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religieuse risquerait, poussé par l'amour, d'abandonner les ordres pour aller fonder une famille ailleurs. Ce qui serait du reste souhaitable. En outre, un "père spirituel" était censé donner ses "leçons" pendant une période inférieure à deux semaines au maximum. Cela, pour les mêmes raisons que celles que je viens d'invoquer. Certaines religieuses arrivant au couvent avaient réellement l'intention de servir Dieu. "Celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur..." (1 Corinthiens 7:34). Mais une fois qu'elles étaient entrées au couvent, ce qu'elles y découvraient les détournaient même de leur vocation. Elles ne peuvent plus quitter les ordres à cause de la facilité de leur vie, et de la considération que leur accorde le monde extérieur. Elles sont alors prises au piège. Complètement apathiques, elles se laissent aller dans cette vie d'hypocrisie et de péché. Prions pour que la lumière de Dieu atteigne ces personnes. Quant à moi, je n'éprouve aucune crainte à dénoncer ce système maudit. Si je devais avoir peur, je craindrais celui qui, après avoir éliminé mon corps physique, a aussi le pouvoir de détruire mon âme et mon esprit. C'est pourquoi je m'adresse à toi, qui, hélas, pratiques ces choses. Je te supplie de les abandonner et de quitter ce système. "C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai" (2 Corinthiens 6:17). Mon renvoi Pour me soustraire aux avances du vieux prêtre, je me liai d'amitié avec un autre prêtre, jeune et beau. Enfreignant les ordres, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour qu'il devienne mon intime. Nous étions tellement fiés que l'on nous voyait souvent ensemble partout: au jardin, au poulailler, etc... Le vieux prêtre dit au jeune de m'abandonner, mais il ne réussit pas à nous séparer. Aucun accord n'étant trouvé, les deux rivaux se mirent à se haïr mutuellement. Cela dura un certain temps. Il se forma deux camps, ceux qui approuvaient le jeune prêtre, les révolutionnaires, et ceux qui tenaient mordicus au règlement, les conservateurs. Un jour, il y eut entre les deux hommes un échange de paroles qui n'avaient rien du catéchisme, puis ils en vinrent aux mains. Une forte bagarre s'ensuivit, à tel point qu'il y eut des brûlures et des blessures graves. Les soutanes furent brûlées et déchirées de part et d'autre. Cependant, le jeune prêtre eut le dessus sur le vieux. Le lendemain, je fus convoquée pour écouter le compte-rendu du jugement prononcé contre moi. Bien que n'étant pas impliquée au premier degré dans la bagarre, je m'attendais néanmoins à certaines réprimandes. Le vieux prêtre obtint gain de cause et demeura à son poste. En revanche, le jeune fut déplacé dans une lointaine campagne. N'étant pas satisfaite de l'éloignement de mon jeune "amant," j'exigeai mon renvoi du couvent, en guise de protestation. Ma demande fut rejetée, pour des raisons que je ne m'explique pas jusqu'à maintenant. Je leur fis alors comprendre qu'il y allait de leur intérêt que je parte. "Je vois mal mon transfert dans un autre couvent. Je préfère quitter les ordres, sinon, je me ferai engrosser par le premier venu, et j'irai promener ma grossesse partout, en ayant bien soin de proclamer à qui voudra m'entendre d'où elle provient. Tout le monde saura que nous ne sommes Pas différentes des femmes libres..." Ils me laissèrent partir, non sans avoir convoqué ma mère, pour lui dire, en ma présence, ce qui suit: - Chère madame, nous vous remercions d'avoir bien voulu répondre à notre invitation. Nous voulions vous prévenir d'un grave danger qui guette votre fille, notre ancienne collègue. Après être restée si longtemps au milieu de nous, ce n'est que maintenant qu'elle nous a fait comprendre qu'elle n'a pas la vocation religieuse. C'est