télécharger 315.47 Kb.
|
Partie VI: La poésie Poésie tjrs apparue cô genre noble. A facilité du roman, prose informe et multiforme, histoire divertissante oscillant entre fantaisie débridée et pâle reflet du réel, poésie opposait forme socialement reconnue, codifiée, produit d'une élaboration artistique et expression authentique de sensibilité ou sagesse de hô. Succès mesuré à impttce des mythes sur mystères de la création, pouvoirs du poète. A ces questions anciennes s'est ajoutée réflexion proprement linguistique sur spécificité du langage poétique et sa réception. Langage poétique revêt caractère nécessaire car pd en compte signifiant. Se pose pb des contraintes ds création poétique et lecture du poème. Reconnaître polysémie de la poésie ne réduit ppt pas fonction du poète. Chap 18: Le langage poétique Spécificité svt défini par rapport à prose. Pr Valéry, prose subordonnée à idée dt elle a pr fonction d'assurer transmission. Le sens "est l'objet, la loi, la limite d'existence de la prose pure". Au contraire, langage poétique ne se réduit pas à transmettre. C'est la forme "qui est le ressort de la puissance poétique". Sartre part du même constat: poésie n'utilise pas mots comme prose. Poètes considèrent "les mots comme des choses et non comme des signes" ou des "conventions utiles". Mot n'est plus "signe" d'un aspect du monde mais son "image". Langage poé établit "entre le mote et la chose signifiée un double rapport réciproque de ressemblance magique et de signification". Poème élabore forme aboutie en travaillant langage et en lui donnant lois. Poème devient "appareil" formel, et mots objets esthétiques. Ponge attaché à leur matérialité graphique et sonore + désir de restituer, par l'impropriété, une sensualité dt les prive communication courante. 69.Valéry, commentaires de Charmes, 1936 Elabore théorie des fonctions du langage en rapport avec recherches poétiques. Oppose prose et poésie, en tt qu'utilisations radicalement différente du langage, tt ds mode de fonctionnement que ds finalités. On retrouve spécificité du lanage poétique telle que la définit Jakobson ds ses Essais de linguistique générale. "La poésie na pas le moins du monde pour objet de communiquer à quelqu'un quelque notion déterminée, - à quoi la prose doit suffire. (…) si nous avons compris, ns sommes en possession d'exprimer ss d'autres formes l'idée que le discours avait composée en ns. (…) c'est au contraire le retour, la forme conservée, ou plutôt exactement reproduite comme unique et nécessaire expression de l'état ou de la pensée qu'elle vient d'engendrer au lecteur, qui est le ressort de la puissance poétique. Un beau vers renaît indéfiniment de ses cendres " prose correspond à langage utilitaire. Le message compris, le forme s'évanouit. Sens est défini et certain. Poésie a valeur esthétique: forme se conserve et se répète. Sens polysémique. 70.Sartre, Qu'est-ce que la littérature?, 1948 Ap Seconde Guerre mondiale, S affirme nécessité de l'engagement. Peu après, précise que cette notion n'a pas de sens en poésie compte tenu de spécificité du langage poétique. Poésie ne se sert pas des mots. Alors que parleur les utilise pour nommer monde avec structures conventionnelles du langage, poète sensible à leur forme visuelle et sonore et les considère comme images du monde: établit entre signifiant et signifié relation motivée et non arbitraire. Invente langage polysémique. "Les poètes sont des hommes qui refusent d'utiliser le langage. (…)Le poète est hors du langage, il voit les mots à l'envers, comme s'il n'appartenait pas à la condition humaine (…) le langage tout entier est pour lui le Miroir du monde." 