On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l'ont idéalement précisé les








télécharger 102.98 Kb.
titreOn a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l'ont idéalement précisé les
page1/4
date de publication22.12.2016
taille102.98 Kb.
typeDocumentos
l.21-bal.com > littérature > Documentos
  1   2   3   4





Jean Pollion

LES SIGNIFIANTS
ÉLÉMENTAIRES

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l'ont idéalement précisé les Ummites, que les dactylographes nous ont transcrits avec fidélité.
Ces composants élémentaires de langue sont des idées, des concepts dont nous n'avons pas toujours d'équivalent direct et simple. Cela vient de la sémantique "de relativité" qui impose des concepts relationnels ( voir le chapitre suivant ) .

Je me suis donc trouvé souvent en situation de devoir exprimer une idée de base, un concept fondamental par un échantillonnage de mots de notre langue, pour essayer de définir au mieux l'idée. On verra facilement que ces quelques mots ne sont que l'expression des facettes d'une même réalité, ouverte, englobant toutes nos nuances. Celles-ci n'ont en effet plus de raison d'être dans une langue qui n'accorde d'importance qu'aux idées exprimant des relations fondamentales.
On verra par ailleurs que j'ai mélangé les adjectifs, les substantifs puisque ces notions n'existent pas dans cette langue : seule l'idée de relation compte .

Dans nos langues un adjectif, un adverbe sont des "correctifs" associés à un mot de base, soit un nom, soit un verbe pour les compléter. Dans tous les cas, ce correctif apporte une idée complémentaire. Pourquoi ce formalisme différencié en adjectifs, adverbes ou autres ? Le complément correctif existe aussi ici, mais seulement sous forme de l'idée, et réduit à une expression relationnelle fondamentale. Cette relation vient ainsi compléter l'ensemble .
Voyons tous les phonèmes identifiés de cette langue.
Le phonème rendu par la lettre A .

Les premières significations trouvées ont porté sur les notions de nombre et j'avais retenu "nombre, grand nombre". J'ai ensuite évolué vers "magnitude" qui était le concept support de la "taille", aussi bien en nombre qu'en magnitude. J'ai pu ensuite le reprendre au profit des idées portées par notre mot "importance" qui englobe aussi bien la taille, le nombre, et une acception un peu abstraite, par opposition à "dérisoire" par exemple. Et cette transcription est proche de l'expression supplémentaire que ce son exprime, celle de l'action, de la "validation active", de la "confirmation exécutive", du "passage à l'acte", de la "vérification expérimentale". Toutes actions dont l'importance est majeure. La notion de "validation active" , en fait "d'action vérificatrice ou probante" apparaît presque exclusivement en fin de vocable. Une sorte de "désinence" ou de "marque verbale", car le verbe est action. On verra, dans les dictionnaires, que j'ai employé tantôt l'une ou l'autre formulation pour être aussi "compréhensible" que possible.

En fait, cette langue procède par assemblage d'idées, et pour chaque idée nous aurons le choix parmi plusieurs mots, du fait de la précision et de la richesse en nuances de nos langues, héritages incontournables de leur rattachement à la logique aristotélicienne .

J'ai donc retenu pour A : " nombre, magnitude, importance, validation active, confirmation exécutive".

Le phonème rendu par la lettre B ou la lettre V .

Il faut observer que les espagnols prononcent les 2 lettres de la même manière, ou d'une manière si proche qu'à la dictée on va trouver l'une ou l'autre lettre. Dans un esprit constructif, de type ummite par exemple, on peut se demander pourquoi subsistent ces 2 lettres dans l'alphabet espagnol.

Il n'y a pas lieu à discussion pour ce son. Il exprime la "contribution", c'est à dire l'apport d'un "exécutant" à au moins une destination. Je n'ai pas eu besoin de revoir cette signification dans la progression de la découverte.

Donc B ou V valent pour " contribution" , "apport" .

Le phonème rendu par la lettre D.

