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![]() Tel-Aviv, 15 septembre 2014 Remise de décoration à Roselyne Déry et Meir Shalev L’Ambassadeur de France en Israël, Patrick Maisonnave, remettra les insignes de Chevalier des Arts et des Lettres à Meir Shalev, journaliste et écrivain, pour son œuvre littéraire, maintes fois récompensée et qui font de lui l’un des auteurs israéliens contemporains parmi les plus importants. L’Ambassadeur remettra également les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite à Roselyne Déry, Attachée pour le livre et l’écrit près l’Ambassade de France, pour l’ensemble de son travail en faveur de la promotion de la littérature française en Israël et sa détermination et son engagement dans le processus qui a abouti à la promulgation de la loi sur le prix unique du livre en juillet 2013. *** La cérémonie de décoration aura lieu le mardi 7 octobre à 18h30 A la Résidence de France 1, rue de Toulouse – à Jaffa Eléments biographiques des décorés : Meir Shalev Meir Shalev compte parmi les plus grands auteurs israéliens avec A.B Yehoshua, David Grossman ou Amos Oz. Issu d’une famille juive ukrainienne du côté de sa mère qui immigra en Israël dans les années 20 et compta parmi les pionniers de l’Etat juif en devenir, Meir Shalev naît dans le moshav de Nahalal en Galilée, un village fondé par ses parents. Il gardera de son enfance le souvenir de son passé familial et sa part vitale dans la construction du présent. De ce moshav où il vécut, il conservera également une prégnance forte pour la Terre, la nature, la faune qui traversera l’ensemble de ses livres. Décrit comme le « Woody Allen » de la littérature israélienne, son œuvre utilise le passé comme un éclairage du présent, il y dévoile souvent les bribes de sa propre histoire comme dans son avant-dernier roman « Ma grand-mère russe et son aspirateur américain » (2011). Gardien de la mémoire individuelle et collective, il se considère comme un auteur, très attaché à son pays tout en n’hésitant pas à stigmatiser ses failles. Bien que journaliste politique – ce sera son premier métier bien avant l’écriture – à la radio et à la télévision d’abord puis au Yedihot Acharonot ensuite, il préfère ne pas aborder l’engagement politique dans ses écrits littéraires : « Je me méfie de la dimension politique de l’écriture littéraire, dit-il. Qu’est-ce que cela a à faire là ? Est-ce que l’on promeut son opinion politique en usant de moyens littéraires ou est-ce que l’on cherche à promouvoir son talent littéraire en usant de politique ? Il écrira plus d’une quarantaine d’ouvrages, notamment pour la jeunesse, dont beaucoup ont été traduits en français, et rédigera plusieurs essais, essentiellement consacrés à une relecture pour le moins réjouissante de la Bible. Pour « Le pigeon voyageur », écrit en 2006, il recevra le Prix Brenner, la plus haute distinction littéraire en Israël. Roselyne Déry Roselyne Déry est actuellement Attachée pour le Livre et l’écrit à l’Ambassade de France. Passionnée de littérature, française en particulier, elle rêve d’enseigner cette discipline à l’université. A la veille de finir ses études en France, Roselyne choisit de s’installer en Israël par idéalisme. Depuis lors, elle ne cessera de se voir comme une funambule, en équilibre entre deux mondes, deux cultures, israélienne et française. Alors qu’elle est sur le point de terminer une thèse sur La recherche du temps perdu de Marcel Proust, on lui propose de devenir professeur de français langue étrangère à l’Institut français. Elle y découvrira la chaleur des étudiants israéliens et ira jusqu’à rédiger une méthode d’enseignement pour les cours de haut niveau. En 1993, Roselyne accepte les fonctions d’Attachée livre, poste nouvellement créé par l’Ambassade de France à l’Institut français. Mobilisée avec passion dans ses fonctions et dans cet objectif – la promotion du livre français en Israël - elle prend en main la médiathèque de l’Institut qu’elle enrichit de nouvelles collections de livres, DVD et ressources en français et propose dans et hors les murs, de nombreux événements, rencontres, conférences avec des auteurs des deux pays. Très proche des acteurs du livre, autant en France qu’en Israël, elle redonnera confiance aux éditeurs israéliens et soutiendra les traducteurs, ce qui permettra la publication en hébreu de près de 500 ouvrages de langue française. Considérant le livre comme un outil d’influence par excellence dans le dispositif de la coopération française à l’étranger, elle aime initier les rencontres bilatérales entre les deux pays chaque fois que cela est possible. Trois moments forts marquent son parcours. En 2008, Roselyne co-organise la venue de 39 auteurs israéliens sur le Salon du Livre à Paris qui cette année-là choisit Israël comme invité d’honneur. Cette manifestation permettra au public français de véritablement prendre conscience de l’existence d’une littérature israélienne et déclenchera en Israël une nouvelle forme de francophilie. En 2011, Roselyne sera à l’origine du Festival « Livres en Scène », un événement littéraire jusqu’alors inédit en Israël proposant des lectures croisées sur scène de textes issus des littératures française et israélienne. Le Festival, bilingue, est depuis programmé chaque année et rencontre un succès croissant. Enfin, depuis 2005, Roselyne se bat pour faire passer une loi de régulation sur le marché du livre, à l’instar de la loi Lang, sur le prix fixe du livre. Sa promulgation par la Ministre de la Culture, Limor Livnat intervient enfin le 31 juillet 2013, dénouement de 8 années de combat pour défendre et promouvoir le livre en Israël. |
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