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en son absence, le sorcier guérisseur venait nous apporter ces choses. Nous procédions alors à certains mélanges difficiles à expliquer par écrit, et qui devaient comporter des cendres humaines. Le sorcier utilisait ce talisman pour préparer de la nourriture destinée à la femme. Elle devenait enceinte et donnait naissance à un bébé. Mais ce n'était pas un être humain normal. S'il s'agissait d'une fille, elle pouvait vivre et même se marier, mais elle devait rester stérile toute sa vie. S’il s'agissait d'un garçon, il pouvait vivre et même recevoir une éducation, mais il devait mourir brutalement. Ces enfants ne vivent jamais assez longtemps pour ensevelir leurs parents. J’aimerais mentionner ici que la plupart des cas de stérelité sont causés par des démons. Une femme peut être stérile sur la terre, mais donner naissance à des enfants dans la mer. Par conséquent, je conseille aux enfants de Dieu de s’attendre à Dieu seul, car seul Dieu peut donner de véritables enfants. 5. Donner de l'argent : Si un homme venait nous voir pour recevoir de l’argent, nous lui demandions de remplir les conditions suivantes. Nous lui demandions de faire don d'une partie de son corps. Ou bien, s’il avait une famille, nous lui demandions de nous donner son fils. S’il était célibataire, nous lui demandions de nous donner son frère aîné ou son plus jeune frère. Celui qu’il décidait de nous donner devait provenir du même sein maternel. Il est important de souligner ceci : au cours de la mise à mort de la victime, on donnait à la personne qui l’avait offerte une lance ou une flèche. On faisait défiler dans un miroir tous les membres de sa famille. Dès que la personne qu'il avait donné passait dans le miroir, on lui demandait de la frapper, et dès qu'il le faisait, la victime mourait là où elle se trouvait. Il y avait d’autres méthodes, mais, quelle que soit la méthode, Satan veillait toujours à ce que le donateur soit responsable de la mort de sa victime, en lui demandant de frapper lui-même la victime. Souvenez-vous que satan ne fait jamais de don gratuit ! Chapitre 4 : Comment Satan combat les chrétiens « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Ephésiens 6:12 Le combat contre les chrétiens Après avoir reçu de Lucifer le commandement de combattre les chrétiens, nous nous sommes réunis et nous avons programmé les différents moyens suivants de les attaquer : 1. En provoquant des maladies. 2. En provoquant la stérilité. 3. En provoquant de l’assoupissement dans l’église. 4. En provoquant la confusion dans l’église. 5. En provoquant la tiédeur dans l’église. 6. En rendant les chrétiens ignorants de la Parole de Dieu. 7. Par la mode et l’émulation. 8. En les attaquant sur le plan physique. J’aimerais expliquer davantage deux moyens parmi tous ceux qui sont indiqués ci-dessus : 1. Les attaques sur le plan physique : Grâce à la télévision qui m’avait été donnée, je pouvais reconnaître les chrétiens nés de nouveau. (Nous ne combattions pas les hypocrites parce qu’ils nous appartenaient déjà). Nous avions l’habitude d'envoyer nos jeunes filles en priorité dans les grandes églises. Dans l'église elles mâchaient du chewing-gum, faisaient crier un enfant ou faisaient tout ce qui pouvait distraire les gens et les empêcher d'écouter La Parole de Dieu. Elles pouvaient aussi décider de venir dans leur corps spirituel et pousser les gens à dormir pendant la prédication. Dès qu’elles voyaient que quelqu’un écoutait la prédication avec attention, elles l’attendaient à la sortie de l’église. Dès que cette personne sortait de l’église, l’une de nos jeunes filles allait la saluer et même lui présenter un cadeau (c’était toujours ce que la personne aimait). Elle prenait un air très amical. Elle faisait tout ce qu’elle pouvait et, avant même que la personne s’en rende compte, celle-ci avait oublié tout ce qu’elle avait appris dans l’église. Mais s’il s’agissait d’un chrétien véritable, l’une de ces jeunes filles se précipitait après la réunion pour le saluer. Elle manifestait le désir de connaître sa maison, sous le prétexte qu’elle était nouvellement arrivée et qu’elle ne connaissait pas beaucoup de chrétiens. S’il l’emmenait chez elle, elle se dépêchait d’acheter des bananes, et le chrétien prenait cela pour un geste d’amour fraternel. Elle continuait ses visites jusqu'à ce qu'elle parvienne à éteindre la lumière de Christ dans la vie de ce chrétien. Elle arrêtait alors de venir. Dans les églises et les communautés vivantes, le travail principal consistait à décourager les chrétiens de lire et d'étudier La Parole de Dieu, et de rendre donc les chrétiens ignorants de leur autorité et des promesses de Dieu. Dans les endroits où se déroulaient des croisades d’évangélisation, ces jeunes filles étaient envoyées pour provoquer des désaccords et des disputes. Comment sont reconnus les chrétiens ? Le chrétien né de nouveau n’est pas reconnu par le fait qu’il porte une Bible ou par le nombre de réunions qu’il fréquente. Il est reconnu dans le monde spirituel par la lumière qui brille continuellement comme un chandelier très brillant dans son coeur, ou comme un cercle de lumière autour de sa tête, ou comme un mur de feu tout autour de lui. Quand un chrétien se déplace, Nous voyons des anges marcher avec lui, un à sa droite, un à sa gauche et un autre derrière. A cause de cela, il nous est impossible de nous approcher de lui. Le seul moyen de pouvoir le faire est de pousser le chrétien à tomber dans le péché, ce qui ouvre une porte par laquelle nous pouvons entrer. Lorsqu’un chrétien conduit une voiture et que nous voulons lui faire du mal, nous voyons qu’il n’est jamais seul dans la voiture. Il y a toujours un ange à son côté. Oh ! Si les chrétiens connaissaient seulement tout ce que Dieu a en réserve pour eux, ils ne joueraient pas de manière aussi insouciante avec le péché ou avec la vie. 2. Les attaques pour inciter les chrétiens à devenir rétrogrades En tant que président nommé par Lucifer, j’envoyais ces jeunes filles dans les églises et communautés vivantes. Ces jeunes filles étaient bien habillées. Après la prédication, elles avaient l’habitude de répondre à l’appel et de s’approcher de