télécharger 42.59 Kb.
|
Test psychologique « Tout ce que j’ai toujours voulu savoir sur moi et l’université sans oser me le demander » (1) La loi LRU a été votée le 10 août 2007, alors que les personnels de l’Université et étudiants demandaient d’attendre la rentrée pour qu’il y ait concertation. A. A force d’attendre on ne fait jamais rien… B.C’est regrettable mais après tout le gouvernement est souverain. C. C’est un passage en force contre lequel il faut protester. (2) Le vote des statuts entérinant la mise en place de la LRU a eu lieu au CA de l’Université de Poitiers du 14 janvier sans que les débats sur la loi suite au mouvement étudiant (blocus) aient eu lieu comme le demandaient les représentants syndicaux (personnels et étudiants) et le comité de mobilisation contre la LRU et pour une autre réforme de l’Université (aucune réponse du président Gesson à leurs demandes répétées). A. C’est un passage en force contre lequel il faut protester. B. Le mouvement était minoritaire et il est trop tard pour débattre. C. Le président est élu, c’est à lui de décider. (3) La loi LRU, sous le nom de « gouvernance » (article 6), donne davantage de pouvoirs aux présidents de l’Université. A. Cela vous inquiète, mieux vaut que le pouvoir soit collégial (réparti au sein des conseils) B. C’est positif, il faut un chef pour prendre des décisions plus efficaces C. Cela dépend de ce que chacun fera de ce pouvoir (4) « L'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite » (Déclaration universelle des droits de l’homme, 1948). Cette phrase est pour vous
(5) Le financement par étudiant (chiffres de 2004) est de 6700ϵ par an à l’Université contre 9160ϵ en IUT, 12300ϵ en BTS et 13760ϵ dans les classes préparatoires. A. Ça va sans doute s’arranger avec le temps. B. C’est inacceptable, il faut un financement équivalent pour les étudiants de l’université pour leur permettre une revalorisation des études universitaires et aider les plus démunis. C. C’est normal, on travaille moins à l’Université que dans les autres structures. (6) Dans le prolongement de la LRU, la « commission Pochard » travaille actuellement à une autonomie de l’enseignement secondaire, qui passe notamment par une disparition des concours de recrutement nationaux (capes et agrégation) visant à faire recruter les enseignants sur CV par le chef d’établissement ou les conseils généraux ou régionaux après un master 2 (Cf. « Lettre de mission » adressée en Juillet 2007 par Sarkozy à Xavier Darcos « La formation des enseignants devra durer cinq ans et sera reconnue par un diplôme de niveau master. »). Ce master pro sera géré par l’IUFM selon un système comparable à celui déjà mis en place en Italie par le gouvernement Berlusconi. A. Il y a trop de fonctionnaires dans ce pays ! Et arrêtons de stigmatiser Berlusconi… ! B. Enfin ! Et que le meilleur gagne ! Ça tombe bien je suis fort et je présente bien. C. C’est scandaleux, le caractère national des concours est la garantie d’un recrutement (et de mutations) sur des critères objectifs et égalitaires, ainsi que de l’indépendance du service public. (7) LRU, ça veut dire quoi au fait ? A. Loi relative aux libertés et responsabilité des Universités. B. Loi sur la rentabilité à l’Université. C. Je ne sais pas (et j’en ai un peu honte). (8) Rendre autonome un enfant (ou une université), c’est A. lui dire qu’il se débrouille par lui-même quand il demande quelque chose. B. lui donner plus de liberté dans ses choix en lui donnant les moyens d’y parvenir. C. lui dire d’aller chercher ailleurs de quoi subvenir à ses besoins. (9) Qui a dit ça ? : "l’université, ce n’est pas seulement les résultats financiers du prochain trimestre. […] Il s’agit d’un enseignement qui modèle à vie, un enseignement qui transmet l’héritage des millénaires, un enseignement qui façonne l’avenir." A. un(e) gauchiste, qui néglige l’importance de l’économie dans notre société B. un(e) utopiste, dont les valeurs sont belles mais dépassées. C. l’actuel(le) président(e) de la prestigieuse université d’’Harvard (10) Voici quelques chiffres de postes proposés aux concours de recrutement de l’enseignement :
