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Julie Boulet-Gaches, Déborâh Bucchi, Tristan Claret-Trentelivres, Simon Fulleda, Thomas Macé, Idir Amoura, six jeunes fiers et en colère.

>>> Vous pouvez vous associer à leurs voix et signer cet appel sur change.org.
Génération Bataclan : le deuil de l'insouciance

Samedi 21 Novembre 2015 à 19:45

Eric Conan

Ils découvrent, dans le sang et les larmes, qu'on leur en veut. A mort. Ils ne comprennent pas. Ils pensaient n'exister que pour eux.



GEAI LAURENCE/SIPA

Ils se serrent fort. Ils découvrent, dans le sang et les larmes, qu'on leur en veut. A mort. Ils ne comprennent pas. Ils pensaient n'exister que pour eux. Ils se plaignaient, non sans raison, que l'entrée dans la vraie vie n'était pas si facile. Qu'on ne s'intéressait pas beaucoup à leur avenir. Ils se consolaient très bien entre eux. Ils se débrouillaient. En se serrant. Déjà. Les bavardages au bout de la nuit. Les bistrots comme chez soi. La musique qui isole et rassemble. Les rires arrosés. La beauté de la jeunesse. Les Xe et XIe arrondissements étaient leur Commune.

Ils découvrent qu'on s'intéresse à eux. Des tueurs. Plus vrais que ceux des séries avec lesquels ils aimaient se faire peur. Ils découvrent que leurs petits plaisirs quotidiens, leurs douces habitudes, font l'objet de la même haine que les juifs, les apostats et les journalistes blasphémateurs. Ils se croyaient innocents. « Ça aurait pu être moi. » Ils avaient déjà du mal à comprendre que l'existence de Charlie Hebdo, qu'ils ne lisaient pas, pousse au massacre. Comment comprendre que leur mode de vie suscite la même violence ? Comment comprendre que d'autres jeunes de leur âge ne partagent pas leur règle : chacun est libre de faire ce qu'il veut. La musique qui fait planer. L'alcool qui fait parler. Tous les sexes sans contrainte. Les filles en cheveux. Et en liberté. Une civilisation. C'est justement ce qui rend fous ceux qui veulent leur imposer leurs règles en les traitant de « pervers » et d'« idolâtres ». Leurs assassins ont du vocabulaire. Ça veut dire quoi, « idolâtre » ?... Ils croyaient que les cultures, toutes égales et magnifiques, étaient faites pour se respecter. Et se mélanger. Pas pour se faire la guerre.

Cela fait beaucoup d'informations pour une seule nuit tragique. Après le choc, leur premier réflexe est de défendre cette insouciance dont ils ne mesuraient pas le prix. La proclamer. « On va continuer ! » Avec des initiatives touchantes. Le patron du Fooding - le Guide Michelin de Boboland - a lancé la manif « Tous au bistrot ! », appelant les Parisiens à « descendre dans le premier rade en bas de chez eux » : « Peut-être ce message pourra-t-il être entendu au-delà de nos frontières. » Une DJ les invite « à ouvrir leurs fenêtres et à jouer de la musique aussi fort que possible » pour promouvoir « la fête comme mode de résistance et de revendication ». 
Le Monde les encourage, en saluant avec enthousiasme ce « droit à la légèreté de l'être ».

Il va leur falloir apprendre qu'un droit ne va qu'avec le devoir de le défendre. Les « before » parisiens avec apéritifs à demi-tarif et les concerts où l'on se réchauffe ne constituent pas une patrie : ils font partie de ce qu'elle permet. La patrie n'est pas seulement un drapeau, des monuments aux morts et des porte-avions. Mais ce qu'elle protège. La liberté, l'égalité, la sécurité. Pour pouvoir se retrouver sans crainte au Carillon et au Bataclan. Or, la patrie est en guerre, leur explique François Hollande. Pour continuer à jouir sans entraves, il faudra la gagner. Mais c'est une guerre très particulière. Pas seulement contre une puissance extérieure, mais aussi contre un « ennemi intérieur », comme dit le Premier ministre. Les démocraties gagnent les guerres. A condition de s'armer, moralement et techniquement, face à cet ennemi nouveau qui peut tuer à tout instant et partout. Près de chez soi. Il faut prévenir cette violence de proximité et être préparé à y faire face quand elle survient.