La majorité des rapports ont été rédigés en castillan (espagnol régional de Madrid et de ses environs) et ont été très vraisemblablement dictés à un madrilène. En castillan, le D se prononce comme un 'th' anglais très court et étouffé. On trouve d'ailleurs une indication compatible (voir le chapitre phonétique). Ce qui fait que j'ai trouvé, à quelques reprises, ce son transcrit par Z, par un dactylographe hispanophone mais non madrilène .

J'ai trouvé d'abord "apparence", avec l'idée de doute sur la réalité qui est implicite du mot, dans nos langues. Cette transcription s'est assez rapidement complétée des sens de "manifestation" au sens de "se manifester par", et de "forme" qui est une formalisation autre qu'apparence et qui porte moins le "doute". Il faut bien comprendre que pour l'Ummite, il n' y a pas de doute ! La "forme" n'est que l'expression perçue de la "réalité", et il est sûr que cette perception est trompeuse. Le son D exprime, pour la réalité dimensionnelle qui en est le "support", la panoplie de stimuli de nos sens qui correspondent à l'image mentale, pour le récepteur.

Donc D vaut pour " manifestation, apparence, forme ".

Le phonème E, qui a quelques fois été transcrit par I, a sans doute été prononcé assez "aigu".

L'idée première a été de lui attribuer la valeur de "image mentale" en tant que "schéma ou image consciente" apparaissant à la suite d'un groupe de stimuli sensoriels. J'ai été amené à la compléter de ses équivalents dans notre langage que sont "perception" ou "sensation". L'idée fondamentale reste qu'il s'agit du "résultat accessible à la conscience" de la sollicitation de nos sens .

Donc E vaut pour " image mentale, perception, sensation "

Le phonème rendu par la lettre G a été relativement long à préciser.

Je lui avais attribué une signification de type "angulaire", à cause de GAA = carré (donné dans un texte ) dans lequel je savais, à la suite du travail antérieurement mené, que AA exprimait la "symétrie". Cela ne correspondait pas bien avec GOODAA pour "l'état liquide de la matière".

La meilleure signification est "structure, organisation". On pourrait presque dire "architecture" au sens du constat d'organisation que l'on peut reconstituer, par exemple l'architecture d'une molécule, c'est à dire l'organisation des atomes qui la constituent. On pourrait aller jusqu'au pléonasme (ummite!) de "organisation structurelle".

Donc G vaut pour " structure, organisation, architecture".

Le phonème rendu par la lettre I.

Le son I est précis et correspond pourtant à un certain nombre de formulations dans nos langues. L'idée fondamentale est celle de la "non-identité", bien que cette formulation très claire pour nous, soit inconcevable pour un Ummite.

Pourquoi ? Eh bien, parce que deux réalités dimensionnelles ne peuvent être identiques, (d'après la théorie unitaire des IBOZOO UU). Le fait d'exister les différencie donc déjà. Il n'est donc pas nécessaire d'inventer un procédé dialectique, sémantique pour exprimer cette 'non identité' qui est implicite. En plus, cette formulation est typiquement aristotélicienne, puisqu'elle définit un concept par le "non", l'opposition. Et le langage ummite (dans son formalisme fondamental) ne sait pas formuler la négation, puisqu'elle est l'expression d'une logique (du tiers exclu) qu'il rejette.

Et pourtant il faut bien, non pas constater, mais exprimer cette "différence". Les mots que j'ai trouvés voisins sont "autre", parce que par définition, et là je suis dans la pensée ummite, l'autre est par essence différent puisque "non sujet". J'ai recensé aussi "distinct" qui n'est qu'une façon différente de dire "autre", et j'ai pris aussi "séparé" qui évoque une acception implicite de "distinct".

La différence peut être aussi exprimée dans sa collectivité, et cela donne le mot "varié" ou "variété" qui n'est qu'un assemblage de différences ou de chose distinctes. Quelque chose comme l'expression plurielle des différences.

La différence peut être aussi le constat objectif du résultat d'une comparaison dimensionnelle, et j'ai opté pour le mot "écart" qui ne prend pas position sur la dimension de comparaison.

Enfin la différence peut être "absolue", poussée à l'extrême, et le plus différent, c'est "l'opposé".

Le son I vaut donc pour " différent, autre, distinct, varié, séparé, écart et opposé ".