A. Cette baisse constante et impressionnante en deux ans confirme la volonté du gouvernement de réduire le service public d’éducation au « service minimum » tous les jours de l’année afin de faire des économies budgétaires, limitant ainsi les débouchés des étudiants à l’université et dévalorisant la formation universitaire. B. C’est sans doute qu’il y a trop d’enseignants. On recrutera des vacataires si besoin. C. L’éducation n’est pas la seule priorité. Il faut aussi recruter des policiers. (11) N. Sarkozy, dans un entretien au journal gratuit 20 minutes (15-04-2007) a déclaré : « Vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. Le plaisir de la connaissance est formidable mais l’Etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes. » A. Il n’a pas tort, il faut être pragmatique. B. « Le plaisir de la connaissance » et celui de développer son sens critique sont une des fonctions de l’Université (et n’est pas incompatible avec la réussite professionnelle). C’est une vue courte et qui oublie que c’est à l’Etat d’être le garant de son existence dans un pays car ce ne sont pas les entreprises qui le feront. C. D’accord pour la littérature ancienne, mais ne touchons pas à la psychologie et à l’histoire de l’art. (12) Le CNRS a financé un projet de recherche sur la magnétorésistance géante. Le chercheur concerné a dit récemment : « Une agence de financement sur projet, elle, ne l'aurait jamais retenu ». Selon vous : A. Ils feraient mieux de se pencher sur les déficits publics. B. Le CNRS finance vraiment n'importe quoi. C. Si ce projet n'avait pas été financé par le CNRS, nous serions passés à côté du prix Nobel de physique 2007 (13) Le « Plan-Licence » de V. Pécresse (13 décembre 2007) annonce un renforcement de l’encadrement pédagogique sans création de postes d’enseignants-chercheurs A. C’est normal, il y a trop de fonctionnaires : les enseignants-chercheurs dégageront sans doute un peu de leur (important) temps libre pour favoriser cet encadrement. B. On trouvera bien quelqu’un pour encadrer les étudiants (tuteurs, moniteurs). Les enseignants ne sont pas forcément nécessaires. C. Elle se moque de qui ? (14) Le nouveau CA (conseil d’administration) de l’Université de Poitiers dans le cadre de la LRU donne plus de place aux membres extérieurs et aux enseignants-chercheurs et réduit le nombre d’étudiants (5 membres contre 14 avant soit 16,7% contre 23,3%) et des personnels IATOSS (3 membres soit 10% contre 8 avant soit 13,3%) (et il s’agit d’un maximum par rapport au cadre possible dans la LRU). A. C’est un signe positif d’ouverture vers le monde extérieur et notamment économique. B. C’est très dangereux que les décisions relatives à l’Université soient de moins en moins prises par les 1ers concernés. Le CA ne pourra pas représenter la diversité de la communauté universitaire. C. Si tous les élus (étudiants notamment) viennent, cela reviendra au même car avant il y avait souvent des absents (réponse de J.-P. Gesson, président de l’Université de Poitiers). (15) Les enseignants-chercheurs étaient auparavant recrutés par des « Commissions de spécialistes » composées de membres de leur discipline (c’est-à-dire leurs futurs collègues). Le recrutement sera désormais effectué par des « Comités de sélection » qui ne seront plus internes aux UFR mais issus de l’Université, les spécialistes des disciplines ne pouvant qu’émettre un avis consultatif et la décision étant aux mains du président. A. C’est un risque majeur car les enseignants-chercheurs sont les mieux à même de recruter leurs collègues étant donné la spécialisation des disciplines et les multiples critères en jeu (recherche, enseignement, investissement pédagogique) B. Faisons confiance aux présidents (actuels et à venir) pour maintenir des recrutements judicieux C. Pourquoi s’inquiéter d’un futur manque de transparence, alors que les anciennes Commissions de spécialistes n’étaient pas un modèle en la matière ? (16) A votre avis le plan Pécresse, censé diminuer l'échec en licence, est une mesure qui A) va améliorer les conditions d'études en proposant suffisamment de moyens humains et financiers B) va renforcer la scolarisation du cursus de la Licence et le contrôle des étudiants (absences, pression - contrat de réussite, sanctions) C) ne va pas changer grand chose, car il ne cible pas seulement la division des enseignants et des étudiants, mais rajoute aussi de la bureaucratie (17) Les droits d'inscriptions plus élevés, déjà pratiqués dans d'autres pays européens, prévus par le gouvernement (et déjà en augmentation cette année) sont A) nécessaires pour améliorer les conditions d'études à l'université B) nécessaires pour donner aux étudiants le sentiment que leur formation vaut quelque chose C) une remise en cause de l’égalité dans l’accès aux études Calcul des points : 1) A: 0 / B: 1 / C : 2 2) A : 2 / B : 1 / C : 0 3) A : 2 / B : 0 / C : 1 4) A: 2 / B : 0 / C: 1 5) A : 1 / B : 2 / C: 0 6) A : 1 / B : 0 / C : 2 7) A : 2 / B : 0 / C : 1 8) A : 1 / B : 2 / C : 09) A : 0 / B : 1 / C : 2 10) A : 2 / B : 1 / C : 0 11) A : 0 / B : 2 / C : 1 12) A: 1 / B: 0 / C: 2 13) A : 0 / B : 1 / C : 2 14) A: 0 / B: 2 / C: 1 15) A : 2 / B : 0 / C : 1 16) A: 0 / B: 1 / C: 2 17) A : 0 / B : 1 / C: 2 Plus de 25 points : le vigilant Vous êtes fermement opposé à la LRU et en accord avec les revendications présentées depuis plusieurs années par les acteurs de l’Université comme « Sauvons la recherche » ou « Sauvons l’université ». Engagez-vous dans le comité de mobilisation anti-LRU et pour une nouvelle réforme de l’Université en étant actif ou en suivant ses réunions/débats. Entre 15 et 25 points : le timide Vous ne savez pas trop, comme souvent d’ailleurs. Moins de 15 points : le libéral Vous êtes favorable à la LRU, soit parce que cette évolution libérale de l’enseignement supérieur vous convient, soit parce que vous pensez qu’il faut prendre le risque d’une réforme, même imparfaite voire mauvaise. Comité de mobilisation de l’Université de Poitiers contre la LRU et pour une autre réforme de l’Université. Le comité de mobilisation de l’Université de Poitiers contre la LRU et pour une autre réforme de l’Université, réunissant la coordination étudiante et tous les personnels (IATOSS, enseignants-chercheurs) et étudiants mobilisés, inscrit son action dans les initiatives nationales de lutte contre la loi LRU et dans les propositions faites par « Sauvons la recherche » et « Sauvons l’université ». Ayant obtenu la banalisation du jeudi AM à l’UFR de Lettres et langues, il organise tous les jeudis AM des actions (manifestations) et des débats de fond sur les dangers de la LRU en faisant des propositions alternatives. Jeudi 24 janvier : 10h30 (stade la madeleine) : Manifestation nationale pour la défense de la fonction publique 15h : table-ronde sur le plan licence (Amphi III, lettres et langues) Jeudi 31 janvier : Réunion / Débat (14h, Amphi III, L&L) : Jérôme Lamy (enseignant Histoire) "Penser les sciences : une façon de penser la société" (réflexion sur les sciences dures et leur instrumentalisation politique). Jeudi 07 février (14h, Amphi III, L&L) : « Le statut des enseignants-chercheurs et le statut de fonctionnaire » Jeudi 14 février (14h, Amphi III, L&L) : « La précarité à l’université » Jeudi 28 février (14h, Amphi III, L&L) : « Les sous de l’Université » Etc. Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas Les attaques contre l’Education nationale et la Recherche se multiplient - Une loi votée sans débats et sans reprises des propositions alternatives (des collectifs « Sauvons la recherche » et « Sauvons l’Université », des syndicats, des mouvements étudiants…) - Une loi sur la pseudo « autonomie » des universités (LRU) qui remet en cause le statut des personnels, ne donne pas les moyens d’une réelle autonomie et place les universités sous la dépendance de fonds privés, implique une concurrence entre les Universités (PRES, fondations)... - Un « plan licence » qui est un leurre, prévoyant un encadrement renforcé des étudiants sans possibilité de créations de postes d’enseignants-chercheurs - une dévalorisation de l’enseignement : par l’autonomie des enseignements secondaires et la chute des postes aux concours de recrutement qui prépare la fin des concours nationaux de recrutement (CAPES, agrégation) Toutes ces mesures vont dans le sens d’un désengagement de l’Etat dans l’enseignement, par une réduction du nombre des personnels et une précarisation accrue des personnels actuels et à venir. Il est encore temps de se mobiliser (mais vite). Rejoignez le comité de mobilisation ou participez à ses actions |
![]() | «Libertés et Responsabilités des Universités» (lru) qui n’est autre qu’un abandon de la responsabilité de l’état dans la formation... | ![]() | «loi tepa» a été publiée au Journal Officiel du 22 août 2007. L’article 1er de cette loi réforme le régime fiscal et social des heures... |
![]() | «loi Veil»(2); cette loi a été reconduite en 1979 et définitivement légalisée le 1er janvier 1980 : elle permettait d’avoir recours... | ![]() | «ayrault» a été votée en deuxième lecture le 26 11 2013 et fait suite à la loi du 9 11 2010 (loi Fillon) |
![]() | «association d’étudiants» : une association ou un regroupement d’associations de niveau postsecondaire visé à l’article 3 de la Loi... | ![]() | «être heureux dans la vie» est leur vœu le plus cher pour leur progéniture. Seuls les parents français les devancent à cet égard... |
![]() | «ignorent les banlieues» et protestent contre la décision du Premier ministre d’attendre 2011 pour réformer la politique de la ville... | ![]() | «dite loi maptam» a été votée le 19/12/2013 et publiée au Journal Officiel le 28/01/2014 |
![]() | «loi tepa») du 21 août 2007 avait instauré, pour les heures supplémentaires et certains jours de repos non pris, des allègements... | ![]() |