Delivre des puissances des tenebres








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en son absence, le sorcier guérisseur venait nous apporter ces choses.
Nous procédions alors à certains mélanges difficiles à expliquer par
écrit, et qui devaient comporter des cendres humaines.
Le sorcier
utilisait ce talisman pour préparer de la nourriture destinée à la
femme. Elle devenait enceinte et donnait naissance à un bébé.
Mais
ce n'était pas un être humain normal. S'il s'agissait d'une fille, elle
pouvait vivre et même se marier, mais elle devait rester stérile toute
sa vie. S’il s'agissait d'un garçon, il pouvait vivre et même recevoir
une éducation, mais il devait mourir brutalement. Ces enfants ne vivent
jamais assez longtemps pour ensevelir leurs parents.

J’aimerais
mentionner ici que la plupart des cas de stérelité sont causés par des
démons. Une femme peut être stérile sur la terre, mais donner naissance
à des enfants dans la mer. Par conséquent, je conseille aux enfants de
Dieu de s’attendre à Dieu seul, car seul Dieu peut donner de véritables
enfants.
5. Donner de l'argent :
Si un homme venait nous voir
pour recevoir de l’argent, nous lui demandions de remplir les
conditions suivantes. Nous lui demandions de faire don d'une partie de
son corps. Ou bien, s’il avait une famille, nous lui demandions de nous
donner son fils. S’il était célibataire, nous lui demandions de nous
donner son frère aîné ou son plus jeune frère.

Celui qu’il
décidait de nous donner devait provenir du même sein maternel. Il est
important de souligner ceci : au cours de la mise à mort de la victime,
on donnait à la personne qui l’avait offerte une lance ou une flèche.
On faisait défiler dans un miroir tous les membres de sa famille.

Dès
que la personne qu'il avait donné passait dans le miroir, on lui
demandait de la frapper, et dès qu'il le faisait, la victime mourait là
où elle se trouvait. Il y avait d’autres méthodes, mais, quelle que
soit la méthode, Satan veillait toujours à ce que le donateur soit
responsable de la mort de sa victime, en lui demandant de frapper
lui-même la victime. Souvenez-vous que satan ne fait jamais de don
gratuit !
Chapitre 4 : Comment Satan combat les chrétiens
« Car
nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les
principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres
d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. »
Ephésiens 6:12
Le combat contre les chrétiens
Après avoir reçu
de Lucifer le commandement de combattre les chrétiens, nous nous sommes
réunis et nous avons programmé les différents moyens suivants de les
attaquer :

1. En provoquant des maladies.
2. En provoquant la stérilité.
3. En provoquant de l’assoupissement dans l’église.
4. En provoquant la confusion dans l’église.
5. En provoquant la tiédeur dans l’église.
6. En rendant les chrétiens ignorants de la Parole de Dieu.
7. Par la mode et l’émulation.
8. En les attaquant sur le plan physique.
J’aimerais expliquer davantage deux moyens parmi tous ceux qui sont indiqués ci-dessus :
1. Les attaques sur le plan physique :
Grâce
à la télévision qui m’avait été donnée, je pouvais reconnaître les
chrétiens nés de nouveau. (Nous ne combattions pas les hypocrites parce
qu’ils nous appartenaient déjà).

Nous avions l’habitude
d'envoyer nos jeunes filles en priorité dans les grandes églises. Dans
l'église elles mâchaient du chewing-gum, faisaient crier un enfant ou
faisaient tout ce qui pouvait distraire les gens et les empêcher
d'écouter La Parole de Dieu. Elles pouvaient aussi décider de venir
dans leur corps spirituel et pousser les gens à dormir pendant la
prédication.

Dès qu’elles voyaient que quelqu’un écoutait la
prédication avec attention, elles l’attendaient à la sortie de
l’église. Dès que cette personne sortait de l’église, l’une de nos
jeunes filles allait la saluer et même lui présenter un cadeau (c’était
toujours ce que la personne aimait). Elle prenait un air très amical.
Elle faisait tout ce qu’elle pouvait et, avant même que la personne
s’en rende compte, celle-ci avait oublié tout ce qu’elle avait appris
dans l’église.
Mais s’il s’agissait d’un chrétien véritable, l’une
de ces jeunes filles se précipitait après la réunion pour le saluer.
Elle manifestait le désir de connaître sa maison, sous le prétexte
qu’elle était nouvellement arrivée et qu’elle ne connaissait pas
beaucoup de chrétiens. S’il l’emmenait chez elle, elle se dépêchait
d’acheter des bananes, et le chrétien prenait cela pour un geste
d’amour fraternel. Elle continuait ses visites jusqu'à ce qu'elle
parvienne à éteindre la lumière de Christ dans la vie de ce chrétien.
Elle
arrêtait alors de venir. Dans les églises et les communautés vivantes,
le travail principal consistait à décourager les chrétiens de lire et
d'étudier La Parole de Dieu, et de rendre donc les chrétiens ignorants
de leur autorité et des promesses de Dieu. Dans les endroits où se
déroulaient des croisades d’évangélisation, ces jeunes filles étaient
envoyées pour provoquer des désaccords et des disputes.
Comment sont reconnus les chrétiens ?
Le
chrétien né de nouveau n’est pas reconnu par le fait qu’il porte une
Bible ou par le nombre de réunions qu’il fréquente. Il est reconnu dans
le monde spirituel par la lumière qui brille continuellement comme un
chandelier très brillant dans son coeur, ou comme un cercle de lumière
autour de sa tête, ou comme un mur de feu tout autour de lui. Quand un
chrétien se déplace, Nous voyons des anges marcher avec lui, un à sa
droite, un à sa gauche et un autre derrière. A cause de cela, il nous
est impossible de nous approcher de lui.
Le seul moyen de pouvoir
le faire est de pousser le chrétien à tomber dans le péché, ce qui
ouvre une porte par laquelle nous pouvons entrer. Lorsqu’un chrétien
conduit une voiture et que nous voulons lui faire du mal, nous voyons
qu’il n’est jamais seul dans la voiture. Il y a toujours un ange à son
côté. Oh ! Si les chrétiens connaissaient seulement tout ce que Dieu a
en réserve pour eux, ils ne joueraient pas de manière aussi insouciante
avec le péché ou avec la vie.
2. Les attaques pour inciter les chrétiens à devenir rétrogrades
En
tant que président nommé par Lucifer, j’envoyais ces jeunes filles dans
les églises et communautés vivantes. Ces jeunes filles étaient bien
habillées. Après la prédication, elles avaient l’habitude de répondre à
l’appel et de s’approcher de l’estrade, prétendant avoir reçu Christ et
demandant la prière. A la fin de la réunion ou du service, elles
restaient là, attendant le prédicateur qui, bien entendu, était très
heureux d’avoir ces nouvelles « converties. »

