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Le « DESTOP ® » (produit pour déboucher les canalisations) est une solution fortement basique. Pour simplifier les raisonnements nous considèrerons que la solution de « DESTOP ® » est essentiellement une solution concentrée d’hydroxyde de sodium (Na+(aq) + HO-(aq)). On souhaite déterminer par dosage la concentration en ion hydroxyde (HO-) de la solution de déboucheur. La solution de « DESTOP ® » peut réagir avec une solution d’acide chlorhydrique (H3O+(aq) + Cl-(aq)) et l’avancement de la réaction peut être suivi par conductimétrie. L’équivalence est repérée par le minimum de conductance du mélange réactionnel (à justifier ultérieurement). Schéma du montage ![]() CONTROLE DE QUALITE PAR DOSAGE Un dosage permet de déterminer la concentration (ou la quantité) d’une espèce chimique présente dans une solution S. Lors d’un dosage par étalonnage, on utilise une grandeur physique, la conductivité ou l’absorbance A, qui dépend de la concentration en solution de l’espèce chimique que l’on souhaite doser. On détermine la concentration dans la solution S de l’espèce à doser en comparant la valeur de la conductivité (resp. de l’absorbance) de cette espèce mesurée dans la solution S avec les valeurs des conductivités (resp. absorbances) de la même espèce mesurées dans des solutions étalons (de concentrations connues). Dosage par étalonnage utilisant un spectrophotomètre et dosage par étalonnage utilisant un conductimètre
L’ŒIL SYSTEME OPTIQUE ET FORMATION DES IMAGES
I-1) Historique (étude documentaire) Dès le Ve siècle avant J-C., les penseurs de l’Antiquité réfléchissent au fonctionnement de la vision. Dans ce contexte, deux courants coexistent. Le premier celui de l’intromission, explique la vision comme l’entrée dans l’œil d’une image formée à partir de l’objet. Schéma ![]() Les atomistes, parmi lesquels Epicure, Leucippe, Démocrite ou encore Lucrèce, sont les défenseurs de ce courant de pensée. Ainsi pour Lucrèce : « Nous ne voyons pas les objets s’approcher de nous quand nous les percevons ; il faut au moins qu’ils envoient à notre âme quelque chose qui les représente, des images, espèces d’ombres ou de simulacres matériels qui enveloppent les corps, voltigent à leur surface et peuvent s’en détacher pour apporter à notre âme les formes, les couleurs et toutes les autres qualités des corps d’où ils émanent. » Le second courant, celui de l’émission, s’attache à expliquer la vision comme l’envoi, à partir de l’œil, d’une sorte d’entité invisible dont la nature n’est jamais réellement explicitée. Schéma Si Hipparque le compare à une « main tendue », Platon en fait le prolongement de l’âme. Quant à Euclide et Ptolémée, ils en proposent un modèle géométrique sous la forme de « rayons visuels ». Ce qui est sûr, c’est que cette entité n’est pas de la lumière au sens où nous l’entendons aujourd’hui.
Activité documentaire : étude de quelques techniques de conservation « Les techniques de conservation des aliments ont pour but de préserver leur comestibilité et leurs propriétés gustatives et nutritives.
Le traitement des aliments par la chaleur est aujourd’hui la plus importante technique de conservation de longue durée. Il a pour objectif de détruire ou d’inhiber totalement les enzymes et les microorganismes et leurs toxines, dont la présence ou la prolifération pourrait altérer la denrée considérée ou la rendre impropre à l’alimentation humaine. On distingue la pasteurisation lorsque le chauffage est inférieur à 100°C et la stérilisation lorsqu’il est supérieur à 100°C. La technique de pasteurisation est utilisée pour le lait, les produits laitiers notamment. La pasteurisation a pour but de détruire les microorganismes pathogènes et d’altération. Ce traitement thermique doit être suivi d'un brusque refroidissement puisque tous les microorganismes ne sont pas éliminés et qu’il est nécessaire de ralentir le développement des germes encore présents. Les aliments pasteurisés sont ainsi habituellement conservés au froid (+4°C).
