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Ça c’était avant… Ça c’est aujourd’hui, tant pis ! Nouvelles de tous les jours 7 avril 2014 Ça c’était avant Pardonne à ton prochain Pardonne à ton frangin Ton chien, ton assassin Tu n ‘es qu’adolescence Souffrance de l’enfance… Du jour de ta naissance Aux jours de délinquance Tu cries ton existence De violences en silences Pardonne à ton prochain Pardonne à ton frangin Ton chien, ton assassin Tu n ‘es qu’adolescence Souffrance de l’enfance… Berce-nous d’innocence, Laisse la médisance Aux nantis d’indécence Oublie-les dans l’absence Pardonne à ton prochain Pardonne à ton frangin Ton chien, ton assassin Tu n ‘es qu’adolescence Souffrance de l’enfance… Couvre-toi d’espérance Sème ton intelligence La fleur de tes semences Tu dois saisir ta chance Pardonne à ton prochain Pardonne à ton frangin Ton chien, ton assassin Tu n ‘es qu’adolescence Souffrance de l’enfance… Souviens-toi ces errances Hier le mal d’enfance Aujourd’hui la souffrance Demain la providence ? Pardonne à ton prochain Pardonne à ton frangin Ton chien, ton assassin Tu n ‘es qu’adolescence Souffrance de l’enfance… Ça c’est aujourd’hui, tant pis ! Souffrance, sous-France, J’ai mal à ma France… Tu penses en suffisance Et tu fuis ma présence, Souffrance, sous-France, J’ai mal à ma France… Tu t’dis l’intelligence Et, donc pour moi tu penses, Souffrance, sous-France, J’ai mal à ma France… Tu diriges mes dépenses, Pourtant, j’ai de la chance ! Souffrance, sous-France, J’ai mal à ma France… Tu clames ton expérience Cries mon incompétence, Souffrance, sous-France, J’ai mal à ma France… Tu crées d’autres alliances La nôtre est donc déviance ? Souffrance, sous-France, J’ai mal à ma France… Tu parles de confiance, Je n’ suis qu’insignifiance ! Souffrance, sous-France, J’ai mal à ma France… Tu vivais d’opulence, pour toi, tout recommence… Je vivais d’espérance, pour moi, tout recommence… Tu as mal à ta France, j’espère en notre France… A demain, avec d’autres si vous le voulez bien. René 7 avril 2014 8 avril 2014 Le 28 juin prochain, j’aurai 68 ans. Hier, j’ai eu envie de renouer avec vous, avec moi-même, avec l’écriture, avec l’essence de Liberté, d’Egalité, de Fraternité, de Laïcité qui nous forge. Bien m’en a pris. Sur une trentaine, vous avez été 13 à me répondre et à souhaiter poursuivre notre route des mots. Hier soir, j’avais encore plus mal à ma France : on me faisait comprendre qu’il me fallait plier au népotisme de petits possédants de pouvoirs… La nuit m’a porté conseil. Je préfère garder votre attachement. Je ne veux plus qu’une chose : rester fidèle à mes valeurs. J’abandonnerai au plus vite tout ce qui m’obligeait et qui m’asservissait au bon vouloir des despotes ! Je n’abandonnerai pas celles et ceux qui comme vous, me lisent et m’entendent comme je suis. Je n’abandonnerai pas celles et ceux qui me sollicitent pour créer, inventer, animer sans autre pensée que celle de donner plaisir ou envie à celles et ceux à qui on destine cette création, cette invention, cette animation. Mon enfance, l’Ecole de la République m’ont forgé tel qu’aujourd’hui je suis. Je donne pour donner. Je ne suis pas un marchand de rêves, ni un marchand d’illusions. J’attends de vous lire, de vous écrire. Et si vous pensez que d’autres peuvent se joindre à notre livre quotidien ! René Ça c’était avant… Ça c’est aujourd’hui, tant pis ! Toujours d'accord pour recevoir tes écritures, elles manquaient ! Bises Annie Merci, tu vois bien qu’elles me manquaient aussi. Coucou René et oui je veux bien recevoir ces chroniques quotidiennes. Bisous, à bientôt. Fantine Toi, tu es la plus jeune, tu as quel âge maintenant ? 