l’estrade, prétendant avoir reçu Christ et demandant la prière. A la fin de la réunion ou du service, elles restaient là, attendant le prédicateur qui, bien entendu, était très heureux d’avoir ces nouvelles « converties. » L’une de ces soi-disant « converties » pouvait même suivre le prédicateur chez lui. Si ce prédicateur n’avait pas l’esprit de discernement, elle l’entraînait à tomber dans le péché de fornication ou d’adultère. Ceci se produisait au moment où il l’admirait avec convoitise. Elle devait s’assurer qu’il persévérait dans ce péché, jusqu’à ce qu’il éteigne finalement l’Esprit de Dieu en lui. Elle pouvait alors le laisser, ayant accompli sa mission. A ce point de mon récit, je voudrais raconter le cas d’un pasteur. Dans le monde spirituel mauvais, cet homme est connu comme un homme de Dieu. Quand il se mettait à genoux, il y avait de la confusion dans nos rangs. Nous avons donc envoyé ces filles vers lui. Cet homme accepta même de les nourrir, mais refusa de se laisser entraîner dans le péché. Elles firent tout ce qu’elles purent, mais ne réussirent jamais. En conséquence, ces filles furent mises à mort à cause de leur échec. Je me transformai alors en femme. J’allai le voir et, par toutes sortes de paroles et d’actions, je tentai de le séduire mais il fut inflexible. C’en fut trop pour moi et je décidai de le tuer physiquement. Un jour, ce pasteur alla au marché de la rue Oduekpe. Je le surveillais et lorsqu’il se baissa pour payer certains produits, par la puissance de ma volonté, je fis dévier un camion chargé de fûts d’huile, pour le faire pénétrer sur le marché où cet homme se trouvait. Le camion heurta le poteau d’une ligne électrique à haute tension et se renversa juste dans le marché, tuant de nombreuses personnes, mais ce pasteur échappa à la mort. Comment il fut épargné, ce fut un miracle. Un autre jour, je le vis marcher en direction de la ville de Nkpor. A nouveau, par ma volonté, je jetai contre lui, pour le tuer, un camion de l’armée chargé d’ignames, qui passait sur la route. Le camion s’engagea tout droit dans la rue du nouveau cimetière, tuant de nombreuses personnes, mais ce pasteur fut à nouveau épargné. Après cette seconde tentative, nous abandonnâmes. Il est toujours en vie ! A cause d'un seul chrétien, le diable peut décider de détruire beaucoup d'âmes, pensant qu'il pourra le tuer, mais il échoue toujours. Ces choses sont arrivées à beaucoup de chrétiens sans qu’ils le sachent, mais leur Dieu les a toujours délivrés. Le problème, c’est que le diable n'abandonne pas. Il pense toujours qu’il pourra peut-être réussir, mais il ne réussit jamais. Tant que le chrétien marche dans l'amour de Dieu et demeure en Lui, et tant qu'il ne se laisse pas empêtrer dans les affaires de cette vie, le diable ne peut jamais réussir, quelle que soit la violence de ses efforts. Seul l’incrédule est à sa merci. L’oppression du chrétien Elle s’exerce le plus souvent au niveau des rêves. Un chrétien peut voir les choses suivantes dans ses rêves . 1. Un membre décédé de sa famille qui vient le visiter. 2. Des êtres déguisés qui le poursuivent. 3. Un compagnon ou une compagne qui nage dans une rivière. 4. Un compagnon ou une compagne qui lui apporte de la nourriture et lui demande de la manger. 5. Une femme célibataire qui s’engage dans des relations sexuelles, ou même une femme mariée qui a des relations sexuelles avec un homme. Si ce problème n’est pas traité immédiatement, il conduit quelquefois à la stérilité. Ou bien une femme enceinte se voit en train d’avoir des relations sexuelles avec un homme. Si cela n’est pas immédiatement réglé, cela peut conduire à une fausse-couche. Si un chrétien voit de telles choses dans ses rêves, il ne doit pas écarter ce problème d’un revers de la main. Mais, à son réveil, il doit s’examiner lui-même (ou elle-même) et confesser à Dieu tout péché connu, en liant les démons et en demandant à Dieu de restaurer tout ce qui a été détérioré. Ceci est très important. La personne devrait également rechercher le conseil d’un chrétien mûr rempli du Saint-Esprit et plus âgé dans la foi. Comment le diable gagne des âmes Lorsque Jésus-Christ vivait sur cette terre, Il a donné un commandement à Ses disciples : « Allez dans le monde entier et faites de toutes les nations des disciples. » Pendant que certains chrétiens attendent toujours un moment plus « approprié » et plus « propice » pour obéir à cet ordre, le diable a aussi donné le même commandement à ses agents. Mais il y a une différence : Les agents du diable sont plus sérieux pour gagner des âmes que les chrétiens. L’un des endroits où le diable gagne des âmes sont les écoles secondaires, spécialement les écoles de filles. Certaines de nos filles étaient envoyées dans ces écoles comme élèves. Nous leur donnions tous les sous-vêtements les plus chers et les plus à la mode. Ceci était une priorité absolue, parce que, dans les foyers de jeunes filles, elles aiment se montrer en sous-vêtements. Notre agent ne manquait jamais de rien : de cosmétiques, de vêtements, de sous vêtements, de livres, de provisions et d'argent. Nous lui donnions un certain savon de toilette qu'elle prêtait à toutes celles qui voulaient le lui emprunter. Une fille qui voulait lui ressembler était ainsi attirée et devenait son amie. Peu à peu, notre agent nous présentait à elle. A ce moment-là, nous la visitions physiquement et nous commencions à lui faire des cadeaux et à satisfaire ses besoins. Moyennant quoi, elle se joignait à nous DE SON PLEIN GRE. A son tour, elle en gagnait d’autres, et ainsi de suite. Ceci est considéré comme une mission, qui est accomplie avec la détermination de réussir. Une chose doit être dite clairement : satan ne force jamais personne. Ce qu'il fait, c'est de vous attirer et faire en sorte que vous veniez à lui de votre plein gré. C’est la raison pour laquelle la Bible dit : « Résistez au diable, et il s’enfuira loin de vous » (Jacques 4:7). Un autre moyen pour le diable de gagner des âmes est L’Auto-stop. Nous avions l’habitude d’envoyer nos filles se tenir sur les routes, et elles sont en général très belles et habillées de manière attractive. Vous les trouverez aussi dans des Hôtels et c’est ainsi que nous