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comprendre le phénomène: prélèvement de tissus pour diverses cultures, examens de toutes sortes... Pendant ce temps, mes jambes et mes pieds se mirent à gonfler démesurément. On me découvrait des maladies au rythme d'une par rendez-vous. On me prescrivait un traitement et, lorsque je revenais pour un contrôle, on me découvrait une ou deux autres maladies. Finalement on me découvrit un cancer. Mon ventre avait sensiblement augmenté de volume. Je vomissais un mélange nauséabond de sang en putréfaction de couleur noire et de salive. J'avais beaucoup maigri, et mon teint avait noirci. Toute vigueur de ma jeunesse avait disparu. Je n'étais qu'une loque humaine, une ombre vivante. Toute beauté avait fait place à une laideur digne d'une candidate à la tombe. Les médecins finirent par conclure que j'avais un cancer à l'estomac. Je subis une seconde opération. Mais, dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit pour arrêter, la progression de la maladie ou pour l'éliminer, on me recousit sans rien me dire. Les conclusions des hommes Aidée par une subvention de la Gécamines, ma famille se cotisa pour m'envoyer à Paris pour y recevoir des soins médicaux, à l'Hôpital Sainte-Anne. J'y restai pendant une année complète. J'y subis toutes sortes d'examens médicaux. On me fit alors comprendre que je n'avais plus pour longtemps à vivre. Malgré les conclusions données par d'éminentes personnalités scientifiques, l'idée que je devais passer par une mort imminente n'effleura même pas ma pensée. Il y avait en moi la conviction que je vivrais longtemps. Nous allâmes ensuite en Suisse, où je suivis pendant six mois des soins médicaux ininterrompus. Puis je fus renvoyée au pays pour y mourir. D'après les médecins, il ne me restait plus que cinq mois de vie sur la terre des hommes... Le temps de me préparer à mourir! Bien-aimés dans le Seigneur Jésus-Christ et très chers lecteurs, je vous demande quelle serait votre réaction si l'on vous affirmait que vous n'avez plus que tant de temps à vivre, et que vous êtes condamnés à mourir? Peut-être n'auriez-vous plus envie de manger, auriez-vous des insomnies, haïriez-vous tout le monde, et n'auriez-vous plus la paix? Exhortation Dans Son amour infini, Dieu avait un plan de salut pour moi, moi que la science humaine avait condamnée à une mort certaine. Je témoigne aujourd'hui de ce qu'Il a fait pour mon salut. Amen! Ce récit ne peut-il pas te convaincre du salut que tu peux obtenir en Lui? Si tu te repens d'un coeur sincère, toi pécheur, et si tu te confies à Lui maintenant, je suis convaincue que tu seras sauvé au Nom de Jésus! Comprends que ce salut ne concerne pas seulement ton esprit, mais qu'il peut aussi s'étendre à ton corps, selon qu'il est écrit: "Il (Jésus-Christ) était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaîe 53:5). Deuxième partie Chapitre 4 : La magie secrète De retour au pays, je me suis résignée à mon sort. Je n'espérais plus rien. Les gens venaient me voir pour me dire d'aller trouver des féticheurs. D'autres venaient avec une longue liste de plantes médicinales. Mon mari Jean ne partageait pas leur avis. Pour lui, le mal qui me rongeait était d'origine démoniaque. Il fallait alors l'intervention de Dieu. Il me conseilla donc d'aller trouver des prêtres pour m'exorciser. Il me dit: - Après tout, soeur Françoise, tu as été l'une des leurs! Il ne serait pas normal qu'ils te laissent mourir ainsi sans rien tenter pour te sauver. Nous savons tous que cette maladie est d'origine démoniaque. Ne pourraient-ils pas t'exorciser afin de t'aider? Va les trouver quand même pour leur demander de t'aider, supplie-les s'il le faut! Peut-être qu'une messe spéciale dite en ta faveur pourrait te faire