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Source : diagnostic PLU de Chennevières - Données 1999 2. LA SITUATION DU QUARTIER DU BOIS L’ABBE DANS LA VILLE DE CHENNEVIERES-SUR-MARNE.
![]() Le quartier du Bois l’Abbé s’étend sur deux communes : Champigny et Chennevières (superficie délimitée par le tracé rouge sur la carte jointe), il comprend en tout 4263 logements (2524 sur Champigny et 1739 sur Chennevières-sur-Marne – Chiffres établis en 1999) Depuis 54 logements supplémentaires ont été construits sur la ville de Chennevières-sur-Marne par le Logement Francilien (ex Logement Français) La population globale est estimée à 16 316 habitants (recensement 1999 : environ 9800 personnes sur Champigny et 6 500 personnes sur Chennevières), le Bois l’Abbé constitue à ce titre la quasi-totalité du parc social de Chennevières-sur-Marne. Zone Urbaine Sensible (ZUS) Zone de Renouvellement Urbain (ZRU) ZRU 676 - Val-de-Marne (94) INSEE : 1143040 5 561 logements dont 5 258 (94,6%) en collectif - 1999 251 (4,5%) logements vacants – 1999 5 287 (95,1%) résidences principales - 1999 La ZUS du Bois l’Abbé: un poids démographique conséquent, des écarts sociaux marqués. Classé en Zone Urbaine Sensible au regard d’indicateurs socio économiques défavorables, le quartier du Bois l’Abbé est marqué par un enclavement urbain qui tend à en faire un espace nettement différencié du reste de la commune. Il est dû notamment à la présence de la Nationale 4, véritable ligne de fracture urbaine entre ce territoire et le reste de la commune. Le poids démographique du quartier, qui compte environ 6 500 habitants en 1 999, soit 36,5 % de la population communale, renforce inévitablement la distinction de ce territoire. Aux effets de l’enclavement urbain sur le sentiment d’un territoire à part, détaché du fonctionnement global de la ville, s’ajoute divers déséquilibres sociaux, synthétisés dans le tableau ci-après.
Tableau 1 : Principales données socio économiques croisées de la ZUS du Bois l’Abbé / Chennevières-sur-Marne – Comparaison territoriale - Source : Insee RGP – Ville – SIG Ville - CAF Ces indicateurs témoignent de la spécificité sociale de ce quartier, qui se caractérise essentiellement par la part importante des étrangers, des grands ménages, un faible taux d’activité, un taux de chômage plus élevé pour un niveau de formation nettement plus faible. Ils nous renseignent d’ores et déjà sur la nature des écarts entre ville et territoire, et sur les champs qu’il conviendra de traiter pour chacune des thématiques visées. Sur le plan urbain, la distinction spatiale du quartier se caractérise par la prédominance de l’habitat collectif, qui constitue 96 % des logements contre 63,2 % sur la ville, et le déficit de voiries intermédiaires au sein du quartier, renforçant son aspect d’îlot. Les statuts d’occupation à dominante sociale renforcent la constitution d’un territoire spécifique, 80,5 % des résidences principales étant à statut HLM en 1 999 contre 22 % sur la ville.
Avec un taux de chômage proche de 30 % en 2006, la ZUS présente un écart de + 14 points avec l’ensemble de la commune. Le chômage touche particulièrement la tranche des 25-59 ans.
Dans le domaine scolaire, on constate des écarts nets entre les établissements situés en Zone d’Education Prioritaire (ZEP) et l’ensemble de la commune concernant les évaluations de CE2 et de 6ème. Le niveau ZEP local est également en deçà du niveau ZEP national.
La particularité du quartier du Bois l’Abbé tient également à la forte proportion d’étrangers dans la population en 1 999, leur part s’élevant à 34 % contre 27 % sur la ville de Champigny et 13 % sur la ville de Chennevières, taux également nettement supérieur à celui de l’Ile de France, de 12,7 %. 3. UNE VILLE QUI S’EST DOTEE DE MULTIPLES DISPOSITIFS D’ENGAGEMENT CONTRACTUEL, UNE COHERENCE A RENFORCER. La ville de Chennevières-sur-Marne dispose actuellement de nombreux dispositifs partenariaux, qui ne se sont jamais inscrits dans une démarche globale par la mise en œuvre d’un Contrat de Ville.
