Chapitre Préliminaire : introduction épistémologique à la Sociologie Politique








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SOCIOLOGIE POLITIQUE

La Sociologie Politique

La Sociologie Politique dont l’Etude est au Programme de la 1ère année du DEUG de Droit est pour reprendre l’expression du Professeur Leclerc, je cite : « la plus ancienne et la plus neuve des disciplines Scientifique et Morale ». Nous allons démarrer notre ensemble de cours sur cette discipline par un chapitre préliminaire de présentation.

1 — Définition liminaire.

Chapitre Préliminaire : introduction épistémologique à la Sociologie Politique.

L’objet de la Sociologie Politique, comme toute première approche c’est la Société dans toute sa dimension Politique et partant de ce postulat de base, qui demandera bien entendu à être précisé, la Sociologie Politique peut être considérée, et c’est le parti prit de cet enseignement comme l’Approche Sociologique des phénomènes Politiques. Autrement dit, comme l’ensemble des Conceptions et des Méthodes d’Analyse dégagé par la Sociologie générale, pour l’étude des Rapports Sociaux.

L’on va user ces Conceptions et ces Méthodes, dans le cadre de notre Discipline pour tenter d’expliquer parmi l’ensemble des Rapports Sociaux, comment fonctionnent les seules relations Spécifiques qui présentent un caractère Politique. Affiner cette définition liminaire qui tient de l’évidence n’est pas sans poser à partir de la, quelques difficultés étymologiques, et à conditionner la nature même de la Sociologie Politique. Chaque Politologue en effet étant enclin à user de cet outil Scientifique à partir de la conception qu’il s’en fait.

2 — Contenu du terme Politique.

Première difficulté donc, elle a trait au contenu même du terme Politique dont l’emploi dans l’expression en Sociologie Politique devrait être accepté par tous les Politologues car, de sa signification dépend évidemment la fixation même du domaine de la discipline.

Or, et c’est ce qui pose problème, le Concept est si ambigu, sa polysémie si difficile à cerner et si fluctuante que la délimitation même de l’Univers Politique c’est-à-dire du champ d’Investigation que la Science Politique est amenée à embrasser, varie suivant les auteurs comme on le verra dans un instant, un certain secret d’arbitraire dans le choix entre les notions de référence d’Etat et de Pouvoir.

C’est que le mot Politique est parfaitement équivoque, sauf à remarquer que son étymologie Grecque, fait référence à ce qui touche à la Cité et par extension au Gouvernement du Groupe.

Substantif du genre féminin, LA Politique désigne plutôt l’espace symbolique de compétitions entre les Hommes et la manière que les Gouvernants ont de gérer la Société qui les a porté à sa tête.

Au masculin LE Politique renvoie généralement à une réflexion objective sur le Pouvoir réflexion dégagée des contingences du quotidien. Et c’est évidemment à cette dernière acception que l’on se réfère pour l’emploi de l’adjectif Politique dans le cadre des études de Sociologie Politique.

Pour autant, toute ambiguïté n’est pas levée dans la mesure ou d’une part, l’opposition entre les utilisations masculines ou féminines du mot Politique, ne peut être réduite à l’opposition de deux domaines séparés.

Celui de LA Politique au sens d’art Politique, comme dans l’expression faire de la Politique. Domaine des rivalités et de la Gestion au jour le jour, qui seraient impropres à l’examen Scientifique et celui Du Politique, notre domaine d’Etude. Parce que ce dernier serait de l’ordre de l’essence même, c’est-à-dire des conditions immuables du Jeu Politique quel qu’il soit, partout et en tout temps et que de la sorte abstraction immuable, il constituerait le seul cadre de réflexion possible, suffisamment général pour livrer les clefs explicatives de toutes les Manifestations politiques particulières.

Or les choses ne sont pas aussi tranchées et aussi simples. En fait, le Politique ne peut ignorer ce qui est contingent et la Politique ne saurait se concevoir sans une réflexion sur elle-même.

3 — Notion de Sociologie Politique.