du bien! Encouragée par ces paroles qui me semblaient édifiantes, je rassemblai le peu d'énergie qui me et j'allai trouver seule mes anciens collègues. Lorsque j'arrivai au couvent, le révérend père me reçut à bras ouverts. On aurait dit qu'il s'attendait à ma visite. Après lui avoir raconté toute mon histoire, qu'il suivit sans m'interrompre, je lui dis en concluant: 'Vous voyez bien que je suis condamnée à Mort. Je serais prête à aller consulter les féticheurs. Mais j'aimerais que vous fassiez quelque chose, que vous fassiez dire une prière par exemple." - Soeur Françoise, tu as bien fait de venir nous demander conseil, malgré ton état de santé. Ma fille, je ne saurai te dire autre chose. Je peux déjà te garantir qu'après ta mort, ton âme ne restera pas longtemps au purgatoire avant d'entrer au paradis. Tu as déjà assez souffert comme cela. Pour cela, nous dirons plusieurs messes en ta mémoire pour que le Bon Dieu intervienne rapidement. - Si Dieu peut intervenir, c'est maintenant que j'ai le plus besoin de Son aide, mon père! Je suis une mère, j'ai quatre petits enfants qui ont encore besoin de moi. Ils sont encore tout petits. Que deviendront-ils? - Nous savons tous que le cancer ne pardonne pas. La mort effraie toujours. Je comprends ta peine. Tu peux donc t'en aller partout chercher ta guérison comme tu l'entends. Reviens vite me voir lorsque tu seras rétablie. Je t'entendrai en confession... C'était une manière polie de se débarrasser de moi et de me congédier. Je m'en allai, toute triste et déprimée, ne sachant que faire ni où aller pour éviter cette mort tant redoutée. Je me trouvais déjà au niveau du grand portail du couvent lorsque j'entendis quelqu'un m'interpeller derrière moi: "Soeur Françoise, Soeur Françoise, veux-tu revenir!" Je tournai la tête, et je vis un prêtre, plus jeune que celui que je venais de quitter. Il était de passage dans ce couvent. Il était curé d'un autre couvent situé également à Lubumbashi. L'initiation Son collègue venait de lui révéler la raison de ma visite. Le jeune curé me dit: "Viens me trouver dans ma paroisse quand tu voudras." Il partit après m'avoir remis son adresse, que je connaissais d'ailleurs déjà. Dès le lendemain, j'allai le trouver après la matinale. Il ne fut pas surpris de me voir. -Tout ce que je peux faire pour toi, ce n'est pas empêcher la mort de t'atteindre, mais retarder sa venue par des prières spéciales que je compte te remettre. Bien sûr, tu mourras un jour, car personne n'est éternel sur cette terre. Mais, si tu observes bien mes conseils, tu vivras longtemps. Je vais te mettre en contact avec des "saints anges." Du moment qu'il y a une possibilité, aussi minime soit-elle, de prolonger ma vie, je suis prête à tout ce qui est en mon pouvoir pour vivre. Je ne veux pas mourir, mon père! - Achète d'abord ton sanctuaire et quelques accessoires. Ils te seront d'une grande utilité dans tes prières. Le sanctuaire en question était une caisse en bois peinte en plusieurs couleurs, dont la partie supérieure avait la forme d'un cône. Un linge blanc recouvrait le tout. A l'intérieur, il y avait une statuette de la "Très Sainte Vierge Marie," un crucifix, des image de celui que les catholiques appellent par erreur Jésus-Christ," une pierre tombale dite "pierre sainte," reliques d'un mort (ongles, cheveux, morceaux tissus ayant appartenu au mort ... ) appelées "reliques d'un saint," etc... Outre le sanctuaire, j'ai aussi acheté de l'encens, des cierges et divers autres objets. La Bible déclare sainte toute personne née nouveau. L'Église catholique romaine canonise morts. Marie avait pour mission de mettre Jésus-Christ au monde, c'est tout. De même, Jean Baptiste avait pour mission d'annoncer la venue du Seigneur. Pourtant, l'Église catholique