L’atelier éduc’








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L’atelier éduc’




Pour en savoir plus
Historique des rencontres de l'atelier

1992-1993
Il s’est créé en 92-93 autour de quelques enseignantes désireuses de mieux lier l’expérience ignatienne et leur vie professionnelle. Il s’est rapidement ouvert à l’ensemble de la CVX nationale, avec d’abord deux rencontres suivies de trois sessions.

Novembre 1994.
Un week-end, sur le thème « enseigner, un exercice spirituel ».


Novembre 1996



Week-end prolongé, sur le thème : « Dans un monde en mutation, quel enseignant être pour former l’homme de demain ». 70 participants, cette fois uniquement enseignants.

Trois points d’appui :

  • Considérer la loi cadre de 1989, dite loi Jospin dans sa vision de l’homme. Elle dit : « l’enfant est placé au centre du système éducatif ». Quel regard de chrétien porter sur cette loi ?

  • Se situer mieux dans la relation d’aide : la loi précise que l’enseignant accompagne l’élève dans son projet personnel.

  • Ouvrir nos horizons à la dimension de l’Europe. Les systèmes éducatifs européens, sans être identiques, connaissent des problèmes communs. Les CVX Belgique et Allemagne étaient représentées, chacune par un membre.


L’évaluation encore une fois très favorable a amené à proposer une session ouverte à l’Europe.

Août 1997
« Dans l’Europe d’aujourd’hui enseigner, un exercice spirituel »
Session d’une semaine à Biviers ; 55 participants, avec une équipe d’animation élargie à l’Allemagne, la Belgique et l’Irlande de par l’accompagnateur de la session. Le Luxembourg, l’Italie, la Pologne, étaient représentés parmi les participants.

Ce fut un temps plus long pour nourrir notre expérience d’enseignants, personnellement et en communauté, un temps également de formation ignatienne appliqué à la vie professionnelle, un temps de ressourcement pour retrouver le sens.

Juillet 2000
«  Enseigner, un acte créateur ».
Une semaine à Biviers ; 48 participants, dont 5 Allemands, 2 Belges et une Anglaise.

Le principe était le même qu’en 97, avec la participation d’un intervenant (Véronique Margron, dominicaine), sur la Loi. L’évaluation de la session fait apparaître le besoin chez les enseignants d’une formation (théologique, morale, anthropologique) destinée à donner des outils pour « éclairer le jugement » afin d’agir mieux. Une session type « université d’été » avec des approches croisées sur un thème donné est envisagée. La question est également abordée de savoir si l’atelier peut s’associer à d’autres partenaires engagés sur le même terrain (le CEP par exemple).

Juillet 2003
« Enseigner, un exercice de liberté »
A Biviers. Du 19 au 26 juillet. 32 participants. Les intervenants étaient Christian Monjou, professeur d'anglais au lycée Henri IV et Maurice Joyeux sj. Dermot Murray sj, directeur d'un collège à Dublin accompagnait la session. Outre les temps de partage, les temps de prière et les temps d'enseignement, cette session proposait cinq ateliers, occasions de s'exercer à des activités dont on n'a pas forcément l'habitude, donc à se mettre dans une situation d'apprentissage (atelier corps, arts plastiques, calligraphie, écriture, musique).

8-9 mai 2004
"Cohérence chrétienne et laïcité à la française"
A Paris, quelques mois après la loi sur le port du voile . 39 participants, dont dix n'appartenaient pas à la CVX. Intervenants : Jean-Yves Calvez sj, Anne-Raymonde de Beaudrap (CVX) Martine le Gac (CVX). Le WE nous a permis d'explorer ensemble l'expérience que nous avons, comme enseignants, de la laïcité ; de mieux saisir le contenu et l'histoire de cette notion..
Compte-rendu du WE dans le chapitre suivant : "Pour en savoir un peu plus".