L’une de ces
soi-disant « converties » pouvait même suivre le prédicateur chez lui.
Si ce prédicateur n’avait pas l’esprit de discernement, elle
l’entraînait à tomber dans le péché de fornication ou d’adultère. Ceci
se produisait au moment où il l’admirait avec convoitise. Elle devait
s’assurer qu’il persévérait dans ce péché, jusqu’à ce qu’il éteigne
finalement l’Esprit de Dieu en lui. Elle pouvait alors le laisser,
ayant accompli sa mission.
A ce point de mon récit, je voudrais
raconter le cas d’un pasteur. Dans le monde spirituel mauvais, cet
homme est connu comme un homme de Dieu. Quand il se mettait à genoux,
il y avait de la confusion dans nos rangs. Nous avons donc envoyé ces
filles vers lui. Cet homme accepta même de les nourrir, mais refusa de
se laisser entraîner dans le péché. Elles firent tout ce qu’elles
purent, mais ne réussirent jamais. En conséquence, ces filles furent
mises à mort à cause de leur échec. Je me transformai alors en femme.
J’allai le voir et, par toutes sortes de paroles et d’actions, je
tentai de le séduire mais il fut inflexible. C’en fut trop pour moi et
je décidai de le tuer physiquement.
Un jour, ce pasteur alla au
marché de la rue Oduekpe. Je le surveillais et lorsqu’il se baissa pour
payer certains produits, par la puissance de ma volonté, je fis dévier
un camion chargé de fûts d’huile, pour le faire pénétrer sur le marché
où cet homme se trouvait. Le camion heurta le poteau d’une ligne
électrique à haute tension et se renversa juste dans le marché, tuant
de nombreuses personnes, mais ce pasteur échappa à la mort. Comment il
fut épargné, ce fut un miracle. Un autre jour, je le vis marcher en
direction de la ville de Nkpor. A nouveau, par ma volonté, je jetai
contre lui, pour le tuer, un camion de l’armée chargé d’ignames, qui
passait sur la route. Le camion s’engagea tout droit dans la rue du
nouveau cimetière, tuant de nombreuses personnes, mais ce pasteur fut à
nouveau épargné. Après cette seconde tentative, nous abandonnâmes. Il
est toujours en vie !
A cause d'un seul chrétien, le diable peut
décider de détruire beaucoup d'âmes, pensant qu'il pourra le tuer, mais
il échoue toujours. Ces choses sont arrivées à beaucoup de chrétiens
sans qu’ils le sachent, mais leur Dieu les a toujours délivrés. Le
problème, c’est que le diable n'abandonne pas. Il pense toujours qu’il
pourra peut-être réussir, mais il ne réussit jamais. Tant que le
chrétien marche dans l'amour de Dieu et demeure en Lui, et tant qu'il
ne se laisse pas empêtrer dans les affaires de cette vie, le diable ne
peut jamais réussir, quelle que soit la violence de ses efforts. Seul
l’incrédule est à sa merci.
L’oppression du chrétien
Elle s’exerce le plus souvent au niveau des rêves. Un chrétien peut voir les choses suivantes dans ses rêves .

1. Un membre décédé de sa famille qui vient le visiter.
2. Des êtres déguisés qui le poursuivent.
3. Un compagnon ou une compagne qui nage dans une rivière.
4. Un compagnon ou une compagne qui lui apporte de la nourriture et lui demande de la manger.
5.
Une femme célibataire qui s’engage dans des relations sexuelles, ou
même une femme mariée qui a des relations sexuelles avec un homme. Si
ce problème n’est pas traité immédiatement, il conduit quelquefois à la
stérilité. Ou bien une femme enceinte se voit en train d’avoir des
relations sexuelles avec un homme. Si cela n’est pas immédiatement
réglé, cela peut conduire à une fausse-couche.
Si un chrétien voit
de telles choses dans ses rêves, il ne doit pas écarter ce problème
d’un revers de la main. Mais, à son réveil, il doit s’examiner lui-même
(ou elle-même) et confesser à Dieu tout péché connu, en liant les
démons et en demandant à Dieu de restaurer tout ce qui a été détérioré.

Ceci est très important. La personne devrait également rechercher
le conseil d’un chrétien mûr rempli du Saint-Esprit et plus âgé dans la
foi.
Comment le diable gagne des âmes
Lorsque Jésus-Christ
vivait sur cette terre, Il a donné un commandement à Ses disciples : «
Allez dans le monde entier et faites de toutes les nations des
disciples. » Pendant que certains chrétiens attendent toujours un
moment plus « approprié » et plus « propice » pour obéir à cet ordre,
le diable a aussi donné le même commandement à ses agents.
Mais il
y a une différence : Les agents du diable sont plus sérieux pour gagner
des âmes que les chrétiens. L’un des endroits où le diable gagne des
âmes sont les écoles secondaires, spécialement les écoles de filles.
Certaines de nos filles étaient envoyées dans ces écoles comme élèves.
Nous leur donnions tous les sous-vêtements les plus chers et les plus à
la mode.
Ceci était une priorité absolue, parce que, dans les
foyers de jeunes filles, elles aiment se montrer en sous-vêtements.
Notre agent ne manquait jamais de rien : de cosmétiques, de vêtements,
de sous vêtements, de livres, de provisions et d'argent. Nous lui
donnions un certain savon de toilette qu'elle prêtait à toutes celles
qui voulaient le lui emprunter.
Une fille qui voulait lui
ressembler était ainsi attirée et devenait son amie. Peu à peu, notre
agent nous présentait à elle. A ce moment-là, nous la visitions
physiquement et nous commencions à lui faire des cadeaux et à
satisfaire ses besoins. Moyennant quoi, elle se joignait à nous DE SON
PLEIN GRE. A son tour, elle en gagnait d’autres, et ainsi de suite.
Ceci est considéré comme une mission, qui est accomplie avec la
détermination de réussir. Une chose doit être dite clairement : satan
ne force jamais personne. Ce qu'il fait, c'est de vous attirer et faire
en sorte que vous veniez à lui de votre plein gré. C’est la raison pour
laquelle la Bible dit : « Résistez au diable, et il s’enfuira loin de
vous » (Jacques 4:7).

