Yvon bilisko pasteur de l’Eglise Adventiste du 7ème Jour des Alpes du Sud (Digne, Gap et Briançon)








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date de publication29.11.2016
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COMMENT ESPERER ENCORE AU SEIN D’UNE SOCIETE DESORIENTEE

Yvon BILISKO


Pasteur de l’Eglise Adventiste du 7ème Jour des Alpes du Sud

(Digne, Gap et Briançon)



Je vais essayer de vous parler de la nécessité d’espérer encore dans une Société désorientée : vous ne vous étonnerez pas que je puise largement dans les Ecritures. Je vais aborder d’abord le problème de la souffrance, puis du vieillissement de notre bonne et vieille Terre. J’aborderai ensuite le problème de la dépendance et celui du bien et du mal, pour continuer sur les Dix Paroles de Dieu. Je terminerai par l’Avènement du Messie et la nécessité de se confier en Dieu...
Le problème de la souffrance est, avec celui du mal dont il dépend, le problème le plus troublant qui soit : il n’est personne qui soit à l’abri de la souffrance, soit physique, soit morale, soit les deux à la fois. La Bible nous enseignerait-elle une religion de la souffrance ? Il existe, il est vrai, dans l’esprit de beaucoup de croyant, des réminiscences d’une certaine théologie bâtie sur la peur et la culpabilité, faisant l’apologie de la souffrance, comme si Dieu était censé l’aimer ! Inconsciemment, les théories scientifiques ont à leur tour faussé la compréhension du problème de la souffrance en éliminant la notion du Dieu Créateur et en voulant ignorer la chute de l’homme en Eden, avec ses conséquences dramatiques pour l’humanité entière.
Comme chacun le sait, la Bible s’ouvre précisément par le récit de la création de l’homme et par celui de sa chute : d’emblée, Dieu a tenu à nous informer au sujet des causes de la souffrance et de la mort qui frappent les hommes depuis les origines de l’humanité ! Mais, quelque soit l’enseignement de la Bible sur la souffrance, personne ne peut prétendre pouvoir répondre d’une manière satisfaisante à tous les pourquoi que la souffrance arrache au cœur des hommes !
Un maître hassidique enseigna à ses disciples : « J’ai appris ce que veut dire ‘aimer son prochain’ en écoutant une conversation entre deux voisins : le premier disait : Dis donc mon ami, m’aimes-tu ? – Je t’aime profondément, lui répondit l’autre ! – Dis-moi, mon ami, connais-tu ma souffrance ? reprit le premier. – Et comment pourrais-je connaître ta souffrance ? lui répondit le second. – Si tu ne connais pas ma souffrance, comment peux-tu dire que tu m’aimes ? Et le maître de conclure : Connaître la souffrance de son prochain, c’est apprendre sa souffrance pour partager son fardeau... »
Voici donc les thèmes que je vous propose, en vue d’une meilleure compréhension du problème de la souffrance (selon les enseignements de la Bible) : je n’aurai pas le temps de développer ces thèmes ici, mais seulement de les citer !

Qu’il me soit permis de commencer par ceux qui concernent l’attitude de Dieu face à la souffrance de l’homme !
D’abord, Dieu et la souffrance :

1) Thèse 1 : « Tout ce que Dieu a créé est bon », c’est l’affirmation de saint Paul dans sa première Epître à Timothée 4.4.

2) Thèse 2 : Le mal et la souffrance ne sont pas création de Dieu.

3) Thèse 3 : « Dieu a fait les hommes droits, mais ils ont cherché beaucoup de détours », c’est le cri de l’Ecclésiaste 7.29.

4) Thèse 4 : « Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi », c’est ce qu’affirmera saint Paul dans son Epître aux Galates 6.7.
Ensuite, Jésus et Sa souffrance :

1) Thèse 5 : Les souffrances et la mort de Jésus ne sont pas l’œuvre de Dieu, comme on le pense bien souvent, mais celle des hommes manipulés par Satan.

2) Thèse 6 : Les souffrances de Jésus sont les conséquences de Son obéissance parfaite dans un monde où l’iniquité règne en maître.

3) Thèse 7 : la mort du Christ fut une nécessité « consentie » par Dieu pour rendre possible le salut du monde... mais Il n’organisa pas le supplice de Son Fils : les pouvoirs humains sont ceux qui s’en sont chargé.

4) Thèse 8 : Jésus a souffert injustement par l’œuvre de Satan, pour le salut de l’humanité.
Enfin, les enseignements de Job, l’homme souffrant par excellence :

1) Thèse 9 : L’homme coupable souffre, mais l’innocent souffre aussi...