Juillet 2005 à Biviers
" Enseigner, un exercice qui engage"
23-30 juillet, à Biviers. 17 participants. L'accompagnateur était à nouveau Dermot Murray sj qui avait accompagné la session 2003. Marguerite Léna de la Communauté St François Xavier est intervenue les trois derniers jours pour nous aider à donner un ancrage spirituel et théologique à notre réflexion.
Compte-rendu de la session dans le chapitre suivant : "Pour en savoir un peu plus"

Juillet 2006
Forum au congrès de Lourdes
Comment la spiritualité ignatienne irrigue-t-elle notre pratique professionnelle ? Forum partagé avec les Centres Madeleine Daniélou et le CEP.

Pour en savoir un peu plus …
Comptes rendus



WE des 8-9 mai 2004

Cohérence chrétienne et laïcité à la française

Comment être chrétiens, enseignants, dans l’école d’aujourd’hui

Nous étions 39 en tout, équipe d’animation incluse, dont 10 personnes qui n’appartenaient pas à la CVX (personnes invitées ou qui avaient eu connaissance du WE par des canaux divers : la revue Vie Chrétienne, l’affichage à St Ignace par exemple).

Pour les statistiques, il y avait 27 enseignants du public, 12 du privé, un petit tiers d’enseignants de maternelle ou du cycle élémentaire, deux petits tiers venant des collèges / lycées, deux enseignants du supérieur et deux chefs d’établissement. La diversité des disciplines représentées et la diversité géographique des participants a permis des échanges d’expériences intéressants à l’intérieur des carrefours. Nous avons constaté que si nous sommes tous concernés par l’expérience de la « laïcité », cette expérience prend des formes très diverses suivant le lieu où nous nous trouvons : affrontement avec les « laïcards »dans les salles de profs du public ou au contraire, dans le privé, avec des collègues pour qui le problème ne se pose même pas ; à l’intérieur des classes, confrontation à la diversité religieuse, à l’ignorance de ceux chez qui le fil de la tradition s’est coupé, ou de ceux qui arrivent d’ailleurs (« Madame Rameau, pourquoi est-ce que votre fête est marquée dans le calendrier ? ») ; interrogations que nous lancent nos élèves (« En quoi vous croyez, vous ? »). En fin de compte, peu d’affaires de voile, mais beaucoup de situations dans lesquelles se jouent des questions essentielles, sur fond de crise d’adolescence, de relation à l’autorité, de rencontre des cultures, de crise de société. Dans tout ça, comment vivre en apôtre, là où notre métier nous a mis ?

Jean-Yves Calvez, intervenant le samedi, a placé la question dans le cadre plus large des institutions et de l’histoire récente de l’Eglise, en explorant le rapport Stasi puis la déclaration du Concile sur la liberté religieuse. Chacun a pu tirer profit de cet exposé long et riche, d’où on a retenu entre autres que l’affirmation du droit à la liberté religieuse entraîne comme conséquence la nécessité d’accorder une priorité absolue à ce qu’il y a de plus haut à l’intérieur de l’homme, ce qui correspond assez bien à ce à quoi nous sommes invités dans notre tâche d’enseignants.

Le dimanche, après une plongée étonnante dans l’univers du peintre Malevitch, guidée par Martine Le Gac, Anne-Raymonde de Beaudrap a rappelé ce qu’il en était aujourd’hui de l’inscription du fait religieux à l’intérieur des programmes scolaires, en dédramatisant la question : les cerveaux de nos élèves ne sont pas encore réduits à l’état de terre vierge en matière religieuse et la question du sens se pose aujourd’hui tout autant qu’autrefois. Simplement la diminution de la pratique religieuse et la massification du système scolaire ont modifié la donne. Les programmes scolaires tels qu’ils sont faits actuellement permettent, si on sait les utiliser, d’apporter des savoirs. Le témoignage personnel qu’elle a donné ensuite nous a invités entre autres à œuvrer de manière à ce que le temps passé à l’école soit pour chaque élève un temps de croissance.

En bref, ces deux jours passés ensemble nous ont permis d’y voir plus clair dans nos pratiques ; ils nous ont donné des outils pour mieux comprendre et mieux agir, et il nous ont « rechargés » en espérance. Sans oublier le plaisir de se retrouver.