Un autre moyen pour le diable de gagner des âmes est L’Auto-stop. Nous
avions l’habitude d’envoyer nos filles se tenir sur les routes, et
elles sont en général très belles et habillées de manière attractive.
Vous les trouverez aussi dans des Hôtels et c’est ainsi que nous
capturions des hommes et des femmes. Beaucoup de gens signalés comme
disparus par les journaux ont disparu après avoir pris en auto-stop des
jeunes filles qu'ils ne connaissaient pas.
Vous devez donc bien faire attention aux personnes que vous prenez en stop dans votre voiture.
Chapitre 5 : Ma rencontre avec Jésus-Christ
Au
mois de février 1985, nous eûmes notre réunion habituelle dans la mer.
Puis je décidai de me rendre à Port- Harcourt, dans l’Etat des
Rivières, pour visiter la femme de mon oncle décédé.
Je fis la
connaissance d’un homme nommé Anthony. Il possédait un atelier au
carrefour NWAJA, le long de la route Trans-Amadi, à Port-Harcourt. Il
me fit appeler. Nous avions une loi dans notre société, selon laquelle
nous ne devions jamais refuser de répondre à un appel. Aussi décidai-
je de répondre à son appel. J’allai le voir un jeudi après-midi de
cette semaine-là. Il commença par me dire que Dieu lui avait donné un
message pour moi. Il alla chercher sa Bible et commença à prêcher. Il y
avait trois autres chrétiens assis avec lui (un homme et deux femmes).
Il
continua à prêcher pendant longtemps et je ne suis pas sûr d’avoir
entendu tout ce qu’il a dit. Il me demanda de me mettre à genoux pour
prier. J’obéis et m’agenouillai en silence. Dès qu'il commença à prier,
je fus frappé à terre par l'esprit de Dieu et je tombai de tout mon
long. Je luttai pour me relever et me tins raide comme une planche. Je
détruisis les chaises en acier qui étaient dans l’atelier. Je regardai
à l’extérieur et je vis trois membres de notre société secrète, un
homme et deux femmes. Ils vinrent sous une forme humaine. Ils se
dirigèrent vers la porte mais ils ne purent pas entrer, à cause de la
puissance de Dieu.
Je suis certain que le système d’alarme les
avait avertis de mon problème dans la mer. Grâce à la télévision, ils
avaient pu savoir où se situait le problème, et avaient envoyé une
équipe de secours, mais elle fut « impuissante. » Ceci se passe
toujours ainsi quand l’un de nos membres rencontrait un problème.
Pendant que les deux chrétiens me forçaient à me mettre à genoux, les
deux femmes continuaient à prier et à lier les démons, mais elles
n’étaient pas précises. Ils me demandèrent si je croyais en
Jésus-Christ. Je ne répondis rien. Ils me demandèrent d’invoquer le nom
de Jésus, mais je refusai. Ils me demandèrent mon nom et je le leur
donnai. Ils combattirent pendant des heures, puis me laissèrent partir.
Aucun esprit ne fut chassé de moi, et je partis comme j’étais venu.
Les événements dans l’église
Le
lendemain étant un vendredi, je fus invité par le même Anthony à
assister à leur nuit de prière, dans l’église des Assemblées de Dieu de
Silver Valley, à Port-Harcourt. J’acceptai cette invitation, parce
qu’une partie de notre mission consistait à assister aux réunions dans
les églises, pour provoquer l’assoupissement et la confusion. Le
programme commença par des cantiques. Nous chantâmes jusqu’à ce que
l’un des participants entonne un cantique populaire, chanté par un
certain groupe chrétien. Ce cantique disait qu’il n’y avait qu’une
seule puissance véritable, celle de Jésus-Christ, et que les autres
puissances étaient anéanties. Je me mis alors à rire. Je riais parce
que je pouvais voir leurs vies sur le plan spirituel, et je me rendais
compte que près des trois-quarts de ceux qui chantaient ce cantique
vivaient dans le péché. Je savais qu’en raison des péchés qui étaient
dans leur vie, ils étaient exposés au danger et pouvaient être
sérieusement touchés par ces puissances. Il est important que les
chrétiens obéissent à La Parole de Dieu et ne permettent à aucun péché
persistant de demeurer dans leur vie.
Nous étions quatre agents
venant de la mer à assister à cette réunion. Je veux encore souligner
ici que lorsqu’une réunion chrétienne commence, on devrait conseiller
aux participants de confesser tout d'abord leurs péchés, puis de passer
un moment à louer véritablement Le Seigneur. S’il y a un agent de Satan
dans l’assistance, cela va rendre sa position très inconfortable, et il
devra même s’enfuir pour sauver sa vie. Mais nous nous sentions très à
l’aise dans cette réunion, et nous avons même pu exercer notre action.
Beaucoup de participants ont commencé à dormir, les cantiques étaient
chantés sans puissance, et les choses allaient de travers. Le frère
Anthony leur avait déjà parlé de moi et, vers deux heures du matin, ils
m’ont appelé pour prier pour moi. Dès que je me fus approché de
l’estrade, ils commencèrent à invoquer le sang de Jésus. Je les arrêtai
et je leur dis : « Ce n’est pas le fait d’invoquer le sang de Jésus qui
résoudra le problème. Je suis un membre de haut rang de notre société
secrète. Si vous êtes d’accord que vous pouvez me délivrer, je me
mettrai à genoux. » Je n’avais pas prémédité de prononcer ces paroles.
Le Sang de Jésus effraye les démons et protège les croyants. Mais il ne
lie pas les démons. Les démons ne sont liés que lorsque le chrétien
utilise son autorité et prononce une parole de commandement.
Ils
se mirent d’accord et je m’agenouillai. A ce moment là une soeur,
conduite par l’Esprit de Dieu, cria et dit : « Si vous n’êtes pas
dignes, ne vous approchez pas. » Je suis certain que beaucoup ne
comprirent pas ce qu’elle voulait dire. Il est dangereux pour un
chrétien qui vit dans le péché de chasser des démons.
Beaucoup se
retirèrent et quelques-uns s’approchèrent pour prier pour moi. Dès
qu’ils commencèrent à dire « Au nom de Jésus », j’entendis une forte
explosion au dedans de moi et je tombai à terre. Aussitôt le démon
volant qui était en moi entra en action. Je commençai à me déplacer à
toute allure sur la poitrine. Ceux qui sont possédés de ce démon volant
sont toujours très méchants et très dangereux. Les frères ne voyaient
pas ce qui se passait sur le plan spirituel. Je volais à cause de la
puissance plus forte qui était dans la salle. Deux puissances opposées
se mirent en action et l’atmosphère de la pièce changea. Je me mis
brusquement debout et devins très violent, etc. Un démon sortit de moi
et entra dans un jeune garçon qui se trouvait là. Il commença à
attaquer ceux qui tentaient de me délivrer. Les frères ne perdirent pas
de temps avec lui.
Ils l’emmenèrent dans les vestiaires de
l’église, avec d’autres personnes qui étaient effrayées, et ils les y
enfermèrent. Le combat continua jusqu’à 7 heures du matin. J’étais
physiquement épuisé et je me calmai. A ce moment- là les frères
s’assemblèrent autour de moi et commencèrent à crier : « Donnez-nous
votre nom ! », « Qui êtes-vous ? », etc. Je gardai le silence. Après
avoir attendu un long moment, voyant que je ne disais rien, ils furent
trompés et crurent que j’étais délivré. Ils prièrent et nous terminâmes
la réunion.
J’étais tellement épuisé physiquement que j’eus des
difficultés à marcher et à sortir de l’église. Mais il se passa quelque
chose, car dès que je fus sorti de l’église et que j’eus traversé la
rue, je retrouvai toutes mes forces physiques. Certains démons qui
étaient sortis sont peut-être revenus en moi. J’entrai dans une grande
colère et je décidai de me venger de cette église. « Ces gens m’ont
insulté », me disais-je. A cause de cette insulte, j’étais décidé à
retourner à Lagos, à acquérir davantage de pouvoirs, à réunir d’autres
sorciers aussi méchants que moi, et à revenir à Port-Harcourt pour me
venger sur TOUS les membres des Assemblées de Dieu de Silver Valley.
En route pour Lagos
En
revenant chez la femme de mon oncle, je leur dis que je partais
immédiatement pour Lagos. Je refusai de me laisser convaincre de
rester. Je pris un bus pour aller à la gare routière de Mile 3, où je
repris un autre bus pour Onitsha. Mon intention était de m’arrêter à
Onitsha, d’y rencontrer un ami, puis de poursuivre ma route vers Lagos.

