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N° 73

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SOMMAIRE



  • Éditorial 3




  • In memoriam : Marcel Beaux 4



I - Faits et commentaires

  • « Dis-moi dix mots… », édition 2013-2014 5

  • Commission générale de terminologie 6



II - Questions parlementaires - réponses ministérielles

  • Sénat 7

  • Assemblée nationale 9



III - Activités des associations

  • Compte-rendu de l’Assemblée générale de l’AFAL du 19 juin 2013 11

Annexe 1 : Intervention de M. Louis Bouroux 14

Annexe 2 : Loi du 4 août 1994 par Me Jean-Claude Amboise 15

Annexe 3 : Loi Fioraso par M. Albert Salon 16

Annexe 4 : « Communes de France pour la langue française » par M. Albert Salon 17


  • ADIFLOR 19

  • Cercle Richelieu 20

  • Biblionef 20



IV - Loi du 4 août 1994

  • Son application : bilan des associations agréées 21



V - Communiqués et informations

  • Notes de lecture 22

  • Extraits de la presse francophone : Clément Duhaime (OIF) 23

  • Manifestations - Automne 2013 24



VI - Tribune Libre

  • Minorités : L’APFF marque des points 25



VII - Adhérer à l’AFAL

  • Comment devenir membre 26

  • Formulaire d’adhésion 2014 27






ÉDITORIAL

Chers Amis,

Notre Association, lors de sa dernière Assemblée Générale, a pris deux décisions importantes.
D’une part, de continuer à jouer le rôle d’opérateur pour le compte de l’État afin d’agir en justice en faveur de l’application de la loi Toubon. En effet, il est important que la loi soit respectée, simplement pour suivre le Cardinal de Retz, affirmant : « les lois désarmées tombent dans le mépris ».
D’autre part, le "Concours des 10 Mots" prend de l’ampleur et les nouvelles technologies n’y sont pas pour rien. En effet, du monde entier nous arrivent de très beaux textes.

On imagine volontiers ces jeunes élèves réfléchir, penser, écrire en français dans un environnement qui n’est ni francophone, ni d’inspiration littéraire et qui nous envoient des petites merveilles de littérature.

L’AFAL continue et approfondit son ouvrage. Chacun doit s’y sentir chez lui et même à l’aise, pour lutter contre l’affadissement linguistique et pour la diversité des cultures – symbole de liberté.

Jacques GODFRAIN



Revue éditée par l’AFAL

Siège de l’AFAL – s/c M. Jacques GODFRAIN – 5 rue de Solferino - 75007 PARIS.

Courriel : contact@afalassociation.com

Site : www.afalassociation.com
Directeur de la publication : Jacques Godfrain

Rédactrice en chef : Maud Boyer

Comité de rédaction :

Louis Bouroux - Odette Goncet - Mohamed Larbi Haouat - Denis Nardin - Maurice Zinovieff


Liaisons, revue des associations ayant le français en partage, est publiée avec le concours du Ministère des Affaires étrangères, de la délégation générale à la langue française et aux langues de France (Ministère de la culture et de la communication) et de l’Organisation internationale de la francophonie.


In memoriam


C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de notre ami, l'Ambassadeur Marcel BEAUX, survenu le 19 juin 2013, à son domicile, dans sa 92ème année.
Homme de terrain, successivement administrateur de la France d'Outremer, puis diplomate, il s'est attaché durant toute sa carrière à montrer ce qu'était une francophonie vivante.
Apprécié de tous pour sa droiture et sa probité, il a su nous montrer le chemin.
Également Homme de lettre, il est maintenant sur son "promontoire d'où l'on peut observer à loisir les mouvements de flux et de reflux de l'histoire." *

Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille et sommes de tout cœur avec elle.


* Extrait de l'ouvrage intitulé "Le grand manège au passage du Verseau - L'éternel retour au miroir de Nietzsche revisité" par Marcel Beaux - Éditions Publisud - Paris 1998.




