Pour lequel on trouve un résumé








télécharger 0.56 Mb.
titrePour lequel on trouve un résumé
page8/15
date de publication12.08.2018
taille0.56 Mb.
typeRésumé
l.21-bal.com > loi > Résumé
1   ...   4   5   6   7   8   9   10   11   ...   15
La lumière s’élargit sous le ciel bas comme une moisson mûre.» (page 229). La lumière est assimilée à l'élément liquide qui transfigure la nature : la forêt émerge, la lumière coule, de même que l'ombre et le jour ; les montagnes et les collines sont alors comme de larges îles d'un vert profond.
- Le ciel : «Au-dessus des toits le ciel gardait le vert mouvant des forêts et des eaux.» (page 121) - «Le ciel clair venait de se fendre sous le poids du temps comme une bille de bois qui ouvre le chemin de sa sève» (page 202) - «Le ciel entier bruissant dans les frémissements d’un vent un peu lourd faisait chanter au balancement de la pluie les sombres vallons de la montagne et l’aigre lyre des bois nus.» (page 211) - «Le ciel resta boueux et vivant» (page 211) - «Le ciel travaillé d’un halètement terrible soulevait et abaissait sa poitrine de nuages. Des brumes lourdes traînaient parfois tout le jour au ras des herbes. D’autres fois les nuages étaient si haut, si loin, qu’à travers leur chair transparente on pouvait voir le soleil comme un cœur en train de faire là-haut son travail de lanceur de sang.» (page 212) - «une drapille de nuages battait sur leurs flancs» (page 269) - «La vieille lune éclairait tout un charnier de nuages.» (page 90) - «Le ciel était terrible à voir. Il n’était pas là-haut à sa place comme d’habitude mais là contre terre, à faire de grands gestes autour de la lanterne.» (page 237).
- Le temps : «Il faisait un temps faux et sournois, tiède comme une fin de printemps, clair comme un beau mai, un jour bruissant et sonore comme s’il descendait vers l’été» (page 57).
- Les nuages : «Les épais nuages battaient des ailes au ras de terre en froissant les forêts» (page 138) - «Il ne restait plus qu’à écouter les grands nuages qui battaient des ailes à travers les forêts.» (page 141) - «Les longues tentacules bleues des nuages» (page 160) - «La brume était peu à peu caillée en gros nuages.» (page 181) - «Montait un voile de brume tremblant et plein de lumière» (page 57) - «Tout le long des pentes montagnardes, suintaient de lourdes brumes noires, épaisses comme des forêts ; on les voyait gonfler leurs énormes feuillages» (page 241) - «Les clairières fumaient comme des tas de cendres. La vapeur […] comme la fumée d’un feu de campement. […] mille fumées pareilles se balançaient comme mille feux de campement, comme si tous les nomades du monde campaient dans les bois.» (page 260) - «Une écume qui ne s’éteignait pas en grésillant mais pesait sur les eaux comme du blanc d’œuf» (page 94) - «une vendange de nuages» (page 261).
- Le tonnerre : «Le tonnerre roulait ses grosses pièces de bois dans tous les vallons de la montagne. Puis l’orage se dressait dans sa bauge. Il piétinait les villages et les champs, faisant éclater des arbres dans ses ongles dorés.» (page 260).
- Le vent : «Le vent sonna plus profond ; sa voix s’abaissait puis montait.» (page 81) - «On entendait chanter la ville haute. C’était comme un bruit de forêt, mais avec des ronflements plus longs. Le vent se tordait dans les salles désertes, les corridors, les escaliers, les caves profondes. Le vent mourait ; le chant n’était plus que le frémissement d’un tambour […] Une odeur d’écharnage, de tan, et de vieux plâtre giclait sous la main plate du vent.» (page 114) - «Le vent […] faisait seulement jaillir sur l'embrasement blanc des embruns d'étincelles» (page 138) - «Le vent brassait la nuit à grands gestes de velours.» (page 234) - «Le vent galopait sans toucher terre, il soufflait» (page 90) - «Cette cavalcade de vent froid» (page 105).
- Le bruit : «Le bruit restait là-bas dans les feuillages des bouleaux comme le grésillement léger de la pluie» (page 12) - «On entendait la nuit vivante de la forêt. Ça venait et ça touchait l’oreille comme un doigt froid. C’était un long souffle sourd, un bruit de gorge, un bruit profond, un long chant monotone dans une bouche ouverte.» (page 13) - «Un bruit devant lui, doux comme le bruit d’un foulard de soie à l’étendoir» (page 36) - «Dehors le bruit s’enflait et retombait comme le langage d’un grand vent.» (page 251).
- L’air : «De longs remous d’air venaient reconnaître la lampe, se frotter contre son verre et la flamme effarouchée battait éperdument des ailes» (page 153) - «Le souffle épais, tout pailleté de braises, d’un four de boulanger sautait avec ses molles pattes d’ours de terrasse en terrasse» (page 114).
- La pluie : «La pluie […] se mit à danser sur les chardons larges comme des peaux de tambour.» (page 94) - «L’eau […] était comme une fumée. Elle ne faisait plus de bruit. Elle essayait ses muscles gris sur des fantômes de rochers, des ombres d’arbres.» (page 95) - «Le halètement de la pluie découvrit là-bas devant un énorme coteau hérissé, couché en travers de la route comme un sanglier» (page 97) - «Sur tout son corps, la ville portait les longues balafres noirâtres de la pluie.» (page 114) - «La pluie pendait sous la bise comme les longs poils sous le ventre des boucs.» (page 260) - «Des épaisseurs de pluie dont le battement d’ailes était plus sombre» (page 266).