A Mile 3, nous nous sommes mis en route et, en arrivant à Omagwe,
au carrefour de l’Aéroport International, j’entendis une voix qui
m’appelait par mon nom, dans la langue de mon pays : « NKEM ! » Je me
retournai pour voir s’il y avait dans le bus quelqu’un qui me
connaissait, mais je ne vis personne. Qui avait pu m’appeler ainsi ?
Seule ma mère m’appelait par ce nom. Tout le monde, y compris dans le
monde spirituel, me connaissait sous mon nom d’Emmanuel. Alors que
j’étais encore en train de ré54 fléchir, j’entendis une nouvelle fois
la voix : « NKEM, Vas-tu encore me trahir ? » Soudain, j’ai eu une très
forte fièvre. La chaleur qui se dégageait de mon corps était si forte
que les autres passagers la ressentaient. L’un d’eux me demanda : «
Monsieur, est-ce que vous vous sentiez bien avant de commencer le
voyage ? » Je leur dis que je me sentais bien et que je n’avais même
pas eu un mal de tête avant de quitter Port-Harcourt.
A Umuakpa,
dans Owerri, je m’évanouis dans le bus. Tout ce dont je me rappelle
ensuite, c’est avoir vu deux hommes de haute stature et de forte
carrure venir vers moi. L’un d’eux se plaça à ma droite et l’autre à ma
gauche, sans m’adresser une seule parole. Ils me conduisirent par une
route très mauvaise, parsemée de bouteilles brisées et de morceaux de
métal. En marchant, ces bouteilles et ces morceaux de métal me
provoquèrent des coupures. Je commençai à pleurer mais ces hommes ont
continué à ne pas me dire un mot. Nous avons continué et nous sommes
arrivés sur une voie express. C’est là que l’un d’eux se mit à parler
et dit : « Tu es un homme que l'on recherche. » Nous poursuivîmes notre
route. Nous nous approchâmes d’un bâtiment de très grandes dimensions,
qui ressemblait à un Centre de Conférences. Dès que nous eûmes posé le
pied sur le dallage, une voix provenant de l’intérieur dit : «
Faites-le entrer ! » Ils me firent entrer et disparurent, me laissant
seul. Il est difficile d’expliquer ce que je vis à l’intérieur de ce
hall, mais je vais essayer de le faire le mieux que je peux. Le hall
était bien décoré et tellement immense qu’on avait du mal à en voir les
extrémités. Je marchai jusqu’au milieu du hall, et je pus alors en voir
l’extrémité. Il y avait une estrade à l’extrémité. Je vis une lune et
des étoiles entourant le soleil. Puis je vis un trône. Assis sur le
trône, je vis un homme extrêmement beau, dont les vêtements brillaient
comme le soleil. Il me dit : « Viens. » Mais Il resplendissait
tellement que je ne pus m’approcher. Chaque fois que j’essayais de
bouger une jambe, je tombais.
Je me relevai, essayai encore, et
retombai. Soudain, une « lune » sortit du trône où Il était assis et se
déplaça le long du plafond, jusqu’à l’endroit où je me tenais. Puis
deux mains sortirent de la lune, saisirent ma tête et me secouèrent,
retirant mon corps physique comme on retire un vêtement. Et seul resta
debout mon être véritable. Les mains plièrent mon corps physique comme
on plie un linge, et le laissèrent tomber le long du mur. La lune
retourna alors vers le trône, et Celui qui était assis sur le trône dit
à nouveau : « Viens. »
La purification spirituelle
Je marchai
jusqu’à une certaine place, et Il se leva du trône pour venir à ma
rencontre. Il m’enleva les jambes l’une après l’autre, secoua ce qui
était à l’intérieur, et les remit en place. Il fit de même avec mes
mains et les remit en place. C’étaient en fait toutes les parties de
mon corps où la Reine de la Côte avait placé ses pouvoirs. Je me
demandais en moi-même qui pouvait être ce personnage, et comment il
pouvait connaître les endroits où ces choses se trouvaient. Après cela,
Il retourna sur Son trône et me demanda de m’approcher. Dès que je
commençai à m’approcher, certains objets se mirent à tomber de mon
corps, des écailles tombèrent de mes yeux, etc., mais cela s’arrêta
avant que j’atteigne l’estrade.
« Où te rends-tu ? » demanda-t-il.
Je répondis : « Je vais à Onitsha pour voir un ami. » Il dit : « Oui,
mais je vais te montrer ce que tu as dans ton coeur. » Jusque-là, je ne
savais absolument pas qui était ce personnage. Mais une chose était
certaine : Sa puissance était bien plus grande que toutes les
puissances que j’avais pu rencontrer. Il fit un signe à un homme et lui
demanda de me montrer ce que j’avais conçu dans mon coeur. Cet homme me
conduisit dans une pièce et ouvrit quelque chose qui ressemblait à un
tableau noir. En réalité, s’il y avait eu un moyen de m’enfuir, je me
serais enfui, car je vis écrit sous mes yeux tout ce que j’avais
l’intention de faire contre les chrétiens et contre l’Eglise des
Assemblées de Dieu de Silver Valley. L’homme me conduisit à nouveau
vers l’estrade et nous quitta. Le personnage descendit de Son trône et
me prit par la main. Il me dit qu’il allait me montrer certaines
choses. En y allant, Il me dit : « Je ne veux pas que tu périsses, mais
je veux te sauver, et c'est ta dernière chance. Si tu ne te repens pas
et si tu n'acceptes pas de me servir, tu mourras. Je veux te montrer la
demeure de ceux qui sont sauvés et celle de ceux qui ont désobéi. »
Quand Il eut dit ceci, je sus alors que je me trouvais en présence de
JESUS-CHRIST.
Les révélations divines
Nous entrâmes dans une
salle, et Il écarta quelque chose qui ressemblait à un rideau. Je vis
le monde entier, les hommes et tout ce qui se passait dans le monde. Je
vis à la fois les chrétiens et les non-croyants occupés à leurs
affaires. Nous allâmes dans une seconde salle. Il écarta à nouveau un
rideau et je vis un triste spectacle. Des gens étaient enchaînés ! Il
me dit que ces gens étaient « Les hypocrites. » Ces gens avaient l’air
très malheureux et Il dit : « Ils resteront ainsi jusqu'au jour du
jugement. »
Nous allâmes dans une troisième salle. Il écarta un
rideau et je vis de nombreuses personnes qui portaient des vêtements
blancs et qui se réjouissaient. Cette fois, je Lui demandai : « Qui
sont ceux-ci ? » Il dit : « Ce sont les rachetés qui attendent leurs
récompenses.»
Nous nous rendîmes dans une quatrième salle, et ce
que je vis était très effrayant. Cher lecteur, il est difficile de le
décrire. Cela ressemblait à une cité toute entière en feu. L’enfer
existe et c'est quelque chose de terrible. Si l’on vous a fait croire
que l’Enfer et le Ciel sont seulement sur la terre, et qu’il n’y a rien
après la mort, sinon un total anéantissement, vous feriez mieux de
réaliser, tant que vous êtes vivants, que l'enfer existe réellement et
que le ciel existe réellement. Il n’est pas étonnant que Jésus,
lorsqu’Il était ici sur terre, ait averti les hommes en ce qui concerne
l’Enfer. Je le répète, l’Enfer existe et c’est un endroit terrible. Je
Lui demandai : « Qu’est-ce que cela ? » Il me répondit : « C’est le
lieu qui a été préparé pour satan et pour ses anges, et aussi pour ceux
qui ont désobéi. » Puis Il nomma ceux qui ont désobéi, comme il est
écrit dans Apocalypse 21:8 : « Mais pour les lâches, les incrédules,
les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les
idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de
feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort. »

