Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa








télécharger 404.54 Kb.
titreNee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa
page7/7
date de publication27.12.2016
taille404.54 Kb.
typeDocumentos
l.21-bal.com > loi > Documentos
1   2   3   4   5   6   7
Si id depulsum sit, de meo periculo... Cicéron n'exprimait qu'un bien juste pressentiment de la haine qu'il allait soulever contre lui, s'il se rangeait à l'avis de Silanus, puisque, quelques années plus tard, les partisans de Catilina, dont Clodius était le chef, ayant repris le dessus, il fut banni de Rome, sous le prétexte qu'il avait fait exécuter les conjurés sans jugement.

2. ln quo omnis aequitas continetur. C'était sur le forum que les Romains tenaient la plupart de leurs assemblées politiques, et qu'ils traitaient aussi de leurs affaires particulières les plus importantes. C'était là que le préteur urbain avait un tribunal permanent où il tenait ses audiences.

Le forum était une grande place carrée, presque régulière, mais moitié plus longue que large, qui s'étendait entre le mont Palatin et le mont Capitolin. Tout autour s'élevaient des temples, des basiliques, des arcs de triomphe ; au milieu, des autels, des colonnes, des statues.

3. Auspiciis consularibus. Les comices consulaires, convoqués par centuries, se tenaient dans le Champ de Mars et ne s'ouvraient jamais que par la cérémonie des auspices. Ce préliminaire était exigé aussi pour les comices par curies, qui ne pouvaient se réunir non plus que dans le Champ de Mars ; mais les comices par tribus en étaient affranchis, et pouvaient se tenir indifféremment, soit au forum, soit sur la place du Capitole, soit dans le Champ de Mars, soit au cirque Flaminius (Voir, dans le premier discours contre Catilina, la note relative aux différentes sortes de comices).

4. Multa tacui. Cette réticence semble s'appliquer à plusieurs personnages puissants que la rumeur publique accusait d'être favorables aux projets des conjurés, tels que Crassus, César et quelques autres encore.

5. Multa concessi. Cicéron, pour détacher Antoine du parti de Catilina, lui avait cédé la province de la Macédoine ; c'est sans doute à cette circonstance qu'il fait allusion.

6. Exitum consulatus mei. Nous avons dit que ce discours avait été prononcé aux nones de décembre, qui tombaient le 5 de ce mois, et que les nouveaux consuls devaient entrer en charge le 1er janvier suivant.

7. Neque immatura consulari. Arrivé au faîte des honneurs, il avait assez vécu pour sa gloire.

8. Fratris carissimi. Quintus Cicéron qui, suivant Plutarque, avait d'abord poussé son frère à réclamer le supplice des conjurés, s'était, après le discours de César, rangé à l'avis de Silanus et avait, comme beaucoup d'autres, voté contre la peine de mort et demandé seulement la prison.

9. Horum omnium. Tous les sénateurs amis de Cicéron se pressaient en ce moment autour de lui, pour lui représenter les dangers auxquels il s'exposerait par une sévérité trop inflexible.

10. C. Memmius avait été tué par L. Saturninus, tribun du peuple, qui redoutait de le voir arriver au consulat.

11. Multis jam judiciis. Cicéron caractérise ainsi diverses circonstances par lesquelles s'était manifesté le jugement que le sénat portait sur la conjuration et sur ses auteurs.

12. Tanquam integrum. Comme si l'affaire était encore entière, intacte, c'est-à-dire comme si vous n'aviez pas déjà prononcé sur le fait (Burnouf).

13. Ante noctem. Cicéron ne pressait probablement ainsi le vote des sénateurs, que pour prévenir les tentatives qui pouvaient être faites pendant la nuit pour la délivrance des prisonniers. Toutefois quelques commentateurs rappellent à propos de ce passage que, suivant Varron, un sénatus-consulte prononcé avant le lever ou après le coucher du soleil n'aurait pas été valable.

