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buvaient tous les bruits épars comme les grosses éponges et ils ne laissaient couler de leurs feuillages qu’un grondement uniforme et monotone qui était comme le cœur profond du silence» (page 182) - Les arbres «étaient plantés loin de l’autre comme mes deux bras ouverts» (page 273) - «Ces arbres qui sont comme des veaux naissants» (page 184) - «Un sapin noir à moitié enfoncé dans le fleuve haussa sa gueule d’ombre ruisselante d’eau. Où allez-vous, les grands enfants.» (pages 278-279) - «De loin en loin, un érable allumé.» (page 83) - «Le plus maigre buisson éclatait en cœur de flamme.» (page 138) - «Un arbre aux feuilles mortes surgissait, grésillait, puis il s’éteignait derrière eux comme une braise mouillée» (page 97) - «Des lauriers voletaient lourdement sur place dans les maisons écroulées en frappant les murs de leurs ailes de fer.» (page 114) - «Le frissonnement de fer d’un bosquet de laurier» (page 124) - «Les arbres hauts craquaient d’un côté et de l’autre comme des mâts de navire.» (page 260) - «Un bouquet d’arbres […] luisants […] comme des colonnes.» (page 181) - «La forêt de mélèzes crépitait comme si un troupeau marchait à travers ses branches gelées.» (page 149) - «La forêt de sapins s’étendait sur une plaine nouvelle comme la houle noire sur la mer» (page 213).

- Les oiseaux : «Les oiseaux venaient écouter le fleuve. Ils le passaient en silence, à peine comme de la neige qui glisse. Dès qu’ils avaient senti l’odeur étrangère des mousses de l’autre côté, ils revenaient en claquant éperdument des ailes. Ils s’abattaient dans les frênes tous ensemble, comme un filet qu’on jette à l’eau» (page 7) - La chouette a des «paupières de marbre» (page 30) - «Les houldres étaient en jaquette couleur de fer avec une cravate d’or.» (page 31) - «Des vols de rousseroles et de verdiers […] avec leurs deux cris alternés comme les cris d’un chariot» (page 82) - «Un vol de grives épais et violet comme un nuage d’orage changea de colline» (page 31) - «De la falaise de l’arche les oiseaux arrivèrent. Ils tournèrent au-dessus de la ville avec leurs ailes gonflées de pluie, si propres qu’on pouvait voir toutes les couleurs des plumes. Ils montèrent jusqu’à boucher les nuages et ils regardèrent tout le pays en tournant. De là-haut, ils pouvaient voir l’ensemble du pays Rebeillard sous la pluie. Ils disaient entre eux ce qu’ils voyaient. Mais un qui devait être un verdier mâle piqua droit vers les montagnes et disparut dans les nuages. Il revint à toute vitesse et on l’entendait crier sous la brume sans le voir. Il traversa la ronde des oiseaux comme une pierre et tous le suivirent à pleines ailes vers la falaise de l’arche.» (page 211) Les oiseaux au printemps jouent le rôle de choryphée (pages 263-264).

- Les poissons : L’«énorme poisson noir et rouge […] venait souffler sur le calme des eaux un long jet d’écume et une plainte d’enfant.» (page 20) - Le congre «pleure comme les enfants» (page 49) - «Du frai de poisson […] ouvrait et fermait sur le plat du fleuve ses immenses feuillages mordorés.» (page 270).

- Des renards «détalaient, la queue raide comme des rameaux de fer» (page 33) - L’un d’eux a de «petites jambes de jonc tremblant» (page 34) - Un autre «saute dans l’éboulis comme une motte de feu.» (page 79).

- Un cheval «était comme une barque amarrée de proue et qui talonne de la poupe dans un grand courant […] Il tremblait comme sous le seul poids du ciel tremblent ces boues travaillées par des eaux de dessous. […] Le cheval se plaignait d’une voix étrange et noire, au-delà des hommes.» (page 86).

- Les taureaux : «Le charroi des taureaux recommença à couler sur la lande et dans les collines.» (page 57).