14 ans ? ça serait bien d’avoir tes écrits… Bonjour René. Ce que tu écris ne laisse indifférent personne, tu le sais bien. Bonne journée Henri Je crois que je vais pouvoir trouver du temps pour vous accompagner dans l’écriture des mémoires de Curzon Tu nous manquais…Le retour des beaux jours, le retour de ta plume, c'est une histoire de soleil? Nous avons parlé des traces de dinosaures et de bien d’autres choses. Cordialement Lisette et Jean-Claude Le soleil peut se cacher. Il y a toujours un peu de chaleur au cœur des gens Bonjour René. Je suis très contente d'avoir de vos nouvelles, c'est bien d'avoir envie de repartir.je suis ok de reprendre les lectures quotidiennes. à bientôt. Michelle de Longeville On a encore tant de choses à écrire sur Longeville… En ce qui me concerne, je veux bien continuer à recevoir tes pensées, puisqu'apparemment, tes écrits sont plus faciles à retrouver que ta personne, je parle du physique bien évidemment ! Pour ce qui est de la 2ème partie ci-dessous, c'est une généralité ou un appel au secours personnel ? Bisous et dans l'attente de te lire, Catherine. Message entendu. Il va falloir faire un peu plus d’exercices, et resserrer la ceinture… Merci, René, et bravo pour cette plume qui court comme une onde fluide et remplit les interstices et alvéolves de l'hier à l'aujourd'hui. En ce qui me concerne et à titre personnel voici quelques infos… Claude Tu sais, j’ai trois reins, et des coliques néphrétiques depuis plus de 50 ans… On peut peut-être mutualiser ! Oui tu peux. Bisous à tous les 2 Corinne Toi, tu sais l’une des raisons d’hier soir. La Liberté n’est pas négociable. RENE, bonjour. Si tu ne penses pas que la distance pose un soucis d'organisation, de communication, c est avec plaisir que je continue notre collaboration, si j ose dire, puisse c est toi qui fais tout ... Avec toute mon Amitié Françoise C. Tu m’as demandé ce que j’avais fait durant ces quelques mois. Je t’ai envoyé, les statuts, la charte des fondateurs de l’Observatoire Vendéen de la Laïcité, Georges Clemenceau. Vous êtes pour moi, l’exemple concret de ce que doit être la Laïcité, faite de Liberté, d’Egalité et de Fraternité : du respect de soi-même pour un meilleur respect des autres Bonjour René. Je m'intéresse toujours à ta plume. Le mot espoir nous permet d'avancer tant bien que mal. Sincères amitiés. Thérèse J’ai un peu honte Thérèse. Alzheimer peut-être. Redis moi quelques indices pour que mette un visage sur ton prénom Quelle verve si tôt le matin! Tu me parais en pleine forme ! Tu sais que ces poèmes chantent! Bonne journée Chris Toi, tu es la première à m’avoir fait confiance il y a tout juste 4 ans à mon arrivée en Vendée. La poésie est un art, la prose n’en est que la matière première…. Tu peux continuer ce sera avec plaisir. La bise Annick Comme, je te le disais l’autre soir, nous avons beaucoup de concepts à créer, les goûters-mémoire intergénérationnels ! Bonjour René. Je lis tes écrits avec beaucoup d’intérêt et garde ainsi une relation. Si tu passes en région n’hésite pas à me faire signe et je reste à ta dispo pour enregistrement sur RCF. Amicalement Michel F Je t’ai connu Président, Adjoint au Maire de la 11ème ville de France, animateur sur RCF, ce que tu es encore… avec toujours autant d’humilité et d’humanisme… Le texte qui suit va certainement te plaire, comme il m’a plu de le transcrire… Un paragraphe de « rencontre avec les gens » de Marius Mon père et ma Mère Né en 1887, il passa une grande partie de son enfance et de sa jeunesse à Nesmy. Il fréquenta l’école dirigée par les Frères. Sans doute avait-il des facultés