Nous allâmes dans la cinquième salle, et lorsqu’il écarta un rideau, ce
que je vis ne peut être caractérisé que par ce mot : Glorieux ! C’était
comme si nous regardions du haut d’une montagne. Je vis une cité
nouvelle. La ville était immense et magnifique. Les rues étaient en or.
Les bâtiments ne peuvent se comparer à rien de ce qui existe dans notre
monde. Il me dit : « C’est ici l'espérance des Saints. Veux-tu y aller
? » Je répondis aussitôt : « Oui. » Ensuite, nous retournâmes jusqu’au
trône et Il dit : « Va témoigner de ce que J'ai fait pour toi. »
Il
me conduisit à nouveau dans une autre salle. Il écarta un rideau, et je
vis tout ce qui allait m’arriver pendant mon voyage à Onitsha et à
Lagos, et comment Il me délivrerait finalement. Après cela, Il me dit :
« Ne crains rien. Va, Je serai avec toi. » Il me conduisit à
l’extérieur du hall et disparut. Je m’éveillai dans un lit, dans la
maison d’un inconnu. Je criai. L’homme et sa femme sortirent de leur
chambre. Ils jetèrent d’abord un coup d’oeil, puis entrèrent. «
Pourquoi suis-je ici ? » L’homme raconta alors comment je m’étais
évanoui dans un bus et comment ils m’avaient transporté jusqu’à la
cathédrale catholique d’Owerri. Ils avaient appelé un docteur qui était
venu et qui, après m’avoir examiné, avait dit que mon pouls était
normal, et qu’ils devaient attendre pour voir ce qui allait se passer.
Le docteur leur donna l’assurance que j’allais revenir à moi. L’homme
me transporta alors chez lui dans sa voiture, et il attendit. Il
m’avoua aussi qu’il n’avait jamais su pourquoi il avait cru le docteur,
ni pourquoi il avait pris la responsabilité de m’emmener chez lui. Ils
me demandèrent mon nom et mon adresse. Je les leur donnai, puis je
restai tranquille, et je ne leur racontai rien de mon expérience. Je
restai paisiblement deux jours chez cette aimable famille. Puis l’homme
et sa femme me conduisirent à la gare routière d’Owerri, où je pris un
bus pour Onitsha. Tout ce que le Seigneur m’avait montré d’avance
concernant mon voyage se réalisa. Je pris un autre bus pour Lagos.
Cette nuit-là, le Seigneur me parla et me demanda de quitter lagos dès
le lendemain matin, avant toute autre chose. J’obéis et quittai Lagos
pour Port- Harcourt le lendemain matin.
Je me demande souvent
pourquoi le Seigneur a sauvé un homme tel que moi. Un homme tellement
méchant et destructeur, un agent de Satan. J’ai trouvé la réponse en
ces paroles : Dieu est amour. Vraiment, Dieu est Amour !
Chapitre 6 : Tentation et victoire
« Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ;
elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. » Jean 10:17,28
Après
ma conversion à Christ, la première chose qui se passa fut que tous les
cadeaux que j’avais reçus dans la mer : le télescope, la télévision,
les chemises, et les photos que j’avais faites dans les laboratoires de
la mer, exposées dans mon appartement avec la photo de la Reine de la
Côte, tout cela disparut.
En retournant à Port-Harcourt, j’avais
un vif désir de rendre témoignage de ce que le Seigneur avait fait pour
moi, mais on ne me permit pas de le faire dans l’église. La femme de
mon oncle décédé, qui est aussi chrétienne, me conduisit à l’un des
pasteurs, mais il lui posa la question suivante : « A-t-il apporté le
papier ? » C’est plus tard que je compris qu’en parlant de papier, il
faisait référence au « certificat d’appartenance » à l’église.
Qu’est-ce qu’un certificat d’appartenance avait à faire avec le fait
que je rende témoignage à la puissance de Christ et à ce qu’Il avait
fait pour moi ? Il m’avait transporté hors du royaume des ténèbres pour
me faire entrer dans le Royaume du Fils de Son amour, en Qui j’ai la
rédemption par Son sang et la rémission de mes péchés. J’étais triste,
car je savais que Satan ne permettait pas aux jeunes convertis de
témoigner autour d’eux, surtout ceux qui étaient auparavant
profondément engagés dans ses activités, et qu’il ferait tout pour
empêcher de tels témoignages.
Je me rappelai que le Seigneur
m’avait clairement demandé d’aller témoigner de ce qu’Il avait fait
pour moi. Et là, je devais affronter un rejet. Peut-être n’était-ce pas
encore le moment. Je décidai donc de ne plus donner mon témoignage à
personne et d’attendre.