capturions des hommes et des femmes. Beaucoup de gens signalés comme disparus par les journaux ont disparu après avoir pris en auto-stop des jeunes filles qu'ils ne connaissaient pas. Vous devez donc bien faire attention aux personnes que vous prenez en stop dans votre voiture. Chapitre 5 : Ma rencontre avec Jésus-Christ Au mois de février 1985, nous eûmes notre réunion habituelle dans la mer. Puis je décidai de me rendre à Port- Harcourt, dans l’Etat des Rivières, pour visiter la femme de mon oncle décédé. Je fis la connaissance d’un homme nommé Anthony. Il possédait un atelier au carrefour NWAJA, le long de la route Trans-Amadi, à Port-Harcourt. Il me fit appeler. Nous avions une loi dans notre société, selon laquelle nous ne devions jamais refuser de répondre à un appel. Aussi décidai- je de répondre à son appel. J’allai le voir un jeudi après-midi de cette semaine-là. Il commença par me dire que Dieu lui avait donné un message pour moi. Il alla chercher sa Bible et commença à prêcher. Il y avait trois autres chrétiens assis avec lui (un homme et deux femmes). Il continua à prêcher pendant longtemps et je ne suis pas sûr d’avoir entendu tout ce qu’il a dit. Il me demanda de me mettre à genoux pour prier. J’obéis et m’agenouillai en silence. Dès qu'il commença à prier, je fus frappé à terre par l'esprit de Dieu et je tombai de tout mon long. Je luttai pour me relever et me tins raide comme une planche. Je détruisis les chaises en acier qui étaient dans l’atelier. Je regardai à l’extérieur et je vis trois membres de notre société secrète, un homme et deux femmes. Ils vinrent sous une forme humaine. Ils se dirigèrent vers la porte mais ils ne purent pas entrer, à cause de la puissance de Dieu. Je suis certain que le système d’alarme les avait avertis de mon problème dans la mer. Grâce à la télévision, ils avaient pu savoir où se situait le problème, et avaient envoyé une équipe de secours, mais elle fut « impuissante. » Ceci se passe toujours ainsi quand l’un de nos membres rencontrait un problème. Pendant que les deux chrétiens me forçaient à me mettre à genoux, les deux femmes continuaient à prier et à lier les démons, mais elles n’étaient pas précises. Ils me demandèrent si je croyais en Jésus-Christ. Je ne répondis rien. Ils me demandèrent d’invoquer le nom de Jésus, mais je refusai. Ils me demandèrent mon nom et je le leur donnai. Ils combattirent pendant des heures, puis me laissèrent partir. Aucun esprit ne fut chassé de moi, et je partis comme j’étais venu. Les événements dans l’église Le lendemain étant un vendredi, je fus invité par le même Anthony à assister à leur nuit de prière, dans l’église des Assemblées de Dieu de Silver Valley, à Port-Harcourt. J’acceptai cette invitation, parce qu’une partie de notre mission consistait à assister aux réunions dans les églises, pour provoquer l’assoupissement et la confusion. Le programme commença par des cantiques. Nous chantâmes jusqu’à ce que l’un des participants entonne un cantique populaire, chanté par un certain groupe chrétien. Ce cantique disait qu’il n’y avait qu’une seule puissance véritable, celle de Jésus-Christ, et que les autres puissances étaient anéanties. Je me mis alors à rire. Je riais parce que je pouvais voir leurs vies sur le plan spirituel, et je me rendais compte que près des trois-quarts de ceux qui chantaient ce cantique vivaient dans le péché. Je savais qu’en raison des péchés qui étaient dans leur vie, ils étaient exposés au danger et pouvaient être sérieusement touchés par ces puissances. Il est important que les chrétiens obéissent à La Parole de Dieu et ne permettent à aucun péché persistant de demeurer dans leur vie. Nous étions quatre agents venant de la mer à assister à cette réunion. Je veux encore souligner ici que lorsqu’une réunion chrétienne commence, on devrait conseiller aux participants de confesser tout d'abord leurs péchés, puis de passer un moment à louer véritablement Le Seigneur. S’il y a un agent de Satan dans l’assistance, cela va rendre sa position très inconfortable, et il devra même s’enfuir pour sauver sa vie. Mais nous nous sentions très à l’aise dans cette réunion, et nous avons même pu exercer notre action. Beaucoup de participants ont commencé à dormir, les cantiques étaient chantés sans puissance, et les choses allaient de travers. Le frère Anthony leur avait déjà parlé de moi et, vers deux heures du matin, ils m’ont appelé pour prier pour moi. Dès que je me fus approché de l’estrade, ils commencèrent à invoquer le sang de Jésus. Je les arrêtai et je leur dis : « Ce n’est pas le fait d’invoquer le sang de Jésus qui résoudra le problème. Je suis un membre de haut rang de notre société secrète. Si vous êtes d’accord que vous pouvez me délivrer, je me mettrai à genoux. » Je n’avais pas prémédité de prononcer ces paroles. Le Sang de Jésus effraye les démons et protège les croyants. Mais il ne lie pas les démons. Les démons ne sont liés que lorsque le chrétien utilise son autorité et prononce une parole de commandement. Ils se mirent d’accord et je m’agenouillai. A ce moment là une soeur, conduite par l’Esprit de Dieu, cria et dit : « Si vous n’êtes pas dignes, ne vous approchez pas. » Je suis certain que beaucoup ne comprirent pas ce qu’elle voulait dire. Il est dangereux pour un chrétien qui vit dans le péché de chasser des démons. Beaucoup se retirèrent et quelques-uns s’approchèrent pour prier pour moi. Dès qu’ils commencèrent à dire « Au nom de Jésus », j’entendis une forte explosion au dedans de moi et je tombai à terre. Aussitôt le démon volant qui était en moi entra en action. Je commençai à me déplacer à toute allure sur la poitrine. Ceux qui sont possédés de ce démon volant sont toujours très méchants et très dangereux. Les frères ne voyaient pas ce qui se passait sur le plan spirituel. Je volais à cause de la puissance plus forte qui était dans la salle. Deux puissances opposées se mirent en action et l’atmosphère de la pièce changea. Je me mis brusquement debout et devins très violent, etc. Un démon sortit de moi et entra dans un jeune garçon qui se trouvait là. Il commença à attaquer ceux qui tentaient de me délivrer. Les frères ne perdirent pas de temps avec lui. Ils l’emmenèrent dans les