Compte-rendu de la réunion de coordination de l'amap de la Pévèle du 20 janvier 2010 à Lille
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| Compte-rendu de la réunion de coordination de l'AMAP de la Pévèle du 20 janvier 2010 à Lille Présents: Elodie Schoen, Anne-Laure Maillard, Paul Beaney, Patricia Mercier, Julien Lecaille, Kevin Charnay, Rémi Top (réseau des amaps en NPC), Guillaume Harang. Excusés: Violaine, Jérémie Fitoussi, Julien Kieffer, Alexandra Luzin, Clémence Assailly, Gauthier Turco I - Rencontre avec Rémi Top Petit rappel de ce que Rémi nous a présenté. Résumé à partir des Nouvelles de décembre 2009 et janvier 2010 sur le site régional des AMAPS : www.amap5962.org L'AMAP des Weppes, première AMAP de la région, créée en 2007 avec l'appui d'AVENIR, a soutenu activement l'installation de Romuald Botte à Hantay. Depuis cette date, 14 autres AMAP ont vu le jour. 480 familles se nourrissent aujourd'hui en AMAP et soutiennent 13 maraîchers, un couple de chevriers et un éleveur de bœufs et de porcs sans compter les producteurs qui livrent des commandes groupées à côté du panier. Suite au démarrage des premières AMAP, l'association AVENIR a continué à accompagner les créations d'AMAP sur toute la région et à animer des échanges entre elles : AVENIR accompagne des porteurs de projets souhaitant s'installer en agriculture paysanne, les créations d'AMAP étaient souvent liées à des projets d'installations. Mais AVENIR n’avait pas vocation a représenté les AMAP du Nord-Pas de Calais. Les premiers AMAPiens se mobilisaient régulièrement pour des réunions d'information, des forums, des témoignages. Au fil des mois, les AMAPiens et les salariés d'AVENIR étaient de plus en plus sollicités. En 2008, un Comité de pilotage s'est constitué pour réfléchir à la création d'un poste d'animateur salarié pour accompagner le développement des AMAP, définir ses fonctions et organiser la recherche de financement. La proposition était de créer le poste dans AVENIR au départ, et d'envisager ensuite la création d'une association régionale indépendante. Au mois d'avril 2009, pour faire face à la charge de travail pour les AMAP, AVENIR a décidé d'embaucher Laurence Carré en CDD. Par la suite, la confirmation du soutien financier du Conseil Régional, des Conseils Généraux, et de la Communauté Urbaine de Lille a conforté cette décision. Durant 6 mois, pour initier une coordination régionale, Laurence a notamment rencontré l'ensemble des AMAP, a participé à des CA, des AG, les a accompagnées dans de nombreuses manifestations et a créé, avec CLISS XXI, le site internet régional. Rémi Top a pris le relais en octobre, à nouveau en CDD, faute de visibilité pour la suite des financements. Le Réseau régional des AMAP en 2010 En juillet dernier, puis en décembre, les rencontres Inter-AMAP ont permis de réfléchir à la structuration du Réseau régional. Il a été proposé de constituer un Collège solidaire régional ayant pour mission d'accompagner l'autonomisation progressive de l'animation du Réseau régional vis-à-vis d'AVENIR. Il a été rappelé que les financeurs ne s'étaient pas engagés sur la durée, que le poste d'animateur salarié était en suspens et qu'il fallait travailler à leur pérennisation. Les temps forts de décembre ont permis de remettre sur le devant de la scène ces questions. Pour y répondre, il est nécessaire de mettre en place rapidement le Collège solidaire régional. En janvier 2010, les financements ont été demandés auprès de deux chargés de mission du Conseil Régional et la LMCU, il leur a été présenté l'évolution actuelle des AMAP en région, le travail accompli pour en accompagner le développement. Si les financeurs apparaissent vivement intéressés, il n'y a pas de réponse acquise. La constitution du Collège solidaire apparaît d’autant plus nécessaire que l'animateur salarié est bien souvent dépassé entre l'animation du réseau cumulée à la recherche de financement et aux nouvelles sollicitations qu'il reçoit quotidiennement. Impossible de tout faire. La constitution du Collège solidaire régional lui permettra d'avoir l'appui d'un groupe représentatif de l'ensemble des AMAP de la région pour fixer les priorités. Concernant l’AMAP de la Pévèle : Guillaume Harang participe au collège solidaire. Les personnes relais Outre la représentation de chaque AMAP au collège solidaire, Rémi Top souhaite aussi pouvoir s’appuyer sur des personnes relais ayant vocation à faire le lien