71.Ponge, Proêmes, 1948 Célébrité grâce au Parti pris des choses. P inventeur d'une langue poétique qui entend prendre parti pris des choses ds leur matérialité, leur mystère et leur évidence, les amener à l'expression explorant ttes les ressources du langage: "PARTI PRIS DES CHOSES égale COMPTE TENU DES MOTS". Ds poèmes, mots st "objets mystérieux perceptibles" par vue et ouïe seulement. Avt tt traitement poétique, le poète apprécie leur réalité graphique. Aspect phonique des mots est aussi source de plaisir émotionnel et esthétique. Pas sa volonté de prendre en compte leur forme autt que leur sens, le poète leur donne une "condition plus noble", rompant avec emploi utilitaire et définitionnel. Jeu sur le signifiant, poésie est aussi jeu sur le signifié: réactivant des sens oubliés, "l'impropriété des termes" redonne chaleur à ces signes que usage ordinaire réduit à abstractions. Chap 19: La création poétique Sujet controversé: inspiration ou travail, génie ou labeur? Pr Platon, le poète n'est qu'un instrument des dieux. Ronsard reprend thèse platonicienne ms voit ds cette "fureur d'esprit" divine un clivage entre poète et hommes qui ne comprennent pas génie poétique. Mythe litté du poète maudit trouve plein épanouissement au XIXe. Valéry défend thèse adverse. Inspiration, ss ê niée, voit son rôle restreint par "une sorte d'énergie individuelle propre au poète". Remise en question pas pr autt désacralisation du poète: ce st les tenants de l'inspiration divine qui réduisent poète à rôle passif. Rimbaud affirme possibilité, pour le poète, de "cultiver" sa nature particulière "par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens". Poète garde pouvoir sur sa création car "se fait voyant", il "cherche lui-même". Breton, lui, analyse création poétique au travers du surgissement des images ds la conscience du poète: "c'est du rapprochement (…) fortuit de deux termes [que] jaillit une lumière particulière, [la]lumière de l'image" > résultat de "l'activité surréaliste". 72.Platon, Ion, vers 380 avt J-C Ds la République, fait le procès de la poésie: accusée d'ê une mimesis très éloignée de la vérité, de flatter passions et dc de menacer ordre de la cité >bannie de l'état idéal. Critique apparaît ss forme plus ambiguë ds Ion. Socrate démontre que rhapsodes agissent en détenteurs non d'un art ms en instruments d'"une puissance divine". P aborde le pb de la création poétique: pr lui, poète ne crée que qd est possédé par un dieu, création est effet d'une "faveur divine" dt tt homme peut bénéficier. Doctrine reprise par ceux qui ont vu ds les poètes des prophètes apportant vérité aux hô (Ronsard) soit récusée par ceux qui y ont vu "des monuments d'intelligence et de travail soutenu" (Valéry). 73.Pierre de Ronsard, "Hymne de l'automne", Nouvelles Poésies, 1564 Les Hymnes, poèmes d'inspiration mythique et cosmique, célèbrent monde ds sa variété. "Hymne de l'automne" s'ouvre sur prélude où R, alternat considérations générales et confidence biographique, retrace sa destinée poétique. R fidèle à théorie platonicienne: le "démon qui préside aux Muses" lui "donna pour partage une fureur d'esprit". Poète reprend doctrine des quatre fureurs que Marcile Ficin, traducteur et commentateur de Platon, avait éléborée. 1ère fureur: la fureur poétique ou don des Muses; la 2ème l'intelligence des mystères et des secrets des religions; la 3ème le prophétisme et la 4ème l'amour. 4 fureurs s'enchaînent l'une à l'autre ds gradation, fonction de la poésie étant d'apaiser les contradictions de l'âme humaine. Apologie de l'enthousiasme. Ms poète rejeté par ses semblables irrités par cette différence qu'ils ne comprennent pas. 74.Valéry, "Propos sur la poésie", Variété, 1957 Ds Tel quel, V clame ne pas vouloir "rougir d'être la Pythie" > condamne théories de l'inspiration et insiste sur le rôle et la valeur du travail, de la recherche, de la volonté et de l'analyse. Théories "réduisent le poète à un rôle misérablement passif", "font de lui ou une sorte d'urne en laquelle des millions de billes sont agitées, ou une table parlante ds laquelle un esprit se loge. Table ou cuvette, en somme, mais point un dieu, - le contraire d'un dieu, le contraire d'un Moi." Or les poèmes sont "des chefs-d'œuvre de labeur". Paul Eluard, Avenir de la poésie, 1937: "le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré". 