- Le froid : «Il faisait un froid serré.» (page 81) - «Un grand rameau de glace ouvrit ses branches gelées» (page 96) - «Ils portaient maintenant le froid avec eux […] Les ruisseaux où passait leur sang était tout fleuris de fleurs de givre, aiguës, tranchantes, avec de belles et longues épines de glace. Des frissons s’attachaient à leurs poitrines avec l’enroulement rapide des couleuvres […] Ils gardaient un peu de chaud sous le menton, contre la gorge, un petit nid où battait à peine leur pomme d’Adam en avalant une salive froide qui descendait dure comme une pierre dans leur gosier. […] Les plis les plus cachés de leur chair gardaient une petite rainure d’eau […] froide comme de l’acier.» (page 98).
- Les glaciers : «Les glaciers fondaient. Ils n’avaient plus que de petites langues amincies dans les cannelures des roches.» (page 261)

- La neige : «La neige […] avait des reflets comme une eau dormante.» (page 180).

- Les eaux : «Du fond de l’eau monta comme une galopade de troupeau» (page 8) - «Autour de ses jambes l’eau s’enroula et se mit à battre comme une herbe longue» (page 11) - «Alors les longs canaux de bois dans lesquels on faisait couler l’eau sonnaient comme des flûtes» (page 114) - «Le ruissellement des eaux dansait, fouillait sous toutes les herbes. Au penchant des talus les sources grasses sautaient en soufflant comme des chats» (page 260) - «On entendit parler un vaste marécage» (page 240) - «Le son de la cascade […] on entendait des bruits confus comme d’un gros dormeur qui commençait à bouger et à renifler su bord du sommeil.» (page 216).

- Le fleuve : Le livre s’ouvre sur le spectacle du fleuve qui va être au centre de toute l’histoire et sur lequel elle va aussi se clore ; il «roulait à coups d’épaules à travers la forêt. Antonio s’avança jusqu’à la pointe de l’île. D’un côté, l’eau profonde, souple comme du poil de chat ; de l’autre côté, les hennissements du gué»» (page 7) ; il «voit la forêt large étendue là devant elle et abaisse son dos souple» (page 11) ; il a de «longs muscles» (page 20) ; il «roulait sa graisse» (page 28) ; «sa voix peu à peu s’étouffait» (page 33) ; il «commença à remuer ses grosses cuisses sous la glace» (page 176) ; on le «voyait faire un geste» (page 210) ; il est vu comme un homme, puis comme un serpent qui «rebroussait ses écailles dans le soleil» (page 11) ; il «avait fait craquer sa vieille peau» (page 210) ; il «traversait tout le pays Rebeillard, étendu sur la terre avec ses affluents, ses ruisseaux et ses ramilles d’eau comme un grand arbre qui portait les monts au bout de ses rameaux» (page 31) ; il «creusait ses reins boueux» (page 218) - il est grossi de «torrents musclés aux reins terribles» (page 262) ; il «se gonfla d’une joie sauvage. Plein de tonnerres sourds, il ondula brusquement, arrachant des saules, renversant des peupliers, loin de sa bauge ordinaire» (page 211) étant donc devenu un sanglier ; ailleurs «les hennissements du gué» (page 7) en font ces «chevaux blancs qui galopaient dans le gué avec de larges plaques d’écume aux sabots», qui ont ces «crinières d’écume» (page 11), en fait l’eau blanche des rapides, et il «galopait à pleins sabots» (page 217). En hiver, «il roulait des eaux de goudron dans ses rives de glace» (page 144) ; il est vu «comme une belette qui fait l’endormie.» (page 210). Plus loin, «le fleuve […] n’avait plus que la force de gémir doucement contre le sable de ses golfes» (page 211-212). «Parfois, au-dessus du quai, le bord blême d’une vague luisait comme un dos de poisson.» (page 228). Sa vie est encore rendue par des comparaisons végétales : «de longues lianes d’eau ligneuses» (page 24) - «le fleuve ondulait comme une herbe d’argent» (page 82) - «le fleuve […] comme un grand arbre qui portait les monts au bout de ses rameaux» (page 32). Antonio sentait «de longues lianes d’eau ligneuse enroulées autour de son ventre […] Une lanière d’eau serra sa poitrine. Il était emporté par une masse vivante.» (page 24).