2) Thèse 10 : La souffrance particulière de l’homme n’est pas toujours une juste punition de Dieu !

3) Thèse 11 : Dieu n’est jamais directement l’auteur de nos épreuves, mais Il s’en sert pour accomplir Son œuvre de salut en nous.

4) Thèse 12 : S’il est vrai qu’elle peut corriger le caractère et fortifier la personnalité, il est difficile d’admettre que la souffrance a été créée par Dieu pour servir d’épreuve : les explications des prétendus « amis » de Job sont désavouées par Dieu !

5) Thèse 13 : S’il est vrai que la souffrance est la conséquence du péché en général, les souffrances particulières, elles, ne sont pas toutes des conséquences de fautes particulièrement spécifiques.

6) Thèse 14 : Le Livre de Job n’explique pas l’origine du mal : nous n’apprenons rien de plus sur Satan et sur les relations qui existent entre Dieu et lui...

7) Thèse 15 : Le Livre de Job décrit l’intrusion de l’ennemi, Satan  : son accusation est perfide, empoisonnée, car nul ne peut prouver sa fausseté sans lui laisser une marge de manœuvre, une certaine liberté...

8) Thèse 16 : A l’écoute de Dieu, Job découvre YAHVEH au-delà d’Elohim : il prend ainsi conscience que des forces opposées au Dieu Créateur contrecarrent l’ordre ici-bas !

9) Thèse 17 : Job devient ainsi dans le Premier Testament un des plus beaux types de Jésus-Christ : le rappel de sa vie passée pourrait servir à décrire la vie de Jésus (Job 29.14-25) !

10) Thèse 18 : Si Dieu a mis une limite à l’attaque de Satan contre Job, Il n’a placé aucune limite dans le cas de Son Fils bien-aimé : il est possible de servir Dieu par amour et non pas par intérêt !

11) Thèse 19 : Il existe une souffrance et des épreuves qui sont à la gloire de Dieu et pour l’achèvement de l’œuvre du Christ dans le monde, à cause de la Parole de Dieu et du témoignage rendu à Jésus.
Dans son Epître aux Colossiens 1.24, saint Paul, parlant des ses souffrances, va jusqu’à dire : « Ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour Son corps qui est l’Eglise ». Il s’agit ici du combat que Jésus a inauguré pour l’établissement de Son Eglise et que Ses disciples doivent poursuivre jusqu’à l’achèvement de l’œuvre d’évangélisation dans le monde... Saint Paul écrit à son disciple Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur (...). Mais souffre avec moi pour l’Evangile » 2 Timothée 1.8. Or, ce qui est vrai pour les chrétiens de l’Eglise apostolique l’est également pour les croyants de tous les siècles : pour l’avoir compris, des millions de chrétiens, au cours des siècles, ont souffert « à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus » Apocalypse 1.9 et 6.9.
Et si nous ignorons de telles souffrances, nous qui vivons dans une situation privilégiée, il serait faux de croire qu’il en est ainsi dans le monde entier : des milliers (voire des millions) de personnes souffrent physiquement et moralement à cause de leur foi ! Il se pourrait que notre situation privilégiée soit simplement la preuve d’un témoignage affadi qui ne suscite aucune opposition de la part d’une société pourtant de plus en plus paganisée : ne devrions-nous pas au moins souffrir moralement, à l’exemple de Lot qui, dans Sodome et Gomorrhe, était « profondément attristé de la conduite » de ses contemporains, « à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles », comme cela nous est rapporté par saint Pierre, dans sa deuxième lettre, 2.7-8.
Les symptômes du vieillissement de la terre sont là : les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles se multiplient de plus en plus ! Les organismes de contrôles du déplacement des plaques tectoniques, du réveil des volcans et du mouvements des marées sont continuellement en alerte et le réchauffement climatique est incontestable : l’élévation générale des températures en témoigne !
Ce que les scientifiques appellent le changement climatique entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes, comme des sécheresses, de fortes précipitations, des vagues de chaleur ou des ouragans ! Qu’adviendra-t-il de notre planète ? Existe-t-il un remède ? Comme celles d’un malade à l’hôpital, les fonctions vitales de la terre sont étroitement surveillées par les savants.
Des satellites observent la fonte des glaciers, des stations météorologiques enregistrent le niveau des précipitations, des bouées mesurent la température des océans en profondeur, des avions contrôlent la concentration des gaz atmosphériques. Des simulations climatiques sont réalisées pour prévoir ce qui se passera d’ici des dizaines, voire des centaines d’années : les savants sont pessimistes pour l’avenir de l’humanité !
Quel est donc le diagnostic des maladies de la terre ? De l’avis de certains, l’atmosphère est surchargée de gaz à effet de serre et, rien qu’en 2006, les émissions de dioxyde de carbone ont frisé le chiffre stupéfiant de 32 milliards de tonnes : comme les parois en verre d’une serre, ces gaz piègent la chaleur de la terre, et, l’empêchant de s’échapper dans l’espace, contribuent au réchauffement planétaire !
Sur le plan économique et financier, inutile de faire l’apologie de la crise !