- Les insectes : Parmi les «Madame-des-Lunes», des femelles sont «vertes comme des bourgeons de châtaigniers, d’autres sont bleues comme des lames de couteau avec un point noir sur la tête, des rousses comme la brique, des toutes rouges, des noires à points verts, des vertes à points noirs, des rondes et dorées comme des petits oignons secs, des longues comme des tuyaux de pipe, des dures, des molles, de celles sans regard qui aiment en dormant comme des sacs qu’on remplit et de ces toutes frémissantes plus énervées que du vent et qui peuvent regarder tout autour d’elles avec leurs gros yeux de cristal» (page 159) - ils «font l’amour. La terre leur a déjà bourré la tête avec des odeurs et maintenant elle frappe avec de gros marteaux de joie sur la cuirasse de leur crâne.» (page 159) - «Les ventres sont en fermentation. Une vapeur pareille à l’haleine des cuves fume sur le monde au ras des buissons et des arbres.» (page 160) -

- Le corps humain : «La femme […] paraissait morte, blanche comme du gel» (page 43) - «Il voyait ses cuisses nues comme des cuisses de grenouille» (page 42) - «Le ventre de la femme était vivant d’une vie houleuse comme la mer» (page 40) - «Elle était pliée sur son épaule comme un doux gibier» (page 44) - «Toutes les vallées, tous les plis, toutes les douces collines de ce corps, il les sentait dans sa main» (page 45) - «Cette peau qu’il frottait était fine comme du sable […] ça faisait un tout petit peu mal et ça éclatait dans lui comme une gerbe trop grosse qui écarte son lien et qui s’étale» (page 46) - «Les seins de la femme» sont «comme des collines» (page 48) - Le bébé est, pour «la mère de la route» une «grenouille» ; sa «peau riait d’un rire de soie» et «il portait la graine du visage de femme» (page 52) - il était comme un «petit crapaud chaud» (page 82) - Le charron «était un petit homme râblé avec d’énormes mains en racines d’arbres.» (page 97) - «Les trois hommes fumaient comme des boudins qu’on vient de sortir de chaudière.» (page 169) - Une folle «sautait comme un poisson dans la paille.» (page 105) - Une autre femme, qui «avait de belles fesses pleines et solides comme du fer.» (page 102), pousse des «hennissements» (page 100), et d’un de ceux qui se flagellent avec elle il est dit que «ses flancs sonnaient creux comme de la corne» (page 100), qu’il a «un buste lourd comme un rouleau de marbre» (page 102), mais que, rhabillé, «son vêtement de velours le faisait rond et lourd comme un tuyau de plomb.» (page 105) - Le bouvier au manteau avait «de grands muscles secs, ronds comme des cordes de puits.» (page 49) - Le jeune bouvier «était maigre comme du fer.» (page 58) - Le tatoué «n’avait plus figure humaine mais comme un visage en souche de vigne» (page 142) - Matelot a de «petits yeux, sanguins comme des yeux de furet» (page 93) et «les muscles de ses cuisses se gonflaient sous sa vieille peau attachés autour de son ventre, comme des racines d’arbres» (page 167) - il «avait dormi comme une bête assommée» (page 52 - Le ventre de Gina la vieille (mais au temps de sa jeunesse !) était «un soleil, ça vous faisait fourmiller le sang» ; elle avait «encore deux grosses lumières sur son corps, sa gorge» ; ses yeux «chantaient tout le temps comme de beaux verdiers» (page 108) - «sa peau était dorée et luisante comme du miel chaud» (page 99) - Matelot dit à Antonio : «Tu es souple comme un poisson» (page 100) - «La chaleur entrait dans Antonio en longues vagues blondes qui lui coupaient le souffle.» (page 101) - Clara «faisait son petit dans les broussailles comme une laie» (page 153) - Elle distinguait chez son père «un petit filet au fond de cette voix comme un chien qui lèche ses coups» (page 273) - Pour elle, la voix d’Antonio est «comme une pierre» (page 75), lui «faisait le grand serpent d’eau dans les oreilles.» (page 274) - Pour lui, «elle était toute jeune, pâle et sans rides comme un beau galet, avec cette rondeur dure et pleine des porphyres usés par l’eau.» (page 75) - Le besson «filait plus vite qu’un cheval […] comme un oiseau […] comme une hirondelle.» (page 146) - il «avait une carrure inconsciente […] Ses épaules fortement ondulées s’élargissaient comme un joug de montagne. Il avait une tête d’enfant, ronde, très petite, enflammée de cheveux et de sourcils rouges […] bras et jambes scellés dans un bloc comme dans un rocher.» (page 168) -«lui et Gina sont comme des poissons pleins d’œufs» (page 196) - Maudru «devait se raser quelquefois car sa barbe était raide comme du mil.» (page 183) - Sa voix «était une voix d’arbre et de pierre comme le grondement de la forêt dans les échos» (page 183) - Toussaint est «comme un insecte» (page 128), a un «petit corps de grillon noir» (page 172), «une énorme oreille maigre, griffue comme une aile de chauve-souris. La main en lanière…» (page 128), une «voix d’oiseau» où pourtant parfois éclatent «des sonorités d’homme» (page 171) ; mais il a de «beaux yeux de chèvre» (page 172), un «regard plein de sève» (page 129), qui avait «l’effleurement chaud et vert d’une branche au soleil.» (page 128) - Il voit le corps du besson comme une «sorte de grand pays» avec «ses forêts à lui, ses fleuves à lui, ses montagnes à lui» (page 134) - La douleur est pour lui «ma montagne au fond de laquelle je suis assis les ailes repliées» (page 128) - Il explore le corps du vieillard grâce à «une sorte de sensibilité étrange, matérielle qui poussait sous sa main comme la chevelure des racines sous la touffe d’herbe […] Le mystérieux c’était cette respiration de géant et ce pauvre corps à peine comme un soufflet […] Il nourrissait quoi avec ces torrents d’air […] Qui avait besoin de tout cet air humain aspiré et soufflé comme un tourbillon d’eau dans le fleuve? Les minces racines sensibles de la main descendaient dans l’ombre pourpre du vieillard […] Le cœur ! Comme un crapaud couché dans des feuillages de sang […] l’arbre des veines […] l’énorme lumière des poumons […] La chevelure sensible des racines descendit vers le ventre emportée par le torrent ruisselant de l’air […] La mort ! […] Elle était là au fond du ventre, avec son épaisse couronne de violettes, son front d’os, sa bouche sèche assoiffée d’air.» (page 203) - De la tentatrice de Toussaint il est dit : « Son corsage lacé tenait de beaux seins à fleurs dures» (page 204) - D’un garçon et d’une fille, les «yeux inquiets de printemps se rapprochent et se touchent comme deux graines au fond de la terre.» (page 216) - «Puis une femme criait d’un cri balancé sur l’air comme le chant d’un oiseau qui vole.» (page 216) - «De fausses chouettes montent la garde» (page 164 : ce sont des hommes de Maudru) - Lors du carnaval de Villevieille des gens «poursuivaient une petite femme aux gestes de perdrix […] D’un coup, la perdrix sauta plus loin.» (page 226), «s’envola comme un oiseau», et Antonio se lança derrière «cette tourterelle d’une aile […] Elle courait d’une course de biche […] Elle avait des yeux de menthe» (pages 224-225) - Clara «avait presque crié avec un roucoulement ans la gorge comme les pigeonnes» (page 279).
- Les états d’âme : «Le garçon aux cheveux rouges nous tient au cœur comme le miel à la ruche.» (page 73) - Gina la seconde se voit «entravée comme un chevreau» (page 136) - Matelot avait «des joies, des colères et des abattements désespérés, brusques comme du vent.» (page 212) - Pour lui, Junie est «le nuage de mai» (page 129) - Il dit à Antonio : «Tes os ne sont pas encore bourrés de poudre comme des canons de fusils.» (page 160) - Antonio «fut tout à coup malade d’espérance comme si un large oiseau s’était mis à battre des ailes dans sa poitrine en frappant son cœur et son foie.» (page 232) - une «colère de feu et de fumée» (page 253) - À la fin, il «était frais et plus grand que nature, une nouvelle jeunesse le gonflait de feuillages […] il se voyait dans son île, debout, dressant les bras, les poings illuminés de joies arrachées au monde, claquantes et dorées comme des truites prisonnières.» (page 278).

