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André Durand présente
‘’La condition humaine’’

(1933)
roman d’André Malraux
(330 pages)
pour lequel on trouve un résumé
des notes (page 2)
puis successivement l’examen de :
l’intérêt de l’action (page 16)
l’intérêt littéraire (page 19)
l’intérêt documentaire (page 28)
l’intérêt psychologique (page 35)
l’intérêt philosophique (page 42)
la destinée de l’œuvre (page 47)

Bonne lecture !


En 1927, à Shanghaï que tiennent encore les gouvernementaux inféodés aux Occidentaux qui y occupent des concessions, se prépare une insurrection pour permettre au général Chang-Kaï-Shek, chef du parti nationaliste, le Kuomintang, de s’emparer de la ville. Le terroriste communiste Tchen tue un trafiquant, ce qui permettra de s’emparer d'armes. Puis il rejoint la cellule que dirige l’intellectuel, métis franco-japonais, Kyo Gisors qui, avec son lieutenant, le Russe Katow, militant chevronné qui a connu la révolution de 1917, parcourt la ville chinoise, rencontre dans un bar le Français Clappique, un joueur plein de fantaisie mais qui est toujours bien renseigné. Katow organise l'attaque du bateau où se trouvent les armes. Kyo rencontre son père, le Français Gisors, philosophe qui fut promoteur de l’engagement révolutionnaire mais à qui l’opium a donné la tranquillité de l’âme. Puis May, la femme de Kyo, lui confiant qu’elle a couché avec un autre, le militant révolutionnaire ne peut s’empêcher de souffrir. L'enlèvement des armes est effectué par Katow et ses hommes. Le capitaliste français, Ferral, se met d’accord avec le chef de la police, Martial, et des banquiers chinois, pour appuyer Chang-Kaï-Shek qui devrait se retourner contre ses alliés communistes. L’équipe de Tchen attaque les postes de garde gouvernementaux. Ferral, faisant l’amour avec sa maîtresse, Valérie, lui impose sa domination misogyne.

Le lendemain, l'insurrection progresse et est attaqué le train blindé où sont réfugiés les derniers soldats gouvernementaux, au moment même où les troupes de Chang-Kaï-Shek pénètrent dans la ville et invitent les insurgés à déposer leurs armes.

Kyo et Tchen se sont rendus à Han-Kéou pour plaider la cause des insurgés auprès de Vologuine, le responsable communiste de l’Internationale, qui, soutenant le Kuomintang, donne l’ordre de donner les armes. Ils en repartent résolus, Kyo à résister à Chang-Kaï-Shek par les armes et Tchen à assassiner le général.

Le 11 avril, Tchen manque son attentat. Un autre militant, le Belge Hemmelrich, regrette d’être entravé par sa situation familiale. Tchen fait une autre tentative. Ferral médite sur la nécessité pour lui du succès de Chang-Kaï-Shek. Il est cruellement berné par Valérie, se venge et cherche vainement un réconfort auprès de Gisors. Tchen réussit enfin son attentat en se jetant sur la voiture du général avec sa bombe, et se tue.

Clappique, qui a des renseignements sur Chang-Kaï-Shek qu’il doit donner à Kyo, l’oublie au jeu puis au bordel. La boutique d’Hemmelrich et sa famille ayant été détruites, il peut rejoindre les autres militants : ils sont attaqués et battus par les soldats du Kuomintang. Kyo est enlevé et, en prison, il est humilié, comme ses compagnons. Puis il fait face à König, le chef de la police de Chang-Kaï-Shek, qui, humilié autrefois par les rouges, est plein de haine. Clappique, aux abois, fuit et parvient à monter sur un paquebot où se trouve aussi Ferral pour qui l’aventure asiatique est terminée. Kyo, Katow et leurs compagnons, prisonniers, sont massés sous un préau avant d’être jetés vivants dans la chaudière d’une locomotive. Kyo absorbe le cyanure qui lui permet d’échapper au supplice, mais Katow cède le sien à deux Chinois. Le lendemain, devant le corps de Kyo, Gisors et May soufrent, mais il parvient à renoncer à l’opium.

À Paris, en juillet, Ferral est condamné par les banques et le gouvernement. À Kobé, au Japon, May retrouve Gisors qui est devenu tout à fait indifférent tandis qu’elle veut servir comme agitatrice.

Notes

(la pagination indiquée est celle de l'édition Folio)
Page 9

- «la moustiquaire» : le rideau de tissu transparent placé au-dessus du lit pour protéger le dormeur des moustiques et non la toile métallique à la fenêtre dont il est question page 222

Page 11

- «swing» : terme de boxe (en anglais : «balancement») : c'est un coup horizontal et enveloppant, porté en balançant le bras, plus long et moins efficace que le crochet.

Page 13

- «génies» : puissances maléfiques ou bienveillantes dont la religiosité chinoise peuple le monde.

- «Shanghaï» : du balcon de l'hôtel, situé à l'est de la concession française, Tchen domine une grande partie de la ville qui s'étend le long du fleuve et qui comptait déjà, à l'époque, près de cinq millions d'habitants.