14. D. Silani. D. Silanus avait fait connaître le premier son opinion, à titre de consul désigné ; c'était un privilège accordé à cette dignité, de même qu'à celle de prince du sénat. Les autres personnages consulaires donnaient ensuite leur avis par ordre d'ancienneté.

15. C. Caesaris. César, alors préteur désigné, avait plaidé contre la peine de mort avec tant d'éloquence et d'habileté, qu'il avait ramené à son opinion un très grand nombre de sénateurs, parmi lesquels D. Silanus lui-même et Quintus Cicéron, le frère du consul.

16. Hoc genus poenae. Pour en trouver des exemples, il fallait remonter jusqu'à une époque antérieure à la loi Porcia, qui avait garanti d'une manière certaine la vie et la liberté des citoyens romains.

17. Aut laborum... quietem esse. On peut voir dans Salluste (Cat, ch. LI) le développement de cette pensée empruntée par César à la doctrine d'Épicure, pour le besoin de sa cause.

18. Iniquitatem. Les villes municipales ayant, en effet, leurs lois propres et leurs magistrats particuliers, la proposition de César leur imposait une obligation injuste et les menaçait d'un grave danger en les constituant ainsi, sous leur responsabilité, gardiennes des conjurés.

19. Decernatur tamen, si placet. Cette concession faite à l'opinion de César, dont elle suppose le triomphe, semblerait, au premier abord, accuser l'habileté de Cicéron, si l'on ne voyait pas au contraire un peu plus loin tout le parti qu'il tire de ces ménagements mêmes. C'est, en effet, en supposant que César n'a pas proposé la peine de mort, parce qu'il la trouvait trop douce, que Cicéron se trouve en droit de conclure que si l'on ôte la vie aux conjurés, César ne pourra pas trouver leur punition trop cruelle.

20. Quae popularis habetur. Cicéron (oratio pro Sextio) partage en deux classes les magistrats dont l'ambition aspire aux premiers rangs, suivant qu'ils s'attachent à flatter les passions de la multitude ou celles des grands. Il appelle les premiers populares et les seconds optimates.

21. Auctore et cognitore. On donnait le nom d'auctor à celui qui exprimait le premier une opinion, et de cognitor à celui qui se chargeait de défendre la cause d'une personne présente. Le procurator était celui qui parlait pour un absent.

22. Quaesitori. On appelait quésiteurs ou questeurs les magistrats chargés par le peuple de l'instruction et de la poursuite d'une affaire criminelle. C'était ordinairement aux consuls que l'on confiait ce soin.

23. Legem Semproniam. Loi proposée par C. Sempronius Gracchus, et d'après laquelle le peuple seul avait le droit de condamner à mort un citoyen romain.

24. Jussu populi. Cette assertion, qui fournissait un puissant argument à la cause, n'était pas exactement conforme à la vérité ; le peuple n'avait pas ordonné la mort de C. Gracchus ; seulement il n'avait rien fait pour s'y opposer et pour le défendre lorsqu'il fuyait devant l'attaque de ses ennemis et qu'il réclamait du secours (Voyez Plutarque).

25. Videor enim mihi… videre. César avait dit ironiquement qu'on avait fait de magnifiques lieux communs sur les horreurs de la guerre civile (Sall, Cat., ch. LI). Cicéron semble s'attacher à rendre tout leur éclat aux tableaux que César avait mis tous ses efforts à effacer.

26. Purpuratum esse hunc Gabinium. Gabinius était le plus intime ami de Lentulus. Celui-ci, en arrivant au pouvoir, n'aurait pas manqué de l'élever à l'une des dignités dont la pourpre était l'insigne distinctif.

27. Sororis suae ... virum. Julie, soeur de César, après la mort de son premier mari M. Antonius Créticus, avait épousé P. Cornélius Lentulus.

28. Avum. Cet aïeul était Fulvius Flaccus, compagnon de C. Gracchus. Trouvé avec l’aîné de ses fils dans la retraite où il s'était réfugié après le massacre de ses partisans, il y fut mis à mort avec ce fils.