I - FAITS ET COMMENTAIRES


DIS-MOI DIX MOTS… À LA FOLIE



L'édition 2013-2014 "Dis-moi dix mots... à la folie" illustrera la capacité de notre langue à accueillir les inventions verbales - lexicales, sémantiques, graphiques ou sonores - les plus inattendues.
Les 10 dix mots choisis avec nos partenaires francophones  constituent autant de propositions pour stimuler la créativité langagière de nos concitoyens :

"Ambiancer, à tire-larigot, charivari, faribole, hurluberlu, ouf, timbré, tohu-bohu, zigzag, s'enlivrer ("être ivre de lectures", néologisme créé par un élève de CM2)".



Ces dix définitions, volontairement courtes, n’ont d’autre but que d’éveiller votre curiosité et de stimuler votre créativité !
AMBIANCER - v. intr. 1 Région. (Afrique noire) : Rendre l'ambiance joyeuse et festive. Trans. Ambiancer une soirée.

À TIRE-LARIGOT - fam. : Beaucoup, en quantité. À gogo. Boire à tire-larigot.

CHARIVARI - n.m. : Grand bruit, agitation, chahut, tapage.

ENLIVRER (S’) - v. pron. Néologisme créé par Constant Chardon, élève de CM2 à Neuilly-sur-Seine (92), dans le cadre du Camion des mots : Être ivre de lectures.

FARIBOLE - n.f. : Propos vain et frivole, baliverne, bêtise. Dire des fariboles.

HURLUBERLU, UE - n.m. ou n.f. : Personne extravagante. Une bande d'hurluberlus, un original.

OUF onomatopée : Interjection exprimant le soulagement. – locution : Il n'a pas eu le temps de dire ouf, de prononcer un seul mot. - adj. et n. (verlan de fou) - familier. : Fou, folle ; très bizarre.

TIMBRÉ, ÉE - adj. : Qui a du timbre, un beau timbre. - Marqué d'un timbre. Papier timbré, émis par le Gouvernement et destiné à la rédaction de certains actes. - Qui porte un timbre-poste. - (de timbre « cloche » et « tête ») Un peu fou, cinglé.

TOHU-BOHU - n.m. inv. : Bruit confus, tumulte.

ZIGZAG - n.m. : Ligne qui forme des angles aigus. La route fait des zigzags ; un lacet.
Définitions extraites des dictionnaires Le Robert Junior 2013, Le Robert illustré / Petit Robert 2013.

Pour tout renseignement, consulter le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France
Les différentes ressources (livret, exposition, fascicule pédagogique...) seront disponibles dès la rentrée scolaire. Ainsi les opérateurs disposeront de plusieurs mois pour concevoir un projet susceptible d'être présenté lors de la prochaine Semaine de la langue française et de la Francophonie qui se déroulera du 15 au 23 mars 2014.
COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE

JORF n°0082 du 7 avril 2013 page 5809

Texte n°38
RECOMMANDATION

Recommandation sur l’équivalent du français à donner à l’expression street (sport)
NOR : CTNX1306138X

Si les activités sportives se sont généralement pratiquées, à l'origine, dans des lieux divers, non spécifiques, celles qui nécessitent un espace circonscrit ont rapidement exigé la création d'infrastructures spécialement conçues pour leur exercice (stades, piscines, terrains de sport, gymnases, etc.).

A l'inverse, aujourd'hui, de nouveaux sports se pratiquent volontairement sur la voie publique, parfois au cœur des agglomérations urbaines ou rurales et à la vue des passants.

Ces pratiques variées relèvent, pour la plupart, des sports de glisse, des jeux de balle ou de ballon, ou sont dérivées de la gymnastique. Certaines sont directement inspirées de sports institutionnels.
En anglais, la dénomination de ces disciplines débute par le mot street : street basketball, street hockey, street golf, street football, etc. La voie publique et le mobilier urbain étant les éléments communs à ces sports, l'expression de rue paraît la mieux adaptée en français pour les qualifier. On parlera donc de basket de rue, de hockey de rue, de golf de rue, de football de rue, etc. De la même manière, le pratiquant sera nommé basketteur de rue, hockeyeur de rue, golfeur de rue, footballeur de rue, etc.