n'accorde aucune mention particulière à ce "saint." Alors, pourquoi cet insistance extraordinaire sur Marie? Bien-aimés dans le Seigneur, si je dénonce aujourd'hui ces méfaits, c'est sans haine ni animosité envers qui que ce soit. C'est contre la magie pratiquée au sein du système religieux catholique que je m'insurge avec la dernière énergie. Cette magie fondement même de cette institution. Un petit livre me fut remis. Il me servait de guide, pour mes prières. Je me mis donc à prier en suivant les prescriptions de ce livre. Les effets ne manquèrent pas de se manifester. Un jour que j'étais en prière dans ma chambre, un vent, sorti de je ne sais où, mit à souffler violemment dans ma chambre. Il s'apaisa comme il avait commencé, mystérieusement. Je ne pouvais pas aller trouver le père curé pour lui raconter ce que je vivais, car il avait été convenu avec lui que je ne pourrais aller le voir que lorsque les "anges du Bon Dieu" me seraient apparus. Mes pratiques mystérieuses Un après-midi, vers seize heures, je me trouvais dans ma chambre en train de "prier." En réalité, je ne faisais que lire les textes ou réciter ceux que j'avais déjà appris par coeur. J'avais aspergé toute la chambre d'eau bénite. Je m'étais imprégnée d'un de parfum et j'avais soufflé aux quatre coins de la chambre un peu de poudre. La fumée de l'encens brûlait flottait dans la pièce, donnant à celle-ci une apparence exotique. Mon crucifix devant moi, j'égrenais mon chapelet, comme me le recommandaient les instructions du petit livre. Dans cette ambiance enfumée, je vis sortir du nuage d'encens une forme de main, qui me faisait signe de m'approcher. Je suis demeurée prostrée, ébahie, comme hypnotisée, sans comprendre ce qui m'arrivait, oubliant où je me trouvais. J'étais bloquée et ne savais que faire. Je clignai des yeux pour voir si je ne rêvais pas toute éveillée, ou si je n'avais pas des hallucinations. Cependant, la main était là et continuait à me faire signe. Je priais pour une probable guérison, mais l'idée d'une apparition de ce genre ne m'avait même pas effleurée. Je m'attendais pourtant, mais sans grande conviction, à voir apparaître des anges, comme me l'avait annoncé le prêtre. Des anges aux beaux visages angéliques, aux longs cheveux noirs tombant sur les épaules, avec de longues robes blanches tombant jusqu'au sol. Sans oublier leurs deux ailes superbes rattachées à leur corps au niveau des omoplates... Des anges comme nous pouvons en contempler sur des affiches ou sur les portraits qui figurent dans les églises... Ce qui se produisit ensuite m'arracha à ma contemplation. La main se métamorphosa et prit la forme d'un être étrange qui n'avait rien d'un ange. Cet être n'avait d'humains que les mains et le front. Il avait les oreilles d'un lapin, les yeux d'un chat ou d'un hibou, un museau en guise de bouche, et une tête recouverte d'écailles, surmontée de deux cornes. Il avait des sabots à la place des pieds. Il était revêtu d'un pantalon noir et portait un gilet rayé de vert, rouge et jaune. J'eus quand même la présence d'esprit de reconnaître que je me trouvais bien en présence d'un démon, à la place de l'ange du Bon Dieu promis par le père curé. Malgré cette découverte, il me fut impossible de fuir ni de crier au secours. Si je l'avais fait, cela aurait pu amenuiser mes chances de guérison. Je ne bougeai pas, car je tenais beaucoup à mon rétablissement, quel que soit le prix à payer. Une voix caverneuse, venue du fond des âges, sortit du museau de la bête, rompant ainsi le silence : - Pourquoi m'invoques-tu ici? Si je suis venu jusqu'à toi, c'est que tu m'as fort dérangé. Tes prières sont arrivées jusqu'à moi. Pourquoi ne viens-tu pas au quartier général comme tout le monde? - Qu'est-ce que ce quartier