pourquoi notre congrégation a jugé bon de lui accorder sa liberté. En votre présence, nous aimerions toutefois qu'elle nous confirme par serment qu'elle ne dévoilera rien du motif de son renvoi. Qu'elle ne dise rien de ce qu'elle a vu et entendu au milieu de nous, de peur d'encourir une malédiction éternelle. - Ma soeur, qu'a-t-elle donc fait de si grave pour mériter une telle sévérité de votre part? - Madame, ce qu'elle a fait n'est pas digne d'être raconté ici. Il y va de notre Intérêt à tous que je garde le silence. Dans moins d'une semaine, votre fille pourra vous rejoindre chez vous à la maison. Je fus enfin autorisée à quitter le couvent, après qu'on ait piétiné mon voile et mes autres biens, en signe de malédiction pour le cas où je dénoncerais le secret de la cause de mon renvoi. J'y étais restée six ans. Exhortation Dans 1 Corinthiens 11:14, l'apôtre Paul nous renvoie à la nature pour y puiser certains enseignements. Cette référence me pousse à faire les remarques suivantes. Longtemps j'ai observé la vie du chien. On injurie souvent les personnes insatiables en amour en les traitant de chiens, et je suis parvenue aux conclusions suivantes: un chien ne s'accouple avec une femelle que si celle-ci est en chaleur. En dehors de cette occasion, les accouplements sont quasiment nuls. Il en est de même chez la plupart des animaux, pour lesquels l'accouplement est strictement commandé par un besoin de reproduction. Si l'homme puisait dans la nature des enseignements, comment expliquer l'existence de maisons de prostitution chez les humains, ou comment justifier l'intervention de ces "pères spirituels?" Dieu ne fait aucune différence entre une prostituée et une religieuse qui changerait de "père spirituel" chaque semaine. Bien plus, la condition de la prostituée est peut-être plus compréhensible que celle d'une religieuse qui, aux yeux du monde, a prononcé un voeu de chasteté devant le Seigneur, mais qui reçoit en secret des amants en soutane! Si de telles pratiques sont exercées dans votre église, dans votre couvent, dans votre ordre ou dans votre congrégation, priez Dieu de vous préserver de ces obscénités et demandez-Lui de vous sortir de cet endroit. Car rien n'est impossible à Dieu (Luc 1:37). Si vous vous obstinez et que vous vous dites que Dieu ne vous punira pas parce que vous êtes nombreux à faire ces choses, sachez que la Sainte Bible déclare que "chacun rendra compte de ses actes devant Dieu!. Le salut est individuel. C'est sans rancune ni animosité que je condamne ces pratiques, selon la part que j'ai reçue du Seigneur. Je n'ai absolument rien contre les hommes et les femmes qui fréquentent l'Église catholique romaine. Mais je m'insurge contre les dogmes enseignés dans ce système religieux, qui n'ont rien à voir avec l'enseignement donné par notre Seigneur Jésus-Christ. Une fois sortie du couvent, je reconnais avoir induit en erreur un grand nombre de jeunes filles. Reprenant les enseignements de mon ancien "père spirituel," je disais à ces jeunes filles que les rapports sexuels en dehors du mariage n'étaient pas un péché, mais permettaient simplement de se défouler. Comme j'étais une ex-religieuse, les jeunes filles acceptaient ce que je leur disais, et beaucoup d'entre elles, sans expérience, sont devenues enceintes. Je leur demande de me pardonner. D'autres encore sont mortes des suites d'un avortement raté. Chapitre 3 : Le compte "à rebours" La réadaptation à ma nouvelle vie fut pénible, après une aussi longue période à ne rien faire de positif au couvent. Grâce à mon diplôme, j'obtins une place d'institutrice dans une école de la place. Je poursuivis également des études universitaires. Au cours de cette période, je fis la connaissance d'un jeune étudiant de l'Université de Lubumbashi prénommé Jean (ce n'est pas son vrai prénom.) Plus tard, je me mariai avec Jean. Les premières années après mon mariage furent heureuses. Ses études achevées, Jean obtint le poste de directeur de l'école. Après trois maternités, nous nous retrouvâmes avec quatre enfants, dont des jumeaux, les derniers. Les deux démons qui étaient en moi étaient toujours actifs. Cependant mon éducation primait sur la divagation de mes sentiments, et j'aimais mon foyer. Cela dura jusqu'au moment où le temps qui avait été alloué à ces démons toucha à son terme. Ces esprits longtemps condamnés à me servir aspiraient au repos. Mais qui aurait pu les libérer, puisque ma grand-mère, qui les avait liés, était morte depuis longtemps? Seul Jésus-Christ aurait pu me libérer. Mais je ne connaissais pas encore Celui qui seul aurait pu m'apporter la solution de mon problème. Bien-aimés, combien de gens meurent sans Christ! Parlons autour de nous des bienfaits apportés par notre Sauveur! Témoignons de ce qu'il a fait pour le salut des âmes! Beaucoup de personnes ont besoin de Lui mais ne Le connaissent pas. La Bible nous dit que le salaire du péché, c'est la mort. Cette mort est spirituelle et physique. Puisque je ne connaissais pas Christ, j'étais spirituellement morte, et cette mort spirituelle devait entraîner ma mort physique, pour m'empêcher toute possibilité de salut. Suite aux perturbations et aux problèmes que j'avais causés, avant comme après mon séjour au couvent, il fallait à présent que je paye. Puisque je servais Satan, à mon insu, c'était lui qui devait me faire payer. Satan se fait payer en envoyant des maladies, des tourments, toutes sortes de problèmes, et même la mort physique. A partir de ce moment, j'ai commencé à éprouver beaucoup de difficultés dans ma vie. Au début, je n'y faisais pas attention, dans l'espoir qu'elles pourraient passer. Mais, à la longue, elles s'accumulèrent sur notre famille. "Je suis en toi!" Voici comment tout commença. Un jour, je retournai à la maison après les cours. A peine avais-je pris un peu de repos que j'entendis frapper à la porte. Après avoir ouvert, je découvris un homme revêtu de l'habit de fête d'un chef coutumier. Par politesse, je m'écartai de l'embrasure de la porte pour lui faire place, et je l'invitai à entrer. Il me dit: - Je ne peux entrer, madame, puisque j'y suis déjà. - Pardon? Entre dans la maison, puisque tu te tiens à la porte. - Je suis en toi depuis si longtemps! Comment peux-tu m'inviter à entrer? Je connais mieux que toi chaque recoin de cette maison! - Que dis-tu? N'es-tu pas fou? Tu demeures en moi et tu connais cette maison mieux que moi? Qui es-tu? - Je ne suis pas un être ordinaire. Il y a bien longtemps que mon corps est mort et enterré. Pourtant j'habite en toi en attendant de pouvoir trouver Mieux. Sur ces paroles, je compris que je me trouvais devant un revenant. Je perdis connaissance et tombai à terre. Les voisins accoururent et m'amenèrent à l'hôpital. Quand je repris connaissance à l'hôpital, les médecins avaient déjà découvert en moi toute une série de maladies. D'après eux, je souffrais de surmenage j'avais des problèmes cardiaques, je souffre d'hypertension, etc. Je crus à toutes les conclusions des médecins. Quand ils me dirent que j'étais cardiaque, je sentis effectivement des douleurs au coeur. Quant au surmenage cela me surprit beaucoup. Était-ce une manière d'interpréter les phénomènes qui m'arrivaient? Par exemple, lorsque je déposais une chose à un endroit précis, je la trouvais déplacée à un autre endroit quand je voulais la récupérer. Quand je m'en plaignais, les gens attribuaient cela au surmenage. Je voyais des choses dans la rue. Je pouvais sentir la Présence d'une personne invisible à mes côtés, et je pouvais même ressentir des frottements, mais je ne voyais