Il va leur falloir redécouvrir l'« esprit de défense ». Une vieille valeur nationale évanouie bien que toujours dans les programmes officiels de l'Education nationale depuis la loi de suspension du service militaire de 1997 : « l'école de la République promeut l'esprit de défense » qui doit « préparer les jeunes à une réflexion lucide sur la sécurité du pays » par « la prise de conscience des menaces qui peuvent peser sur les valeurs fondamentales de la France et des vulnérabilités de nos sociétés ». Ces directives, qui datent du quinquennat de Jacques Chirac, ont été oubliées et l'« esprit de défense » ne fait plus l'objet que d'un concours d'éloquence à l'Ecole de guerre. Son ancien directeur, le général Desportes, venait de s'inquiéter de générations qui ne « savent plus penser la guerre parce que l'Europe en a été préservée pendant soixante-dix ans », alors qu'elle « est présente partout autour de nous » (la Dernière Bataille de France, Gallimard).

Ce combat qu'appelle François Hollande ne peut être financièrement ni techniquement qu'une affaire de professionnels. La surveillance, la détection et la protection coûtent cher. Du contrôle d'Internet à celui des frontières en passant par la sécurisation de l'espace public, cette lutte a besoin de tout le monde. Des réservistes. Et des jeunes. La recréation d'un service national pour tous les sexes s'impose. Pas seulement pour son rôle de brassage souvent regretté. Mais pour renforcer une armée et une police sous-dimensionnées pour ces lourdes tâches de sécurité intérieure. En participant à cette « garde nationale » sur le modèle de la milice citoyenne de 1789 évoquée par le président de la République. Il y a un modèle plus récent. La jeunesse israélienne de Tel-Aviv. Ce mélange de sérieux et de gaieté. Une gravité qui n'empêche pas la joie de vivre. Une jeunesse sur le qui-vive. Mais qui vit.
La flamme de la résistance

Dimanche 15 Novembre 2015 à 11:54

Natacha Polony

Les attentats de ce vendredi cauchemardesque nous imposent cette réalité que beaucoup ont voulu fuir : nous sommes en guerre. Alors proclamons-le : nous sommes en guerre et nous sommes tous des cibles. La Nation doit se rassembler pour appeler chacun de ses citoyens, quelle que soit sa religion, quelle que soit son origine, à se lever et crier haut et fort que notre République croit en elle-même, en ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, portées par un principe inaliénable : la laïcité.



Hommages aux victimes, place de la République - SEVGI/SIPA

Ce que nous craignions le plus a fini par se produire. Ce qui devait arriver a fini par arriver. Passés les premiers moments de sidération devant l’horreur, il nous faut regarder la réalité en face : les grandes proclamations autour de la « patrie menacée » ne suffiront pas. Parce qu’elles ont déjà servi il y a onze mois, pendant quelques jours, avant que tout ne se remette en place, le déni, la culpabilisation d’une France présentée comme un pays raciste et recroquevillé. Souvenons-nous, déjà, la solennité, la fermeté, « plus rien ne sera comme avant », « il faut désormais nommer les choses ». Qu’en est-il resté ?