général et où se trouve-t-il, pour que je puisse m'y rendre? - Si tu ne connais ni le quartier général, ni l'endroit où il se trouve, comment as-tu connu mon existence? Comment as-tu appris ce qu'il fallait faire pour m'appeler? Qui t'a mise au courant de mon existence? C'est celui-là qui doit répondre à tes questions. Sur ces paroles, il disparut comme il était apparu. Puisqu'il se faisait un peu tard, je ne suis pas partie aussitôt pour aller voir le père curé. Le lendemain, de grand matin, j'allai trouver le prêtre, après qu'il eut fini de célébrer l'eucharistie. Je lui racontai ce qui était arrivé. Au fur et à mesure que je parlais, je remarquai que l'attitude de mon interlocuteur devenait de plus en plus bizarre. Je compris qu'il était gêné de reconnaître que ce n'était pas un ange du Bon Dieu qui m'était apparu, mais bien un démon, un ange déchu... Durant toute notre conversation, le prêtre ne me donna pas le temps de terminer mes phrases. Il m'interrompait souvent. Alors j'acceptai de jouer le jeu. Alors, tu as vu les anges! Ah! Soeur Françoise, tu as de la chance! Beaucoup ont désiré, souhaité voir ce que tu as vécu, et n'y sont pas parvenus. D'autres sont morts sans avoir pu entrer en contact avec des saints de leur vivant. En tout cas, ta guérison ne saurait plus tarder. Que t'ont donc dit ces messagers de l'Éternel? L'ange du Très-Haut m'est apparu hier soir, mon père. Il m'a demandé de l'appeler dorénavant dans ma chambre, mais au quartier général. Où se trouve le quartier général, pour que je puisse m'y rendre? - Termine d'abord. Dis-moi tout ce que tu as à me dire, tout ce qu'ils t'ont dit. Je suis certain que tu connais bien le quartier général et son emplacement, même si tu ne sais pas que c'est de cela qu'il s'agit. Mon père, il m'a dit d'aller vous trouver, pour que vous m'y conduisiez. - Es-tu bien certaine d'avoir entendu cette invitation? - Oui certainement, mon père. Si ce n'était pas comment aurais-je connu l'existence du quartier général? - Ca va, ça va. Tu as raison, tu m'as convaincu. Dans ce cas, écoute-moi bien. Tu diras à ton mari que jusqu'à ta guérison, tu devras assister à une série messe spéciales, chaque nuit à partir de ce soir. C'est pour qu'il ne te pose plus de questions à l'avenir. Quant à toi, tu veilleras soigneusement à ce que personne ne te suive ou ne t'accompagne jusqu'ici. Viens me retrouver seule, vers 23 heures, et je te montrerai le chemin du quartier général. Je te répète que tu dois faire attention à ce que personne ne te suive! Selon les conseils du prêtre, j'informai mon mari de ce que je devais faire. Jean me laissa partir, non sans s'être auparavant réjoui de ce que mes anciens partenaires avaient été bien disposés envers moi. A 23 heures passées de quelques minutes, j'étais au couvent, où je retrouvai le révérend père curé, qui m'attendait. Nous nous acheminâmes vers une pièce qui se trouvait à l'intérieur même de la chapelle. Une fois dans cette pièce, J'y remarquai d'autres religieux, tout de noir vêtus. Le père curé se changea et enfila des vêtements noirs. Il me remit un colis et me pria de me revêtir de son contenu le plus rapidement possible. Il y avait dans ce colis une robe noire, des bas noirs, des gants noirs et un livre dont la couverture était noire. Vous remarquerez que je me garde bien de citer les titres de certains livres que j'ai utilisés au cours de mes anciennes pratiques. Cette conduite m'a été dictée à la suite de divers incidents survenus au début de mon ministère. Jeune convertie, lors de mes productions publiques, je dénonçais ces pratiques en les décrivant sans omettre aucun détail, dans l'espoir que certains pourraient se reconnaître et se convertir au Seigneur. 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