Atelier n° 1 «Familles et précarité»








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ATELIERS DU MATIN


A l’issue des ateliers, les rapporteurs de chaque atelier sont invités à faire la synthèse du travail réalisé au cours de leur atelier.


  • Synthèse de l’atelier n°1 : « Familles et précarité »


Mme DAVID, Administratrice de l’UDAF et rapporteur de l’atelier n°1, présente la synthèse de l’atelier « Familles et précarité ».

Mme DAVID rappelle que les participants à l’atelier n°1 ont travaillé durant une heure autour du thème de la précarité et des familles grâce à M. MILLE en tant qu’animateur et M. Bernard QUARETTA et Mme Nelly HOLLINGER, tous deux Membres du Collectif Alerte 21.
Lors de cet atelier, le groupe a tout d’abord souhaité définir quelques termes que sont : l’autonomie, la précarité, la pauvreté et la marginalité pour que tous les participants aient la même compréhension de ce sujet dès le départ.

La précarité est finalement apparue comme une notion subjective et relative car elle se définit par rapport à une situation « acceptable » au sein d’une société et d’une culture donnée. Elle est toutefois caractéristique d’une situation instable, fragile, vulnérable, qui pourrait basculer.

M. QUARETTA a quant à lui particulièrement insisté sur la différence entre précarité et marginalité, car la marginalité inclue des personnes en marge de la société, qui présentent fréquemment des troubles autres que ceux des travailleurs pauvres par exemple et qui peuvent être des troubles de santé psychique ou mentale ayant entraînés ou maintenus ces personnes dans la marginalité.
Le groupe a ensuite, analysé les différentes situations de précarité et remarqué que la précarité pouvait prendre différentes formes et a distingué ainsi :

  • premièrement, la précarité économique et financière, qui concerne les situations de chômage, d’emplois précaires, de travailleurs pauvres…

  • deuxièmement, la précarité familiale, de santé et intergénérationnelle, qui concerne plutôt les questions de rupture familiale, de famille monoparentale et recomposée, de veuvage ainsi que le lien entre problème de santé et précarité et enfin la précarité intergénérationnelle à travers la situation des jeunes, des retraités…

  • troisièmement, la précarité peut être liée à des modes de vies ou des comportements personnels qui entraînent ou maintiennent la personne en situation de précarité.


Puis le groupe a choisi de terminer son échange sur les solutions possibles pour sortir de la précarité :

  • Mme HOLLINGER a fait remarquer que les familles qui s’en sortent ont pris certaines habitudes telles que l’aide entre familles, voisins, la gestion du budget au plus juste…

  • Les intervenants ont également souligné l’importance du travail en commun de tous (associations et services) sur un territoire donné.

  • M. QUARETTA a proposé la mise en place d’un Droit Au Travail Opposable qui permettrait de donner une indemnisation à la personne en échange d’un travail au service de la collectivité. Cela permettrait de ne pas entretenir les phénomènes d’assistanat.

De nombreux exemples ont été cités par les intervenants et par l’assistance. Cet atelier fût riche en échanges, toutes les questions n’ont pas pu être traitées et les participants attendent du reste de la journée d’autres pistes de réflexion.


  • Synthèse de l’atelier n°2 : « la spirale du surendettement »


Mme SEGUIN, Conseillère en Economie Sociale et Familiale au Conseil Général et rapporteur de l’atelier n°2, présente la synthèse de l’atelier « la spirale du surendettement ».

Mme SEGUIN rappelle que les participants à l’atelier n°2 ont travaillé durant une heure autour du thème du surendettement des familles grâce à Mme ZIELINSKA animatrice de cet atelier et Juriste au Centre Technique Régional de la Consommation de Bourgogne, Mme MORIZOT et Mme SEGUIN, toutes deux Conseillères en Economie Sociale et Familiale au Conseil Général de Côte d’Or et Membres de la Commission de Surendettement de la Banque de France.
Mme SEGUIN indique que Mme ZIELINSKA a tout d’abord retracé l’histoire de la loi sur le surendettement et les points d’amélioration apportés.

La loi a également évolué car la situation des familles a évolué. Aujourd’hui on assiste à plus de situations de surendettement passif (personnes qui ont de faibles ressources et qui ne parviennent pas à boucler leur budget) alors que par le passé, le surendettement était plus souvent actif (les personnes multipliaient le nombre de crédits).

Ces dernières années, la commission de surendettement a vu également se développer le nombre de dossiers de personnes retraitées.
L’atelier a ensuite travaillé sur les causes du surendettement. Le surendettement provient également de changements au sein de notre société qui créent des besoins nouveaux tous les jours. Les modes de consommation ont évolué et certaines dépenses en particulier celles en matière de communication sont devenues « indispensables » : abonnement internet, téléphonie… Les priorités ont changé et le loyer est parfois payé après ces dépenses de communication.

Pour Mme SEGUIN, nous sommes passés d’une société du désir d’avoir à une société du besoin d’avoir.
Des changements dans la législation par rapport au crédit et pour éviter le surendettement sont également entrés en application depuis le 1er novembre dernier.

Le débiteur devrait ainsi, être plus protégé en ce qui concerne la réglementation sur le crédit : certains frais sont en effet supprimés, les procédures de surendettement devraient être accélérées, le pouvoir de la commission de surendettement est renforcé (possibilité d’effacement de certaines dettes avant l’autorisation du Juge), proposition de rencontre de travailleurs sociaux par rapport à la gestion du budget, dès que le dossier sera déclaré recevable, les APL seront directement versées au bailleur, suspension des mesures d’exécution, suspension de mesures d’expulsion des personnes par la commission de surendettement.
Tous ces changements devraient permettre de protéger au mieux le débiteur et de limiter les délais de prise en charge des dossiers.
A la suite de ces synthèses les participants sont invités à prendre la parole s’ils le souhaitent.


  • Une participante indique qu’en tant qu’Assistante sociale, elle constate que les familles ont effectivement tendance à privilégier des postes de dépenses comme internet ou la téléphonie aux dépens de postes tels que la santé, les loisirs et les vacances.

Pour ces personnes, certaines pathologies peuvent se développer car la prévention en matière de santé n’a pas été faite.


  • Un participant demande si le réseau des Accueils Solidarité Famille du Conseil Général leur semble quantitativement suffisant pour répondre aux besoins des familles et si l’UDAF pourrait prendre part à ce réseau.


Mme SEGUIN rappelle que les Accueils Solidarité famille sont répartis sur l’ensemble du département de la Côte d’Or. Toutes les familles qui en font la demande sont reçues par un travailleur social.

Ce qui se profile avec la nouvelle loi, c’est la mise en place possible de Services d’aide éducative budgétaire qui pourraient être étudiés localement (banques, UDAF…).
Mme SEGUIN remercie tous les participants à l’atelier.
Les rapporteurs, intervenants et animateurs des ateliers sont remerciés. Tous les participants inscrits sont invités à un repas en commun sur place.
Suite au repas, les participants sont invités à travailler à nouveau en ateliers.

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