D’autre part et par ailleurs la notion de Sociologie Politique est encore obscurcie, par le fait que certains auteurs comme Jean-marie Denquin, dans son ouvrage Politique de 1992, penche plutôt pour faire de la discipline, la Science de la Politique de préférence à celle du Politique.

Aussi sans entrer dans des querelles sémantiques infinis, ces diverses conceptions sur le fondement même de la matière, incitent et c’est la un faiblesse à rester dans une certaine imprécision quand aux limites de l’étendue de la Recherche.

Ce que reconnaît volontiers Jean-marie Denquin qui écrit page 76, de son ouvrage précité, je cite : « le but recherché est seulement d’avancer dans la compréhension de ce qu’est la Politique Réelle, par l’élucidation de ce qu’elle ne peut pas, ne pas être. C’est pourquoi nous utiliserons l’expression vague mais commode d’Univers Politique. L’Univers Politique, c’est ce qui englobe toute Politique et la conditionne, c’est-à-dire, la détermine non point positivement, mais négativement ». Fin de citation.

Deuxième difficulté à présent qui concerne la qualité de la Recherche.

C’est poser la question du caractère Scientifique de la Sociologie Politique et celle connexe de sa spécificité dans l’Approche des Faits Politiques. Autrement dit, est-il pertinent de définir notre discipline, comme une Science. En mesurer les apports mais aussi les limites, comme l’on fait dans le N° 158 de la collection « Domino » chez Flammarion, des auteurs comme Béatrice Mabilon-Bonfils, et Bruno Etienne. Sue cette deuxième interrogation la encore, les certitudes ne vont pas sans quelques points faibles.

Ainsi en est-il de l’intitulé même de la Discipline. En effet, l’Action Politique étant d’abord une Activité Sociale et le Fait Politique un Fait Social. La Sociologie Politique est d’abord une sociologie, et l’expression même de Sociologie Politique symbolise l’intention de replacer les phénomènes Politiques, dans l’ensemble des phénomènes Sociaux.

Cette démarche largement répandue chez un grand nombre de Professeurs, comme notamment Maurice Duverger, Roger-Gérard Schwartzenberg ou encore Claude Leclerc que nous avons cité il y a un instant. Cette démarche disais-je traduit en toute logique, d’une part le souci de supprimer les frontières entre ces deux disciplines, à savoir Sociologie Générale et Sociologie Politique, dans la mesure ou ils estiment qu’il y a une unité profonde entre ces deux Sciences Sociales, et d’autre part celui connexe d’utiliser la Méthode Sociologie pour l’approche Politique.

Il faut dire que leur argument ne manque pas de pertinence. Ne serait-ce qu’au seul Rappel de la naissance de la Sociologie Politique au rang de Sciences. A l’Etat Civil épistémologique, le terme Sociologie appliqué au traitement de la Constitution et du Développement des Sociétés Humaines apparaît tardivement, puisque c’est Auguste Comte, qui dans le volume 4 de son cours de Philosophie Positive le forge en 1839, et cela pour concrétiser une véritable discipline Scientifique, l’intention objective et positive qui va guider sa recherche.

C’est ainsi qu’il précise d’ailleurs le caractère Scientifique de cette nouvelle Science Sociale qu’il ébauchait en écrivant, je cite : « quelle sera l’étude positive de l’ensemble des Lois Fondamentales propres au phénomène Sociaux ».

En ce qu’il a affirmé et consacré une Méthodologie, la Sociologie Moderne doit par conséquent beaucoup à l’Héritage qu’on tient. C’est ainsi que Raymond Aron qualifie la Sociologie de, je cite encore : « l’Etude qui se veut Scientifique du Social en tant que tel ».

Et cela dans un ouvrage de 1967, intitulé « Les étapes de la Pensée Sociologique ».

De la même façon dans son manuel de Sociologie de 1958, un autre Sociologie Français Armand Cuvillier définit cette Science comme la Science Positive des Faits Sociaux.

C’est sur cette base Méthodologique que la Sociologie Politique dont on a dit qu’elle traitait de la Constitution et du Développement des Sociétés Politiques s’est constituée dans les années 50.