Nous vivons aujourd’hui dans une crise qui va avoir des conséquences bien plus redoutables que la crise de 1929 et dont le recul de l’âge de la retraite n’en est que le commencement ! Les simulations par ordinateur laissent à penser que, même si ces émissions étaient stabilisées d’une manière ou d’une autre, le « réchauffement et par voie de conséquence la hausse du niveau de la mer continueraient pendant des siècles »...
Sur le plan moral, les crises que vivent les sociétés européennes sont dramatiques et la situation de la jeunesse va en empirant : la société d’aujourd’hui semble être entrée dans une désorientation totale face au chômage et à la peur de l’avenir ! Comment concilier l’existence d’un Dieu bon avec les images de désolation et de malheur que nous infligent quotidiennement les informations médiatisées ? Images de famine en Somalie, images de guerre ethnique en Bosnie ou tribale au Rwanda, images de la misère de tous les bidonvilles du Tiers-Monde, images de malheur et de mort en sursis des irradiés de Tchernobyl, images des transfusés de sang contaminé ou des victimes de la drogue, images de la démographie galopante sur la Terre !

« Que fait-Il donc, votre Dieu ? » Il est vrai que, dans la plupart des cas, c’est bien l’humanité elle-même qui cause son propre malheur...
Sur la base de ce que nous enseigne la Bible, je ne pense pas qu’il soit possible d’être authentiquement chrétien, aujourd’hui comme par le passé, sans avoir à souffrir d’une manière ou d’une autre, à cause de sa foi et de son témoignage pour le Christ : et parce qu’il en sera ainsi tant que durera ce monde, les croyants authentiques, les saints dont parle la Bible (Apocalypse 14.12), persévèreront dans l’obéissance aux commandements de Dieu et dans la foi de Jésus-Christ, dans l’attente de ce monde meilleur où, selon la promesse de Dieu, « Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur » selon ce que nous dit saint Jean dans l’Apocalypse 21.4.
A ce monde meilleur la Bible adjoint la Parousie, c’est-à-dire essentiellement la seconde venue de Jésus, qui a toujours été l’espérance du christianisme... Ne pas fumer, ne pas toucher à certains produits malsains, ne pas ingurgiter des boissons alcoolisées, adopter un régime dont l’excès de protéines animales soit proscrit, faire de l’exercice régulièrement, adopter des temps de repos adéquat, rechercher un esprit reconnaissant et contrôler son stress, tout cela procure aux hommes des bénéfices protecteurs, mais l’essentiel est ailleurs !
Jésus a été envoyé pour exercer un ministère de bienfaisance : « L’Esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu’Il m’a oint pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés » comme le relate, dans son Evangile, saint Luc 4.18.
Cette Bonne Nouvelle doit devenir le pilier des croyants pour les jours les plus ensoleillés et durant les orages les plus sombres de l’histoire humaine : ce temps de détresse est annoncé, il arrivera ! Les événements de la crise actuelle n’en sont que les débuts, soit une répétition, soit une dernière mise en garde ! Dans les temps de cette grande détresse annoncée, il sera inutile de compter sur les prestations sociales, les pensions de retraites, les salaires, les placements financiers : tout cela serait arrêté ou mis en mode ralenti.
Il apparaîtra évident que cette situation générale générera un changement de vie qui pourrait nous effrayer de prime abord : ce changement, Dieu y prépare Ses enfants par des avertissements, par la capacité à comprendre, grâce aux prophéties annoncées des siècles à l’avance, les temps et les moments que nous vivons ! Dieu les prépare par un appel à la sanctification et à la recherche de Sa présence au milieu d’eux : Dieu veut être au milieu de Ses enfants dans l’épreuve qui vient sur le monde et les conduire dans Son désert !