Mais aujourd’hui, la situation a changé. Pas seulement parce que l’ampleur et la nature du massacre nous font entrer, en ce terrible 13 novembre, dans une ère nouvelle, où chaque habitant de ce pays peut être frappé. Mais aussi parce que toutes les échappatoires des derniers mois, pour ne pas prendre la mesure de ce qui se jouait, sont tout à coup obsolètes. Les considérations sur ces dessinateurs qui « jetaient de l’huile sur le feu », les accusations contre « l’islamophobie rampante », les discours sur l’apartheid français… Nous n’en sommes plus là. Il n’y aura plus moyen, cette fois, de prétendre que ce sont, selon les mots d’Edwy Plenel, « nos propres démons ». Plus moyen de faire croire que le combat pour la laïcité est une obsession délirante et que la dénonciation de l’Islam radical et de sa conquête de l’espace public constituent une « stigmatisation » des musulmans dans leur ensemble.

Les 
attentats de ce vendredi cauchemardesque nous imposent cette réalité que beaucoup ont voulu fuir : nous sommes en guerre. Bien sûr, Manuel Valls l’avait déjà affirmé après les attentats de janvier, déclenchant les protestations de quelques effarouchés. Mais à aucun moment, il n’avait été question de nommer les ennemis, de définir le rôle de chacun, et l’enjeu pour la société civile. De sorte que chacun avait pu vaquer à son quotidien en se disant pour se réconforter que seuls étaient visés des dessinateurs un peu tête brûlée, et des juifs, bien sûr, ce qui ne semble pas émouvoir outre mesure une société française qui a si vite oublié les enfants d’Ozar Hatorah, massacrés pour être nés juifs. Alors proclamons-le : nous sommes en guerre et nous sommes tous des cibles. Nous sommes des cibles parce que c’est la France qui est visée, mais aussi la civilisation que nous portons. Et pas uniquement parce que nos avions assurent 3% des frappes en Irak et en Syrie, mais parce que nous sommes ce pays qui ose affirmer que tout homme, d’où qu’il vienne, quelle que soit sa couleur de peau, peut être pleinement Français du moment qu’il place son appartenance à la communauté nationale avant son identité religieuse, du moment qu’il accepte les valeurs que porte cette Nation.

PROCLAMONS-LE : NOUS SOMMES EN GUERRE ET NOUS SOMMES TOUS DES CIBLES.

Nous sommes en guerre, et malgré tout, on en entend déjà qui reprennent les distinctions byzantines entre guerre et affaire de police. Certains n’ont rien appris depuis la guerre d’Algérie. Il leur faut des uniformes, des montées au front, une déclaration par télex, de la part d’un Etat officiellement reconnu, et puisque nous ne reconnaissons pas l’Etat islamique (que nous appelons Daech pour ne pas lui donner le statut d’Etat et pour éviter de lui trouver un lien avec l’Islam) eh bien pour eux, ce n’est pas une guerre. Et puis, si nous sommes en guerre, il faut identifier les alliés de nos ennemis, ces Français qui ont basculé. Et ça les gêne, parce qu’il faudrait alors accepter de nommer, de parler de djihadistes ou d’intégristes musulmans et pas de « terroristes » (comme s’il était hors de question de désigner l’idéologie qui les anime) ou mieux, de « criminels », comme si leur crime relevait des affaires de justice habituelles. Toujours réduire le réel pour ne pas l’affronter dans sa complexité.

Alors nous y sommes. Au pied du mur. En ce moment où la Nation doit se rassembler pour affirmer plus que jamais ce qu’elle est. Il n’est plus temps, comme par exemple Emmanuel Todd, de dénoncer les marcheurs du 11 janvier en prétendant qu’ils réclamaient le droit d’insulter qui que ce soit. Il n’est plus temps de raconter à toute une jeunesse que ce pays la discrimine, lui laissant croire qu’il pourrait exister une quelconque justification à ces attaques. Il n’est plus temps de ressasser les mantras, « ça n’a rien à voir avec l’Islam », comme certains ont longtemps affirmé que le goulag n’avait rien à voir avec le communisme. Il n’est plus temps de se gargariser de « diversité » pour éviter de définir ce qui nous lie. Il n’est plus temps de croire que nous pourrons continuer dans l’insouciance à nous imaginer que parce que nous sommes « ouverts » et « tolérants », nous convaincrons l’ennemi de notre bonne volonté : « Frère djihadiste accepte ma main tendue car je respecte ta détresse ».