- Le feu : «Un feu s’allumait. Il fut d’abord comme un petit oiseau luisant sous les mousses puis il ouvrit deux grandes ailes rouges pointues comme l’aile des buses.» (page 68) - «Les longues ailes des feux traînaient dans les arbres noirs sur les collines cotonneuses.» (page 69) - «Le feu […] lançait de longs reflets rouges qui léchaient la paille des litières comme une grosse langue de chien» (page 87) - «Les remous de l’air chaud battaient à grands coups d’aile tous les poils de son corps» (page 167) - «La flamme effarouchée battait éperdument des ailes» (page 153) - «Le feu vivait […] la flamme sauta hors de l’âtre en découvrant son ventre blanc» (page 157) - «Une épaisse fumée rousse, allongée dans le vent, tordue et palpitante comme la chevelure tressée des femmes des hauts sommets» (page 69) - «Les feux haletaient en silence» (page 72) - «La flamme, son ventre blanc» (page 157) - «La forge les lécha d’un grand coup de feu» (page 97) - «L’incendie de la grange hurlait d’un long hurlement doux à plein plaisir» (page 250) - «Un feu étincelant comme une forge de fer» (page 136) - «Le feu […] lançait de longs reflets rouges qui léchait la paille des litières comme une grosse langue de chien.» (page 87) - «Les bûchers étincelaient comme des œufs pleins […] ils brillaient comme des yeux de moutons quand on lève la lanterne dans la bergerie» (page 69) - «Les flammes se creusaient des cavernes dans une épaisse fumée rousse, allongée dans le vent, tordue et palpitante comme la chevelure tressée des femmes des hauts sommets.« (page 69) - «Les cavernes bleues du brasier» (page 38) - «Leur brasier s’éteignait, comme un sou bleu» (page 41).

- La montagne : «La montagne vivante» (page 181) - Les montagnes vues comme de gigantesques animaux, ce qui rappelle ‘’Colline’’ : «Une colline dressa son dos et sa toison de pins» (page 36) - Une autre a une «peau rase» (page 56) - «Les hauts de Journas faisaient le dos de vache» (page 149) - «Les montagnes […] dormaient» (page 115) - «La montagne haleta comme un coffre de poitrine» (page 178) - «Déjà, la voix de la haute montagne n’était plus au fond de l’horizon que comme la respiration d’un homme» (page 28) - «La bouche noire d’un ravin» (page 185) - «l’haleine humide du gouffre» (page 188) - «Les hauts escaliers de la montagne couverts d’arbres rouges et de neige» (page 57) - «Les glaciers gonflaient leurs hautes voiles» (page 164) - «Tout le long du névé galopait une énorme poussière de neige cabrée en plein vide» (page 180) - «Un énorme coteau hérissé, couché en travers de la route comme un sanglier» (page 97) - «La colline […] était comme un moyeu avec tous les rayons du soleil rouant autour d’elle.» (page 268) - «Les montagnes et les collines comme de larges îles d’un vert profond» (page 82) - «D’énormes montagnes violettes gonflées d’eau dormaient sous le ciel sombre.» (page 114) - «Le névé descendait lisse comme une lame d’acier.» (page 184) - «Sur le sombre océan des vallées pleines de nuit, la haute charge des rochers, des névés et des glaces montait dans le ciel comme un grand voilier couvert de toiles.» (pages 163-164) - «La montagne craquait doucement dans le gel comme un voilier qui dort sur ses câbles.» (page 164) - «Voilà qu’au-dessus de la brume sur un peu plus clair de ciel montait, comme un cacatois de misaine, le glacier caré du Ferrand» (page 212) - «Comme un oiseau, un grand voilier couvert de toile jusqu’à la flamme depuis le foc au pavillon» (page 213) : ce réseau d’images, qui traduit l’obsession de la mort chez Matelot, qui croit voir le « grand bateau » qui doit l’emporter, étant plus puissant que la simple relation des faits pour leur donner une dimension symbolique.