Le phonème transcrit par la lettre K , peu courant, a rapidement trouvé sa signification . Il véhicule l'idée de " mélange, de brassage ".

Le phonème transcrit par la lettre L a été un peu plus long à déterminer. Il relève toutefois de la même simplicité que le son K . Ce qui est intéressant dans le son L, c'est l'idée de franchissement complétée de l'idée de différence. Si vous vous promenez dans un pré, et que vous rencontrez un ruisseau, vous allez le "franchir". Ce ne sera pas l'idée du son L, car de l'autre côté de ce ruisseau, ce sera toujours le même pré.

Prenons un autre exemple.

Vous êtes au bord d'une piscine, en maillot de bain et vous allez plonger dans l'eau. Cette "transition" du milieu "air" au milieu "eau" sera désignée ou décrite par 'L', car il y a passage, franchissement avec différence.

Quand, au niveau d'un IBOZOO UU, une impulsion gravitationnelle correspondant à un univers U1, se convertit en impulsion ou autre manifestation du même IBOZOO UU ou d'un autre dans un univers U2, il y a "transition, passage", par effet "frontière", dont le nom commence par 'L' [ LEEIIYO ].

Le son L vaut pour "transition, passage et dans une certaine mesure franchissement".

Le phonème transcrit par la lettre M n'a pas été très difficile à transcrire. Il exprime l'union, la réunion, la juxtaposition avec 'fixation', la juxtaposition "fusionnelle". Le caractère d'union exprimé par M est de type structurel, et beaucoup plus fort qu'un simple "lien " qui sera exprimé par 'DU'.

Le son M vaut pour "union, association, réunion, juxtaposition forte" .

Le phonème transcrit par la lettre N .

Il fait partie du groupe des sons à transcription simple. Il évoque le "flux, le transfert". Ce flux peut être matériel, avec transport ou déplacement de matière, ou immatériel, mais dimensionnel comme dans UULNII, où le "flux" en question est un "rayonnement" optique. Les informations qui ne peuvent être "transportées" que par un support dimensionnel, sont l'objet d'un "flux" exprimé par N. Il en est de même pour l'influx nerveux.

Mais attention, ce flux ou transfert ne correspond pas du tout à un "transport" comme nos concepts peuvent l'imaginer avec un "véhicule". On trouvera à l'occasion du vocable UEWA, qui désigne les moyens de transport, une discussion à ce sujet. Vraies différences de culture.

Le son N vaut pour " flux, transfert".

Le phonème transcrit par la lettre O n'a pas été simple à maîtriser.

La première transcription, obtenue assez rapidement, par "entité", au sens d'être vivant s'est vite montrée insuffisante. Le son O ne désigne pas que le vivant, il désigne toute forme de réalité dimensionnelle, y compris la plus élémentaire, c'est à dire l'IBOZOO UU. C'est d'ailleurs pourquoi on retrouve trois fois le son O dans sa désignation.

Un bref rappel des conceptions ummites éclairera la notion. Pour les auteurs des documents, l'univers est constitué d'entités dimensionnelles de toutes tailles, de la nébuleuse à l'atome en passant par la planète, l'homme et la cellule par exemple. Toutes ces "réalités dimensionnelles" sont construites à partir de cette brique élémentaire qu'est l'IBOZOO UU, qui est immatérielle, mais dimensionnelle. Aussi compliquées soient-elles, elles sont néanmoins exprimables par des équations et des variables ( les fameuses dimensions). Le reste de la vie, pour les humains et pas pour les autres êtres vivants qui n'ont pas d'"âme", fait intervenir des sentiments ou des émotions qui ne sont pas dimensionnels (exprimables par des équations). La difficulté vient de ce que nous utilisons le même verbe 'exister' pour exprimer ces "réalités" différentes. Les Ummites ont une variété d'expressions distinctes pour exprimer ces "existences" ( voir la logique tétravalente ).

Il s'ensuit que j'ai mal cerné la transcription de ce son O jusqu'à ce que je sois parvenu à clarifier les 4 principes de la logique tétravalente.