La Nation doit se rassembler pour appeler chacun de ses citoyens, quelle que soit sa religion, quelle que soit son origine, à se lever et crier haut et fort que notre République croit en elle-même, en ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, portées par un principe inaliénable : la laïcité. Cette Nation abîmée par des années de flottement idéologique, par un relativisme cherchant à imposer le multiculturalisme contre le modèle républicain, il nous faut désormais œuvrer à son redressement.

Ce redressement passe par la rupture avec toutes les erreurs qui ont conduit au désarmement moral et idéologique, au morcèlement et au déni, à la complaisance et à la repentance obsessionnelle. Premier point, les Français doivent se considérer comme en guerre et ne plus s’imaginer que tout cela ne les concerne pas dans leur chair. La guerre, c’est un état d’esprit. Qui ne doit pas abolir les libertés ou conduire à oublier les valeurs humaines qui nous unissent. Mais qui devrait nous éviter les débats surréalistes pour savoir s’il était juridiquement acceptable d’aller frapper des djihadistes français en Syrie.

LA GUERRE, C'EST UN ÉTAT D'ESPRIT.

De cet état d’esprit doivent découler des décisions, comme celle de rétablir un service militaire – ou civil mais comportant une formation militaire – bien évidemment obligatoire pour garçons et filles. Une de ces obligations civiques (et rites initiatiques) dont on a imprudemment oublié qu’ils soudent une Nation en plus de rattraper ceux que l’école a laissé échouer. Celle également de former à la défense civile dans la mesure où nous sommes des cibles potentielles.

Deuxième point, si l’Europe a choisi d’ignorer les menaces et de sortir de l’Histoire en renonçant à faire entendre sa voix autrement que comme supplétive de l’OTAN, le rôle de la France comme seule garante de la défense commune doit être reconnu. Le budget de la Défense n’a pas à être comptabilisé dans le pacte budgétaire européen puisqu’il relève d’une dépense « pour la communauté ». Alors que certains prennent enfin conscience que Schengen est mort, profitons-en pour faire acte d’une semblable lucidité sur ledit pacte budgétaire. François Hollande a déclaré samedi 14 novembre que la France serait « impitoyable ». Mais avec quels moyens ? Comment le serait-elle avec ses forces exsangues ? L’incantation a ses limites.

Troisième point, les premières données sur l’identité des djihadistes font apparaître à quel point les anathèmes contre ces Français xénophobes, réticents à accueillir à bras ouverts les réfugiés syriens, étaient pour le moins déplacés. Il est hors de question de dire que la France ne doit pas accueillir ces réfugiés qui fuient précisément l’horreur qui vient de s’abattre sur nous. Cette civilisation européenne que les djihadistes veulent abattre est celle, justement, qui s’est toujours voulue un asile pour les résistants aux tyrannies. Mais balayer d’un revers de main les craintes qu’exprimaient les Français, prétendre qu’elles relevaient de la pure paranoïa, était-ce bien nécessaire ? Et ces frontières qu’il était impensable et juridiquement impossible de fermer peuvent l’être aujourd’hui ? Mais cela signifie donc que rien de la situation actuelle n’avait été anticipé ?