vestiaires de l’église, avec d’autres personnes qui étaient effrayées, et ils les y enfermèrent. Le combat continua jusqu’à 7 heures du matin. J’étais physiquement épuisé et je me calmai. A ce moment- là les frères s’assemblèrent autour de moi et commencèrent à crier : « Donnez-nous votre nom ! », « Qui êtes-vous ? », etc. Je gardai le silence. Après avoir attendu un long moment, voyant que je ne disais rien, ils furent trompés et crurent que j’étais délivré. Ils prièrent et nous terminâmes la réunion. J’étais tellement épuisé physiquement que j’eus des difficultés à marcher et à sortir de l’église. Mais il se passa quelque chose, car dès que je fus sorti de l’église et que j’eus traversé la rue, je retrouvai toutes mes forces physiques. Certains démons qui étaient sortis sont peut-être revenus en moi. J’entrai dans une grande colère et je décidai de me venger de cette église. « Ces gens m’ont insulté », me disais-je. A cause de cette insulte, j’étais décidé à retourner à Lagos, à acquérir davantage de pouvoirs, à réunir d’autres sorciers aussi méchants que moi, et à revenir à Port-Harcourt pour me venger sur TOUS les membres des Assemblées de Dieu de Silver Valley. En route pour Lagos En revenant chez la femme de mon oncle, je leur dis que je partais immédiatement pour Lagos. Je refusai de me laisser convaincre de rester. Je pris un bus pour aller à la gare routière de Mile 3, où je repris un autre bus pour Onitsha. Mon intention était de m’arrêter à Onitsha, d’y rencontrer un ami, puis de poursuivre ma route vers Lagos. A Mile 3, nous nous sommes mis en route et, en arrivant à Omagwe, au carrefour de l’Aéroport International, j’entendis une voix qui m’appelait par mon nom, dans la langue de mon pays : « NKEM ! » Je me retournai pour voir s’il y avait dans le bus quelqu’un qui me connaissait, mais je ne vis personne. Qui avait pu m’appeler ainsi ? Seule ma mère m’appelait par ce nom. Tout le monde, y compris dans le monde spirituel, me connaissait sous mon nom d’Emmanuel. Alors que j’étais encore en train de ré54 fléchir, j’entendis une nouvelle fois la voix : « NKEM, Vas-tu encore me trahir ? » Soudain, j’ai eu une très forte fièvre. La chaleur qui se dégageait de mon corps était si forte que les autres passagers la ressentaient. L’un d’eux me demanda : « Monsieur, est-ce que vous vous sentiez bien avant de commencer le voyage ? » Je leur dis que je me sentais bien et que je n’avais même pas eu un mal de tête avant de quitter Port-Harcourt. A Umuakpa, dans Owerri, je m’évanouis dans le bus. Tout ce dont je me rappelle ensuite, c’est avoir vu deux hommes de haute stature et de forte carrure venir vers moi. L’un d’eux se plaça à ma droite et l’autre à ma gauche, sans m’adresser une seule parole. Ils me conduisirent par une route très mauvaise, parsemée de bouteilles brisées et de morceaux de métal. En marchant, ces bouteilles et ces morceaux de métal me provoquèrent des coupures. Je commençai à pleurer mais ces hommes ont continué à ne pas me dire un mot. Nous avons continué et nous sommes arrivés sur une voie express. C’est là que l’un d’eux se mit à parler et dit : « Tu es un homme que l'on recherche. » Nous poursuivîmes notre route. Nous nous approchâmes d’un bâtiment de très grandes dimensions, qui ressemblait à un Centre de Conférences. Dès que nous eûmes posé le pied sur le dallage, une voix provenant de l’intérieur dit : « Faites-le entrer ! » Ils me firent entrer et disparurent, me laissant seul. Il est difficile d’expliquer ce que je vis à l’intérieur de ce hall, mais je vais essayer de le faire le mieux que je peux. Le hall était bien décoré et tellement immense qu’on avait du mal à en voir les extrémités. Je marchai jusqu’au milieu du hall, et je pus alors en voir l’extrémité. Il y avait une estrade à l’extrémité. Je vis une lune et des étoiles entourant le soleil. Puis je vis un trône. Assis sur le trône, je vis un homme extrêmement beau, dont les vêtements brillaient comme le soleil. Il me dit : « Viens. » Mais Il resplendissait tellement que je ne pus m’approcher. Chaque fois que j’essayais de bouger une jambe, je tombais. Je me relevai, essayai encore, et retombai. Soudain, une « lune » sortit du trône où Il était assis et se déplaça le long du plafond, jusqu’à l’endroit où je me tenais. Puis deux mains sortirent de la lune, saisirent ma tête et me secouèrent, retirant mon corps physique comme on retire un vêtement. Et seul resta debout mon être véritable. Les mains plièrent mon corps physique comme on plie un linge, et le laissèrent tomber le long du mur. La lune retourna alors vers le trône, et Celui qui était assis sur le trône dit à nouveau : « Viens. » La purification spirituelle Je marchai jusqu’à une certaine place, et Il se leva du trône pour venir à ma rencontre. Il m’enleva les jambes l’une après l’autre, secoua ce qui était à l’intérieur, et les remit en place. Il fit de même avec mes mains et les remit en place. C’étaient en fait toutes les parties de mon corps où la Reine de la Côte avait placé ses pouvoirs. Je me demandais en moi-même qui pouvait être ce personnage, et comment il pouvait connaître les endroits où ces choses se trouvaient. Après cela, Il retourna sur Son trône et me demanda de m’approcher. Dès que je commençai à m’approcher, certains objets se mirent à tomber de mon corps, des écailles tombèrent de mes yeux, etc., mais cela s’arrêta avant que j’atteigne l’estrade. « Où te rends-tu ? » demanda-t-il. Je répondis : « Je vais à Onitsha pour voir un ami. » Il dit : « Oui, mais je vais te montrer ce que tu as dans ton coeur. » Jusque-là, je ne savais absolument pas qui était ce personnage. Mais une chose était certaine : Sa puissance était bien plus grande que toutes les puissances que j’avais pu rencontrer. Il fit un signe à un homme et lui demanda de me montrer ce que j’avais conçu dans mon coeur. Cet homme me conduisit dans une pièce et ouvrit quelque chose qui ressemblait à un tableau noir. En réalité, s’il y avait eu un moyen de m’enfuir, je me serais enfui, car je vis écrit sous mes yeux tout ce que j’avais l’intention de faire contre les chrétiens et contre l’Eglise des Assemblées de Dieu de Silver Valley. L’homme me conduisit à nouveau vers l’estrade et