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En observant les données présentées sur le tableau, les conclusions suivantes peuvent en être extraites:

  • La couverture des coûts d’exploitation des services de transport, par les recettes générées par la vente de titres de transport (y compris les compensations pour tarifs sociaux) oscille entre 30 et 70% dans les zones analysées. C’est ainsi que l’opérateur de tous les modes de transport urbains à Amsterdam et à Milan, les autobus urbains de Zurich et les autobus interurbains à Munich ont des coefficients de couverture en dessous de 40%.

La majeure partie des réseaux présente néanmoins des coefficients de couverture entre 40 et 60%. C’est le cas de l’ensemble du réseau de transport public de l’aire de Stockholm, les modes de transport urbains à Copenhague et Lyon, ainsi que les services ferroviaires de banlieue dans cette ville. Elle oscille autour de 60% aussi bien pour les modes urbains que pour les services ferroviaires de banlieue à Munich.

Dans le cas de Madrid et Barcelone, les services ferroviaires de banlieue présentent également des couvertures autour de 60%. Les modes urbains (métro et autobus urbains) présentent des couvertures supérieures, se situant autour de 70% si l’on prend en compte conjointement les comptes d’exploitation des opérateurs des deux réseaux.

  • Les apports des différents niveaux de l’administration pour la couverture des déficits d’exploitation présentent également des taux de distribution divers. La participation des administrations centrales est plus importante pour les services ferroviaires de banlieue que pour les modes urbains, à l’exception du cas hollandais, où la quasi totalité des apports pour le système de transport provient de l’État, et du cas de Manchester, où les apports de l’État pour la subvention du transport ferroviaire incluent la subvention des services de tramway (Métrolink).

Les apports pour les services d’autobus interurbain proviennent néanmoins pour la plupart des administrations régionales à l’exception de Copenhague et de Munich, où les apports locaux sont majoritaires.

Les modes urbains sont subventionnés par les administrations locales et régionales dans la grande majorité des cas, la distribution entre ces deux administrations étant néanmoins différente dans chaque aire. C’est ainsi que les corporations locales réalisent la majeure partie des apports à Copenhague, alors que, à Stockolm et Milan, c’est l’administration régionale qui s’en charge. Dans le cas de Zurich et Lyon, l’administration régionale et locale apportent chacune 50% des fonds nécessaires, une fois déduit l’apport de l’administration centrale.

  • La même chose se produit à Madrid et à Barcelone. Les apports de l’administration locale et régionale supposent chacun 50% des fonds, déduction faite de l’apport de l’État. Dans notre pays, l’apport de l’État est néanmoins supérieur; alors qu’il est à Lyon d’environ 6% et à Zurich de 12%, à Madrid et à Barcelone l’État apporte 45% pour la couverture des déficits d’exploitation des modes de transport urbains.

2.3 Financement des investissements

Les modes de financement peuvent être classés dans une première approche, en fonction de l’origine des fonds, en fonds budgétaires et extra-budgétaires.

Financement budgétaire

Les modèles de financement budgétaire seraient l’ensemble des schémas de participation des administrations nationales, régionales ou locales au travers de la consignation de parties de frais à charge du capital ou d’investissements de leur budgets généraux. Dans les schémas de financement budgétaires, il est possible de différencier:

  • Les fonds d’origine fiscale sous le principe de la désaffectation fiscale: apports ayant leur origine dans les budgets généraux des administrations publiques. C’est le cas de la majeure partie des infrastructures en Espagne et dans les pays analysés.

  • Dette publique, emprunts et émission d’obligations pour couvrir les déficits budgétaires: modèle de participation de capitaux privés avec une garantie de rentabilité. Ce modèle est limité par les critères de convergence de l’Union Monétaire.

  • Taxes et impôts affectés et contributions spéciales: fiscalité spécifique affectée au financement du système de transport.

De la même façon que cela se produit avec les apports pour le financement de l’opération, les apports des différents niveaux de l’administration dans les aires métropolitaines analysées suivent des patrons différents dans chaque pays. Comme synthèse comparative de l’information disponible, il y a lieu de mettre en avant certains aspects.

Le financement des investissements au travers d’apports publics est une norme commune, bien qu’il faille distinguer entre les modes de transport qui exigent un grand investissement en infrastructures, autrement dit, le chemin de fer et le métro, et le reste des modes de transport:

  • Les investissements en infrastructures ferroviaires sont principalement financés par les apports de l’État et des administrations régionales.

Dans la majeure partie des systèmes analysés, la participation de l’État dans le financement des investissements en transport public dans les aires métropolitaines, est plus importante que la participation des administrations régionales et locales en ce qui concerne les chemins de fer de banlieue.

  • Il se produit quelque chose de similaire avec les infrastructures du métro, pour lesquelles l’État joue un rôle fondamental dans leur financement. À Amsterdam et à Milan, les apports de l’État, sous forme de subvention, supposent pratiquement 100% des investissements. À l’autre extrême, le cas de Lyon, où les autorités régionales et locales apportent la majeure partie des subventions (dans cette ville, le financement des investissements réalisés par l’autorité de transport provient en bonne partie de ressources propres et d’emprunts d’établissements financiers).

Entre ces deux situations se trouve la ville allemande de Munich, où le réseau de métro est financé à 60% par les apports de l’État et le reste à parts égales entre les administrations locale et régionale. En Espagne, le financement des réseaux de métro de Madrid et Barcelone est réalisé par des apports de l’État pour un tiers des investissements totaux, l’administration régionale apportant les deux tiers restants.

  • Par ailleurs, les investissements en matériel mobile de métro et chemin de fer sont financés dans la plupart des cas par les entreprises opératrices au moyen d’emprunts ou de ressources propres.

C’est le cas dans les pays où les reformes du système ferroviaire ont avancé vers l’ouverture des réseaux aux opérateurs privés en régime de concurrence et les entreprises doivent être régies par les mêmes critères. Ainsi, à Copenhague, Manchester, Munich, Stockholm et Zurich, les investissements en matériel roulant sont à charge des opérateurs ferroviaires, et les apports publics consistent en la concession de prêt sans intérêt ou à des intérêts en dessous du taux du marché, ou encore la subvention des coûts financiers pour obtenir des prêts sur le marché financier.

  • Quant aux investissements en matériel roulant se référant au reste des modes de transport (fondamentalement les autobus et les tramways), il est difficile d’établir une classification car, dans chaque cas, la combinaison des fonds utilisés varie. C’est ainsi que dans les villes de Manchester, Zurich, Copenhague et Milan, ces investissements sont financées en grande partie par des ressources propres et des emprunts, alors que, à Munich, 60% est financé par des subventions de l’État. À Lyon, l’administration régionale et locale réalise des apports complémentaires des ressources propres et des emprunts aux établissements financiers qui supposent environ 10% des investissements.

Dans le cas de Barcelone et de Madrid, les apports de l’État sont limités à 45% des investissements en matière de maintenance et à 33% des investissements destinés à l’extension du service alors que les administrations régionales et locales partagent à 50% la responsabilité sur les nécessités non couvertes par l’administration centrale, aussi bien pour le métro que pour les autobus urbains. Les apports aux opérateurs de l’autobus interurbain pour le matériel couvrent uniquement les coûts financiers dans le cas de Madrid alors que, à Barcelone, la concession de subventions est prévue pour le plan de renouvellement de la flotte avec la participation de l’État de 45%.

Sur le tableau de la page suivante, la participation des administrateurs est schématisée dans chaque secteur pour le financement des investissements.
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