4 — La Sociologie Politique considérée comme une des branches de la Sociologie Générale.

Caractérisé comme l’une des branches de la Sociologie Générale tout comme ces autres branches Sociales particulières nées de l’éclatement de cette dernière que sont par exemple la Sociologie Economique, la Sociologie Juridique, la Sociologie Criminelle ou encore la Sociologie Religieuse, et bien la Sociologie Politique emprunte nombre de Concepts et de Théories à la discipline mère, la Sociologie Générale.

A vrai dire, à plus d’un titre là encore des incertitudes subsistent et cela sur l’Intitulé même de la Matière et sur son Contenu. Ainsi en ce qui concerne le premier point, il est à relever que des chercheurs comme Jean-marie Denquin ou encore Dominique Chagnollaud préfèrent l’expression Sciences Politiques, pour caractériser des recherches empreintes davantage de connotation Juridique dans l’esprit de la somme que le Professeur de Droit Constitutionnel Georges Burdeau publia en 1966/1967 sous le titre « Traité de Sciences Politiques en sept volumes ». Certains par ailleurs compliquent la filiation Sociologie Générale, Sociologie Politique, en affirmant soit comme Dominique Chagnollaud et Philippe Braud que la Sociologie Politique, n’est pas une simple dimension de la Sociologie, mais une branche particulière de la Science Politique. Soit selon les représentants de tout un courant de recherche après la Seconde Guerre Mondiale, qu’il y aurait une division Institutionnelle entre Sciences Politiques et Sociologie, comme si le remarque le Sociologie Pierre Ansard dans un ouvrage de 1990 « Les Sociologies contemporaines », je cite l’auteur : « l’on pouvait dissocier les relations de pouvoir, des attitudes et des représentations, séparer le fonctionnement de l’Etat, des structures Sociales »

Cette controverse et ses ambiguïtés devaient être signalés. Aujourd’hui disons que pour simplifier les choses, l’on préfère considérer les deux formules comme synonymiques et parler plutôt de Sociologie Politique à propos de laquelle Raymond Aron, pouvait si justement écrire en 1965, dans le N°1 de la Revue de l’Enseignement Supérieur, c’était pages 21 et suivantes, je le cite :

5 — Définition des expressions : Sociologie Politique et Science Politique :

« à la limite, on pourrait dire que la Science Politique, considéré globalement se confond avec la Sociologie Politique. Elle est le chapitre Politique de la Sociologie ».

Cela posé, le contenu de la Discipline présente aussi des zones d’ombre. Certes le développement de la Sociologie est-il lié à l’idée que les phénomènes Sociaux peuvent être étudiés par les mêmes Méthodes Scientifiques qu’emploient les Sciences de la Nature. Et que la Sociologie est une Science dans la mesure ou comme dans les Sciences de la Nature, elle décrit ces phénomènes tels qu’ils existent en formulant dans un Discours cohérent, positif et hétérogène à son objet, des jugements de Réalité en adéquation avec les Faits observés et non pas de simples jugements de valeur.

Il n’en resta pas moins que le savoir à prétention Scientifique, que la Sociologie Politique construit ne peut être que relatif et révisable.

A cela il y a au moins trois raisons.

D’abord parce que le Discours Scientifique s’appliquant à l’examen concret de ce qui est réel, c’est-à-dire palpable, tangible s’agissant du cas particulier de notre discipline, il est difficile en l’occurrence de concevoir et de définir la Réalité des Faits Sociaux Politiques.

Par exemple qu’est-ce qu’un Parti Politique sinon l’idée que chacun s’en fait.

Deuxième raison ensuite, parce que si la Science en général et la Sociologie Politique en particulier est dans la recherche de l’Explication, construit une Vérité, celle-ci ne peut jamais être Absolue, quand il s’agit d’analyser de mettre en équation et de prédire les comportements Humains et cela dans la mesure en effet ou l’Homme est un Etre Libre, voire imprévisible par excellence. Autrement dit, la Liberté de l’Homme peut-être ne saurait être enfermée dans un Déterminisme quelconque. La notion de Lois Sociologiques par conséquent est une notion absurde, puisque incompatible avec cette Liberté même.