- Les établissements et les activités humains : «La route s’était enlacée autour d’une colline. Là-haut, elle s’allongea dans des landes.» (page 95) - «La route se tordait comme un serpent qui cherche à sortir d’une impasse d’herbe.» (page 99) - «Un misérable hameau de quatre maisons sonnait de l’enclume et pissait du purin de vache dans la boue» (page 97) - «La forge les lécha d’un grand coup de feu par-devant. (page 97) - «C’était une grange qui suait du feu par tous ses trous.» (page 99) - «Le battement sourd des foulons ébranlait les profondeurs sombres de la terre avec le bruit d’un gros cœur chargé de sang. […] Le souffle épais, tout pailleté de braises, d’un four de boulanger sautait avec ses molles pattes d’ours de terrase en terrasse.» (page 114) - «Une vieille maison bourgeoise sifflotait un air de violon aigre par le joint doré de ses volets.» (page 123) - «Une vieille maison crevée, échinée et rompue luisait comme un crâne de bœuf.» (page 124) - «La maison se mit à craquer doucement comme une pomme sur la paille.» (page 128) - «Les fermes et les villages se mettaient à suer de la vapeur et de la fumée comme des chevaux qui ont couru de toutes leurs forces dans le froid.» (page 141) - Le cortège funèbre dans la nuit est «une longue chenille de feu» (page 184) - apparaît «l’œil d’une fenêtre de ferme contre laquelle la flamme des torches venait flotter.» (page 185) - Puberclaire est «une ferme à poitrine de géant» (page 197) - «La mère du blé» est «une énorme gerbe de blé presque noir de paille avec encore sa chevelure blonde», qui paraît «enceinte du labeur des hommes avec son ventre pesant de graines, ses seins de paille, sa vieille tête d’épis» - «Un bouvier souleva les jupes de la mère du blé. Il se mit à lui faire l’amour par-dessous avec sa torche enflammée et soudain elle s’embrasa. Le ronflement des flammes, le crépitement des épis qui éclataient, le gémissement de la paille serrée dans le corps des jupes couvrit les hurlements du fleuve.» (page 229) - «Une énorme grange noire s’avança vers eux : elle soufflait une haleine de foin sec.» (page 244) - «C’était un haut vaisseau de maison avec un enfaîtage de poutres en bréchet d’oiseau» (page 246) - «La maison criait de toutes ses poutres.« (page 248).
Ces images établissent des rapports innombrables dans un monde unitaire, compact ; réalisent donc une communion, une fusion entre les éléments de la nature entre eux, qu’ils soient célestes, minéraux, végétaux, animaux, et les humains, les uns étant désignés, définis, par des termes propres aux autres et inversement.  Chaque élément de la nature est à la fois un et indissociable de l'autre. De la même façon, les membres du corps humain peuvent être confondus avec des éléments de la nature, ou encore une sensation est rendue tangible par une métaphore empruntée à un autre domaine. Des réalités différentes sont donc associées pour rendre compte de cette fête des sens que nourrissent les manifestations naturelles.
Mieux encore, sont établies de véritables correspondances baudelairiennes :

- «un parfum aigu partait en éclairs de quelque coin des feuillages. Ça avait l’air d’une odeur de fleur et ça scintillait comme une étoile semble s’éteindre puis lance un long rayon» (page 12) ;

- «le son devenait rouge et remplissait sa tête d’un grondement sanglant à goût de soufre.» (page 25) ;

- «Des villages perdus dans l’océan des collines sonnaient de la cloche puis s’éteignaient sous des vils d’hirondelles.» (page 31) ;

- «
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