entre les AMAP d’un même territoire pour progresser ensemble et accompagner les projets de créations d’AMAP, à être des interlocuteurs privilégiés vis-à-vis des élus, des producteurs et des consommateurs, à assurer une veille sur ce qui se dit en s’assurant que le système AMAP est correctement compris par les citoyens, à participer à la vie du site régional par la publication d’article. Concernant l’AMAP de la Pévèle : Julien Lecaille est personne relais. Sur les 5 AMAPS de Lille (Weppes, Pévèle, Lomme de terre, La Madeleine (depuis décembre 2009), Tressin (depuis janvier 2010)), il n’y a actuellement que deux personnes-relais, Romuald (producteur de l’AMAP des Weppes) et Sophie (amapienne des Weppes), si l’on excepte les nouvelles recrues de la Pévèle. Idéalement, Rémi souhaite parvenir à 4 ou 5 personnes relais sur le territoire de la Métropole et constate qu’il reste un gros potentiel de développement des AMAP sur Lille. Kévin a réaffirmé sa disponibilité pour venir témoigner de son expérience. Le réseau national MIRAMAP Rémi nous a également expliqué la vocation du réseau MIRAMAP (mouvement inter-régional) qui s’est créé début décembre. L’objet de l’association sera de renforcer la cohésion des AMAP, de mutualiser toute la richesse des expériences, des pratiques et des outils développés par les AMAP et les réseaux territoriaux, et de faire la promotion des AMAP au niveau national. Les pistes de travail pour 2010 seront : le lancement des orientations (respect de la Charte des AMAP, l’installation en AMAP, l’accessibilité sociale et la vie des AMAP), la préparation de la deuxième rencontre nationale et la création d'un fond de garantie pour producteurs en AMAP. Le réseau NPC n’a pas encore décidé d’adhérer. Julien Lecaille a posé la question du risque de bureaucratisation d’un tel mouvement. Rémi lui a répondu en distinguant deux choses : au niveau national, d’un côté il existe CREAMAP (porte par le couple Vuillon) qui conseille de créer des associations de fait ou les consommateurs sont plus proches du producteur, ou il n'y a pas la rigidité d'un bureau et où le producteur a une place plus importante (en association déclarée, le producteur n'a pas le droit de faire partie de l'AMAP pour des raisons légales). De l’autre côté, il y a le réseau MIRAMAP qui conseille vivement de créer l'AMAP en association loi 1901 déclarée pour faciliter l'accès a des salles de réunion, l'adhésion a une assurance (pour les chantiers) et pour être reconnus par les institutions. Il concède qu’il existe un risque de bureaucratisation, mais c’est à chaque association régionale de rester vigilant. D’ailleurs, l’association MIRAMAP s’est constituée sur la subsidiarité des territoires et est composée d’amapiens, d’AMAP et de réseaux régionaux. Rémi conseille de commencer en association de fait afin d'instaurer un cadre favorable au dialogue entre le producteur et les amapiens puis d'évoluer vers une association déclarée si le besoin se fait ressentir. Actuellement l'AMAP de la Pévèle et de la Madeleine sont des associations de fait et toutes les autres sont des associations loi 1901 déclarées. Du coup, la discussion s’est terminée sur la nécessité ou non de se structurer en association loi de 1901. Julien L. a rappelé sa position : au début il n’était effectivement pas nécessaire de se structurer puisqu’il s’agissait simplement de se répartir des légumes. S’il n’y a pas de projet de faire des choses au-delà de ça, l’AMAP ne l’intéresse pas. Et il lui semble inutile de développer des projets si nous ne leur donnons pas une visibilité associative. Néanmoins, Elodie a également fait remarquer que nous étions un peu plus qu’une association de fait qui avait vocation à se partager des légumes : comme en témoigne notre contrat, nos principes de fonctionnement, nos réunions, notre décision de ne plus accepter d’amapiens qui ne souhaitent pas prendre part au fonctionnement collectif..., bref que les choses avançaient petit à petit. Cependant la volonté de certains d’entre nous de promouvoir le fonctionnement des AMAPS, de les rendre plus solidaires, de faire en sorte que nos amapiens soient un peu plus mobilisés posent la question de notre identité et de ce que l’on souhaite partager. II – Le site Internet Anne-Laure ne voit pas d’inconvénient à garder le site (outil existant) mais souhaite que l’on ferme la page blog de l’AMAP de la Pévèle qui est désormais désuète. De plus, lorsqu’on