intellectuelles assez développées et une bonne mémoire, car il me confia « ne jamais apprendre ses leçons », il lui suffisait d’écouter ! Le niveau d’étude était assez faible dans cette école. Le principe étant « je mets du foin dans le râtelier, broute qui veut ! » Le sens de l’observation très développé de mon père lui permit d’avoir des connaissances sur des sujets variés, que beaucoup de paysans n’avaient pas à l’époque… Sa jeunesse fut semblable à celle des jeunes paysans de cette époque, à savoir, le travail en semaine et la bringue le dimanche ! Des passages bien arrosés dans les caves… De septembre 1908 à septembre 1910, il effectua son service militaire à la Roche sur Yon au 93ème régiment d’infanterie. A cette occasion, il a pu séjourner à l’île d’Yeu pour une formation à l’embarquement, et c’est là qu’il apprit à nager. Il n’y a gardé de souvenir que ce drame évité de justesse, une vague ayant emporté l’un d’entre eux et, la pauvreté de l’agriculture de l’île ! Beaucoup de gens de son âge ont pu fonder un foyer, quelques années avant la guerre, mais mon père ne trouva pas l’âme sœur à cette époque ! De plus, il avait un fichu caractère… Un jour, il visite avec son père une ferme en Charente, Emballé par les bâtiments visités, il est prêt à prendre des risques insensés pour acquérir cette exploitation viticole ruinée. Il en gardera un souvenir toute sa vie. Puis arrive le mois d’août 1914 et la mobilisation générale. Il a dû partir dans les premiers. Son livret militaire ne délivre aucun renseignement de toute la période de guerre. Lui, il n’a jamais vraiment parlé de ce qu’il avait vécu, exceptée sa formation pour apprendre à se servir d’une mitrailleuse et être attaché à l’arme avec un bracelet dont la clé était dans la poche du sergent pendant les combats ! En juin 1916, il fût fait prisonnier par les allemands à Verdun… Un jour que j’étais écolier, j’ai appris l’histoire de la tranchée des baïonnettes. Mon père me dit alors « c’est nous qui les avons remplacés ! ». C’était donc comme dit la chanson « la ferme de Thiaumont à demi flanc de l’Apremont ». Pendant les années suivantes, malgré le travail, le cœur n’y était plus. Il prenait plus de plaisir au sabotage, comme lors de son emploi à l’assainissement. Un jour même, alors qu’il n’était pas en bonne santé, il refusa de se lever et bouscula un soldat. Il y eut un procès et il fut expédié dans un camp où le travail était encore plus pénible. C’était dans les mines de sel ! Sa démobilisation eut lieu le 19 juillet 1919. Ensuite, il est passé dans l’armée territoriale en octobre 1921, puis dans la réserve de l’armée territoriale en octobre 1927. Il fût libéré du service militaire en octobre 1933. Vers l’âge de 30 ans il fonda un foyer. Il jeta son dévolu sur une jeune femme de 12 ans de moins que lui : Eugénie Ferré ! Il l’épousa en 1920 pour rentrer ensuite, avec ses beaux-frères, sur la ferme de la Garetière de Venansault. De par son caractère indépendant et peu souple, les difficultés rencontrées ainsi qu’une façon très différente de travailler les firent se séparer ! A l’époque, le vicaire qui s’occupait de la préparation au mariage, avait fait la guerre. Ceci lui donnait une valeur de camaraderie aux yeux de mon père. Il en profita alors pour obtenir une promesse, en ces termes : « tu rentres dans une famille très pratiquante, tu vas me promettre de faire tes Pâques tous les ans. » Sa mère fit un cadeau à sa nouvelle belle-fille, lui donna la « besace », en cas de gros besoin ! Elle manquait tellement de confiance en son fils… Après cette séparation, il a travaillé sur des chantiers divers, notamment sur une