La déshydratation est une technique physique de conservation des aliments. Elle consiste à éliminer, partiellement ou totalement, l'eau contenue dans l'aliment. Ce procédé présente deux intérêts principaux : l'activité de l'eau du produit ainsi traité atteint des valeurs suffisamment basses pour inhiber le développement des microorganismes et stopper les réactions enzymatiques ; la diminution du poids et du volume est une économie importante pour le conditionnement, le transport et le stockage. Suivant l'intensité de déshydratation, on distingue :
Parmi les additifs alimentaires, on distingue les additifs de conservation, ou conservateurs chimiques (E200 à E 297), qui sont utilisés dans le but de prolonger la durée de conservation des aliments. Les conservateurs chimiques n'ont pas la capacité de rendre sain un produit qui ne l'était pas avant son traitement, ni d’améliorer la qualité d'un mauvais produit ; ils peuvent seulement conserver au produit ses caractéristiques initiales plus longtemps qu'à l'ordinaire. »
Les techniques de conservation des aliments ont pour but d'assainir ou de stabiliser un aliment périssable en détruisant ou en inhibant tout ou partie des bactéries qu'il renferme et qui peuvent entraîner des troubles de santé chez les consommateurs, ou la dégradation de l'aliment lui-même. Il existe plusieurs techniques : Par la chaleur : pasteurisation, stérilisation (conserves et semi-conserves) Par le froid : congélation/surgélation Autres : fermentation, salage, saumurage, fumage, déshydratation, conservation sous vide ou atmosphère modifiée, lyophilisation, ajout de conservateurs ou d’antioxydants. Certaines techniques de conservation mettent en jeu un changement d’état : D’autres techniques mettent en jeu une réaction chimique (disparition de réactifs et apparition de produits) : fermentation, ajout de conservateurs chimiques (codé de E200 à E297)
Une incorporation progressive de l’huile dans l’eau, tout en fouettant continuellement, favorise la formation de micelles plus petites (on divise davantage les gouttelettes d’huile) et on obtient une mayonnaise plus ferme. Des ingrédients à température ambiante facilitent la formation des micelles. La moutarde apporte également des molécules tensioactives qui facilitent la formation des micelles. VERIFICATION DES RELATIONS DE CONJUGAISON ET DE GRANDISSEMENT On peut déterminer par le calcul la position et la taille d'une image grâce aux relations de conjugaison et de grandissement de Descartes.
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![]() COULEUR DES OBJETS « Ce n'est que beaucoup plus tard après les découvertes de Newton, en 1807 exactement, que Thomas Young s'aperçoit qu'il n'est pas nécessaire de réutiliser tous les rayons du spectre pour reconstituer de la lumière blanche, mais que trois d'entre eux suffisent. Il découvre les couleurs primaires RVB (rouge, vert, bleu).... Young fit la découverte des couleurs primaires en s'intéressant aux récepteurs sensoriels de l'œil. Il proposa comme hypothèse que la vision humaine utilise trois capteurs rouge, vert et bleu (RVB) capables de réaliser la synthèse de toutes les autres couleurs. Ce n'est que plusieurs années plus tard que cette hypothèse audacieuse sera confirmée par des expérimentations physiologiques sur l'œil qui montreront l'existence de trois types de cônes sur la rétine sensible respectivement au rouge , au vert et au bleu. Young avait deviné que les différentes longueurs d'onde présentes dans la lumière avaient une action directe sur la sensibilité de ces cônes. »
Un citron observé en lumière blanche paraît vert. Cela signifie que le citron absorbe une partie du spectre de la lumière blanche et ne renvoie ou diffuse que les radiations monochromatiques qui superposées donnent la sensation de vert : B Lumière blanche Schéma simplifié ![]() V V R Citron Un citron vert éclairé en lumière magenta (B + R) paraîtra noir (ou gris) : B Lumière magenta Schéma simplifié ![]() Noir R Citron Le rôle des encres est de nous donner des sensations colorées en stimulant de façon contrôlée les trois types de cônes de nos yeux : les S sensibles aux lumières bleues, les M intermédiaires, et les L qui captent les lumières rouges. Mais l'encre n'émet pas de lumière... elle absorbe seulement une partie de la lumière blanche qui l'éclaire, et nous voyons le reste, qu'elle renvoie. Sur le papier, les couleurs se soustraient : chaque gouttelette d'encre prélève une partie de la lumière qui lui parvient, selon sa couleur. Isotopes Exemple : Isotopes naturels de l’oxygène ![]() ![]() ![]() *pourcentage atomique dans les composés naturels. Composition d’un noyau N.B. e = 1,602 x 10-19 C ; mp≈ mn≈ 1,7 x 10-27 kg « En 1898, Marie Curie, physicienne française d’origine polonaise, choisit comme sujet de thèse de doctorat l’étude » du rayonnement Uranique découvert en 1896 part Henri Becquerel. « Elle examine systématiquement un grand nombre de composés chimiques et de minéraux, et découvre que les minerais d’uranium telle la pechblende émettent plus de rayonnement que l’uranium lui-même. Elle déduit de ce fait remarquable que ces substances