Les enfants de Dieu sont appelés à dépendre entièrement de Lui, dans la confiance, à être prêts à sortir d’un monde condamné, qui est prêt à être jugé ! L’appel est clair : nous ne pouvons vivre comme le monde vit ! Souvenons-nous : Dieu a sorti Israël d’Egypte et l’a amené au désert pour 40 années de pérégrinations ! Israël n’a manqué de rien : la manne, les cailles, l’eau qui a jailli du rocher, les tentes et les vêtements qui ne se sont pas usés, les nuages qui les protégeaient de la chaleur, ce que Dieu a fait pour Israël ne l’accomplira-t-Il pas pour Ses enfants aujourd’hui et demain ?
Les prophéties bibliques décrivent un scénario de crise : une dépression, des guerres, des pandémies, des dégradations climatiques, la révolte de la jeunesse, des évènements qui génèrent la grande détresse que nous commençons à vivre : des hommes et des femmes avisés, gardant les yeux fixés sur les évènements et sur le ciel, en déduisent que nous sommes en des temps proches du retour du Messiah, le Christ, Yéshoua Ben Joseph, Jésus de Nazareth, qui doit mettre un terme à ces bouleversements et gérer le monde en instaurant enfin Son règne de Paix et de Justice !
Nous croyons que les enfants de Dieu adhèrent pleinement à la Parole de leur Sauveur : ils savent que ces choses doivent arriver, qu’ils ne doivent pas être troublés et qu’ils doivent se tenir prêts... Dans Matthieu 24.4, 6, 13, 20, 33, 36, 42 et 44, Jésus Lui-même leur dit que tout cela doit arriver !
Pourquoi faut-il que ces choses dramatiques arrivent ? Cette annonce que Jésus a faite est ferme (Matthieu 24): il faut que ces choses arrivent, car elles sont les conséquences des actions mauvaises générées par les hommes et les femmes de ce monde ! Lorsque l’iniquité des habitants de Sodome et de Gomorrhe atteignit son comble, il a fallut que Sodome et Gomorrhe subissent les effets du mal qu’elles-mêmes avaient engendré !
Les lois de la vie doivent anéantir la puissance du mal, car la Justice divine a limité les bornes de l’iniquité, et les effets du Jugement arrivent, souvent durement, tel le feu destructeur sur Sodome et Gomorrhe, tels les effondrements financiers, les dérèglements climatiques, les risques pandémiques, les attaques du grand banditisme et les attentats terroristes ; tout cela arrive et arrivera sur le monde !
Ces évènements arrivent de façon planétaire dans notre temps : les habitants du « village planétaire » auraient-ils atteint les limites du comble de l’iniquité ? Et quelles en sont les limites ? En droit de justice, il y a condamnation et jugement, si les lois autorisent le jugement : y a-t-il des lois « universelles » que tout homme peut entendre et comprendre ? Oui, ces lois ont été données aux hommes par Dieu, au Sinaï : ce sont les 10 Commandements !
Chacune des Dix Paroles de Dieu est de caractère universel, car elles « parlent », et sans détour, à la collectivité humaine : l’examen de l’actualité mondiale démontre que notre civilisation est bien loin d’avoir été « convertie » à l’appel du Sinaï ! L’humanité, entraînée par son choix à commettre le mal, a dépassé les limites fixées par la Parole de Dieu : la convoitise effrénée, exacerbée par une publicité omniprésente, a décuplé le désir de possession en toute chose, jusqu’à la spéculation financière à très haut niveau ! Par la convoitise est amorcé le cycle des mensonges et de la corruption dans le monde, des vols et détournements de toutes sortes, de la dégradation des mœurs à laquelle nous assistons et jusqu’au meurtre barbare quand la vie n’est plus une haute valeur sacrée !
Les Dix Paroles de Paix et d’Amour de Dieu sont les suivantes : les lire dans Exode 20.1-17. Dieu avait demandé à l’homme de garder Son repos : le Shabbat (ou Sabbat) divin, depuis la Création, bien avant que n’apparaissent Abraham et sa famille : Genèse 2.1-3. Dieu avait demandé de ne pas faire des images taillées, des statues ou des icônes : Deutéronome 27.15. Dieu avait dit que l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à une seule femme : Genèse 2.24. Et tous les autres Commandements...