nous quitta. Le personnage descendit de Son trône et me prit par la main. Il me dit qu’il allait me montrer certaines choses. En y allant, Il me dit : « Je ne veux pas que tu périsses, mais je veux te sauver, et c'est ta dernière chance. Si tu ne te repens pas et si tu n'acceptes pas de me servir, tu mourras. Je veux te montrer la demeure de ceux qui sont sauvés et celle de ceux qui ont désobéi. » Quand Il eut dit ceci, je sus alors que je me trouvais en présence de JESUS-CHRIST. Les révélations divines Nous entrâmes dans une salle, et Il écarta quelque chose qui ressemblait à un rideau. Je vis le monde entier, les hommes et tout ce qui se passait dans le monde. Je vis à la fois les chrétiens et les non-croyants occupés à leurs affaires. Nous allâmes dans une seconde salle. Il écarta à nouveau un rideau et je vis un triste spectacle. Des gens étaient enchaînés ! Il me dit que ces gens étaient « Les hypocrites. » Ces gens avaient l’air très malheureux et Il dit : « Ils resteront ainsi jusqu'au jour du jugement. » Nous allâmes dans une troisième salle. Il écarta un rideau et je vis de nombreuses personnes qui portaient des vêtements blancs et qui se réjouissaient. Cette fois, je Lui demandai : « Qui sont ceux-ci ? » Il dit : « Ce sont les rachetés qui attendent leurs récompenses.» Nous nous rendîmes dans une quatrième salle, et ce que je vis était très effrayant. Cher lecteur, il est difficile de le décrire. Cela ressemblait à une cité toute entière en feu. L’enfer existe et c'est quelque chose de terrible. Si l’on vous a fait croire que l’Enfer et le Ciel sont seulement sur la terre, et qu’il n’y a rien après la mort, sinon un total anéantissement, vous feriez mieux de réaliser, tant que vous êtes vivants, que l'enfer existe réellement et que le ciel existe réellement. Il n’est pas étonnant que Jésus, lorsqu’Il était ici sur terre, ait averti les hommes en ce qui concerne l’Enfer. Je le répète, l’Enfer existe et c’est un endroit terrible. Je Lui demandai : « Qu’est-ce que cela ? » Il me répondit : « C’est le lieu qui a été préparé pour satan et pour ses anges, et aussi pour ceux qui ont désobéi. » Puis Il nomma ceux qui ont désobéi, comme il est écrit dans Apocalypse 21:8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort. » Nous allâmes dans la cinquième salle, et lorsqu’il écarta un rideau, ce que je vis ne peut être caractérisé que par ce mot : Glorieux ! C’était comme si nous regardions du haut d’une montagne. Je vis une cité nouvelle. La ville était immense et magnifique. Les rues étaient en or. Les bâtiments ne peuvent se comparer à rien de ce qui existe dans notre monde. Il me dit : « C’est ici l'espérance des Saints. Veux-tu y aller ? » Je répondis aussitôt : « Oui. » Ensuite, nous retournâmes jusqu’au trône et Il dit : « Va témoigner de ce que J'ai fait pour toi. » Il me conduisit à nouveau dans une autre salle. Il écarta un rideau, et je vis tout ce qui allait m’arriver pendant mon voyage à Onitsha et à Lagos, et comment Il me délivrerait finalement. Après cela, Il me dit : « Ne crains rien. Va, Je serai avec toi. » Il me conduisit à l’extérieur du hall et disparut. Je m’éveillai dans un lit, dans la maison d’un inconnu. Je criai. L’homme et sa femme sortirent de leur chambre. Ils jetèrent d’abord un coup d’oeil, puis entrèrent. « Pourquoi suis-je ici ? » L’homme raconta alors comment je m’étais évanoui dans un bus et comment ils m’avaient transporté jusqu’à la cathédrale catholique d’Owerri. Ils avaient appelé un docteur qui était venu et qui, après m’avoir examiné, avait dit que mon pouls était normal, et qu’ils devaient attendre pour voir ce qui allait se passer. Le docteur leur donna l’assurance que j’allais revenir à moi. L’homme me transporta alors chez lui dans sa voiture, et il attendit. Il m’avoua aussi qu’il n’avait jamais su pourquoi il avait cru le docteur, ni pourquoi il avait pris la responsabilité de m’emmener chez lui. Ils me demandèrent mon nom et mon adresse. Je les leur donnai, puis je restai tranquille, et je ne leur racontai rien de mon expérience. Je restai paisiblement deux jours chez cette aimable famille. Puis l’homme et sa femme me conduisirent à la gare routière d’Owerri, où je pris un bus pour Onitsha. Tout ce que le Seigneur m’avait montré d’avance concernant mon voyage se réalisa. Je pris un autre bus pour Lagos. Cette nuit-là, le Seigneur me parla et me demanda de quitter lagos dès le lendemain matin, avant toute autre chose. J’obéis et quittai Lagos pour Port- Harcourt le lendemain matin. Je me demande souvent pourquoi le Seigneur a sauvé un homme tel que moi. Un homme tellement méchant et destructeur, un agent de Satan. J’ai trouvé la réponse en ces paroles : Dieu est amour. Vraiment, Dieu est Amour ! Chapitre 6 : Tentation et victoire « Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. » Jean 10:17,28 Après ma conversion à Christ, la première chose qui se passa fut que tous les cadeaux que j’avais reçus dans la mer : le télescope, la télévision, les chemises, et les photos que j’avais faites dans les laboratoires de la mer, exposées dans mon appartement avec la photo de la Reine de la Côte, tout cela disparut. En retournant à Port-Harcourt, j’avais un vif désir de rendre témoignage de ce que le Seigneur avait fait pour moi, mais on ne me permit pas de le faire dans l’église. La femme de mon oncle décédé, qui est aussi chrétienne, me conduisit à l’un des pasteurs, mais il lui posa la question suivante : « A-t-il apporté le papier ? » C’est plus tard que je compris qu’en parlant de papier, il faisait référence au « certificat d’appartenance » à l’église. Qu’est-ce qu’un certificat d’appartenance avait à faire avec le fait que je rende témoignage à la puissance de Christ et à ce qu’Il avait fait pour moi ? Il m’avait transporté hors du royaume des ténèbres pour me faire entrer dans le Royaume du Fils de Son amour, en Qui j’ai la rédemption par Son sang et la rémission de mes péchés. J’étais triste, car je savais que Satan ne permettait pas aux jeunes convertis de témoigner autour d’eux, surtout ceux qui étaient auparavant profondément engagés dans ses activités, et qu’il ferait tout pour empêcher de tels témoignages. Je me rappelai que le Seigneur m’avait