Page 14

- «le fleuve» : le Houang-pou, affluent du Yang-Tsé-Kiang.

- «la mer» : Shanghaï est à vingt kilomètres de la mer.

- «l'arsenal» : l'usine d'armements qui travaille pour les gouvernementaux.

- «son dictateur militaire» : le général nordiste Chang-Tsung-Chang, chef des troupes gouvernementales qui occupent la ville.

- «louée à mort» : jusqu'à la mort

- «louée [...] aux commerces d'Occident» : les grandes entreprises capitalistes anglaises et françaises avaient acquis, par des traités, le droit d'exploiter la population de la ville.

Page 15

- «mah-jong» (mots chinois : «je gagne») : jeu chinois voisin des dominos.

- «dancing-girl» : une des «danseuses professionnelles» de la page 28, jeune femme employée dans les dancings pour engager les clients à danser (taxi-girl, entraîneuse).

- «pékinois» : dialecte parlé dans le nord de la Chine et choisi pour devenir la langue nationale.

- «mongols [...] chinois» : les Mongols ont été les conquérants et les chefs de la Chine pendant des siècles.

Page 16

- «la concession» : quartier de la ville sous administration européenne (il y avait, à Shanghaï, deux concessions, l'une française et l'autre, internationale).

- «l'avenue des Deux-Républiques» : il s'agit de la république française et de la jeune république chinoise (cette avenue circulaire séparait la concession française de la vieille ville chinoise).

Page 17

- «visage métis» : Kyo est le fils d'un Français et d'une Japonaise.

- «estampe japonaise» : l'art japonais s'attache particulièrement à ces images imprimées au moyen d'une planche gravée.

- «graines de tournesol» : beaucoup de Chinois ont l'habitude d'en mâcher puis de les cracher et de jeter les cosses dont le sol est jonché.

Page 18

- «sections de combat» : formées dans les syndicats en vue de l'insurrection.

Page 19

- «troupes révolutionnaires» : les troupes du Kuomintang commandées par Chang-Kaï-Shek.

- «comité central» : celui du parti communiste chinois qui siège à Han-Kéou.

- «1905» : date de la première révolution russe, «démocratique bourgeoise», qui a été particulièrement marquée à Odessa par la mutinerie du cuirassé “Potemkine” qu'a rendue célèbre le film d'Eisenstein.

Page 20

- «Suisse» : avant la Première Guerre mondiale, la Suisse était le refuge et le lieu de rencontre traditionnel des militants de gauche qui étaient poursuivis dans leurs pays.

Page 21

- «Han-Kéou» : ville conquise par Chang-Kaï-Shek et où siège le comité central du Parti communiste chinois.

Page 23

- «vareuse» : veste militaire que portaient volontiers les communistes russes

Page 24

- «le peuple de l'ulcère» : la plaie ouverte devenue chronique faute de soins représente ici le malheur éternel de la Chine.

- «les troupes de choc» : formées par les communistes en vue de l'insurrection.

Page 25

- «comité central» : celui formé à Shanghaï en vue de l'insurrection et pas uniquement avec des communistes (à ne pas confondre avec le comité central du parti communiste chinois, qui se trouve à Han-Kéou, et dont il sera question plus loin)

- «Tchapéï», «Pootung» : faubourgs ouvriers de Shanghaï

- «ganglions» : renflements produits en certains endroits du corps (le cou, les aisselles, etc.) par l'amas de vaisseaux lymphatiques et de nerfs (ici, au sens figuré, les centres les plus importants du dispositif insurrectionnel)

Page 26

- «cheminots» : employés des chemins de fer qui doivent faciliter l'arrivée des troupes de Chang-Kaï-Shek et empêcher celle de ses adversaires

- «Nankin» : capitale de la Chine au début de la république, base des troupes gouvernementales

- «gardes-blancs» : Russes qui se sont battus contre la révolution communiste en Russie (voir pages 73, 81) et qui, lorsqu'elle a triomphé, se sont réfugiés en Chine pour se mettre au service des seigneurs de la guerre (voir page 93)

Page 27

- «tirailleurs annamites [...] la coloniale» : c'est l'infanterie coloniale que la France constituait avec des hommes de ses colonies (en Asie, des Annamites (voir page 88), c'est-à-dire des Vietnamiens)

- «barbelés» : les concessions ont pris des mesures défensives et se sont entouréees de barbelés dès les premières menaces d'insurrection, l'année précédente.

Page 29

- «bourreau» : c'est un singulier collectif car, depuis les émeutes de février, de nombreux bourreaux, armés du sabre et entourés d'escouades de protection, parcouraient la ville et procédaient sur place à des exécutions sommaires des suspects pris par les patrouilles gouvernementales, les têtes des suppliciés étant exposées sur des piques et dans des cages.

- «talapoin» : nom d'un petit singe africain qui porte une huppe de poils sur le front ; les Européens donnèrent, au Siam, ce nom aux moines bouddhistes qui étaient coiffés d'une feuille de palmier en éventail.