Je fis un voyage d’affaires au Togo
avec trois négociants d’Aba. J’y achetai pour 160.000 naira de
marchandises. Je donnai 70.000 naira de mon propre argent, et
j’empruntai les 90.000 naira qui me manquaient aux négociants d’Aba.
Parmi mes achats figuraient des lots de dentelle, tout un assortiment
de médicaments (spécialement des antibiotiques), des seringues, des
thermomètres, etc. A la frontière du Nigéria, nous fûmes retenus par la
douane. Plus tard, on nous demanda de payer un pot-de-vin. Nous
refusâmes, et les marchandises furent saisies, y compris celles qui
appartenaient à mes trois collègues. Quelques mois plus tard, tout ce
qui appartenait à mes trois collègues fut restitué, à l’exception de
mes marchandises. Je retournai les voir plus tard. On me demanda de
payer 40.000 naira. Mais, en vérifiant ma marchandise, je découvris que
tout ce qui avait de la valeur, la dentelle, les seringues, les
médicaments, avaient déjà été volés. Je réunis ce qui restait et je
calculai que le fait de payer 40.000 naira à la douane ne ferait
qu’augmenter la perte. Aussi décidai-je de leur abandonner tout ce qui
restait.
Les négociants auxquels j’avais emprunté l’argent me
poursuivirent. Certains appelèrent la Police, d’autres saisirent la
justice et projetèrent de m’ôter la vie. La seule solution était de
fermer tous mes comptes bancaires et d’employer tout l’argent que
j’avais à rembourser mes dettes. Par la grâce de Dieu, je pus
rembourser tout le monde, sauf 1.000 naira que je devais à mon
propriétaire de Lagos. J’étais complètement ruiné et je dus même
emprunter le prix du ticket de bus.
J’allai trouver les quelques
chrétiens que je connaissais alors, pour voir s’ils pouvaient m’aider à
repartir dans la vie. On ne me répondit ni oui ni non. On me demandait
toujours de revenir le lendemain, jusqu’à ce que je sois fatigué de le
faire. J’en éprouvai une très grande frustration, et je ne savais pas
vers qui me tourner pour recevoir un conseil ou de l’aide. Je ne
connaissais pas la Parole de Dieu. Avec toute la confusion qui était
dans mon coeur, je lisais la Bible mais je ne la comprenais pas.
Je
réfléchissais encore à ce que je devais faire, lorsque je reçus un
appel téléphonique urgent de mon village. Je me précipitai chez moi
pour découvrir que le petit immeuble que je faisais construire avait
été détruit par mon oncle. Il était présent, et menaça de me tuer. Ce
fut un défi pour ma vieille nature. Je me rappelai que lorsque j’étais
membre de la société secrète, il me redoutait et se mettait à genoux
devant moi. Mais il savait à présent que j’étais transformé (j’ignorais
comment il l’avait su, car je ne m’étais pas rendu chez moi depuis ma
conversion) et maintenant c’était lui qui me menaçait. J’invoquai le
Seigneur et je Lui dis : « Ainsi, Tu m’as sauvé pour me laisser dans la
frustration et pour permettre à mes ennemis de se réjouir à mon sujet.
» Je pleurai, et décidai de retourner dans la société secrète. Au
moins, je serais délivré de toute cette confusion, et je donnerais
aussi à mon oncle une leçon dont il se souviendrait toute sa vie.
Bien que j’aie pris cette décision, j’éprouvais en moi deux grandes craintes :
1)
Lors de ma conversion, le Seigneur m’avait clairement dit : « C’est ta
dernière chance. » Si je retournais dans la société secrète, cela
pouvait signifier ma mort. Non seulement la mort physique, mais aussi
la mort spirituelle.
2) Si je restais avec le Seigneur, j’étais menacé de mort par mon oncle.
J’étais
dans une grande confusion et j’avais besoin d’aide. J’ignorais la
Parole de Dieu et je ne savais pas ce que la Parole disait en ce qui
concernait les problèmes que je viens de mentionner. Cher lecteur, vous
devez comprendre que si j’étais dans une telle confusion, c’est parce
que je n’avais pas été suivi, en tant que jeune converti. Le suivi des
jeunes convertis est très important, et les chrétiens devraient le
prendre au sérieux.
Si vous savez que vous ne pouvez pas suivre
vos convertis, je vous en prie, ne sortez pas pour rendre témoignage.
Jésus-Christ a souligné cela par trois fois lorsqu’Il a demandé à
Pierre : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ceux-là ?... Pais
mes agneaux. » Beaucoup de convertis deviennent rétrogrades faute de
suivi adéquat. Si vous aimez Jésus, prenez soin de ses agneaux !
Le combat contre les agents de Satan
Au
cours de cette période, les agents de la Reine de la Côte commencèrent
à me persécuter. Je souffris beaucoup entre leurs mains. J’avais des
cauchemars. Le 1er mai 1985, un mois après ma conversion, il était près
de 2 heures du matin, et tout le monde dormait dans la maison. Je fus
réveillé par ces agents. Ils m’ordonnèrent de sortir de la maison.
J’obéis. Je sortis et ils me suivirent. Tout cela se passait comme dans
un rêve, mais tout était réel. Nous sommes allés dans le cimetière
situé près de l’église anglicane de Saint-Paul, au delà d’Aba Road, à
Port-Harcourt.
Arrivés là, ils me dirent : « Tu dois revenir avec
nous. Si tu refuses, nous te tuerons ou nous te réduirons à la misère.
» Après m’avoir dit cela, ils me quittèrent. Je retrouvai tous mes sens
et je me demandai comment j’avais pu aller au cimetière à ce moment de
la nuit. Je retournai à la maison. La femme de mon oncle me demanda où
j’avais été. Je ne lui dis rien, mais je retournai me coucher et je me
rendormis. Les agents de Satan décidèrent de m’attaquer pendant les
après-midi. Parfois, ils m’attaquaient pendant que je marchais le long
de la route. Ceux qui m’entouraient me voyaient lutter contre quelque
chose d’invisible, ou courir comme si j’étais poursuivi. Moi seul
pouvais les voir. Ils firent cela quatre fois, puis arrêtèrent. Ce fut
ensuite la Reine de la Côte qui les remplaça. Le premier jour, elle
vint en voiture et s’arrêta à côté de notre maison. Elle était bien
habillée et, comme toujours, très belle. Tous ceux qui étaient là
crurent que c’était ma petite amie. Dès qu’elle entra, je sus qui elle
était. Elle vint vers l’heure de midi, alors que tout était plus calme
à l’entour.
Elle s’assit et me dit, entre autres choses : « Tu
peux aller dans ton église et croire tout ce que tu veux. Mais je te
demande seulement de ne pas révéler mon existence. Si tu es d’accord,
je te donnerai tout ce dont tu auras besoin dans cette vie. » Je ne
connaissais pas les Ecritures. Aussi me contentai-je de l’écouter et de
la regarder parler. Elle m’implora et tenta de me persua65 der de
revenir à elle. Je ne lui répondis ni oui ni non. Elle se leva, monta
dans sa voiture et partit.
La femme de mon oncle s’entretint
environ deux fois avec elle sans savoir qui elle était, et je ne lui ai
jamais dit qui était cette dame. Lors de sa dernière visite, elle
changea de méthode. Cette fois, elle me donna un sévère avertissement,
disant qu’elle avait essayé, au cours de ses visites, de me persuader
de revenir à elle, mais que je m’étais montré très entêté, et que
c’était sa dernière visite. Si je continuais à refuser de revenir, elle
reviendrait me voir en août et alors, soit elle me tuerait, soit elle
me défigurerait, soit encore elle me réduirait à la misère. Sur ces
paroles, elle partit.
J’eus peur, aussi me rendis-je un jour à
l’église, où j’appelai un frère. Je lui racontai mes problèmes, et ce
que j’avais observé chez certains membres de l’église, etc. Ce frère me
donna l’adresse du bureau de la SCRIPTURE UNION (S.U.), et me dit : «
C’est là, que tu trouveras de l'aide. » Je signale que ce fut la
dernière fois que je vis ce « frère ». Je ne l’ai plus jamais revu
nulle part à Port-Harcourt jusqu’à ce jour. Je pris l’adresse, et je me
rendis en bus le lendemain au 108 Bonny Street, où se trouvait le
bureau de la S.U. Je rencontrai la dactylo qui me donna le programme
trimestriel des activités du S.U. Rumuomasi Pilgrims Group (Groupe de
Pèlerins de la S.U. de Rumuomasi), car c’était celui qui était le plus
proche de chez moi. Je me rendis le dimanche suivant à l’Ecole Publique
St Michel de Rumuomasi, où se réunissait le groupe. Mais j’arrivai à 14
h., ne sachant pas que la réunion commençait à 15 h. Je rencontrai le
groupe de prière, et je me joignis à eux.

