Thèse de l’œuvre: La figure du citoyen ne disparaît pas mais elle se transforme. Elle n’est plus réponse à la régulation des identités sociales, elle n’est plus premier pôle d’identification. IL y a déclin de la figure historique du bon citoyen








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titreThèse de l’œuvre: La figure du citoyen ne disparaît pas mais elle se transforme. Elle n’est plus réponse à la régulation des identités sociales, elle n’est plus premier pôle d’identification. IL y a déclin de la figure historique du bon citoyen
date de publication11.08.2018
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La citoyenneté

Frédérique Constant

Édition Montchréstien

INTRODUCTION


La figure du citoyen est un enjeu politique majeur, puisqu’il s’agit d’une figure polémique et idéologique en Amérique du Nord comme en Europe. Le mot de citoyenneté est un mot aux multiples connotations et dénotations que les spécialistes rechignent parfois à utiliser parce qu’il est trop confus.

La citoyenneté est un problème socio-politique .

Cette notion a été revendiqué par des différents courants d’opinions, des féministes aux environnementalistes.

On voit apparaître aujourd’hui une véritable «  question de la citoyenneté »

Les tensions dues au caractère de plus multiculturel et multiracial de la notion , ainsi que la remise en cause de l’état providence, les problèmes économiques qui concourent à la mutation de l’emploi concourent à la déprise de la figure conventionnelle du citoyen, et parallèlement à l’augmentation des incivilités.
1re Partie

I La citoyenneté est aussi un objet de connaissances:
Les juristes étudient les critères d’appartenances au groupe des citoyens, les droits et devoirs de ce groupe.

Les historiens étudient la généalogie du concept.

Les politise mesurent quant à eux l’écart politique entre la figure idéale du citoyene t le citoyen de la réalité.
On prendra donc 4 cadres de recherche pour notre entreprise:

L’étude de l’égalité sociale à travers le concept d’Etat providence,

L’étude de la légitimité, de la stabilité des lois et de la montée des incivilités dans le cadre de la citoyenneté.

L’étude du pb des différences culturelles, de l’unité sociale.

La questionne l’exclusion, e l’inclusion au groupe des citoyens.
En fait le réel problème est la définition du terme: peut il être vu comme simple participation au politique?
Thèse de l’œuvre: La figure du citoyen ne disparaît pas mais elle se transforme. Elle n’est plus réponse à la régulation des identités sociales, elle n’est plus premier pôle d’identification. Il y a déclin de la figure historique du bon citoyen .
Il faut , pour mener la recherche, faire des emprunts à la sociologie, des interrogations sur le rapport entre nationalité et citoyenneté et voir en quoi le cadre de la citoyenneté a été un cadre privilégié de l’action collective dans l’Histoire. On se demandera quelle est la prolifération des idées concurrentes aujourd’hui et quels sont les liens entre nationalité et citoyenneté.

A LA CONSTRUCTION HISTORIQUE DE LA CITOYENNETE



Citoyenneté : « forme spécifique de division du travail politique, historiquement datée et géographiquement située, née de l’incorporation des classes inférieures dans l’activité politique. C’est un rouage de la démocratie »

Il ya deux modèles de citoyenneté : l’anglo saxon et le français, car il y a plusieurs façons d’envisager le concept d’égalité et l’autonomie du sujet.
Tocqueville : L’aristocratie avait fait de tous les sujets une longue chaîne qui remonte du paysan au Roi, la démocratie brise la chaîne et met chaque anneau à part.

Durkheim explique le bouleversement du passage d’une société fondée sur la volonté naturelle d’identification à la communauté, où les solidarités étaient verticales, à une société de solidarités horizontales ; où chaque individu affirme sa volonté rationnelle.