Le son O vaut donc " être, créature, existence, réalité dimensionnelle " .
Le phonème transcrit par la lettre R appartient à la catégorie des transcriptions simples, il exprime la "copie, le clonage, la duplication" .

Le phonème transcrit par la lettre S.

Le son S , auquel j'apparente les sons X et Z, du fait de la prononciation espagnole (c'est l'outil de conversion des dactylographes), a une transcription assez ouverte. Comme il est apparu dans la lecture XII et SII, les sons X et S qui se trouvaient déjà présentés comme équivalents, portent la notion élémentaire de "tour, révolution". Pour tenir compte de la tonalité très scientifique de très nombreux textes, j'ai pris le parti d'étendre à la notion de cycle, cyclicité celle de ses qualifiants de période ou fréquence. En effet un mouvement circulaire ( la rotation en est le symbole ) se traduit, en projection sur une droite, par un mouvement alternatif. J'ai donc pris aussi le mot "alternance". D'ailleurs, même dans notre langue, ne dit-on pas "chacun son tour " pour exprimer l'identité conceptuelle de l'alternance et du cycle ? Je remarque, de plus, que les fonctions "trigonométriques" (sinus, cosinus en particulier) sont appelées "fonctions circulaires".

Je fais une mention particulière pour le son X que j'ai trouvé le plus souvent exprimant une "fréquence", mais peut-être est-ce par convenance ou facilité de transcription. Une analyse plus fine des documents permettra peut-être de séparer un son transcrit par X, des sons transcrits par S ou Z. Ce son apparaît en particulier dans XOO que j'ai transcrit par "ondes gravitationnelles" en référence à l'affirmation qu'elles sont omniprésentes, donc aussi au niveau des IBOZOO UU. Et d'autre part les auteurs insistent sur le caractère discontinu des phénomènes, même subatomiques, en soulignant l'erreur que nous commettons en attribuant la continuité à des phénomènes qui, selon eux, ne le sont pas. Si bien que ces "ondes gravitationnelles" ne sont sans doute pas des "ondes" au sens où nous l'entendons. Et je suis tenté, dans ce contexte, de transcrire par "alternances" qui exprime que le phénomène apparaît et disparaît alternativement.

Les sons S , X, Z valent pour un concept commun à nos formulations " rond, cercle, tour, cycle, alternance, alternative, période, fréquence" .

Le phonème transcrit par la lettre T fait partie des sons à transcription simple : c'est l'idée de "devenir", ou encore l'évocation du constat séquentiel et comparé des états consécutifs d'une réalité dimensionnelle en regard de l'écoulement du temps.

Le son T vaut pour "devenir ".

Le phonème transcrit par la lettre U espagnole (prononciation 'ou' en français) est aussi un son à transcription simple et directe . Il exprime l'idée de "dépendance", c'est à dire de "non autonomie", comme nous le formulons.

Le son U vaut pour "dépendance ".


Le phonème transcrit par la lettre W.

Le son W est certainement le son dont les transcriptions sont les plus déroutantes, et traduisent la plus grande différence avec les idées véhiculées par ce que Russell a baptisé nos "mots-objets". Ce son est presque omniprésent dans la langue ummite. D'une certaine façon, c'est normal, puisqu'il véhicule le concept qui est l'expression la plus achevée du développement, c'est à dire "l'information". Non pas au sens médiatique, mais au sens néguentropique.

Pour bien comprendre l'idée véhiculée par ce son, je vous propose une petite expérience de pensée. Imaginons un enfant en très jeune âge qui, pour les besoins de notre exemple, vit en permanence, depuis sa naissance, dans une chambre d'un bleu uniforme, et tout ce qui lui est extérieur est bleu, du même bleu. Cet enfant reconnaît un environnement sans discontinuité, sans rupture, 'monotone' puisque le mot semble très adapté. Il ne sait pas que c'est bleu puisqu'il n'a pas d'élément de comparaison, de différenciation. Il ne sait pas ce qu'est une couleur, et nous serions bien en mal de le lui expliquer en restant dans son environnement et sans faire appel à son imagination. Dit autrement : en matière de couleur, base de notre exemple, son niveau informationnel est nul.