ligne de chemin de fer, pour la construction d’une deuxième voie. Puis en novembre 1922, il s’installa sur une petite ferme à la Roche sur Yon. Il pût vendre du lait directement aux consommateurs. Chaque matin, ma mère descendait en ville avec quelques bidons dans une petite charrette, qui servit plus tard, de jeu pour les enfants… Suite à un probable désaccord, le bail d’exploitation de 3 ans ne fût pas renouvelé. Le propriétaire ne laissa pas de bons souvenirs à mes parents ! Ils arrivèrent ensuite sur une petite ferme d’Aubigny, appartenant à M. Raffin, pour un bail de 5 ans, qui lui non plus ne fût pas renouvelé. C’est dans ce petit village même que ma sœur et moi sommes nés… Mes parents ont également lié une grande amitié avec des voisins, restés fidèles toute leur vie. Devant une telle instabilité, il devenait nécessaire de trouver une solution. Pour mon père, il ne voyait que l’achat d’une petite ferme, ce qu’il fit juste à la veille de la grande crise économique. Cette époque fût difficile : après avoir payé le prix fort et fait des dettes, ce furent dix années très pénibles. La « besace » allait être utile : la situation ne s’améliora qu’après 1936, lorsque l’inflation reprit ! Pour mon père, jamais rien ne se passait comme prévu. Il pensait que sa malchance était due aux lignes de sa main, en forme de M ! Sans propriétaire à qui s’opposer, comment son caractère peu accommodant allait-il se manifester ? Son arrivée aux Jaulnières fût accueillie froidement. Cela avait dû déranger quelques projets… C’est donc ainsi qu’il pût développer ses talents d’opposant permanent. Quelle ascendance ! J’ai dû combattre pour ne pas tomber dans ces excès et défauts inscrits dans nos gènes. Quant à ma mère, elle était la plus jeune d’une famille de sept enfants. Ses parents Henri Ferré et Henriette Robin exploitaient une ferme à Venansault, probablement en métayage. C’était le mode d’exploitation de l’ensemble des terres dépendant d’un château. Issus de familles très catholiques, ils avaient l’esprit de sacrifice. Ma mère me raconta qu’un jour son grand-père, sur proposition de son maître, bien qu’ayant une exploitation en bon état, accepta de reprendre une exploitation en ruine afin de l’améliorer. Il prévint sa famille que le travail serait pénible, qu’il faudrait faire des sacrifices pour avoir ensuite une vie meilleure ! Ce goût du sacrifice s’est transmis, au point qu’un des enfants est devenu prêtre « l’abbé Victor Ferre » ! Malgré peu d’éléments sur lui, il aurait été favorable à l’action française et eut une correspondance sentimentale !!! Du côté Robin, c’est une cousine qui entra chez les « Pères de Chavagnes ». Ma mère fût orpheline assez jeune, elle allait encore à l’école à la mort de sa mère. Elle avait environ 20 ans à la mort de son père. J’ai eu pour marraine une cousine qui entra chez les « Sœurs de Mormaison ». Elle est morte avant de prononcer ses vœux. Elle m’a laissé comme cadeau une montre et une certaine influence sur mon comportement dans la vie. Mes relations avec mes cousins n’ont commencé que tardivement, au mariage des premiers, car mes parents n’éprouvaient pas le besoin de rencontrer leurs frères et sœurs ! J’ai entretenu par la suite une correspondance épistolaire assez suivie avec une cousine, institutrice et membre d’un mouvement d’action catholique. J’ai appris beaucoup de choses avec elle, de part son savoir très étendu sur de nombreux sujets. Cette ascendance maternelle m’a construit et permis de relativiser le côté matérialiste de mon père. J’ai pu ainsi être assez ouvert aux autres, en toute simplicité… Observatoire Vendéen de la Laïcité |