contiennent, en très petite quantité, un élément beaucoup plus actif que l’uranium. Pierre Curie, son mari, joint ses efforts à ceux de Marie et après avoir manipulé des tonnes de minerai, ils parviennent à isoler deux nouveaux éléments radioactifs, le polonium puis le radium…Pour la découverte de la radioactivité naturelle, Henri Becquerel et les Curie reçoivent le prix Nobel de physique en 1903. » En 1934, Irène fille ainée du couple Curie, et son mari Frédéric Joliot, découvrent la radioactivité artificielle en provoquant une transformation nucléaire qui produit de nouveaux noyaux radioactifs. Une feuille d’aluminium bombardée avec des noyaux d’hélium ![]() ![]() ![]() 2) Cohésion d’un noyau Au sein d’un tout petit volume, le noyau, il existe des forces de répulsion (interaction électromagnétique) considérables entre les protons chargés positivement. La cohésion du noyau ne peut donc être assurée que par des forces attractives agissant à très courte distance (interaction forte). Selon le nombre de protons et de neutrons dans un noyau donné chacune des interactions antagonistes (interaction forte et interaction électromagnétique) peut être plus ou moins importante rendant le noyau plus ou moins stable. L’ensemble des noyaux connus (artificiels ou naturels) sont classés dans un diagramme (N, Z) appelé aussi diagramme de Segré (voir ci-dessous). Le logiciel Nucléus que vous allez utiliser reprend ce diagramme. Transformation chimique étudiée
Les ions thiosulfate S2O32-de la solution de thiosulfate de sodium (2 Na+(aq) + S2O32-(aq)) réagissent avec les molécules de diiode I2 de la solution aqueuse de diiode pour former des ions iodure I- et des ions tétrathionate S4O62-. ACTIVITES EXPERIMENTALES : EXTRACTION, IDENTIFICATION ET SYNTHESE DE PIGMENTS COLORES Les molécules de la matière colorée sont classées en deux catégories suivant leur solubilité dans le milieu coloré :
La chlorophylle est un pigment présent dans toutes les plantes vertes sur Terre. On estime que près d’un milliard de tonnes de chlorophylle sont synthétisées par les plantes chaque année sur toute la surface de la Terre. C’est grâce à cette molécule que la plante est capable de réaliser la photosynthèse, c'est à dire la synthèse de glucose (le carburant de la plante) à partir de molécules organiques simples (eau et dioxyde de carbone) sous l’action de la lumière visible. Ce que l’on nomme couramment chlorophylle est en réalité un mélange de plusieurs molécules de structures chimiques très proches. On distingue ainsi les chlorophylles a, b, c et d ainsi que quelques dérivés apparentés. La chlorophylle a (vert-bleu) et la chlorophylle b (vert-jaune) sont les plus abondantes chez les plantes supérieures et algues vertes, en proportions variables suivant l’espèce. Les chlorophylles c et d sont plutôt présentes chez les algues brunes et cyanobactéries. La chlorophylle est contenue dans les chloroplastes, de minuscules organites situés à l'intérieur de chacune des cellules d'une plante verte, essentiellement dans les feuilles. Les chloroplastes contiennent aussi des carotènes (orange), des xanthophylles (jaune) et des anthocyanes aux teintes variées. Les chlorophylles (E140), caroténoïdes (E160) et xanthophylles (E161) sont des pigments utilisés en cosmétologie.
MESURE DU RAYON DE LA TERRE PAR ERATOSTHENE(Méthode d’Eratosthène 284-192 av. JC.) La première détermination du rayon de la Terre fut réalisée deux siècles avant notre ère par Eratosthène qui appartenait à l’école d’Alexandrie. Son calcul repose sur une idée simple : Le Soleil est si éloigné de la Terre que sa lumière peut être représentée par des rayons parallèles. Or Eratosthène avait lu qu’à Syène, ville située sur le tropique nord, la lumière tombait verticalement, atteignant le fond des puits à midi, le jour du solstice d’été. Tandis qu’à Alexandrie, ville située plus au nord, cela ne se produisait pas. La lumière arrivait à la même heure en faisant un angle dû, pensait-il, à la courbure de la Terre. Il planta alors à Alexandrie un bâton vertical et mesura l’angle entre le bâton et la direction des rayons solaires (cf. schéma) ; il trouva 1/50ème de cercle. Eratosthène savait également que les caravanes de chameaux partant de Syène mettaient 50 jours pour arriver à Alexandrie en parcourant 100 stades par jour (un stade équivaut à 160m). ![]() |
![]() | «virucide»), constitué d'une solution d'eau de Javel diluée à laquelle ont été ajoutés différentes espèces chimiques dont du permanganate... | ![]() | |
![]() | «Il faut une décision qui soit bonne pour les 28 (pays de l'UE). C'est pourquoi je m'engage pour une véritable solution européenne,... | ![]() | |
![]() | «portion de solution» de volume V (V = S*l). Cette portion joue le rôle d’un dipôle qui permet le passage du courant en solution... | ![]() | «ions aqueux». Ainsi le chlorure d'hydrogène (HCl) se dissout dans l'eau pour donner l'acide chlorhydrique |
![]() | «J’ai ici une bouteille d’eau de Dakin issue d’une de nos chaînes de production. En utilisant votre graphe, dites-moi si la concentration... | ![]() | |
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