- «Pieds-Nickelés» : personnages d'une bande dessinée pour enfants célèbre au début du XXe siècle et qui racontait les aventures de trois bandits d'opérette, Filochard, Croquignol et Ribouldingue, dont l'un portait un bandeau sur l'œil («avoir les pieds nickelés» était employé familièrement pour signifier «ne pas se laisser faire»).

Page 30

- «dynastie Leang» : elle régna à Nankin sur la Chine du Sud de 502 à 558.

- «jonques» : barques à voile très répandues en Chine, servant au cabotage et dont la forme rappelle celle des caravelles de la Renaissance.

- «chapeau chinois» : instrument de musique dans les fanfares militaires, qui a la forme d'une coiffure chinoise garnie de clochettes et est fixée au bout d'un bâton.

- «astrologue de la cour» : Clappique se souvient de la fable de La Fontaine, “L'astrologue qui se laisse tomber dans un puits”.

- «Thou-Fou» : ce n'est pas un poète imaginaire dont le nom serait un calembour («tout fou»), mais le nom (Du Fu) d'un véritable poète du VIIIe siècle, considéré comme le plus grand de la Chine

- «pp'etit» : le redoublement de la consonne traduit l'accent de Clappique, de même que les tirets entre les syllabes de certains mots («é-per-du-ment», 31)

- «clignant sa paupière» : en signe de complicité

Page 32

- «le plaqué» : celui qui est abandonné par sa femme (familier)

- «turlupins» (de Turlupin, comédien de la farce française au XVIIe siècle) : farceurs, plaisantins

- «s'en démettaient les reins» : à force de faire l'amour

Page 33

- «croquants» : paysans (familier)

- «colichemardes» : larges épées

- «avecque» : orthographe ancienne et poétique, qui souligne le ton parodique de Clappique

- «auberge à la Gogol» : telle celles évoquées par l'écrivain russe du XIXe siècle dans ses contes et dans sa pièce, “Le revizor”.

- «ivre-noble» : jeu de mots sur «ivre mort».

Page 35

- «bêlement» : il s'agit du mot «mais» que Clappique vient de prononcer d'une voix nasillarde

- «jeunom» : jeune homme (prononciation de Clappique)

Page 36

- «délégué» : c'est l'homme que Tchen vient d'assassiner : Kyo fait croire à Clappique que le contrat volé avait été signé, non par les gouvernementaux mais par un autre acheteur qui a signé plus vite qu'eux et dont il serait l'intermédiaire.

- «gratter» : obtenir de quelqu'un tout ce qu'on peut lui arracher, le voler

Page 37

- «Kama» : peintre japonais, frère de la mère de Kyo (c'est chez lui que se passe la dernière scène du livre).

- «Ferral» : président de la Chambre de Commerce française de Shanghaï.

Page 38

- «Nagan» : marque d'armes russes

- «Mauser» : marque d'armes allemande

Page 41

- toits à cornes : toits qui se relèvent aux quatre coins (pour empêcher les mauvais esprits d'en descendre) (voir aussi page 72)

- photophore : flambeau

- jarres d'Ali-Baba : grands vases où sont accumulés les trésors des quarante voleurs qu'Ali-Baba a trouvés dans la caverne après avoir prononcé « Sésame, ouvre-toi ! »

- cyprins : poissons du genre carpe

Page 43

- peintures Song : produites sous le règne de la XIXe dynastie chinoise (960-1280).

- le phénix : d'abord, oiseau fabuleux de la mythologie grecque puis, par analogie, animal symbolique de la mythologie chinoise qui tient de l'oiseau, du serpent, de la tortue et du poisson.

- bleu Chardin : nuance de bleu (entre le bleu roi et le bleu outremer) privilégiée par ce peintre français du XVIIIe siècle.

- dynastie Weï : dynastie d'origine turque qui régna en Chine du Nord aux Ve et VIe siècles ; la sculpture weï a été influencée par l'art grec, auquel le bouddhisme imprime un caractère mystique.

- style roman : celui, très sobre, des XIe et XIIe siècles en Europe, et dont la sculpture a accompli une fusion analogue à celle de la sculpture weï, d'où leur ressemblance.

Page 44

- Tchang-Tso-Lin : général nordiste.

Page 45

- la patience des bouddhistes : ils atteignent la tranquillité complète de l’âme par l'immobilité physique et l'extinction des désirs.

Page 47

- quelques perfectionnements : les supplices qui accompagneraient la répression en cas de défaite.

Page 48

- le palanquin : chaise à porteur orientale

- Heidelberg : célèbre université du sud-ouest de l'Allemagne.

Page 49

- pékinois : race canine orientale, à poils longs

- chienvelu, etc. : mots composés inventés par May

- lapin lapinovitch : imitation comique des noms russes où, au prénom, s'ajoute le patronyme : lapin, fils de lapin.

- Ô, ma chère guerrière... (« O, my fair warrior.. ».) dit Othello à Desdémone dans la pièce de Shakespeare (acte II, scène 1, v.184) lorsqu'il débarque en sa forteresse de Chypre

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