La conséquence de la dégradation des valeurs des relations de l’homme à l’homme est que l’humanité s’est séparée de son Créateur. L’Unique proclamateur des valeurs humaines et des valeurs relationnelles de l’homme avec son Créateur est Dieu, l’Eternel, le Tout-puissant, le Miséricordieux ! Séparée de son Créateur, l’humanité ne sait qu’engendrer le chaos, la voie de la violence : il faut donc que la Justice divine s’exerce !
« Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel : il avait un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue et peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu et donnez-Lui gloire, car l’heure de Son Jugement est venue ; et prosternez-vous devant Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux ! » Comme le déclare l’Apocalypse 14.6 et 7.
C’est ce qu’annonce Jésus à Ses disciples : « Et maintenant, Je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez » Evangile selon saint Jean 14.29. Afin que nous ne soyons pas troublés, Il a déclaré : « Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme point » Evangile selon saint Jean 14.27.
Dieu interviendra-t-Il aujourd’hui dans nos vies, comme Il le fit dans le passé ? Cette question peut se poser quand nous nous remémorons les merveilleuses interventions divines : tel le passage de la mer Rouge et les quarante années de manne céleste, la nourriture journalière de tout un peuple en marche dans le désert, le récit de Daniel dans la fosse aux lions et de ses trois amis dans la fournaise. Nous avons aimé lire ces récits vécus dans lesquels des hommes de foi ont triomphé par la manifestation de la miséricorde et de la puissance divines. Mais, nous-mêmes, sommes-nous prêts, comme Daniel, à adorer Dieu malgré l’interdiction royale ?
Sommes-nous prêts, comme les trois amis de Daniel, à proclamer : « Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente et Il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache que nous ne servirons pas tes dieux... » Livre de Daniel 3.17-18.
Ces hommes, sans crainte, sans trouble, furent vainqueurs par la puissance de leur foi en harmonie avec les desseins de leur Créateur : c’est ce que veut aujourd’hui encore notre Dieu pour Ses enfants ! Qu’ils soient sans crainte et qu’ils vivent une foi de Vérité et de Certitude dans Sa Sainte Parole : dans ces conditions, ni la détresse planétaire, ni le témoignage du combat devant les puissances sataniques ne parviendront à troubler les enfants de Dieu qui vivent et adorent Dieu en Esprit et en Vérité !
Entendons la proclamation de l’apôtre Paul aux Romains : « Qui nous séparera de l’amour de Dieu : la détresse, les tribulations, la persécution, la famine, le dénuement, le péril ou l’épée ? Mais en tout cela nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. (...) Rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, notre Seigneur. » Romains 8.35-39.
Les temps que nous vivons en ce moment sont proches de l’Avènement du Messie de Gloire : dans ces temps particuliers se lèvent et se lèveront des hommes et des femmes animés de l’Esprit de la prophétie (qui est le véritable témoignage de Jésus, le Messie, tel que le déclare l’Apocalypse 19.10). Derrière ces témoins se lève et se lèvera un « peuple » d’intercesseurs, animés du même Esprit de prophétie ; et tous ceux des enfants de Dieu, qui aiment les Commandements divins et ont la foi de Jésus (Apocalypse 14.12), seront avec eux dans l’Unité retrouvée ! Pour tous ces hommes et ces femmes, Dieu offre, dès aujourd’hui, un refuge de tous les instants : Sa Sainte Parole, référence de nos vies, le véritable conseil pour une marche en Dieu !
« En marche, l’homme qui ne va pas selon le conseil des criminels, ne s’arrête pas sur la route des fauteurs, n’habite pas l’habitat des railleurs, mais a son désir dans la Loi de l’Eternel et la médite jour et nuit. Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau qui donne son fruit en son temps. Son feuillage ne se fane pas ; tout ce qu’il fait réussit. » Psaume 1.1-3.
L’Eternel, notre Dieu, notre Père, ne laissera pas Ses enfants vivre dans la crainte : pour eux Dieu a annoncé de merveilleuses promesses dans Sa Parole ! Suis-je prêt pour Toi, Seigneur ? Suis-je prêt à combattre, par la puissance de la foi et de la prière, les forces contraires à Dieu et les forces anti-Christ ? Mais les combattre par la Paix de Dieu que le Christ peut nous donner. Suis-je prêt à vivre, avec calme et confiance, les difficultés d’une période de grande détresse ? Suis-je prêt à témoigner de notre divin Père céleste et de tous Ses desseins, dans une période de tribulations, devant le monde et les puissances de ce monde ?
Ces questions, nous nous les posons dans l’intimité avec Dieu... en déclarant bien humblement : « Père, tu sais toutes choses, aussi je Te prie de me bénir encore et de me conduire de lumière en lumière et de force en force ! Car je sais ce que Tu veux : une assemblée de croyants sainte et irréprochable ! A Toi, Seigneur, qui connais mes pensées les plus profondes, je veux dire que certainement j’ai quelques rides, j’ai quelques taches : j’ai encore besoin, Seigneur, que Tu me sanctifies, que Tu me purifies et me laves par l’eau de Ta Sainte Parole, car je désire – et tous tes véritables enfants le désirent – être prêt et digne de recevoir tes promesses ! »
Se confier en Dieu seul, c’est sortir de toutes relations humaines perverties qui souvent, hélas, peuvent nous tenir en esclavage ! C’est cesser de se confier aux hommes d’influence, pour obtenir quelques avantages ou quelques faveurs dans ce siècle : ces pratiques sont en abomination à l’Eternel ! « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour appui et qui détourne son cœur de l’Eternel. », comme l’écrit Jérémie ( 17.5). Notre cœur doit être droit devant l’Eternel : cela s’obtient par une préparation spirituelle nous apprenant à vivre en présence de notre Créateur, qui est également notre Roi et notre Père ! Notre vie de chaque instant doit avoir la dignité d’enfant du Roi de l’univers : c’est dans l’Amour respectueux de notre Père, de notre Roi, qu’Il nous bénit et veut nous garder même dans les temps difficiles de la sécheresse et de la pénurie !
« Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel et dont l’Eternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant. Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient et son feuillage reste vert. Dans l’année de la sécheresse, il n’aura point de crainte et il ne cessera de porter du fruit. » Jérémie 17.7-8.