Ce jour-là, après la réunion, je sus que j’étais à la place où je
devais être. Dieu mit sur mon chemin une chrétienne que je considérai
comme ma mère. Elle eut à coeur de m’expliquer la Parole de Dieu et de
me conseiller. Les frères et les soeurs s’intéressèrent beaucoup à moi
et s’occupèrent de moi. Je sentais un amour véritable. Le Saint- Esprit
commença à me donner la compréhension de la Parole de Dieu et ma foi
grandit. Je commençai à apprécier réellement ma vie chrétienne. Août
vint et passa, mais la Reine de la Côte ne se montra pas, contrairement
à ses menaces. Le Psaume 91, qui parle de la protection de Dieu, venait
de s’accomplir dans ma vie. Esaïe 54:17 s’accomplit également pour moi
: « Tout instrument de guerre fabriqué contre toi sera sans effet. Et
toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, tu la convaincras de
méchanceté. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel, tel est la
justice qui leur vient de moi, oracle de l’Eternel. » En Septembre
1985, j’appris par un message que mon nom avait été retenu pour un
emploi de distributeur aux Ciments Silver Brand à Lagos, et que j’étais
attendu le 27/9/ 85 pour y commencer mon travail. Je quittai
Port-Harcourt le 26/9/85 et arrivai à Lagos pendant la nuit. Le
lendemain matin, le 27/9/85, je me présentai aux services
administratifs, pour m’entendre dire par le Chef du Personnel que mon
poste avait été attribué à quelqu’un d’autre.
Il me demanda de
revenir le lendemain pour voir le Directeur Général. En retournant à
mon appartement, alors que je passais dans une allée, quelqu’un vint
par derrière et tenta de m’étouffer en me maintenant le nez et la
bouche fermés. Je luttai pour ma vie. Les gens passaient à côté de moi,
mais personne ne vint me secourir. C’est le Seigneur qui est intervenu.
Alors que je luttais avec mes mains, j’entendis une voix de femme
crier. Elle me repoussa et dit : « Qui est cette personne derrière toi
? » Elle répéta cette question une deuxième fois et disparut. D’après
la voix, j’avais reconnu que c’était une femme, mais je n’ai pas pu
voir qui c’était. J’étais étourdi, et je suis rentré en titubant à mon
appartement. Là, encore, mon propriétaire m’attendait, très irrité, et
me dit : « Pourquoi t’es-tu enfui avec mon argent et mon loyer ? » Je
le suppliai de m’écouter et tentai de lui expliquer que j’étais pour le
moment sans travail, mais que je lui paierai son argent dès que j’en
aurai moi-même. Il fut d’accord et je pensai que le problème était
réglé.
Le lendemain, le 28/9/85, je retournai au bureau et
rencontrai le Directeur Général. Il me pria de l’excuser d’avoir
attribué mon poste à quelqu’un d’autre. Il parlait encore lorsqu’un
jeune homme entra et me dit : « N’êtes-vous pas Emmanuel ? » Je
répondis par l’affirmative. Il me dit : « Oui, nous te tenons enfin.
N’as-tu pas fini de courir ? Nous nous sommes rendus plusieurs fois à
Port-Harcourt et nous avons vu que tu étais tout le temps avec cette
femme qui est ta mère spirituelle. Elle est une pierre d’achoppement
pour nous. Maintenant, te voici à Lagos, et nous te tenons. Tu ne
pourras jamais retourner à Port-Harcourt. C’est moi qui ai pris ta
place. » Je le défiai et lui dis : « Tu ne peux rien faire. » Le
Directeur Général était surpris de voir ce qui se passait dans son
bureau. Je m’excusai et retournai à mon appartement.
Quelques
minutes plus tard, j’entendis frapper à ma porte, et Ninna entra. Elle
me demanda si je repartais à Port- Harcourt. Je lui répondis oui. Elle
me supplia de revenir avec eux, et me dit que les tâches pour
lesquelles j’avais été spécialement formé n’avaient toujours pas été
assignées à quelqu’un d’autre. En langue yorouba, j’étais un KOTIPARI,

- formé pour diriger les agents des puissances démoniaques.
-
formé pour s’occuper de la « salle de contrôle sous-marine », d’où l’on
pouvait suivre tout ce qui se passait dans le monde, et où l’on pouvait
recevoir et envoyer des signaux d’alerte, mobiliser des forces, etc.
-
formé pour assister la Reine de la Côte, ce qui impliquait non
seulement la participation à des cérémonies et à des sacrifices, et
l’exécution de missions spéciales pour son compte, mais aussi d’autres
choses difficiles à expliquer.
- formé pour implanter, avec l’aide
des puissances des ténèbres, d’autres sociétés secrètes, à l’apparence
inoffensive, mais capables d’attirer des jeunes, ainsi qu’un plus grand
nombre de gens qui fréquentent les églises.