clairement demandé d’aller témoigner de ce qu’Il avait fait pour moi. Et là, je devais affronter un rejet. Peut-être n’était-ce pas encore le moment. Je décidai donc de ne plus donner mon témoignage à personne et d’attendre. Je fis un voyage d’affaires au Togo avec trois négociants d’Aba. J’y achetai pour 160.000 naira de marchandises. Je donnai 70.000 naira de mon propre argent, et j’empruntai les 90.000 naira qui me manquaient aux négociants d’Aba. Parmi mes achats figuraient des lots de dentelle, tout un assortiment de médicaments (spécialement des antibiotiques), des seringues, des thermomètres, etc. A la frontière du Nigéria, nous fûmes retenus par la douane. Plus tard, on nous demanda de payer un pot-de-vin. Nous refusâmes, et les marchandises furent saisies, y compris celles qui appartenaient à mes trois collègues. Quelques mois plus tard, tout ce qui appartenait à mes trois collègues fut restitué, à l’exception de mes marchandises. Je retournai les voir plus tard. On me demanda de payer 40.000 naira. Mais, en vérifiant ma marchandise, je découvris que tout ce qui avait de la valeur, la dentelle, les seringues, les médicaments, avaient déjà été volés. Je réunis ce qui restait et je calculai que le fait de payer 40.000 naira à la douane ne ferait qu’augmenter la perte. Aussi décidai-je de leur abandonner tout ce qui restait. Les négociants auxquels j’avais emprunté l’argent me poursuivirent. Certains appelèrent la Police, d’autres saisirent la justice et projetèrent de m’ôter la vie. La seule solution était de fermer tous mes comptes bancaires et d’employer tout l’argent que j’avais à rembourser mes dettes. Par la grâce de Dieu, je pus rembourser tout le monde, sauf 1.000 naira que je devais à mon propriétaire de Lagos. J’étais complètement ruiné et je dus même emprunter le prix du ticket de bus. J’allai trouver les quelques chrétiens que je connaissais alors, pour voir s’ils pouvaient m’aider à repartir dans la vie. On ne me répondit ni oui ni non. On me demandait toujours de revenir le lendemain, jusqu’à ce que je sois fatigué de le faire. J’en éprouvai une très grande frustration, et je ne savais pas vers qui me tourner pour recevoir un conseil ou de l’aide. Je ne connaissais pas la Parole de Dieu. Avec toute la confusion qui était dans mon coeur, je lisais la Bible mais je ne la comprenais pas. Je réfléchissais encore à ce que je devais faire, lorsque je reçus un appel téléphonique urgent de mon village. Je me précipitai chez moi pour découvrir que le petit immeuble que je faisais construire avait été détruit par mon oncle. Il était présent, et menaça de me tuer. Ce fut un défi pour ma vieille nature. Je me rappelai que lorsque j’étais membre de la société secrète, il me redoutait et se mettait à genoux devant moi. Mais il savait à présent que j’étais transformé (j’ignorais comment il l’avait su, car je ne m’étais pas rendu chez moi depuis ma conversion) et maintenant c’était lui qui me menaçait. J’invoquai le Seigneur et je Lui dis : « Ainsi, Tu m’as sauvé pour me laisser dans la frustration et pour permettre à mes ennemis de se réjouir à mon sujet. » Je pleurai, et décidai de retourner dans la société secrète. Au moins, je serais délivré de toute cette confusion, et je donnerais aussi à mon oncle une leçon dont il se souviendrait toute sa vie. Bien que j’aie pris cette décision, j’éprouvais en moi deux grandes craintes : 1) Lors de ma conversion, le Seigneur m’avait clairement dit : « C’est ta dernière chance. » Si je retournais dans la société secrète, cela pouvait signifier ma mort. Non seulement la mort physique, mais aussi la mort spirituelle. 2) Si je restais avec le Seigneur, j’étais menacé de mort par mon oncle. J’étais dans une grande confusion et j’avais besoin d’aide. J’ignorais la Parole de Dieu et je ne savais pas ce que la Parole disait en ce qui concernait les problèmes que je viens de mentionner. Cher lecteur, vous devez comprendre que si j’étais dans une telle confusion, c’est parce que je n’avais pas été suivi, en tant que jeune converti. Le suivi des jeunes convertis est très important, et les chrétiens devraient le prendre au sérieux. Si vous savez que vous ne pouvez pas suivre vos convertis, je vous en prie, ne sortez pas pour rendre témoignage. Jésus-Christ a souligné cela par trois fois lorsqu’Il a demandé à Pierre : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ceux-là ?... Pais mes agneaux. » Beaucoup de convertis deviennent rétrogrades faute de suivi adéquat. Si vous aimez Jésus, prenez soin de ses agneaux ! Le combat contre les agents de Satan Au cours de cette période, les agents de la Reine de la Côte commencèrent à me persécuter. Je souffris beaucoup entre leurs mains. J’avais des cauchemars. Le 1er mai 1985, un mois après ma conversion, il était près de 2 heures du matin, et tout le monde dormait dans la maison. Je fus réveillé par ces agents. Ils m’ordonnèrent de sortir de la maison. J’obéis. Je sortis et ils me suivirent. Tout cela se passait comme dans un rêve, mais tout était réel. Nous sommes allés dans le cimetière situé près de l’église anglicane de Saint-Paul, au delà d’Aba Road, à Port-Harcourt. Arrivés là, ils me dirent : « Tu dois revenir avec nous. Si tu refuses, nous te tuerons ou nous te réduirons à la misère. » Après m’avoir dit cela, ils me quittèrent. Je retrouvai tous mes sens et je me demandai comment j’avais pu aller au cimetière à ce moment de la nuit. Je retournai à la maison. La femme de mon oncle me demanda où j’avais été. Je ne lui dis rien, mais je retournai me coucher et je me rendormis. Les agents de Satan décidèrent de m’attaquer pendant les après-midi. Parfois, ils m’attaquaient pendant que je marchais le long de la route. Ceux qui m’entouraient me voyaient lutter contre quelque chose d’invisible, ou courir comme si j’étais poursuivi. Moi seul pouvais les voir. Ils firent cela quatre fois, puis arrêtèrent. Ce fut ensuite la Reine de la Côte qui les remplaça. Le premier jour, elle vint en voiture et s’arrêta à côté de notre maison. Elle était bien habillée et, comme toujours, très belle. Tous ceux qui étaient là crurent que c’était ma petite amie. Dès qu’elle entra, je sus qui elle était. Elle vint vers l’heure de midi, alors