L’apôtre Paul disait : « Je sais vivre dans l’humiliation et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par Celui qui me fortifie ! » Philippiens 4.12-13.
Jésus n’a-t-Il pas dit : « Je vous donne Ma paix » ! « Qu’ainsi tout homme pieux Te prie au temps convenable ! Si les grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront nullement. Tu es un asile pour moi, Tu me garantis de la détresse et Tu me dis : Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, J’aurai le regard sur toi ! » Psaume 32.6-8.

Au terme de cette communication, je demande à Jean David de reprendre

le Cantique des Cantiques au chant 8ème « Je t’ai réveillée sous le pommier ».

Dieu nous aime individuellement d’un amour absolu...
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Appendice historique



Voici un petit commentaire sur l’Eglise adventiste : le mouvement adventiste existe depuis le début du XIXème siècle, mais la constitution en ‘Eglise adventiste du 7ème Jour a été rendue officielle en 1861-1863. Elle a prôné, dès le départ, le retour au Dieu Créateur (Apocalypse 14 6-13), ses racines sont à chercher dans la foi des Chrétiens des 1er et 2ème siècles et dans l’espérance des Chrétiens dans tous les siècles.
Quelle est l’espérance chrétienne de toutes les époques ? C’est le retour du Christ : c’est la raison de la première partie de leur nom (adventiste de l’anglais advent = attente de la venue du messie). La deuxième partie de leur nom fait référence au 7ème Jour = le shabbat ou sabbat, le repos du Créateur. Leur Eglise se veut un pont entre le judaïsme (pour le sabbat) et le christianisme (pour l’appel de Jésus-Christ).
L’Eglise adventiste est aujourd’hui membre de la Fédération Protestante de France et les adventistes se reconnaissent et reconnaissent leur église dans la Lettre à Laodicée (Apocalypse 3.14-22). La Paix du Shabbat, par lequel l’Eternel sanctifiera Ses enfants (Esaïe 58.13-14), le Yom Kippour, assimilé à l’heure du retour du Christ, jour du Seigneur de leurs vies, et Son intercession dans le Sanctuaire céleste, sont les spécificités qui démarquent les adventistes des autres chrétiens !
Avec les autres chrétiens, ils professent les doctrines bibliques fondamentales, qui pour eux prennent la forme ci-après : La Trinité (Dieu en trois Personnes, Père, Fils et Saint Esprit) – La Bible (Parole de Dieu et règle de conduite personnelle) – Le Créateur et la création (comme l’indique la Bible) – L’immortalité conditionnelle de l’âme – L’expérience du Salut gratuit en Jésus-Christ – Le baptême des adultes par immersion – La Sainte Cène avec le lavement des pieds, comme Jésus l’a demandé – La doctrine des dons spirituels – Le Sabbat – L’éthique chrétienne – La croissance en Christ – Le ministère de Christ dans le sanctuaire céleste – La seconde venue du Christ – La résurrection – Le Millénium ou Jugement divin – La nouvelle Terre pour l’éternité.
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