75.Rimbaud, lettre à Paul Demeny, 1871 Ambition poétique de R nettement perceptible ds sa correspondance: en mai 1871, écrit à son professeur Izambard "je veus être poète, et je travaille à me rendre voyant", programme qu'il détaille ds fameuse lettre dite "du Voyant". Condamne poésie classique sf poésie grecque, Racine et romantisme. Selon R, poésie est devenue divertissement gratuit, artificiel, coupé de la vie. A choisi de s'engager ds profonde réflexion sur exercice et fonction de la poésie. R définit d'abord notion d'auteur en affirmant que création poétique échappe à conscience claire du poète: "Je est une autre"; le moi qui vit n'est pas le moi qui crée. Dualité du poète a été ignorée par les Romantiques qui se st crus les maîtres de leur création alors que leur poésie prouve que "la chanson" est rarement "la pensée chantée et comprise du chanteur". Ms inspiration ne suffit pas à définir le génie poétique. Le poète doit cultiver ce don "par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens". Cette démarche méthodique, organisée et finalisée consiste à expérimenter des sentiments, à en épuiser "tous les poisons pour n'en garder que les quintessences", matière même de sa création; et par cette ascèse qui peut conduire à la folie ou à la mort, il peut "se faire voyant". Poète se met ainsi au ban de la société ms il se définit comme un "travailleur", un "suprême savant" charger de révéler aux hô "l'inconnu". 76.Breton, Manifeste du surréalisme, 1924 Rôle joué par inconscient ds création poétique est une des préoccupations majeurs de B. Cherche à définir le surréalisme poétique par des "effets mystérieux" et les "jouissances particulières qu'il peut engendrer". Analyse l'image surréaliste et son processus de surgissement. B place son analyse ss signe de Baudelaire, rapprochant les images surréalistes de celles provoquées par l'opium. Image poétique relèverait de processus inconscient. B utilise un article de Reverdy définissant l'image comme "création pure de l'esprit", "rapprochement de deux réalités plus ou moins éloignées". Conception de R est pour B preuve de l'aspect inconscient de la création poétique, l'image surgit de façon fortuite et arbitraire. La valeur poétique de l'image dépend de la déflagration produite par ce rapprochement: "la plus forte est celle qui présente le degré d'arbitraire le plus élevé". On note une radicalisation de la pensée de R. B insiste moins sur la justesse des rapports que sur leur arbitraire, garant de l'aspect inconscient de la création. L'arbitraire devient source de révélation et permet de "découvrir les moyens de mettre en application [le] mot d'ordre de Rimbaud". "Force est donc bien d'admettre que les deux termes de l'image ne st pas déduits l'un de l'autre par l'esprit en vue de l'étincelle à produire, qu'ils sont les produits simultanés de l'activité que j'appelle surréaliste, la raison se bornant à constater, et à apprécier le phénomène lumineux." Chap 20: Lire le poème Chgt ds méthodes d'approche du txt poétique, notamment ss influence de linguistique et structuralisme. Valéry: un précurseur < insiste sur rôle du lecteur, sur autonomie du txt élaboré. Permet envisager lecture de poème comme résultante de leur interaction. Daniel Delas, par question banale "Qu'est-ce que cela veut dire?" souligne points fondamentaux. Txt poétique est polysémique: différentes directions de lectures qui "n'épuisent jamais le texte" et qui peuvent ê complétées par points de vue autres, psycha, historiques, sociologiques etc. "Un poème peut donc être toujours relu". M.Riffaterre analyse opération de lecture et distingue deux "phases": la première, "heuristique", consiste à lire le poème afin d'en découvrir le sens; la deuxième, "herméneutique", sert à former autre interprétation en analysant les éléments par un "décodage structural" ds lequel lecteur modifie sa première compréhension. 77. Valéry, Album de vers anciens, 1929 Reprend certains poèmes de V publiés ds diverses revues symbolistes de la décennie précédente. Ds "l'amateur de poème", analyse spécificité du rapport entre lecteur et poème. Oppose pensée à parole poétique, caractérisée par une absolue nécessité. Langage poétique, pensée "merveilleusement prévoyante", oriente lecteur vers décodage préétabli par le fonctionnement textuel lui-même. "un poème est une durée, pendant laquelle, lecteur, je respire une loi qui fut préparée; je donne mon souffle et les machines de ma voix; ou seulement leur pouvoir, qui se concilie avec le silence." 78.Daniel Delas, Lecture des Amis inconnus, 1980 Ds ouvrage intitulé Linguistique et poétique, DD et Jacques Filliol définissent txt poétique comme une "unité auto-fonctionnante": "il n'a pas de référent". Discours poétique est langage de connotations. Son décodage se fait en 2 temps:
D applique méthode à txt de Supervielle, Les Amis inconnus. Récuse lecture linéaire pour décrypter les "mises en relation qui parcourent le texte en tous sens". Polysémie s'explique par nbr de facteurs q DD met en évidence. Langage poétique emprunte ses termes au langage ordinaire qui a recours au contxt pour définir acceptions. Or txt poétique dt contxt n'explicite pas relation univoque est dc sémantiquement ambigu. Recourt à la figure de façon à briser automatismes de l'écriture, accorde rôle privilégié au signifiant. "L'auteur a écrit un texte mais ce texte ne lui appartient plus; en lisant son texte, je me substitue à lui, pour refaire un cheminement qui a intrinsèquement autant de valeur (…) Il y a du sens qui se cristallise à partir de certaines configurations du texte, incontournables et, à chaque fois, spécifiques.(…)c'est moi lecteur qui suis l'auteur; j'ai désormais tte liberté pour re-produire ce travail, a condition bien entendu de respecter la lettre du texte" 79.Michael Riffaterre, Sémiotique de la poésie, 1978 Renonçant à approche linguistique et stylistique qui ne donne accès qu'aux "structures de surface", R définit poème comme variation à partir d'un motif, "transformation d'un mot ou d'une phrase en texte". Forme perçue comme un "détour autour de ce qu'il signifie". Ms avt d'atteindre signifiance, "le lecteur doit passer par la mimesis". La première phase de lecture heuristique saisit le sens du poème: lecteur exerce sa compétence linguistique et perçoit l'aspect référentiel du langage: il "passe par la mimesis" puisque ds cette phase "les mots semblent bien tout d'abord établir des relations avec les choses". Scde phase herméneutique élabore signifiance du poème: scde lecture rétroactive permet "décodage structural" fondé sur mise en rapport des éléments textuels qui avaient pu d'abord paraître dissociés. Fin du poème = lieu où se noue le maxi d'effets de sens car permet lecture rétroactive totale: "c'est le texte entier qui constitue l'unité de signifiance". Chap 21: Fonction de la poésie Figure poète a pris visages pfs antagonistes: poéte mage, combattant, solitaire > autt de façons de concevoir fonction et mission du poète. Pr Baudelaire qui rejette tte finalité morale ou didactique, fonction est "l'aspiration humaine vers une beauté supérieure". Ds lettre "du Voyant", R affirme q doit ê rôle du poète: doit trouver langue nvle qui permette d'exprimer la "qualité d'inconnu s'éveillant en son temps ds l'âme universelle"; ainsi conçue, poésie fait de lui "un multiplicateur de progrès". Pour Saint-John Perse, poésie ne se limite pas à son aspect esthétique, "elle est action, elle est passion, elle est puissance". "Libre de tte idéologie", elle s'affirme comme moyen de rompre inertie. Poésie est partie prenante de tout ce qui constitue la vie de l'homme: "les mots disent le monde et les mots disent l'homme" (Eluard). 80.Baudelaire, Notes nouvelles sur Edgar Allan Poe, 1857 Oe de B se double d'une entreprise critique sur les moyens et la spécificité de art. Elabore une esthétique de la modernité, où s'exprime "le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre côté est l'éternel et l'immuable". Beauté définie d'une façon radicalement neuve, permettant de "tirer l'éternel du transitoire". B affirme autonomie et suprématie de poésie par rapport à autres domaines: elle est étrangère, ds son principe même, à morale et à science. N'est pas pr autt discours autarcique, ds mesure où oriente hô vers perception du Beau, vers une transcendance que sa nature humaine imparfaite ne lui permet pas de contempler autrement que par l'émotion esthétique. Poésie retrouve alors fonction morale indirecte, peut ennoblir mœurs à condition de poursuivre ce but: par intermédiaire du sens esthétique, la négativité du vice est ressentie comme une "espèce de faute contre le rythme et la prosodie universels". "si le poète a poursuivi un but moral, il a diminué sa force poétique; et il n'est pas imprudent de parier que son oe sera mauvaise. La poésie ne peut pas, sous peine de mort ou de défaillance, s'assimiler à la science ou à la morale; elle n'a pas le Vérité pour objet, elle n'a qu'Elle-même.