Enfin, nous sommes une fois de plus confrontés à des jeunes gens non pas venus d’ailleurs, mais qui, grandis chez nous, Français de nationalité, veulent la mort de tout ce que nous sommes. Va-t-on enfin prendre la mesure de ce qui se joue avec un islam radical qui gangrène certains de nos quartiers ? Va-t-on continuer à tergiverser avec des imams qui prêchent la haine et l’obscurantisme crasse ? Il a fallu 130 morts et 350 blessés pour se décider enfin à agir. Notre devoir à tous, musulmans et non musulmans, est de favoriser la réflexion sur une religion qui vit une déstabilisation majeureau sein de laquelle s’affrontent des forces antagonistes. Les musulmans laïcs ont besoin de nous tous, de notre détermination, pour lutter contre une lecture littéraliste et archaïque du Coran contraire aux traditions soufistes de nombreux pays, notamment africains. Ils ont besoin que nous les soutenions face à la stratégie de conquête du salafisme. Pas que nous brandissions comme le premier danger qui guetterait la France une islamophobie dont Charlie Hebdo serait le fer de lance. Ils ont besoin que nous soyons du côté de ceux qui veulent moderniser l’Islam, le réformer. Là est le véritable enjeu et la source de la solution. Or c’est ceux-là que nous avons abandonnés à la raison des Etats du Golfe.

Encore faut-il que notre politique extérieure ne vienne pas, en contradiction totale avec nos proclamations solennelles, favoriser ce que nous prétendons combattre à l’intérieur de nos frontières. Allons-nous encore longtemps maintenir des alliances – pour ne pas dire des compromissions – avec les émirats qui financent non seulement le terrorisme mais les infiltrations sectaires dans nos banlieues ? Il est bien temps de s’apercevoir que ce monstre de Bachar Al-Assad n’est pas le premier problème en Syrie. Mais il serait plus que temps, également, de dénoncer ces mêmes Etats du Golfe, richissimes, qui se refusent à accueillir des réfugiés syriens. Ce n’est pas faute d’infrastructures puisque l’Arabie Saoudite n’a pas grandes difficultés à recevoir deux millions de pèlerins chaque année. Mais il est vrai que ceux-là font marcher le commerce… Et nous fermons les yeux. Et nous restons muets. Plus encore depuis qu’ils achètent nos Rafales.

IL FAUT DÉSORMAIS AFFRONTER NOS DÉMONS.

Nous le savons maintenant, la lutte sera longue. Le monde qui s’est imposé à nous ce 13 novembre 2015 est dessiné pour les décennies à venir. Les dénégations et les arguties servies par certains après les attentats de janvier nous ont empêché de l’admettre. Mais si nous ne voulons pas que la France, pays ô combien fragilisé, ô combien travaillé par des tensions et des haines, voit ces tensions s’imposer et ces haines exploser, il faut désormais affronter nos démons. Le pire serait de continuer, comme après les attentats de janvier, à nous demander avant tout si telle ou telle parole, telle ou telle décision, risquerait ou non de donner un tant soit peu raison au Front National. Certains dans ce pays sont tellement obsédés qu’ils en font le centre de leurs réflexions, eux qui préfèrent ignorer le réel plutôt que de sembler décrire le même réel que le FN. Preuve qu’ils ont bien peu confiance en une République française dont il suffirait de défendre les valeurs, fondées sur l’Humanisme et les Lumières, pour savoir garder le cap et éviter de favoriser les semeurs de haine, quels qu’ils soient.

L’unité nationale dont nos politiques se gargarisent (en excluant encore, comme le 11 janvier, entre un quart et un tiers de l’électorat) ne se proclame pas. Elle se construit patiemment dans les écoles de la République. Non par un catéchisme laïque plein de bonnes intentions mais par la culture, par l’Histoire et la Littérature, uniques substrats d’une conscience collective. Par la formation des esprits et non par l’expression des opinions. L’unité nationale se prépare en forgeant une Nation à partir d’un peuple divers. Elle se prépare en assumant l’identité française, héritée d’une géographie, d’une histoire et de siècles de philosophie, et en la transmettant plus particulièrement à ceux dont elle sera la seule richesse, le seul patrimoine. C’est précisément maintenant, et plus que jamais, que nous sommes et devons demeurer la France.

 Natacha Po lonyJournaliste, essayiste Présidente du Comité Orwell Auteur de Nous sommes la France (Plon)
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