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Cours technologie des systèmes I LACA12 ![]() ![]() ![]() ![]()
De toutes les grandeurs physiques, la température est l’une des grandeurs physiques dont la mesure est la plus fréquente. Elle détermine et de façon décisive les propriétés de la matière, que ce soit de façon continue, pression ou volume d’un gaz par exemple, ou de façon discontinue, changements de phase ou points de Curie magnétiques et ferroélectriques. Dans l’industrie, et en plusieurs autres domaines, la mesure précise et le contrôle très stricte des températures sont indispensables. Du nombre important de propriétés de la matière et de phénomènes physiques sensibles à la température résulte une grande diversité de méthodes de mesure, on cite :
Les méthodes électriques basées sur l’emploi de capteurs spécifiques sont d’une grande généralité, d’une mise en œuvre relativement simple mais l’interaction réciproque du capteur et du milieu environnant pose souvent, lorsque la mesure doit être précise, un délicat problème d’évaluation et de minimisation de l’écart entre la température à mesurer et celle effectivement mesurée qui est celle du capteur. Pour mesurer la température, on a besoin, comme toutes les autres grandeurs, d’échelles et d’unité de mesure. Pour la température, on a :
Les propriétés physiques des matériaux dépendent de leur température et il est toujours possible, à partir des variations thermiques de l’une des caractéristiques physiques d’un matériau donné de définir une échelle permettant de repérer des températures et spécialement des constater l’égalité de deux températures. Cependant, une telle échelle est totalement arbitraire puisque liée à une propriété particulière d’un corps particulier. C’est uniquement à partir des lois de la thermodynamique que peuvent être définies des échelles de température ayant un caractère universel.
La température de zéro Kelvin (0 K) correspond au zéro absolu. A zéro absolu, les particules qui composent la matière sont toutes dans le même état d’énergie minimale, totale immobilité au sens classique.
A partir des échelles thermodynamiques peuvent être définies par simple décalage des valeurs, de nouvelles échelles qui ne sont, dès lors, pas absolues d’origine.
T(°C)=T(K)−T0, avec T0=273, 15K.
![]() Avec : ![]() Conversion entre les échelles Celsius et Fahrenheit : ![]() ![]()
La composition de chaque métal lui confère une résistance spécifique au passage du courant électrique. On appelle résistivité cette valeur qui, pour la plupart des métaux, varie en proportion directe de la température. Sur certains intervalles de température, cette variation est linéaire. La pente de sa variation s’appelle coefficient de température de la résistance ou sensibilité thermique. Cette linéarité forme la base de la mesure de la température par la résistance électrique. Les thermomètres à résistance sont essentiellement une bobine de fil de haute précision dont la résistance varie avec la température. La mesure de la résistance électrique du fil nous donne indirectement sa température. On utilise divers métaux purs pour fabriquer les thermosondes, notamment le platine, le nickel et le cuivre. Une thermosonde typique contient une bobine de fil fin, ce qui maximise la variation de résistance, et minimise l’encombrement. À cause de leur précision et de leur linéarité, on choisit souvent les thermosondes de platine pour la mesure des températures des procédés De façon générale, la valeur d’une résistance dépend de sa température T : ![]() Avec : ![]() La fonction ![]() ![]() ![]() Deux matériaux sont couramment employés, les métaux et les thermistances, l’expression de la valeur de la résistance est donnée par :
![]() T étant la température exprimée en °C, T0=0°C.
![]() T étant la température absolue. Les coefficients de la loi de variation de R ayant été préalablement précisés par un ensemble de mesure à température connues, la détermination de la valeur de R permet d’en déduire sa température. Pour de petites variations ∆T de température autour d’une valeur T, la loi générale de variation de résistance peut être linéarisée : ![]() Ou ![]() ![]() Le type le plus courant, appelé «Pt100», a une résistance de 100Ω à 0°C et 138,5Ω à 100°C (variation quasi linéaire entre -200 et 800°C) Ainsi, par exemple, à 0°C : Pour le platine : ![]() Pour un certain type de thermistance : ![]()
Fig 1 : Un thermomètre à résistance branché à un pont de Wheatstone ![]() Un pont de Wheatstone est constitué d’une thermosonde à résistance, de trois résistances, d’un voltmètre et d’une source de tension (figure 1). Lorsque le courant dans le fil du milieu est nul, donc que la tension électrique aux points A et B est la même, le pont est dit en équilibre. Cet équilibre est le point zéro de l’indication de température du thermomètre à résistance. Avec l’augmentation de la résistance, la tension lue par le voltmètre augmentera. Si on remplace le voltmètre par un transducteur de tension, on pourra générer un signal d’interface 4-20 mA, proportionnel à l’intervalle de température considéré. Comme pour les thermocouples, on ne peut déporter le transmetteur loin de la thermosonde. Les fils de connexion étant longs, leur résistance électrique pourrait changer avec les fluctuations de la température ambiante. Ces variations introduiraient une erreur de mesure. On peut résoudre ce problème en utilisant une sonde à trois fils. ![]() Fig2 Thermomètre à résistance avec sonde à trois fils La figure 2 montre un montage avec une sonde thermométrique à trois fils. Les fils de raccordement (w1, w2 et w3) ont la même longueur et donc la même résistance électrique. La source de tension est branchée à un bout de la résistance et au sommet du pont de Wheatstone.
