de la vente de ces séances nauséeuses et dégradantes gravées sur des disques compacts (CD). Elles se faisaient, aux dires de l’une d’entre elles surnommée LOLITA19, « beaucoup d’argent », mais cette richesse apparente ne leur servait, la plupart du temps, qu’à se payer des doses de drogue de plus en plus élevées, du fait de leur forte accoutumance aux stupéfiants et aux drogues dures qui leur permettaient « de tenir le coup ». Au bout du compte, beaucoup d’entre elles ont contracté des infections à VIH et en sont mortes, dans l’indifférence la plus totale.

Tout comme ces jeunes dames, de nombreux jeunes ivoiriens et ivoiriennes, véritables accrocs d’Internet, se retrouvent dans la prostitution internationale, la pornographie, la pédophilie, la zoophilie, la pédérastie, le lesbianisme et dans des trafics d’enfants, non seulement ici, sur le territoire ivoirien, mais aussi et surtout dans de nombreux pays européens. Cette situation fait, malheureusement, de cette jeunesse ivoirienne, bénéficiant d’un accès facile, mal réglementé, et à haut débit à Internet, un groupe exposé et vulnérable. Une vulnérabilité d’autant plus aggravée que l’état de paupérisation des populations ivoiriennes s’est généralisé, du fait de la guerre de 2002 et de la situation de crise sociale prononcée qui en a suivi.

Un fléau aussi grave, dont l’ampleur défraie la chronique mondiale et dont la Côte d’Ivoire est l’un des épicentres, qui a à la fois pour acteurs dynamiques et pour victimes malheureuses une frange de la population aussi fragile et aussi large que la jeunesse, en Côte d’Ivoire (plus de 70% de la population ivoirienne, selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, RGPH 1998), devait bénéficier de toute l’attention du Ministère de tutelle. Mais c’est avec étonnement qu’on constate que dans l’organisation structurelle du Ministère de la Jeunesse, du Sport et de la Salubrité Urbaine ne figure aucun service ou bureau ayant pour attribution de s’occuper de ces questions et de constituer pour l’autorité de tutelle une cellule de veille équipée et opérationnelle, une cellule de sensibilisation et d’éducation.

Par ailleurs, des mesures organisationnelles, policières, réglementaires voire institutionnelles sont prises et mises en œuvre au niveau étatique, sans omettre les diverses recommandations faites aux multiples conférences et forums nationaux et africains sur la cybersécurité et la cybercriminalité. A ce propos, Le CICERT, dans son rapport 2009, indique ceci :
Le CICERT a enregistré 950 dénonciations en 2009. Les dénonciations représentent l’ensemble des emails des victimes de cyber-escroquerie et des Spams reçus par le CICERT. Le nombre élevé des dénonciations montre que le CICERT assure bien la fonction de point focal ou point de contact pour les questions de cybercriminalité, aussi bien pour les personnes résidant à l’extérieur qu’à l’intérieur de notre pays ». « A la suite des dénonciations, 76 personnes suspectées de mener des activités de cyber-escroquerie ont été interpellées. Parmi les personnes interpellées, 37 cyber-escrocs ont été déférés devant le Parquet d’Abidjan Plateau (CICERT, 2009).
Malgré ces dispositions et ces actions louables, le phénomène va grandissant en Côte d’Ivoire et donnent à s’interroger sur l’efficacité et l’opérationnalité de ces mesures.

Au final, un tableau aussi peu enviable que celui de la cybercriminalité en Côte d’Ivoire, dévoilant une implication aussi forte et aussi profonde que celle de la jeunesse, en constante progression malgré toutes les solutions qui sont déjà plus ou moins mises en œuvre par l’Etat pour le combattre, suscitent chez nous des interrogations dont les plus importantes sont :

  • Quels rapports ou relations les jeunes ont-ils avec la navigation sur Internet et la cybercriminalité ?

  • Quels sont les facteurs psychosociaux qui les amènent à établir, maintenir ou entretenir ces rapports et les disposent à être des victimes de la cybercriminalité ?

  • Quelles dispositions ou mesures efficaces peuvent-elles contribuer à éradiquer ou amoindrir ce fléau?

Toutes ces interrogations nous amènent, en définitive, à formuler notre question de recherche comme suit : « COMMENT LUTTER PLUS EFFICACEMENT CONTRE LA CYBERCRIMINALITE DES JEUNES ET CELLE LES VISANT, EN COTE D’IVOIRE ? »

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