que tout était plus calme à l’entour. Elle s’assit et me dit, entre autres choses : « Tu peux aller dans ton église et croire tout ce que tu veux. Mais je te demande seulement de ne pas révéler mon existence. Si tu es d’accord, je te donnerai tout ce dont tu auras besoin dans cette vie. » Je ne connaissais pas les Ecritures. Aussi me contentai-je de l’écouter et de la regarder parler. Elle m’implora et tenta de me persua65 der de revenir à elle. Je ne lui répondis ni oui ni non. Elle se leva, monta dans sa voiture et partit. La femme de mon oncle s’entretint environ deux fois avec elle sans savoir qui elle était, et je ne lui ai jamais dit qui était cette dame. Lors de sa dernière visite, elle changea de méthode. Cette fois, elle me donna un sévère avertissement, disant qu’elle avait essayé, au cours de ses visites, de me persuader de revenir à elle, mais que je m’étais montré très entêté, et que c’était sa dernière visite. Si je continuais à refuser de revenir, elle reviendrait me voir en août et alors, soit elle me tuerait, soit elle me défigurerait, soit encore elle me réduirait à la misère. Sur ces paroles, elle partit. J’eus peur, aussi me rendis-je un jour à l’église, où j’appelai un frère. Je lui racontai mes problèmes, et ce que j’avais observé chez certains membres de l’église, etc. Ce frère me donna l’adresse du bureau de la SCRIPTURE UNION (S.U.), et me dit : « C’est là, que tu trouveras de l'aide. » Je signale que ce fut la dernière fois que je vis ce « frère ». Je ne l’ai plus jamais revu nulle part à Port-Harcourt jusqu’à ce jour. Je pris l’adresse, et je me rendis en bus le lendemain au 108 Bonny Street, où se trouvait le bureau de la S.U. Je rencontrai la dactylo qui me donna le programme trimestriel des activités du S.U. Rumuomasi Pilgrims Group (Groupe de Pèlerins de la S.U. de Rumuomasi), car c’était celui qui était le plus proche de chez moi. Je me rendis le dimanche suivant à l’Ecole Publique St Michel de Rumuomasi, où se réunissait le groupe. Mais j’arrivai à 14 h., ne sachant pas que la réunion commençait à 15 h. Je rencontrai le groupe de prière, et je me joignis à eux. Ce jour-là, après la réunion, je sus que j’étais à la place où je devais être. Dieu mit sur mon chemin une chrétienne que je considérai comme ma mère. Elle eut à coeur de m’expliquer la Parole de Dieu et de me conseiller. Les frères et les soeurs s’intéressèrent beaucoup à moi et s’occupèrent de moi. Je sentais un amour véritable. Le Saint- Esprit commença à me donner la compréhension de la Parole de Dieu et ma foi grandit. Je commençai à apprécier réellement ma vie chrétienne. Août vint et passa, mais la Reine de la Côte ne se montra pas, contrairement à ses menaces. Le Psaume 91, qui parle de la protection de Dieu, venait de s’accomplir dans ma vie. Esaïe 54:17 s’accomplit également pour moi : « Tout instrument de guerre fabriqué contre toi sera sans effet. Et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, tu la convaincras de méchanceté. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel, tel est la justice qui leur vient de moi, oracle de l’Eternel. » En Septembre 1985, j’appris par un message que mon nom avait été retenu pour un emploi de distributeur aux Ciments Silver Brand à Lagos, et que j’étais attendu le 27/9/ 85 pour y commencer mon travail. Je quittai Port-Harcourt le 26/9/85 et arrivai à Lagos pendant la nuit. Le lendemain matin, le 27/9/85, je me présentai aux services administratifs, pour m’entendre dire par le Chef du Personnel que mon poste avait été attribué à quelqu’un d’autre. Il me demanda de revenir le lendemain pour voir le Directeur Général. En retournant à mon appartement, alors que je passais dans une allée, quelqu’un vint par derrière et tenta de m’étouffer en me maintenant le nez et la bouche fermés. Je luttai pour ma vie. Les gens passaient à côté de moi, mais personne ne vint me secourir. C’est le Seigneur qui est intervenu. Alors que je luttais avec mes mains, j’entendis une voix de femme crier. Elle me repoussa et dit : « Qui est cette personne derrière toi ? » Elle répéta cette question une deuxième fois et disparut. D’après la voix, j’avais reconnu que c’était une femme, mais je n’ai pas pu voir qui c’était. J’étais étourdi, et je suis rentré en titubant à mon appartement. Là, encore, mon propriétaire m’attendait, très irrité, et me dit : « Pourquoi t’es-tu enfui avec mon argent et mon loyer ? » Je le suppliai de m’écouter et tentai de lui expliquer que j’étais pour le moment sans travail, mais que je lui paierai son argent dès que j’en aurai moi-même. Il fut d’accord et je pensai que le problème était réglé. Le lendemain, le 28/9/85, je retournai au bureau et rencontrai le Directeur Général. Il me pria de l’excuser d’avoir attribué mon poste à quelqu’un d’autre. Il parlait encore lorsqu’un jeune homme entra et me dit : « N’êtes-vous pas Emmanuel ? » Je répondis par l’affirmative. Il me dit : « Oui, nous te tenons enfin. N’as-tu pas fini de courir ? Nous nous sommes rendus plusieurs fois à Port-Harcourt et nous avons vu que tu étais tout le temps avec cette femme qui est ta mère spirituelle. Elle est une pierre d’achoppement pour nous. Maintenant, te voici à Lagos, et nous te tenons. Tu ne pourras jamais retourner à Port-Harcourt. C’est moi qui ai pris ta place. » Je le défiai et lui dis : « Tu ne peux rien faire. » Le Directeur Général était surpris de voir ce qui se passait dans son bureau. Je m’excusai et retournai à mon appartement. Quelques minutes plus tard, j’entendis frapper à ma porte, et Ninna entra. Elle me demanda si je repartais à Port- Harcourt. Je lui répondis oui. Elle me supplia de revenir avec eux, et me dit que les tâches pour lesquelles j’avais été spécialement formé n’avaient toujours pas été assignées à quelqu’un d’autre. En langue yorouba, j’étais un KOTIPARI, - formé pour diriger les agents des puissances démoniaques. - formé pour s’occuper de la « salle de contrôle sous-marine », d’où l’on pouvait suivre tout ce qui se passait dans le monde, et où l’on pouvait recevoir et envoyer des signaux d’alerte, mobiliser des forces, etc. - formé pour assister la Reine de la Côte, ce qui impliquait non seulement la participation à des cérémonies et à