Un projet de requalification du quartier prioritaire du Bois l’Abbé est axé en priorité sur la voirie, l’aménagement des services publics, les structures d’accueil des entreprises, l’habitat et le cadre de vie.
La ville dispose d’un projet éducatif établi en 2003 pour 3 ans et en cours de réactualisation. Les écoles du secteur du Bois l’Abbé sont pour la plupart classées en ZEP et bénéficient à ce titre d’aides prioritaires en faveur de l’alphabétisation et du soutien scolaire. Par ailleurs des protocoles d’accueil individualisés (P.A.I) ont été mis en place afin de favoriser la scolarisation des enfants malades ou allergiques.
Le quartier du Bois l’Abbé est classé en zone franche urbaine (ZFU), néanmoins le portage de ce projet souffre d’un manque de foncier et de locaux pouvant bénéficier d’une réhabilitation en immeuble d’entreprise.
La ville est engagée dans un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD), établi sur le périmètre de l’agglomération. Fort de ces dispositifs, qui témoignent d’un engagement de fond de la commune sur les enjeux liés au développement social et urbain de ces territoires, l’un des enjeux majeurs du CUCS tiendra à leur mise en cohérence et à la capacité de se doter d’une démarche « politique de la ville » dans le traitement spécifique des territoires prioritaires. Le projet de territoire à destination du quartier du Bois l’Abbé doit viser à sa pleine réintégration dans la dynamique économique et sociale de la commune. Articulé autours des axes décrits ci-après, il constitue un enjeu stratégique de la politique de la ville engagée à Chennevières-sur-Marne, et renforcée dans le cadre de la signature d’un CUCS.
Ce premier enjeu transversal renvoie à un objectif général de désenclavement des quartiers prioritaires, plus particulièrement celui du Bois l’Abbé, qui passe également par un renforcement de la mixité sociale. Il vise au rattachement à terme du quartier au reste de la ville, à sa banalisation urbaine, et à la diversification de son occupation sociale.
Ce second enjeu renvoie à la nécessité de garantir à chaque habitant les moyens de sa réussite, aux différents moments de sa vie. Le bien être physique et moral, constitutif de l’état de santé des populations, constitue un levier majeur dans l’épanouissement personnel et social des individus.
Ce troisième enjeu porte sur la nécessité de faire des quartiers prioritaires des sites attractifs et au sein desquels les habitants peuvent bénéficier d’un cadre de vie de qualité.
Par la création d’espaces dédiés aux entreprises et destinés à renforcer le tissu économique local et à œuvrer en faveur de l’emploi. I ![]() Le programme du contrat urbain de cohésion sociale de la vile de Chennevières-sur-Marne, élaboré sur le périmètre en priorité 2 du quartier du Bois l’Abbé, s’articule autours de 5 axes majeurs d’intervention, définis en cohérence avec les projets envisagés par la ville de Champigny sur le même quartier. A XE 1 : HABITAT ET CADRE DE VIE A XE 2 : REUSSITE EDUCATIVE A XE 3 : SANTE AXE 4 : ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE AXE 5 : PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET CITOYENNETE FICHE THEMATIQUE HABITAT ET CADRE DE VIE ![]() 1. DONNEES DE CADRAGE 1.1. Les ressources locales.
Trois bailleurs sont présents sur le territoire du Bois l’Abbé de la commune de Chennevières-sur-Marne, sur la base de programmes immobiliers réalisés depuis 1969. Par ailleurs le parc situé sur Chennevières est conventionné par l’APL. (Aide Pour le Logement)
Le taux de vacance est de 3,75 % sur les logements de l’OPAC et de 1,8 % sur les logements d’I3F. Répartition des résidences principales sur la commune.
Source Sig Ville, 1999.
Les équipements présents sur ce quartier représentent le deuxième pôle de la ville, on y trouve ainsi :
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