tape Amap de la Pévèle sur Google, le lien avec La Ferme du pommier n’apparaît qu’en quatrième position perdu parmi tout un tas de référence qui ne permettent pas d’accéder au site de la ferme (il s’agirait de ce point de vue de le mettre plus en évidence). Pour ma part, j’ai rappelé que lors de la dernière coordo, nos critiques avaient été plutôt démobilisatrices et sans propositions alternatives. La boite voilà fonctionne toujours mal et, pour l'avoir un peu pratiqué, le site me semble être un outil assez souple pour l’utilisation que j’en fais (doodle intégré, newletters, liste paniers Lille, liste paniers Ennevelin et nouvelle liste équipe de coordo). Et comme il n’est pas question d’en faire un outil de gestion, pourquoi ne pas s’en servir. Paul est maintenant seul à avancer dessus (il reste à transférer le contenu des dossiers de voilà sur le site, de mettre à jour les différentes listes. Julien L. a néanmoins rappelé qu’on ne peut y recevoir des mails (Paul peut de ce point de vue intégrer un module spécifique) et que s’il fallait un mot de passe pour répondre à un doodle, personne ne se connectera (Paul va essayer de trouver un moyen de dépasser cet inconvénient). En attendant, Elodie regarde si l’on peut rediriger la boîte Voilà sur Gmail. On s’est mis d’accord sur la nécessité de savoir qui l’utilisait et comment, tout en reprécisant les besoins potentiels. Anne-Laure se charge de ce travail qui sera transmis à Paul qui fera le nécessaire, mais il a besoin de nos retours pour progresser. Pour ceux qui souhaitent s’y investir, il y a plein de choses qui pourraient être développées au niveau de la communication externe, de la publication d’information sur le site. III – L’AMAP du Beau Pays Il a été aussi question de commandes de viande de porc et viande bœuf biologique avec le producteur Grégory Delassus de l’AMAP du Beau Pays. L’adhésion se fait à titre individuelle (10€) et il faut établir un contrat de partenariat pour chaque type de viande. pour le bœuf, une pour le porc. Les colis de viande bovine sont disponibles tous les deux mois (12 février – 9 avril – 11 juin – 13 août – 8 octobre – 10 décembre) pour un coût total à l'année de 300 € pour 6 colis de boeuf Highland certifié AB. C’est un colis de 2,7 kg environ à 50€ qui est composé de rosbif, steak, entrecôte, bouillon ou bourguignon, steak haché. Cependant les colis sont variables. Les colis de viande de porc sont disponibles tous les mois ou tous les deux mois ( ) pour un coût total de 300€ ou de 600€ (15 janvier - 12 février – 12 mars - 9 avril – 14 mai - 11 juin – 9 juillet - 13 août – 10 septembre - 8 octobre – 12 novembre - 10 décembre). C’est un colis de 4, 4 kg environ à 50€ qui est composé de 8 saucisses, 4 côtes, 4 escalopes, 1 rôti d'1 kg, 400g de chair à farcir, 4 tranches de jambon, 1 tranche de pâté ou des rillettes, 1 saucisson sec ou 1 saucisson à l’ail. La aussi les colis sont variables. Si le prix des céréales augmente au cours de l'année, il a été convenu avec les AMAPiens une réduction du poids du panier pouvant aller jusqu'a 10% et inversement si le cout de production diminuait. Il est possible d’étaler sur l’année le débit des chèques. Anne-Laure va donc sonder les AMAPiens de la Pévèle pour savoir qui serait intéressé. Après adhésion, il s’agit de s’organiser à tour de rôle pour aller chercher les colis. Cette solution n’est pas idéale si l’on veut respecter la chaîne du froid (légalement pas plus de deux heures) ; dans cette configuration le producteur propose un prêt de glacière. Rémi nous a également informés que s’il avait beaucoup de commande sur Lille, Grégory pourrait venir y livrer sa production avec un camion frigorifique. Dès le retour du sondage nous aviserons. IV – Prochaine réunion Nous allons organiser une réunion plénière fin février autour des contenus du panier afin que chacun puissent faire part de sa satisfaction ou de son insatisfaction. Ce sera l’occasion de discuter de la mise en place la « table de partage » et/ou le « bac à surplus ». Il s’agirait également de faire un tour de table sur l’investissement de chacun (les responsabilités actuelles et les besoins seront préalablement rappelés) dans la vie de l’AMAP, de discuter sur les moyens de favoriser la participation, d’inviter les nouveaux AMAPiens à rentrer dans la coordination et/ou à s’investir davantage. Guillaume pour l’AMAP de la Pévèle. |
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