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ב''ה ![]() ![]() ![]() H’ALAV AKOUM La surveillance du lait Introduction Nos sages interdisent le lait produit par un nokhri sans surveillance d’un juif1. En effet, on craint que, pour des raisons économiques ou autres, que le nokhri ne mélange le lait de vache avec le lait d’un animal impur ou alors que le lait provienne de bêtes tareph2. Un lait non surveillé par un juif porte la dénomination de « ‘halav nokhri »3 . Remarque : Il peut arriver de nos jours que les vétérinaires fassent certaines interventions sur les vaches laitières. On prendra garde à ce que ces interventions ne rendent pas la bête tareph selon la loi juive, ce qui rendrait son lait interdit. Choix et vérification des ustensiles de la traite Celui qui est chargé des vérifications lors de la traite est appelé Machgia’h. Ce dernier devra amener, à priori ses propres ustensiles. Si cela n’a pu être réalisé, on tolérera les ustensiles présents dans l’usine si ces derniers ne servent qu’au lait autorisé4. Cependant, le machgia’h devra vérifier leur parfaite propreté et cacherout. Si cette dernière condition n’a pu être réalisée, on permettra le lait à postériori. Les différents moyens de surveillance La surveillance continue/sévère Le machgia’h5 devra se trouver dans la même pièce et surveiller les faits et gestes de celui qui trait. Le contrôle s’étendra de la vérification du seau jusqu’à la mise en bouteille. C’est la surveillance qu’on devra tenir dans tous les cas à priori. Explication : l’origine de cette loi remonte à des temps reculés. Il était courant que dans les fermes, on mélange les laits de différents animaux. C’est pourquoi les maîtres du talmud et de la Halacha ont imposé aux producteurs de lait une surveillance si stricte. La surveillance intermittente Des surveillances moins strictes seront tolérées dans certains cas exposés ci-après. Le machgia’h pourra se contenter d’être à l’extérieur de la pièce où l’on trait. Ce dernier pénétrera de temps en temps dans la pièce de traite. Une vérification rigoureuse de tous les ustensiles est à priori nécessaire. La surveillance à l’extérieur Le machgia’h pourra se contenter d’être à l’extérieur de la pièce où l’on trait. Il vérifiera juste au préalable que rien d’interdit ne se trouve dans la pièce où l’on trait. Les différents cas de traite quand la ferme appartient à un non-juif Cas 1 : la traite est destinée à une clientèle non juive, des animaux interdits se trouvent dans le troupeau. Surveillance continue/sévère exigée Cas 2 : la traite est destinée à une clientèle juive mais le fermier ne connaît pas la loi juive ou n’en mesure pas l’importance, des animaux interdits se trouvent dans le troupeau Surveillance continue/sévère exigée Cas 3 : la traite est destinée à une clientèle juive , le fermier maîtrise la loi juive et mesure son importance, des animaux interdits se trouvent dans le troupeau. Surveillance intermittente tolérée Cas 4 : la traite est destinée à une clientèle juive, il n’y a pas d’animaux impures dans le troupeau. Surveillance à l’extérieur tolérée Cas 5 : il n’y a pas dans la ville d’animaux non cachères où ils coutent très chers. Surveillance à l’extérieur tolérée Cas 6 : une loi gouvernementale sévère interdit le mélange avec des laits impurs. Pas besoin de surveillance en cas extrêmes Les différents cas quand la ferme appartient à un juif Cas 1 : Le domaine est clos, il n’y pas d’animaux non cachères dans le troupeau. L Pas besoin de surveillance Cas 2 : il y’a des nokhris qui habitent dans le domaine de la ferme et on ne maitrise pas ce qu’ils peuvent faire entrer dans la ferme, il n’y a pas d’animaux non cachères dans le troupeau. Cela dépendra du cas : - Surveillance continue/sévère exigée si les nokhris ne connaissent pas les lois. - Surveillance à l’extérieur tolérée si les nokhris connaissent bien les lois. Qui peut être machgia’h ? Une personne peut être machgia’h si elle présente les critères suivants : - Un homme ou une femme - À partir de 9 ans - Expérimenté(e) dans le domaine - Une personne qui a la crainte de D.ieu Que faire quand du lait non-surveillé s’est mélangé avec du lait surveillé ? Comme dans tout mélange d’aliment interdit avec un aliment permis, on appliquera le principe de « Batel Bechichim ». C'est-à-dire que si on a 60 fois plus d’aliment permis que d’aliment interdit, le mélange est permis. On pourra être plus permissif dans le cas du lait : si on a plus de la moitié de lait surveillé, on permettre le mélange. En effet, le lait non surveillé est interdit de peur qu’il y’ait dedans une proportion de lait interdit. Faut-il cachériser un ustensile dans lequel on a cuit du lait non surveillé ? Comme dans tout cas de cuisson d’un aliment interdit dans un ustensile cachère, on cachérisera l’ustensile par hagala6. Cependant, on sera moins sévère si on se trouve dans un endroit où ne craint pas que le lait soit impure. Dans ce dernier cas, on nettoiera la vaisselle et on attendra 24 h avant de la réutiliser. 1 Traité Avoda Zara, 35b ; Choul’han Aroukh, yore déa, chap 115, 1 2 Tareph : désigne un animal présentant un défaut le rendant impropre à la consommation. 3 ‘Halav Nokh’ri : littéralement, « lait étranger » 4 Explication : on considère qu’un aliment interdit s’imprègne dans un ustensile à partir du moment où l’aliment est chaud ou s’il est présent dans cet ustensile depuis plus de 24h. Beaucoup de lois de cacherout varient si on considère les aliments chauds ou froids 5 Machgia’h : littéralement « celui qui vérifie ». Personne chargée de contrôler le déroulement du processus selon la halacha 6 Hagala : Action de faire bouillir de l’eau dans l’ustensile à cachériser. |
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