(…) C'est à la fois par la poésie et à travers de la poésie, par et à travers la musique que l'âme entrevoit les splendeurs situées derrière le tombeau; et quand un poème exquis amène les larmes au bord des yeux, ces larmes ne sont pas la preuve d'un excès de jouissance, elles sont bien plutôt le témoignage d'une mélancolie irritée, d'une postulation des nerfs, d'une nature exilée ds l'imparfait" Ponge, Méthode: "selon moi la fonction de la poésie, c'est de nourrir l'esprit de l'homme en l'abouchant au cosmos." 81.Rimbaud, lettre à Paul Demeny, mai 1871 Poète a triple fonction: 1° Rôle prométhéen: il est "voleur de feu": comme le héros mythologique, apporte aux hommes un affranchissement et dignité supérieure. Etincelle dérobée se concrétisera par langage poétique nv car "les inventions d'inconnu réclame des formes nouvelles". Fonction consiste alors à trouver langue qui rende compte de ces "inventions d'inconnu". Langue sera nvle, synesthésique: elle "résum[era] tout, parfums, sons, couleurs". 2° Rôle métaphysique dynamique car définit "la quantité d'inconnu s'éveillant en son temps ds l'âme universelle" 3° Rôle social en tt que "multiplicateur de progrès": reprend thèses de certains écrivains comme Lamartine ou Hugo. Poésie ouvre voie à une démarche de rédemption métaphysique et sociale de l'être humain. 82.Saint-John Perse, "Allocution au banquet Nobel", 1960 Né en Guadeloupe. Souvenir de enfance émerveillée par luxuriance de la nature est matrice poétique des vers lyriques de SJP. Poésie s'oriente ensuit vers expression du mythe ds récit poétique épique, Anabase. Exil, Amers: poésie cosmique, inventaire fasciné des richesses du monde ms aussi de la richesse onomastique d'une langue incantatoire. C'est au cours du banquet suivant remise du prix que P prononce discours où réflexion sur nature et fonction de la poésie. Amorce par interro sur rapport poésie /science: poète et savant ne doivent pas ê "frères ennemis" car même interrogation. Poésie = "mode de connaissance". Avec moyens propres, atteint surréalité interdite à science et pousse réflexion méta plus loin que philo. Elle est plus: "mode de vie – et de vie intégrale". Aspiration éternelle et irréductible de l'hô, est le dernier refuge de la spiritualité ds monde de plus en plus soumis au matériel. Par "grâce poétique, l'étincelle du divin vit à jamais ds le silex humain". Dimension ontologique car "tient liaison avec la permanence et l'unité de l'être". N'est dc pas simple objet esthétique, "fête musicale": "refusant de dissocier l'art de la vie", "elle est action ,elle est passion". "novation toujours qui déplace les bornes", elle fait du poète "celui-là qui rompt pour nous l'accoutumance". 83;Eluard, Les Sentiers et les routes de la poésie, 1952 2 axes ppx structurent poésie d'E: amour et engagement. Poésie de l'amour (douloureux) autour de 3 figures féminines: gala, Nush et Dominique. Cf Capitale de la douleur, L'Amour. Engagement à la fois esthétique, litté et politique. Est de ttes les manif dadaïstes puis surréalistes et vie avec acuité conflits idéolo et politiques qui agitent le groupe, engagé ds combat révolutionnaire ms opposé à subordination de art au politique. En 1932, E rompt avec Aragon accusé de soumission à Moscou. Poésie engagée dès 1938 avec Guerre d'Espagne. Participe à Résistance. Poésie = arme de combat (Poésie et Vérité). Ap mort de Nush,, E dépasse douleur ds poésie fraternelle. Rencontre avec Dominique réoriente vers lyrisme amoureux (Le Phénix). Poésie = fraternité: doit ouvrir son espace à tous. Pas de domaine proprement poétique. "la poésie est dans la vie" > dc doit rendre compte de tt ce qui fait la vie, sans exclusive ni préjugés esthétiques. Elle est partie intégrante de la vie des mots et partage leur pouvoir. |
![]() | ![]() | «nouvelle». Cette composition littéraire appartenant au genre du roman mais dont elle se distingue par la moindre longueur du texte... | |
![]() | «nouvelle». Cette composition littéraire appartenant au genre du roman mais dont elle se distingue par la moindre longueur du texte... | ![]() | «situation» Portraits et vies d’écrivains : vers une anthropologie littéraire |
![]() | ![]() | ||
![]() | ![]() | «maltraitance» est apparu, pour la première fois, dans le texte de la loi du 9 juillet 1989, relative à la prévention des mauvais... | |
![]() | «raisonnable» pour le salarié et de sa répartition., IL ne pouvait être reproché à l’employeur le fait que le salarié ne respecte... | ![]() |