- La terre : «La terre était molle comme la viande d’une bête morte» (page 36).

- Les pierres : «Les trous de la pierre grésillaient d’une petite chanson d’oiseau chantée de la pointe du bec.» (page 146) - «le mufle luisant des roches» (page 185).

- Le paysage : «Le visage des champs et des bois nocturnes.» (page 184) – «l’épaule blanche des coteaux, la bouche noire d’un ravin» (page 185) - une brèche est ouverte pour que «le neveu couché dans sa tombe puisse voir devant lui, largement étendu, tout le visage de la terre.» (page 195) - «Le pays Rebeillard frémissait comme une peau de jument» (page 225) .

- Les mousses : «L’odeur des mousses se leva de son nid et élargit ses belles ailes d’anis» (page 15).

- Les arbres : «Des gémissements partaient de terre et montaient lourdement dans la sève des troncs jusqu’à l’écartement des grosses branches.» (page 13) - «C’était un vieux chêne plus gros qu’un homme de la montagne» (page 7) - «De grands chênes vernis d’eau émergeaient de l’averse avec leurs énormes mains noires crispées dans la pluie. Le souffle feutré des forêts de mélèzes, le chant grave des sapinières dont le moindre vent émouvait les sombres corridors, le hoquet des sources nouvelles qui crevaient au milieu des pâtures, les ruisseaux qui léchaient les herbes à gros lapements de langue, le grincement des arbres malades déjà nus et qui se fendaient lentement, le sourd bourdon du gros fleuve qui s’engraissait en bas dans les ténèbres de la vallée, tout parlait de désert et de solitude.» (page 95) - «Les arbres crient» (page 38) - «Des arbres parlèrent» (page 81) c’est-à-dire craquèrent sous la gelée - «Les peupliers sifflaient de gauche et de droite comme des queues de chevaux» (page 81) - Les bouleaux «pleuraient leur sang de miel» (page 27) - «la tête sévère des arbousiers qui avaient poussé à travers les planchers.» (page 114) - «On entendait en bas dessous les arbres morts qui s’éveillaient» (page 190) - «Le souffle des arbres effaça le gémissement femelle et il n’y eut plus que cette haleine sourde au plein de la nuit.» (page 89) - «Les arbres ont tant de sang que l’air en prend l’odeur rien qu’en passant entre les branches.» (page 74) - «Le poil gris des arbres» (page 178) - «Les cyprès […]
1   ...   4   5   6   7   8   9   10   11   ...   15

similaire:

Pour lequel on trouve un résumé iconPour lequel on trouve un résumé

Pour lequel on trouve un résumé iconPour lequel on trouve un résumé
«stage» est arrêté un temps par Rip et ses hommes qui sont à la recherche de Jean-Sans-Nom

Pour lequel on trouve un résumé iconPour lequel on trouve un résumé
«la moustiquaire» : le rideau de tissu transparent placé au-dessus du lit pour protéger le dormeur des moustiques et non la toile...

Pour lequel on trouve un résumé iconPour laquelle on trouve un résumé
«Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort»

Pour lequel on trouve un résumé iconLa notion de l’optimisation est un mécanisme par lequel on trouve...

Pour lequel on trouve un résumé iconCréation artificielle de gravité
«Tout corps persévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans lequel IL se trouve, à moins que quelque...

Pour lequel on trouve un résumé iconUn gaz parfait pour lequel C

Pour lequel on trouve un résumé iconLequel de ces sites n'est pas conçu pour héberger des vidéos ?

Pour lequel on trouve un résumé iconPour mettre fin au recours aux abris de protection civile pour héberger des demandeurs d’asile
«les locaux dont le plancher se trouve au-dessous du niveau général du sol adjacent ne peuvent servir à l’habitation»

Pour lequel on trouve un résumé iconL'inhibition intellectuelle chez l'enfant intellectuellement précoce
«surdoué, tellement gêné (pour ne pas dire «handicapé») par sa haute intelligence qu’il doive parfois inhiber ses potentialités (rogner...








Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
l.21-bal.com