des sacrifices, et l’exécution de missions spéciales pour son compte, mais aussi d’autres choses difficiles à expliquer. - formé pour implanter, avec l’aide des puissances des ténèbres, d’autres sociétés secrètes, à l’apparence inoffensive, mais capables d’attirer des jeunes, ainsi qu’un plus grand nombre de gens qui fréquentent les églises. Elle me dit que si je l’accompagnais, j’aurais une double promotion et de nombreuses bénédictions. Elle avoua qu’ils étaient responsables de la saisie et du vol de mes marchandises, et que c’était également eux qui avaient suggéré à mon oncle de détruire mon immeuble et de me menacer de mort. Si je refusais de la suivre, ils me feraient bien d’autres choses et veilleraient à ce que je ne prospère pas. Ils avaient aussi décidé de combattre ma mère spirituelle. « Si nous pouvons l’avoir, nous t’aurons aussi, » me dit-elle. En guise de réponse, je commençai à lui prêcher la Parole. Elle se leva et dit : « Ils sont en train de te tromper. » Puis elle partit. Ceci se passait le soir du 28/9/85. Quinze minutes à peine après son départ, j’entendis encore frapper à ma porte. Cette fois, il y avait là quatre hommes. Ils me firent signe de les suivre. Je le fis, et je les accompagnai à l’extérieur. Nous marchâmes à quelque distance, et l’un d’eux me dit : « Est-ce que tu nous connais ? Je répondis non. Il ajouta : « Nous avons été payés par ton propriétaire pour te tuer. » Pendant qu’il parlait, l’un d’eux brandit un pistolet et un autre un poignard. Je me sentis sans défense et je sus qu’ils allaient me tuer, mais Dieu, d’une manière surnaturelle, accomplit un miracle qui nous surprit tous, eux comme moi. L’homme qui tenait le pistolet tira, mais aucun son ne sortit de l’arme. Celui qui tenait le couteau me frappa dans le dos, mais la lame ne pénétra pas, et elle fit un bruit comme celui d’une baguette frappant quelqu’un. Ils furent aussi effrayés que moi. L’Esprit de Dieu vint sur moi et je commençai à leur prêcher la Parole. Trois d’entre eux s’enfuirent, mais le quatrième s’effondra et commença à pleurer et à me supplier de prier pour lui. Je ne savais même pas comment prier à cette époque, mais je dis ces simples paroles : « Seigneur, je T’en prie, pardonne-lui, oublie et pardonne-lui. Amen. » Il donna sa vie à Christ. Je le conduisis à une Assemblée de Pentecôte proche. J’expliquai au pasteur ce qui s’était passé, je lui confiai l’homme, et je partis. Lorsque je revins chez moi, mon propriétaire sortit en courant, tomba à genoux et me dit en suppliant : « Je t’en prie, pardonne-moi, je croyais que tu avais décidé de t’enfuir à Port-Harcourt à cause de l’argent que tu me devais (1.000 naira). » Je lui pardonnai, et nous nous mîmes finalement d’accord pour que je rembourse ma dette par mensualités. Cette même nuit, le Seigneur me réveilla vers deux heures du matin. Je ne savais pas pourquoi je m’étais réveillé, aussi allai-je au salon, et je vis une grosse tortue qui me faisait face. Je me rappelai aussitôt l’étude biblique que nous avions eue à Port-Harcourt sur la puissance de la parole. Je prononçai alors ces paroles : « Tortue, depuis que je suis né, les tortues habitent dans la brousse ou dans la mer. Mais en entrant chez moi, alors que mes fenêtres et mes portes étaient fermées, tu as péché, et tu dois mourir pour cela. » Dès que j’eus dit cela, elle disparut. Je retournai dans ma chambre et me rendormis. Je me réveillai une seconde fois, et j’entendis du bruit dans le salon. Je m’y rendis, et je vis, debout devant moi, un vautour à l’aspect horrible. Je répétai les mêmes paroles. Dès que j’eus dit : « Tu as péché, et tu dois mourir pour cela », il disparut lui aussi. Au cours de ce voyage à Lagos, Je vis la bonté, la grandeur et la fidélité de Dieu. Le lendemain matin, qui était le 29/9/85, je pris un autocar de luxe pour Port-Harcourt. En arrivant à Ore, l’autocar tamponna un arbre. Il fut endommagé, mais personne ne fut blessé. Le chauffeur remit l’autocar sur la route mais, en reprenant de la vitesse, le véhicule commença à faire des embardées de part et d’autre de la route. Je me rappelai les menaces de Ninna. Aussi je me levai dans le bus, prêchai aux passagers, et conclus en disant : « C’est à cause de moi que ces accidents se sont produits. Mais à partir de maintenant, et jusqu’à notre arrivée à Port-Harcourt, il n’y aura plus un seul accident ni une seule panne, au nom de Jésus. » Puis je m’assis. En fait, tout en m’asseyant, je réfléchissais à ce que j’avais dit. Et il en fut bien ainsi. Le véhicule arriva sans encombre à Port-Harcourt, sans accidents ni pannes. L’Ecriture dit avec raison : « Si on t’attaque, cela ne viendra pas de moi. Quiconque t’attaquera tombera à cause de toi » (Esaïe 54:15). Ils avaient essayé (la Reine de la Côte et ses agents) mais, parce que leur rassemblement n’était pas pour le Seigneur, mais contre Son enfant, ils avaient tous trébuché et étaient tombés. « Quand l’adversaire viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Eternel le mettra en fuite » (Esaïe 59:19). Je donne à Dieu toute la gloire pour avoir déployé Sa puissance en ma faveur. Chapitre 7 : Les activités des agents de Satan « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manoeuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Ephésiens 6:11-12 Ce livre ne serait pas complet si les différentes méthodes de travail de ces puissances n’étaient pas exposées. Il est également important d’exposer les différentes formes utilisées par ces puissances pour se manifester. Une chose est claire : Le diable veut nous encourager à croire qu'il est un mythe ou simplement une manière de définir les mauvaises pensées. Il veut aussi que vous mettiez plus l'accent sur sa puissance, que sur la puissance de Dieu. La Bible dit certes que « nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Mais la Bible dit aussi que, dans ce combat contre le diable et ses agents, les armes du chrétien « ne sont pas charnelles, mais... puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. » (2 Corinthiens 10:4-5). Les Ecritures déclarent encore que « le Fils de Dieu est apparu afin de détruire les oeuvres du diable » (1 Jean 3: |
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