29. Largitionis voluntas. On sait que C. Gracchus demandait le partage des terres et la distribution du blé au peuple.

30. Hujus avus Lentuli. C'était P. Lentulus, consulaire et prince du sénat, qui avait combattu contre C. Gracchus pour le parti de la noblesse.

31. Veremini, censeo. Il n'est pas besoin de faire ressortir ici l'ironie.

32. Summam ordinis consiliique. C'est-à-dire le premier rang dans les trois ordres et la plus grande part d'autorité dans les délibérations.

33. Ex dissensione. C. Gracchus avait enlevé aux sénateurs, pour le donner aux chevaliers seuls, le droit de siéger dans les tribunaux, puis Sylla, vainqueur du parti populaire, l'avait fait rentrer dans les mains des premiers. De là, entre les deux ordres, la mésintelligence et les dissensions continuelles, véritables causes des guerres de Marius et de Sylla.

34. Tribunos aerarios. Les tribuns du trésor touchaient les sommes nécessaires à l'entretien des armées et à la paie des soldats, et les versaient entre les mains des questeurs. Ils appartenaient à l'ordre des plébéiens et étaient admis à prendre part aux jugements.

35. Scribas. Les scribes ou greffiers qui transcrivaient les actes publics, les lois et les décisions des magistrats, étaient en grande partie des affranchis, et cependant ils formaient une classe qui jouissait d'une certaine considération.

36. Ab exspectatione sortis. Les scribes tiraient au sort les magistrats auxquels ils devaient être attachés l'année suivante. Il paraît qu'ils se trouvaient réunis ce jour-là pour cet objet.

37. Qui... fortunam hujus civitatis consecuti. Le droit de cité était la plus grande faveur que le peuple romain pût accorder, soit aux particuliers, soit aux peuples étrangers ; c'était toujours la récompense d'un grand service ou d'un dévouement éprouvé. Ceux qui le recevaient étaient assimilés en tout aux citoyens romains, ou, pour mieux dire, devenaient réellement citoyens romains.

38. Summo nati loco. Lentulus et Catilina étaient issus l'un et l'autre de familles patriciennes.

39. Tolerabili conditione servitutis. Il y avait parmi les esclaves de grandes différences de condition, suivant les diverses fonctions qu'ils étaient appelés à remplir, depuis celles de la plus basse domesticité, jusqu'à celles qui exigeaient des talents distingués ; car c'était ordinairement parmi eux que l'on choisissait les pédagogues, les secrétaires, les copistes. etc.

40. Quantum audet. Les esclaves, en effet, n'ayant pas le droit d'intervenir dans une cause qui n'intéressait que les citoyens seuls, ne devaient que former des vœux ; ils ne pouvaient rien par eux-mêmes.

41. Lenonem quemdam Lentuli. Voyez Salluste (Cat, ch. L). Appien raconte aussi que, pendant la séance même du sénat, les esclaves et les affranchis de Lentulus et de Céthégus formèrent des attroupements autour des maisons dans lesquelles les accusés étalent détenus, dans le dessein de les enlever ; mais que Cicéron, averti sur-le-champ, courut avec des troupes assurer la garde des prisonniers, et revint ensuite au sénat pour presser leur jugement.

42. Occlusis tabernis. Dans les moments de trouble comme dans les jours de deuil public, les boutiques devaient être fermées.

43. Focis vestris. Les dieux Pénates étaient représentés par des statuettes de pierre, de bois ou d'argent. On les gardait, dans les maisons ordinaires, sous les portiques de l'atrium, ou quelquefois dans la chambre à coucher. Chez les pauvres, leur place était dans la cuisine, au foyer domestique, qui constitue essentiellement la demeure du citoyen. Dans les habitations opulentes, on leur consacrait un oratoire, un sacrarium.