Si maintenant nous introduisons dans son champ de vision un objet jaune, l'apparition de cette couleur différente, associée à une réalité différente (l'objet) va nous permettre de lui apprendre à nommer ces 2 couleurs, à s'en construire une représentation mentale. En matière de couleur, son niveau informationnel aura progressé. L'introduction de cette autre couleur, constitue une nouveauté, une variation de son environnement et elle a, par son existence différentielle, je veux dire par la différence que son existence introduit, un contenu informatif.

Cette analyse est parfaitement justifiée, mais nos "mots-objets" ne véhiculent pas implicitement ces concepts. Cet exemple nous a ainsi permis de comprendre pourquoi les Ummites attribuent toutes ces idées, finalement très cohérentes, au seul son W .

Une remarque intéressante : le phonème W, est prononcé, en espagnol, à la manière anglo-saxonne, c'est à dire avec un son "évolutif" et non pas "tranché" ou "franc" comme un E ou K. Il est prononcé "oue" ou "ouw" qui porte, dans la prononciation elle-même une "variation", puisque la fin sonore du phonème n'est pas identique à son début. Je suis tenté d'y voir une "allusion figurative sonore" évoquant le concept véhiculé. Je ferai la même remarque à propos du doublement pour la "réciprocité".

L'idée du W est très souvent évoquée, spécialement à l'occasion des IBOZOO UU. Ceux-ci sont décrits, dans une présentation imagée, comme des poignées (au sens de ce que l'on peut tenir dans sa main) de flèches. L'idée de mouvement permanent de ces flèches (oscillations de faible amplitude, pour chacune) est donnée par une comparaison avec des libellules, insectes qui ont effectivement plusieurs ailes en mouvement permanent.

Ces oscillations de faible amplitude sont des "variations" angulaires permanentes, et en tant que telles véhiculent de "l'information" élémentaire (principalement la différentielle d'information dimensionnelle sur chaque axe ), dont le temps en particulier. Voir le chapitre temps.

Voilà pourquoi ces flèches, que les Ummites appellent "axes" s'appellent OAWOO, car elles sont les témoins et les supports "permanents ou sous-jacents (OA) d'information (W) entre les entités (OO) ( les IBOZOO UU ). Et on voit toute la puissance de cette sémantique, puisque le segment WOO peut aussi se lire "Nouveauté (W) inter entité (OO)", ce qui décrit les "apparitions" de "réalités dimensionnelles" par exemple comme l'électron, ou celle de la séparation de l'ovule dans EIWOO ( ovulation ) [voir ce vocable ].

Le son W vaut pour "variation, nouveauté, information" .


Le phonème transcrit par la lettre Y.

La lettre Y correspond, en espagnol, à la transcription d'un I long et légèrement 'mouillé' comme le 'ill' dans 'famille' en français. Il ne doit pas être confondu avec le II dans lequel en principe les 2 I sont franchement prononcés. Il est tout de même arrivé quelques fois que le son Y ait été transcrit par II. Je ne crois pas avoir rencontré l'inverse.

J'ai trouvé comme transcription "paquet, ensemble, groupe". Elle désigne aussi bien le rassemblement que la "forme" que ce rassemblement peut prendre. Un peu comme si nous disions un "sac". Il y a dans Y une notion d'occupation tridimensionnelle, pour le volume et en même temps une idée de groupement et de rondeur. C'est pourquoi le mot "paquet", bien que familier ou trivial, est celui qui représente le mieux l'idée, à mes yeux. Tout volume courbe fait intervenir Y, qu'il s'agisse de sphère ou sphéroïde ou de tuyau : YAA , dans lequel AA indique la symétrie, le caractère "régulier " du volume. Et quand les Ummites nous parlent de réservoirs YAA, nous pouvons nous les représenter sphériques ou cylindriques. Certainement pas anguleux. YAA sert aussi à désigner l'encéphale, la tête. Ne nous arrive-t-il pas d'évoquer que nous perdons "la boule", pour la tête ?

On trouve aussi Y dans la description des groupes humains en société : YU ou YUYI , au titre du regroupement, de l' "ensemble".