personne... Je vis un jour un jeune homme portant un serpent enroulé autour du cou en guise de chaînette, alors que tout le monde ne voyait qu'une chaînette en or. Je fus tournée en ridicule lorsque je voulus lui montrer ce que je voyais à son cou. Cette chaînette n'était pas ordinaire... Le jeune homme, par respect pour ma condition d'ex-religieuse, se retint de me gifler et attribua ma réaction au surmenage. "Je cherche Marie-Thérèse" Un jour, j'étais en classe et j'écrivais quelque chose au tableau noir. J'avais tellement écrit que mon bras commençait à me faire mal. C'est alors que j'observai quelque chose d'étrange. Prenant naissance au niveau de mon omoplate, un autre bras apparut de sorte que j'avais à présent deux mains droites. Apparemment, j'étais la seule à voir ce phénomène puisque les élèves restaient silencieux. J'eus peur cependant, et je refusai d'accepter cette image dans mon cerveau. Je me dis que c'était une hallucination due au surmenage que l'on m'attribuait toujours. Je voulus continuer à écrire, mais la force me manqua. C'est alors que je vis des lettres apparaître d'elles-mêmes sur le tableau noir, pour former la phrase suivante: "Je cherche Marie-Thérèse." Je perdis à nouveau connaissance et je tombai à terre. Les élèves se mirent à rire quand ils me virent, tomber, car ils n'avaient pas encore découvert ce qui m'avait fait tomber. Mais ils aperçurent à leur tour les lettres qui continuaient à apparaître sur le tableau,.., et ils entendirent une voix qui disait: "Je cherche Marie-Thérèse!" Ils n'eurent pas le courage d'attendre la suite et se sauvèrent, les uns par la porte, les autres par les fenêtres. Cela se passait au Lycée Tuendeleya, ex Lycée Marie-Josée. La "Marie-Thérèse" en question était une jeune élève de ce Lycée, et qui était morte des suites d'un avortement manqué. Je n'étais plus religieuse, mais les gens continuaient souvent à m'appeler "soeur Françoise." Ainsi, lorsque ce scandale du Lycée Marie-José fut connu, mes anciens maîtres, c'est-à-dire les catholiques, pour se couvrir et me discréditer, firent paraître un article dans un journal local. Cet article disait que l'ancienne religieuse "Soeur Françoise" avait conseillé une jeune fille venue la consulter sur la conduite à tenir en cas de grossesse, et qu'elle lui avait suggéré d'avorter. La mère et le bébé avaient trouvé la mort au cours de l'opération. Le journal poursuivait en disant que l'esprit de cette fille était en train de tourmenter l'ex-soeur Françoise, d'où ses fréquentes crises. L'Église catholique romaine est une grande organisation humaine, mieux structurée que la Mafia ou la CIA, car elle est dirigée par Lucifer lui-même. A cette même époque, à Lubumbashi, il y eut à plusieurs endroits des manifestations identiques aux miennes. Plus tard, je compris que Satan avait besoin de plusieurs âmes. C'est pour en réunir le nombre désiré qu'il s'était servi des magiciens pour posséder plusieurs jeunes gens. Une étrange grossesse Je me trouvai une nouvelle fois enceinte. La conception avait été normale. Au quatrième mois, j'allai passer une consultation prénatale. Les gynécologues découvrirent que ma grossesse était extra-utérine. Il fallait une opération. Normalement, une telle grossesse extra-utérine provoque des douleurs dès les premiers mois de son développement. Comme ne ressentais aucune douleur, je refusai d'être opérée. Offusqués par la mise en doute de leur diagnostic, les médecins exigèrent une radiologie. L'examen radiologique, à l'hôpital de Lubumbashi, confirma la thèse, et je m'inclinai. L'opération dura six heures, l'on ne trouva aucune trace d'une quelconque grossesse. Les médecins trouvèrent en moi un terrain propice à leurs recherches. Ils firent tout pour |
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