44. Scipio. P. Cornélius Scipion, le premier Africain, qui mit fin à la seconde guerre punique.

45. Alter Africanus. Le second Africain, fils de L. Aemilius Paulus, d'où il avait pris le nom de Scipion Emilien, après son adoption par le fils du premier Scipion. Ce fut le destructeur de Carthage et de Numance.

46. Cujus currum. L. Aemilius Paulus, après sa conquête de la Macédoine, amena à Rome le roi Persée prisonnier, et le fit marcher chargé de chaînes devant son char de triomphe.

47. Metu servitutis bis liberavit. La première fois par la défaite des Teutons dans la Gaule Narbonnaise, et la seconde par celle des Cimbres en Italie.

48. Quo victores revertantur. Allusion à un mot de Pompée lui-même, rapporté ailleurs par Cicéron, De officiis, 1, 22 : Mihi quidem Pompeius hoc tribuit, ut diceret, frustra se triumphum tertium deportaturum fuisse, nisi meo in rempublicam beneficio, ubi triumpharet, esset habiturus.

49. Aut recepti. Sous-entendu in gratiam.

50. Pro imperio. Cicéron, comme nous l'avons dit plus haut (note 5), dans l'espoir de détacher Antoine du parti de Catilina, lui avait cédé la riche et brillante province de Macédoine que le sort lui avait donnée. Il avait certainement perdu, par ce sacrifice fait à l'intérêt public, tous les avantages dont il parle, et il était bien en droit de s'en faire un titre à la reconnaissance de ses concitoyens. En échange de la Macédoine, il devait passer au gouvernement de la Gaule Cisalpine, mais il y avait aussi renoncé et l'avait fait donner au préteur Métellus Céler.

51. Urbanis opibus. Suivant le témoignage de Plutarque, Cicéron réunissait autour de lui une plus grande foule de clients et d'amis que les citoyens les plus riches et les plus puissants.

52. De aris ac focis. Ces mots, opposés à ceux de fanis ac templis, ne doivent s'appliquer qu'aux demeures particulières.
1   2   3   4   5   6   7

similaire:

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconPremiere partie : la vème republique
«La Vème République est celle de la machine à laver le linge» : elle s’inscrit dans son temps, le temps des années 50. Elle ne peut...

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconLA3 George Sand (1804-1876)
Après la mort de son père (1808), sa grand-mère se charge de son éducation et l’initie à la gestion de son domaine de Nohant dans...

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconRéunion d’équipe du mercredi 17 octobre 2012
«il faut être acteur de son poste». Service publique d'éducation. Nécessité d'une fiche poste, à étudier

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconRésumé : a bezons sur les bords de Seine, les Dufour, une famille...
«vrai» corsaire. IL y découvre M. Tom, alias le capitaine S. qui va lui dérouler, par le menu, son évasion d'un ponton anglais et...

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconRésumé Chapitre 1 Au mois d’«octobre 181.»
«vocero», ‘’La jeune fille et la palombe’’, qui est, destiné à son frère, un appel discret à la vengeance, car elle est bien décidée...

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconPolitique arabe de la France
«Mirage» à la Libye après l’embargo décrété à l’encontre d’Israël suite à la guerre des 6 jours en 1967, livré un réacteur nucléaire...

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconRésumé : Liane a quatorze ans. Après des débuts prometteurs, elle...

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconLa poste, le télégraphe et le téléphone
Boite aux lettres de Suette a été créée en 1783 et ce relais de poste a été érigé en bureau de poste en 1807

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconThèse de l’œuvre: La figure du citoyen ne disparaît pas mais elle...
«forme spécifique de division du travail politique, historiquement datée et géographiquement située, née de l’incorporation des classes...

Nee a Kobe le 13 aout 1967, elle partage son temps en Ixelles et la France. Fille du Baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique en poste au Japon a sa iconMassacres de Sétif, Guelma et Kherrata
«a servi de référence et de répétition générale à l'insurrection victorieuse de 1954 L'ambassadeur de France en Algérie, dans un...








Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
l.21-bal.com