Le son Y vaut pour "ensemble, groupe, paquet"

Le doublement des phonèmes.
Voilà pour toutes les lettres qui composent les vocables trouvés au long des documents. Il y a un autre signifiant, c'est le doublement d'un phonème, d'un son, ou d'une lettre si on raisonne en transcription terrestre écrite. Je précise que ce doublement est parfois mal discernable, la séparation des sons n'étant pas nette, si bien que lorsque le transcripteur est francophone, il nous rend compte de ce double son par l'utilisation de l'accent circonflexe. Il écrit Oyagâ pour la Terre. Le dactylographe espagnol qui, lui, ne pratique pas l'accent circonflexe pour prolonger un son, transcrit cette longueur par Oyagaa.

L'indication du doublement voulu du son est idéalement donnée par la transcription ROHO pour un segment rendu dans d'autres documents par ROO. Comme on l'a vu dans le chapitre "Comment j'ai trouvé", ce doublement prononcé du son évoque la symétrie, et par extension logique la mutualité et la réciprocité, qui sont des formes de symétrie non mathématiques. Il évoque aussi une forme d'égalité. Je précise en ajoutant "sans discrimination", qui est une expression de l'égalité ou de la mutualité dans le choix.

Il est intéressant de constater toute la symbolique, éminemment pragmatique, représentée par cet artifice "phonétique". Le doublement constitue une juxtaposition, ici sonore, qui se prête parfaitement à la prise en compte d'un "objet" double, comme symétrique. L'absence de son intermédiaire entre les 2 émissions facilite le rapprochement conceptuel porteur de la "réciprocité", de la "mutualité", de "l'égalité" ou simplement de la "symétrie". Et notre système écrit de transcription "latin" ne fait qu'ajouter à la force de l'évocation, mais ce n'est bien sûr qu'un pur hasard.
J'ai ainsi recensé 17 phonèmes et un procédé sémantique comme signifiants élémentaires de ce si curieux système linguistique.

A titre d'illustration de sa capacité évocatrice, je propose d'examiner quelques "segments" simples, et assez courants.


Quelques combinaisons courantes ( par ordre alphabétique ).

  1   2   3   4

similaire:

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\Les temps des verbes ne peuvent être que des temps du passé, puisque...
«Les cellules ont été broyées par ultrasons (référence)» plutôt que : «Les cellules ont été broyées comme nous l’avons décrit précédemment...

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\Quels ont été les facteurs et les origines de cette croissance ?...
«Révolution silencieuse». On observe aussi un essor important des services, à mettre en relation avec l’urbanisation et l’élévation...

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\La manif est finie. Les calicots ont été repliés. Les poussettes...
«tenir» l’esplanade des Invalides. Quelques centaines ont été embarqués. Des journalistes ont été maltraités, battus comme plâtre...

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\La guerre de 39-45 vecue a feyzin et par les feyzinois combattants ou resistants
«la réglementation des chaussures : inscriptions pour le ressemelage» «l’échange des pantoufles : deux paires usagées contre une...

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\Bdes ( Base de Données Economiques et Sociales) les élus suppléants y ont-ils accès ?
«membres du comité d’entreprise». Cela semble donc viser les titulaires et les suppléants

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\La société camerounaise est une société plurale de par sa diversité...
«vindicatifs», les Bamiléké «aiment l’argent», les Douala sont «vantards», les Bulu sont «bavards», les Bassa sont «méchants»

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\Défense de la langue française
«moyen», qui soit compréhensible par tous les Français et par tous les Européens qui adoptent de plus en plus souvent le français...

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\le mécanisme réactionnel est l’ensemble des étapes élémentaires qui se produisent
«ce qui se passe» pendant la réaction : comment les molécules de réactifs entrent en contact ? La réaction s’effectue-t-elle en une...

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\Observer la société française actuelle en repérant quelle place y...
«religieux», quels processus ont amené à cette situation, quels en sont les enjeux et quelles perspectives s’y dessinent

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l\Studies in Communication Sciences
«Les opinions auxquelles nous tenons le plus sont celles dont nous pourrions le plus malaisément rendre compte, et les raisons mêmes...








Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
l.21-bal.com