Tout au plus pourra-t-on, exprimer des comportements d’ensemble en termes de probabilité, et tenant compte de la Liberté possible des individus, constituant ces ensembles. C’est ce que l’on fait notamment, avec les sondages et les prévisions Electorales.

Enfin une dernière raison, à la lumière de ce qui vient d’être exposé. Que pouvons-nous attendre d’autre de la Sociologie Politique, que, faute de formulations de Lois, l’Etablissement de Typologie c’est-à-dire de classement ordonnant les Connaissances et de Modèles, c’est-à-dire d’hypothèses qui rendent Intelligibles des Processus.

Mais la encore, il faudrait naviguer entre deux écueils.

A savoir, le Simple Empirisme, qui se limite à la simple accumulation des Faits, sans horizon, et la Spéculation Abstraite dans des Théories Partielles, jamais complètement exactes ou définitives. Théorisation à cent lieues des Théories Générales des Sciences de la Nature en tout cas qui s’appliquent à des Faits Objectifs essentiellement.

Alors que les Théories Sociaux Politiques concernent des Faits mais aussi des Valeurs dont la perception par le Chercheur est toujours subjective.

Dernière difficulté que nous ne faisons qu’évoquer à la suite de l’ouvrage « Politics and the Social Sciences », publié à Londres en 1969, sous la Direction de Seymour Martin Lipset. C’est sur le constat que la Sociologie a emprunté un certain nombre de méthodes et de techniques de recherche des disciplines voisines et que d’autre part, l’interprétation des phénomènes Politiques ne peut que s’enrichir d’une approche Pluridisciplinaire, que se pose le double problème de la définition du champ exact de la Science et celui de son autonomie véritable.

Voilà présenté sans complaisance, ni concession, notre discipline. Et si l’accent semble avoir été mis sur ses faiblesses, c’est d’abord pour en prendre la juste mesure, et ensuite avant même que d’aborder les apports de la Sociologie Politique à la Connaissance, pour inciter tous ceux qui sont amenés à la pratiquer, à faire preuve de modestie d’une part et de ne rien admettre de définitivement acquis d’autre part. Mais il est temps à présent d’entrer dans le cœur des certitudes et de consacrer la suite de ce chapitre préliminaire donné, en premier lieu un contenu à notre Matière et à mettre en relief sa spécificité et en second lieu à aborder les Règles de la Méthode qu’elle développe.

SECTION 1 : DELIMITATION DU CHAMP DE L’ETUDE

Par cette expression, nous entendons examiner deux choses.

D’abord l’Objet global de notre Matière, ensuite les Limites de son Champ d’Investigation, par comparaison avec ceux de Sciences contiguës.

Paragraphe 1.

OBJET ET DELIMITATION DE L’ETUDE

Le concept de Société Politique. Nous avons dit, il y a un instant que la Sociologie Politique est la Science de l’Univers Politique, ou encore de la Société Politique. Sur cet Objet même de la discipline, deux grandes conceptions se sont succédées.

A — Première conception.

La Sociologie Politique devrait se consacrer à l’Etude de l’Etat. Il s’agit là de la Doctrine Classique, la plus ancienne, celle qui associe la discipline à l’analyse exclusive d’une certaine forme d’Organisation Juridique et Politique. Au XIXème siècle ce sont surtout les juristes Germaniques autour de Gelinek qui ont popularisé cette conception, obsédés qu’ils étaient par les problèmes de la formation de l’Unité Allemande. Pour ces juristes, l’Etat est en somme un idéal à atteindre et ils leur paraissaient normale que la Science Politique, se consacra à définir et à Théoriser ce qui était pour eux la Forme la plus noble la plus désirable d’Organisation Politique.