Durkheim met en cause la division sociale du travail pour se bouleversement.
La citoyenneté ne peut s’envisager que comme partie d’une communauté, mais en même temps dans un certaine autonomisme du sujet.
Rôle du développement decc l’éco marchande sur la figure du citoyen :

  • elle se développe à partir du XV eme siècle d’après Braudel

  • elle donne lieu à une relativisation de l’ordre politique qui perd du poids face à l’économie

  • mais la montée du capitalisme est à la fois responsable du principe d’oppression et de la mobilité, de l’amélioration de l’Etat des pauvres. La société reste inégale.


B Les formes d’un espace public et la diffusion d’un idéal d’égalité 



Contribution de la renaissance aux Lumières de :

  • Machiavel (ordre politique n’est pas constitutive de l’existence collective)

  • La Boetie et la thèse de la servitude volontaire

  • Erasme, lecteur du principe de liberté dans l’Evangile

  • Locke, qui instaure le principe de la révocation du gouvernant par les gouvernés



Au XVIII eme , il y a croissance du principe de publicité , qui permet contrôle de l’autorité par le bourgeois.

Les cadres de la bourgeoisie et de l’aristocratie subsistent, mais le suffrage universel sera une tentative de conciliation de la fracture sociale.

C La citoyenneté comme ensemble de droits et d’obligations



Thomas H. Marshall distingue 3 étapes de la citoyenneté :

  • affirmation des droits civils, liberté de la presse, pensée, religion (XVIII)

  • conquête des droits politiques, droit d’élire et d’être élu.

  • Organisation des droits sociaux et de l’Etat providence.

Le développement des tribunaux au XVIII, des assemblées politiques au XIX eme, des écoles et services sociaux au XX, sont important pour la construction de droits civils, politiques et sociaux.

D La citoyenneté comme idéal



La citoyenneté est une manière d’organiser de vivre l’appartenance sociale et politique.

Elle est : - manifestation de l’identité nationale

  • statut juridique

  • ensemble de rôles sociaux

  • ensemble de qualités morales (en théorie)

la citoyenneté a toujours eu un rapport étroit avec la nationalité ( aux USA , citizenship= nationalité) . Le citoyen est titulaire d’une «  parcelle de souveraineté nationale ». Mais si tous les citoyens sont nationaux, tous les nationaux ne sont pas citoyens.

C’est une appartenance sacralisée que celle du citoyen, avec des droits et des devoirs. L’appartenance à une nation doit être unique (pb de la double nationalité) pour qu’il puisse y avoir loyauté et identification. L’appartenance citoyenne doit consacrer une communauté solidaire.
E La citoyenneté comme participation active à la vie de la cité :
Citoyen doit être vertueux d’après Montesquieu, il doit être le lieu « enchanté » de le célébration de l’égalité politique.

Il constitue un ens de qualités morales.

Civisme : dévouement à l’Etat et sens des devoirs collectifs au sein de la société.

La citoyenneté exige un certain zèle vis-à-vis de la chose publique, le vote est un devoir moral, un service à la patrie. Mais l’impôt fait aussi partie de la citoyenneté, pour Barrère, contre révolutionnaire français, «  la liberté du peuple est toute dans l’impôt. Dans l’impôt , il y a l’argent, mais aussi l’impôt du sang.
III Des présupposés idéologiques illusoires :
-Les études sociologique d’après la 2 de G M montrent que les citoyens sont en réalité -peu informés, peu engagés, peu autonomes.

-Bourdieu critique cette figure tronquée du citoyen.

-Les citoyens ne sont pas égaux, selon âge, sexe, revenus, appartenances socio-culturelles.

  • De plus le vote repose sur le postulat de la compétence politique, c'est-à-dire la capacité de chaque agent à comprendre l’univers politique

Or les faits montrent qu’il existe un cens, non plus économique mais culturel, et que l’intégration est biens souvent illusoire

  • De plus la citoyenneté devrait se caractériser par une démarcation entre affaires publiques et privées où le citoyen apparaît comme une figure miraculeusement décontextualisée. OR les faits montrent que le vote se caractérise par la poursuite d’intérêts privées, et que le principe d’empathie ne fonctionne pas entièrement. Les affiliations sociales jouent sur le vote, comme les revenus ou la religion .

  • Enfin , la civilité ne supprime pas la division.


2eme partie

La citoyenneté à l’épreuve des faits : conflits et paradoxes
L’histoire de la citoyenneté n’est pas celle des triomphes de certains idéaux puisqu ‘elle a subi

des aménagements antinomiques avec les valeurs fondatrices de la République. La citoyenneté se définit à la fois par inclusion et par exclusion.
Des aménagements antinomiques avec les valeurs fondatrices de la République.

Les contre performances du modèle américain : le miroir du pb noir


Il y a contradiction aux USA entre les idéaux démocratiques et les conduites politiques, puisqu’il y a eu longtemps hiérarchisation des groupes (WASP, noirs etc.) . Il n’ y a longtemps pas eu égalité des chances ni même des droits. Certains membres restaient en marge du sacre de citoyen: d’abord avec l’esclavage, puis avec la ségrégation, qu’on essaya ensuite de résoudre par les droits civiques, et les politiques de promotion des minorités.

L’esclavage est la forme la plus extrême de servitude. L’égalité des droits politiques, premier attribut de la citoyenneté américaine fut proclamée en même temps qu’on tolérait sa négation absolue (l’esclavage). Il a fallu attendre les 13, 14 et 15emes amendements de la Constitution américaine respectivement en 1865, 68 et 70 pour que l’abolition de l’esclavage, et l’universalité des droits garantis aux citoyens soient proclamés. Et encore, on est loin de la citoyenneté effective des Noirs puisque la ségrégation remplace l’esclavage. Les Noirs sont désarmés et démunis dans un univers social hostile, d’autant plus que les lois raciales Jim Crow officialisent les mesures de discrimination. Au début du XX eme siècle, la doctrine était « separate but equal », mais la séparation n ‘était bien sur pas égalitaire. Les Noirs ont lutté pour obtenir leurs droits civiques, avec des leaders charismatiques comme Luther King et Wilkins. A partir des années 195O commence les politiques de déségrégation, notamment avec la loi Brown v. Board of Éducation ,qui en 1954, met un terme à la ségrégation dans les écoles publiques. En 1964 le Civil Rights Act marquent l’abolition es tests de niveau d’alphabétisation, les literacy test, l’égalité devant l’emploi et la déségrégation des lieux publics.

Avec Johnson, des mesures tentent de promouvoir la minorité noire, en matière d’aide sociale et de logement. On voit naître une classe moyenne de couleur. Mais aujourd’hui les afro-américains sont massivement sur représentés parmi les pauvres.

L’arrivée des conservateurs au pouvoirs arrête les politiques de promotion puisque ceux ci affirment que les politiques en faveur des minorités ont été trop loin.
Le dilemme républicain de la France coloniale.

A la fin du XIXeme la France partage un message d’universalité qui proclame l’égalité de tous avec une domination sur les peuples colonisés. P-A. Taguieff parle de «  dilemme républicain à la française. » Il y a en effet dans les colonies un « conflit de valeurs et un paradoxe sociologique. »

D’un côté on affirme les droits et devoirs des « races supérieures » vis à vis des inférieurs, et de l’autre on les considère de tout de façon comme « inassimilable » dès que le degré supposé de proximité ethnique et culturelle est trop faible entre colonie et métropole. Dans ce cas la nationalité ne se confond pas avec la citoyenneté au sein des colonies. Ainsi la Constitution de la IV eme république distingue citoyenneté des ressortissants de la République française et ceux de L’union française, les premiers bénéficiant du statut civil française et les deuxièmes du statut personnel indigène. Tous n’ont pas le droit de vote. L’indigène pouvait acquérir la citoyenneté en renonçant au statut personnel d’indigène, ou en sollicitant les dispositions du senatus-consulte de 1865 pour l’Algérie et la loi de 1915 pour les indigènes hors de leurs colonies d’origine.

Au sein des colonies, l’Algérie occupe une place à part pour des raisons religieuse, puisque longtemps la France a considéré que les musulmans étaient in susceptibles d’être assimilés. On voit les limites de l’universalisme égalitaire de la République française.
Pratique décorative et hiérarchie de prestige, le paradoxe des distinctions républicaines
Sous la Troisième République on considère a environ 1 million et demi les Français qui se partagent les 65 décorations officielles existantes. Mais ce principe de décoration n’est il pas lui même contradictoire avec l’universalité postulée de la citoyenneté, puisqu’il crée une catégorie de citoyen décoré supérieure? Mirabeau a circonscrit les termes du paradoxe des distinctions républicaines, qui fissurent la belle unité égalitariste qui crée une hiérarchie symbolique entre citoyens. Pire, ces honneurs créent une véritable noblesse d’état sous prétexte d’exemplarité civique ( cf les débats en 187 3lors de la mise en place de la légion d’honneur et des récompenses nationales)
Le catéchisme républicain : une démago pédagogique de la soumission.

La formation des citoyens est un enjeu politique de premier plan, qui lie citoyenneté et engagement. La citoyenneté peut être vue comme instrument de normalisation des conduites sociales, elle peut même être rattachée à une dépolitisation relative puisque la citoyenneté a vocation à l’universel alors que les partis fracturent.
La morale civique comme enjeu de pouvoir.
Pendant les années 1880 on trouvait de nombreux manuels de morale, dont les prescriptions morales visaient à mettre en place la laïcisation et la confiance dans un état fort et centralisé. Ces manuels voulaient faire de bon citoyens en les amenant à respecter les lois, à s’y soumettre, ils voulaient éduquer à des fins politiques. Les relations avec l’Église étaient difficiles puisque la laïcité s’oppose à la vocation à l’omniprésence de la religion chrétienne. Ces manuels développent, contrairement à ce que souhaite toute communauté religieuse, un individualisme républicain corollaire à une vision rationaliste et volontariste de l’homme. La morale civique républicaine est censée servir d’orthopédie sociale.
Citoyenneté versus politique : les ambivalences de la notion d’engagement.
La citoyenneté réclame participation dans la vie de son pays mais ne sous entend pas activisme proprement politique. L’engagement partisan est censé être vecteur de division et source de clivages, ce qui confère une mauvaise image du milieu politique. Celui ci apparaît comme faiblement lisible aux yeux du citoyen qui critique la prétendue foi de l’homme politique dans le consensus, le dialogue et le rassemblement. Le citoyen pense souvent par exemple que les dialogues entre hommes politiques sont toujours des dialogues de sourds. Citoyenneté et politique ne sont alors pas confondus.
La rhétorique politique de la citoyenneté.
La citoyenneté a aussi sa propre rhétorique, qui est utilisée par les politiques; d’ailleurs comme le dit R. Barthes «  discourir c’est assujettir ». Aussi les politiques utilisent la citoyenneté de trois façons dans leurs discours : la dénégation du social ( on compte sur le principe de citoyenneté pour compenser symboliquement les inégalités de la vie réelle en donnant l’illusion au peuple de l’égalité) , l’exaltation lyrique ( on compte sur l’expression «  citoyen, citoyenne » pour rassembler les français, donner un air solennel au discours politique) et enfin pour faire appel à la responsabilité des français , pour rappeler les devoirs et droits imprescriptibles qui lient le Français à sa nation.

La désobéissance civiques comme conflit de vertus



La morale républicaine exige devoir quasi sacré d’obéissance aux lois ; Aussi dans quelle mesure est il possible de s’affranchir de ce devoir d’obéissance aux lois sans manquer à ses obligations de citoyen? Selon Benjamin Constant, « l’obéissance à la loi est un devoir, mais comme tous les devoirs, il n’est pas absolu, il est relatif; il repose sur la supposition que la loi part d’une source légitime. » