Commission : Affaires étrangères
Question : Conflit syrien
Auteur. Turquie Le dernier siècle a été marque par de nombreux conflits interétatiques comme les deux guerres mondiales ainsi que toutes les tensions issues par l’affrontement des deux blocs pendant la guerre Froide. Cependant après les années 90 ces conflits sont devenus plutôt infra étatiques. C’est ainsi qu’est nait le droit d’ingérence, permettant l’intervention de pays externes aux conflits afin de pouvoir éviter des massacres et de cette façon faire respecter les droits de l’homme. Le conflit qui, suite aux mouvements révolutionnaires du « printemps arabe », prend place actuellement en Syrie est un sujet d’importance vitale. La Turquie considère que, pour éviter un conflit majeur, il est préconisé non pas d’intervenir mais d’apporter l’aide humanitaire nécessaire ainsi que donner l’opportunité aux réfugiés d’avoir une place pour résider en sécurité. Le travail le plus important est la mise en place d’un mécanisme de pression envers le régime de Bashar al-Assad pour que le Président adopte des mesures de répression moins fortes envers sa population. La Turquie est tout de même consciente que le pays à été déjà soumis, pendant une période qui dépasse les dix mois, à de nombreuses sanctions économiques de la part de l’Union Européenne et de la Ligue Arabe. Pour cette dernière a aussi été décidé d’exclure la Syrie de l’organisation.
De même il est important de rappeler à toute la communauté internationale que les observateurs envoyés en Syrie au service de la Ligue Arabe n’ont pas encore accomplit leur mission, il est donc conseillable d’attendre à que la réalisation du rapport soit mise about pour pouvoir ainsi avoir connaissance de touts les faits ayant lieu dans le pays. Notre pays possède une très grande expérience dans l’aide internationale et dans le domaine de l’humanitaire. L’exemple le plus pertinent est celui de la Tunisie : un pays qui a réussi par le mouvement populaire à renverser le régime dictatorial de Zine El Abidine Ben Ali pour mettre en place une république démocratique. Lors de cette transition, la Turquie a joue un rôle essentiel car nous avons, dès le premier moment, soutenu le mouvement populaire et apporté l’aide financière et humanitaire nécessaire au correct déroulement de la transition en Tunisie. L’importance de nôtre rôle durant ce conflit est illustré par une Tunisie qui a pris comme exemple la Turquie pour réaliser sa constitution. Vis a vis de cette situation, où l’intervention reste déconseillée, nous invitions le reste des pays à suivre l’exemple de la Turquie qui, en guise de solidarité envers les populations syriennes souffrant les conséquence du régime, acheminent de l’aide humanitaire au plus tôt possible et, pour les pays frontaliers de la Syrie, soient mis en place des corridors humains et des camps de réfugiés.
Sachant que le régime syrien semble affaibli mais tient encore, les sanctions économiques ne sont pas l’aspect où il est nécessaire d’insister, il faut donc privilégier l’aide humanitaire. Nous cherchons donc a que cet affrontement ait fin au plus tôt possible, et nous réaffirmons notre volonté d’aider touts les réfugiés du régime de Bashar al-Assad. |