Elle me dit que si
je l’accompagnais, j’aurais une double promotion et de nombreuses
bénédictions. Elle avoua qu’ils étaient responsables de la saisie et du
vol de mes marchandises, et que c’était également eux qui avaient
suggéré à mon oncle de détruire mon immeuble et de me menacer de mort.
Si je refusais de la suivre, ils me feraient bien d’autres choses et
veilleraient à ce que je ne prospère pas. Ils avaient aussi décidé de
combattre ma mère spirituelle. « Si nous pouvons l’avoir, nous t’aurons
aussi, » me dit-elle. En guise de réponse, je commençai à lui prêcher
la Parole. Elle se leva et dit : « Ils sont en train de te tromper. »
Puis elle partit. Ceci se passait le soir du 28/9/85.
Quinze
minutes à peine après son départ, j’entendis encore frapper à ma porte.
Cette fois, il y avait là quatre hommes. Ils me firent signe de les
suivre. Je le fis, et je les accompagnai à l’extérieur. Nous marchâmes
à quelque distance, et l’un d’eux me dit : « Est-ce que tu nous connais
? Je répondis non. Il ajouta : « Nous avons été payés par ton
propriétaire pour te tuer. » Pendant qu’il parlait, l’un d’eux brandit
un pistolet et un autre un poignard. Je me sentis sans défense et je
sus qu’ils allaient me tuer, mais Dieu, d’une manière surnaturelle,
accomplit un miracle qui nous surprit tous, eux comme moi.
L’homme
qui tenait le pistolet tira, mais aucun son ne sortit de l’arme. Celui
qui tenait le couteau me frappa dans le dos, mais la lame ne pénétra
pas, et elle fit un bruit comme celui d’une baguette frappant
quelqu’un. Ils furent aussi effrayés que moi. L’Esprit de Dieu vint sur
moi et je commençai à leur prêcher la Parole. Trois d’entre eux
s’enfuirent, mais le quatrième s’effondra et commença à pleurer et à me
supplier de prier pour lui. Je ne savais même pas comment prier à cette
époque, mais je dis ces simples paroles : « Seigneur, je T’en prie,
pardonne-lui, oublie et pardonne-lui. Amen. » Il donna sa vie à Christ.
Je le conduisis à une Assemblée de Pentecôte proche. J’expliquai au
pasteur ce qui s’était passé, je lui confiai l’homme, et je partis.
Lorsque je revins chez moi, mon propriétaire sortit en courant, tomba à
genoux et me dit en suppliant : « Je t’en prie, pardonne-moi, je
croyais que tu avais décidé de t’enfuir à Port-Harcourt à cause de
l’argent que tu me devais (1.000 naira). » Je lui pardonnai, et nous
nous mîmes finalement d’accord pour que je rembourse ma dette par
mensualités.
Cette même nuit, le Seigneur me réveilla vers deux
heures du matin. Je ne savais pas pourquoi je m’étais réveillé, aussi
allai-je au salon, et je vis une grosse tortue qui me faisait face. Je
me rappelai aussitôt l’étude biblique que nous avions eue à
Port-Harcourt sur la puissance de la parole. Je prononçai alors ces
paroles : « Tortue, depuis que je suis né, les tortues habitent dans la
brousse ou dans la mer. Mais en entrant chez moi, alors que mes
fenêtres et mes portes étaient fermées, tu as péché, et tu dois mourir
pour cela. » Dès que j’eus dit cela, elle disparut. Je retournai dans
ma chambre et me rendormis. Je me réveillai une seconde fois, et
j’entendis du bruit dans le salon. Je m’y rendis, et je vis, debout
devant moi, un vautour à l’aspect horrible. Je répétai les mêmes
paroles. Dès que j’eus dit : « Tu as péché, et tu dois mourir pour cela
», il disparut lui aussi. Au cours de ce voyage à Lagos, Je vis la
bonté, la grandeur et la fidélité de Dieu.
Le lendemain matin, qui
était le 29/9/85, je pris un autocar de luxe pour Port-Harcourt. En
arrivant à Ore, l’autocar tamponna un arbre. Il fut endommagé, mais
personne ne fut blessé. Le chauffeur remit l’autocar sur la route mais,
en reprenant de la vitesse, le véhicule commença à faire des embardées
de part et d’autre de la route. Je me rappelai les menaces de Ninna.
Aussi je me levai dans le bus, prêchai aux passagers, et conclus en
disant : « C’est à cause de moi que ces accidents se sont produits.
Mais à partir de maintenant, et jusqu’à notre arrivée à Port-Harcourt,
il n’y aura plus un seul accident ni une seule panne, au nom de Jésus.
» Puis je m’assis. En fait, tout en m’asseyant, je réfléchissais à ce
que j’avais dit. Et il en fut bien ainsi. Le véhicule arriva sans
encombre à Port-Harcourt, sans accidents ni pannes.
L’Ecriture dit
avec raison : « Si on t’attaque, cela ne viendra pas de moi. Quiconque
t’attaquera tombera à cause de toi » (Esaïe 54:15). Ils avaient essayé
(la Reine de la Côte et ses agents) mais, parce que leur rassemblement
n’était pas pour le Seigneur, mais contre Son enfant, ils avaient tous
trébuché et étaient tombés. « Quand l’adversaire viendra comme un
fleuve, l’Esprit de l’Eternel le mettra en fuite » (Esaïe 59:19).
Je donne à Dieu toute la gloire pour avoir déployé Sa puissance en ma faveur.
Chapitre 7 : Les activités des agents de Satan
« Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manoeuvres du diable.
Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs,
contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Ephésiens 6:11-12
Ce
livre ne serait pas complet si les différentes méthodes de travail de
ces puissances n’étaient pas exposées. Il est également important
d’exposer les différentes formes utilisées par ces puissances pour se
manifester. Une chose est claire : Le diable veut nous encourager à
croire qu'il est un mythe ou simplement une manière de définir les
mauvaises pensées. Il veut aussi que vous mettiez plus l'accent sur sa
puissance, que sur la puissance de Dieu. La Bible dit certes que « nous
n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les
principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres
d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Mais la
Bible dit aussi que, dans ce combat contre le diable et ses agents, les
armes du chrétien « ne sont pas charnelles, mais... puissantes devant
Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements
et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous
amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. » (2 Corinthiens
10:4-5).
Les Ecritures déclarent encore que « le Fils de Dieu est
apparu afin de détruire les oeuvres du diable » (1 Jean 3:
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   16

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