Nicole Sandillon et l'équipe d'animation (compte rendu pour le CVX infos)

Session de juillet 2005

"Dans un monde qui bouge… enseigner, un exercice qui engage"
Il est bon quand on enseigne, de s'arrêter parfois de donner des exercices pour s'y mettre soi-même. D'où l'intérêt de pratiquer les "Exercices" spirituels. Mais nous faisons un pas de plus si nous considérons notre vie professionnelle elle-même comme un "exercice", un des lieux où nous rencontrons Dieu. Une session d'atelier offre un temps assez long pour exposer ainsi notre vie professionnelle à la lumière de la prière, de l'échange avec les autres, de la lecture des textes, de l'écoute d'un enseignement. Les tensions intérieures s'apaisent, les ombres et les zones lumineuses apparaissent et les projets peuvent naître. Dix-sept participants réunis à Biviers du 23 au 30 juillet dernier ont tenté l'aventure de venir relire leur vie d'enseignants et ont partagé leurs "trésors pédagogiques".

Maurice Joyeux, prévu pour accompagner la session, ayant été appelé pour une mission au Rwanda , nous avons retrouvé Dermot Murray, accompagnateur des sessions 1997 et 2003. Nous avons eu la joie d'avoir avec nous pendant trois jours Marguerite Léna, sfx, qui a enseigné la philosophie et qui est l'auteur de "L'Esprit de l'éducation" et du "Passage du témoin".
Enseigner dans un monde qui bouge…

Nous nous étions dit que, à un moment où on parle tant d'un "socle commun", nous pourrions cette année nous mettre en quête des "fondamentaux" de notre profession, en l'occurrence des attitudes essentielles qu'un enseignant doit tenir sous peine de trahir sa vocation profonde. Chacun, dans le petit cahier qui lui a été confié en début de session, a été invité à noter ce qui lui apparaissait "fondamental". Il n'y a pas eu de synthèse mais au fil des jours se sont dessinées des lignes de force, par exemple :

  • dans un monde qui bouge et face à des élèves qui parce qu'ils sont jeunes sont en pleine évolution, l'enseignant est" du côté des racines" (M. Léna) ; il est chargé de transmettre ce qui a été avant à des enfants qui contribueront ensuite à construire le monde, mais qui ont besoin pour grandir d'un espace préservé.

  • Dans un monde où on dit souvent que "tout est relatif", l'enseignant est celui qui doit tenir la règle même s'il expérimente tous les jours que ses élèves ont besoin de transgresser les règles. Le film "Miracle en Alabama", visionné ensemble, nous a montré à quel point la découverte de la loi a été pour Helen Keller la condition de son "humanisation" et de son accès au langage et à une vie sociale.

  • Dans un monde où on a tendance à ne considérer que l'utilité immédiate des connaissances, l'enseignant invite à se poser la question plus large du sens. Nous sommes invités à "aller en eau profonde et toucher à l'essentiel".(une participante)


Enseigner, un exercice qui engage

Marguerite Léna parle de l'impossible abstention de celui qui enseigne. Ainsi elle définit notre engagement comme

  • une implication active, : nous ne sommes pas "engagés" comme on l'est dans le mariage ou la vie religieuse, mais nous prenons le risque de notre parole, parole qui nous dépasse et dont nous ne maîtrisons pas les conséquences. Tout ce qui touche à l'enseignement touche au mystère du Verbe.

  • une prise de responsabilité : celle de contribuer à faire grandir nos élèves.

  • une ouverture à l'action, donc à l'avenir : "Choisis la vie".


Enseigner / prier ?

Nous ne sommes pas des contemplatifs, mais nous pouvons retrouver au cœur de notre expérience d'enseignants quelque chose de notre expérience de prière. Là encore, Marguerite Léna a ouvert des pistes :

  • notre parole d'enseignants est une parole exposée, acte de présence [qui] met en jeu l'homme tout entier, dans toutes les dimensions de son être.

  • C'est une parole faible : l'appel de Dieu s'entend du milieu de nos incapacités ; la prière naît des situations qu'on ne maîtrise pas.

  • C'est une parole qui porte en elle la totalité du désir de l'homme ; l'enseignement à travers toutes ses disciplines, rend compte de la Création, et cela peut être un acte de louange dans lequel nous rendons le monde à Dieu.


Il y a là des vivres pour tenir plus d'une année …

Nicole Sandillon et l'équipe d'animation






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