Avantages
Inconvénients
Modes de défaillance
Principes Les phénomènes thermoélectriques dans les chaînes de conducteurs métalliques ou semi-conducteurs décrivent les conversions d’énergie qui s'opèrent en leur sein, effet Joule mis à part, entre énergie d'agitation thermique et énergie électrique des charges en mouvement. Trois effets décrivent ces phénomènes : Effet Peltier : A la jonction (M, N) de deux conducteurs A et B différents mais à la même température θ, s'établit une différence de potentiel PTAB qui ne dépend que de la nature des conducteurs et de leur température θ commune. Avec : ![]() M N Conducteur B UMN T= θ PTAB T= θ Conducteur A Selon la loi des mailles, on a dans un circuit isotherme, constitué de conducteurs différents, la somme des f.e.m. de Peltier est nulle. On a donc : ![]() Effet Thomson : Entre deux points M et N à température différente, à l'intérieur d'un conducteur homogène A s'établit une force électromotrice qui ne dépend que de la nature du conducteur et des températures aux points M et N ![]() ![]() θM θN ![]() ![]() UNM Effet Thomson Effet Seebeck : Soit un circuit fermé, constitué de deux conducteurs A et B dont les jonctions sont à des températures ![]() ![]() 9. Les thermocouples Un thermocouple, ou couple thermoélectrique, est formé de deux fils d’un métal différent joints à leurs extrémités (par torsion, soudure ou brasure). Le chauffage de cette jonction génère une tension électrique (ou force électromotrice : FEM) de quelques millivolts (mV). On dit des thermocouples qu’ils sont auto-alimentés. T1 T2 B M U Le thermocouple Comme tous les conducteurs sont soumis à l'effet Seebeck, y inclus les fils dans un voltmètre, il est évident que l'on ne peut pas mesurer directement la tension U avec un voltmètre. Pour que le voltmètre indique les valeurs calibrées, il faut que ses bornes soient à la même température. De chauffer le fils seulement au milieu et de maintenir les extrémités à la même température n'aide pas non plus, puisque la tension thermoélectrique s'annule exactement. Le seul moyen de mettre en évidence cette tension est d'utiliser deux (ou plusieurs) fils ayant des coefficients S différents et de veiller à ce que les bornes du voltmètre aient la même température. La tension thermoélectrique mesurée se compose des forces électromotrices des fils A et B avec : ![]() Alliages servant à la fabrication des thermocouples : En principe, n'importe quelle combinaison de deux fils peut servir comme thermocouple, pourvu que la tension thermoélectrique c.à.d. la différence entre les deux coefficients de Seebeck ne soit pas trop faible. Dans la pratique, seul un nombre restreint de combinaisons s'est établi. Le tableau 1 montre les couples les plus courants et le tableau 2 les compositions de quelques alliages thermoélectriques. Les températures de service maximales indiquées dans ce tableau ne sont pas des limites impératives comme les températures de fusion. Mais une application prolongée au delà de ces limites accélère le vieillissement. La précision indiquée et demandée par les normes n'est valable que pour le premier échauffement. Les variations ultérieures des caractéristiques thermoélectriques dépendent surtout du type et des propriétés de l'atmosphère dans le four. Fig. 2 montre les tensions thermoélectriques des thermocouples courants. ![]() ![]() ![]() Avantages et inconvénients des thermocouples Avantages
Inconvénients
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![]() | «La science commence la où commence la mesure»; cela signifie que nous n'avons pas de science sans mesure | ![]() | |
![]() | ![]() | «B to B», contrats de distribution entre industriels et grossistes ou revendeurs, contrats de transfert de technologie, etc | |
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