La Commission générale de terminologie et de néologie recommande de s'en tenir à une formulation unique et cohérente et d'ajouter la mention de rue à tous les noms des sports concernés par ces formes de pratique.



II – QUESTIONS PARLEMENTAIRES
RÉPONSES MINISTÉRIELLES

SÉNAT





Question écrite n° 05934 posée par M. Louis Duvernois (représentant les Français établis hors de France)

publiée dans le JO Sénat du 18/04/2013
M. Louis Duvernois appelle l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur les manquements régulièrement constatés sur le service public télévisuel et relatifs à l'emploi de termes étrangers, alors même qu'existe leur équivalent en français. Par exemple, dans l'émission « On n'est pas couchés », l'utilisation de l'expression « flop ten ». Saisi par plusieurs associations mobilisées autour de la défense de la langue française, qui est celle de la République, il s'inquiète de voir notre langue et, subséquemment, notre identité nationale malmenée, de la sorte, sur les ondes du service public et lui demande de faire prendre toutes mesures utiles au respect de la charte adoptée en ce domaine.
Réponse publiée dans le JO Sénat du 01/08/2013
L'article 2 de la Constitution dispose : « La langue de la République est le français ». L'article 12 de la loi du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française impose, quant à lui, l'emploi du français dans les émissions et les messages publicitaires diffusés par les services de communication audiovisuelle. Cette obligation légale joue un rôle crucial dans la diffusion dans notre pays de la langue de la République. Sa portée doit cependant être appréciée au regard d'autres considérations. Ainsi, le Conseil constitutionnel a estimé que l'article 2 de la Constitution ne devait pas conduire à méconnaître l'importance que revêt la liberté d'expression et de communication. C'est en se fondant sur ce principe qu'il a jugé contraire à la Constitution, dans une décision du 29 juillet 1994, toute obligation faite aux chaînes de télévision ou de radio de recourir à des termes ou des expressions officiels approuvés par des arrêtés ministériels. Les chaînes du service public de l'audiovisuel exercent, quant à elles, une responsabilité particulière en matière de langue française. Ainsi, dans le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions, on peut lire en préambule de l'annexe que : « la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation... ainsi que de promotion de la langue française ». Ce même décret précise : « Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français ». Le législateur a confié à une autorité administrative indépendante, le CSA, la mission de veiller à la défense et à l'illustration de la langue et de la culture françaises dans la communication audiovisuelle. Ses actions pour assurer le respect de la langue française dans les programmes audiovisuels sont nombreuses (interventions régulières auprès des rédactions pour rappeler les règles relatives au bon usage du français, transmission aux diffuseurs des fascicules de terminologie édités par la délégation générale à la langue française et aux langues de France...). Il établit également des relevés linguistiques, complétés par les courriers des auditeurs et téléspectateurs. Les incorrections les plus fréquentes ou les plus significatives font chaque mois l'objet d'articles dans La lettre du CSA. Il a également créé sur son site Internet une rubrique consacrée à la langue française qui indique la terminologie recommandée au Journal officiel. Force est toutefois de constater que la qualité du français parlé dans les médias varie selon la nature des programmes. Comme le souligne le CSA, elle est de bonne tenue dans les émissions d'information et les magazines. D'autres émissions privilégient un registre de langue plus familier, avec de nombreux anglicismes revendiqués par les animateurs. Au cas présent signalé par l'honorable parlementaire, il convient de préciser que l'expression humoristique « flop ten » ne concerne qu'une rubrique d'une émission dont le titre, bien français quant à lui, est« On n'est pas couché ». Il n'en demeure pas moins que cette pratique n'est pas conforme à l'esprit, si ce n'est à la lettre, des dispositions du cahier des charges de France Télévisions en matière de promotion de la langue française. Elle doit inciter le CSA à exercer une vigilance accrue dans ce domaine.  

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Question écrite n° 06207 de
M. Dominique Watrin (Pas-de-Calais) publiée dans le JO Sénat du 02/05/2013

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