En France ce point de vue a trouvé ces défenseurs. Notamment avec le Doyen Davy, dans le volume 1 de ces éléments de Sociologie parus en 1924, ainsi que chez le Recteur Prélot dans un cours qu’il professait en 1956/1957 à la Faculté de Droit de Paris intitulé « La conception Française de la Science Politique ». De la même veine, on peut citer également le Dictionnaire Littré qui définit la Politique comme je cite, «  la Science du Gouvernement des Etats ».

Très vite cependant, dès le début du XXème siècle, le Professeur Duguy éminent Constitutionaliste et Georges Scelle, Spécialiste de Droit International remet en cause cette position en considérant que l’Etat n’est qu’une Forme parmi d’autres d’Organisation Politique. Et que le phénomène Fondamental caractéristique d’une Société Politique donnée, ne se réduit pas dans une Forme Particulière d’Organisation, mais tout simplement dans la différentiation Objective entre Gouvernants d’une part et Gouvernés d’autre part.

B — deuxième conception de notre discipline, de son champ d’investigation.

La doctrine moderne abandonne le critère de l’Etat et elle fait de l’Objet de la Sociologie Politique l’étude du Pouvoir en général.

Autrement dit, la Sociologie Politique travaille sur le Commandement, l’Autorité, les Modes de Gouvernement dans quelques Sociétés Humaines que ce soit et pas seulement dans la Société Etatique. Cette conception précisée dans les années 30 par Charles Mériam Georges Kathleen et Harold Laswell aux Etats-Unis a été popularisée en France, notamment par Raymond Aron et par les Professeurs Georges Burdeau, Georges Vedel et Maurice Duverger.

Cela reconnu, certains se sont demandés si donner à la Sociologie Politique l’étude du Pouvoir, n’était pas lui assigner une tâche démesurément étendue.

Devrait-elle par exemple, se pencher sur l’analyse de l’Autorité d’un Père de Famille sur ces Enfants, sur celle d’un Chef d’Entreprise sur ces Employés ou encore aborder le Système de Pouvoir jusque dans les Sociétés Animales.

Face à ce problème, la Sociologie Politique moderne se subdivise en deux branches.

Certains auteurs, comme le regretté Bertrand de Jouvenel, sont partisans d’admettre qu’à chaque fois qu’il y a Pouvoir, il y a Matière à Etude de Sciences Politiques. Ces auteurs sont aujourd’hui Minoritaires. Pour la grande Majorité si la Discipline ne doit pas ignorer les phénomènes de Pouvoir à un niveau inférieur à celui de l’Etat, ni ceux qui se situent au-dessus dans l’Ordre des Relations Internationales, ces deux types d’élément pouvant avoir au reste une influence sur les Relations au niveau Etatique. Il n’en reste pas moins pensent-t-ils que son terrain d’Election doit concerner les phénomènes du Pouvoir, qui se manifeste de la manière la plus évidente dans le cadre Etatique. Quitte à invoquer alors à l’appui de ces démonstrations, l’apport des enseignements d’autres Sciences Sociales.

Et c’est, participant de ce même courant d’idée, et faute d’un critère de délimitation bénéficiant d’un accord unanime, que les experts de l’Unesco en 1950, ont choisi d’une Manière Pragmatique de définir la Sociologie Politique par la nomenclature des thèmes qu’elle traite plutôt que par une réflexion de son essence même. Selon eux, son champ d’Etude devrait comprendre, quatre grandes Rubriques.

A savoir :

1) La Théorie Politique

2) Les Institutions Politiques

3) Troisième Rubrique, les Partis Politiques, les Groupes et l’Opinion Publique

4) Quatrième Rubrique, les Relations Internationales

Pour leur part, Reynolds, Bendix et Seymour Martin Lipset, donnaient en 1957 une liste de Thèmes plus concentrée qui clos le débat.

Ils écrivaient je les cite :

« la Sociologie Politique comprend les études sur :

  1. le comportement Electoral et la Recherche des attitudes et des opinions

  2. le processus de prise des Décisions Politiques

  3. les Idéologies des Mouvements Politiques et des Groupes d’Intérêt

  4. les Partis Politiques, les Groupements volontaires et le problème de l’oligarchie

  5. le Gouvernement et les Problèmes d’Administration
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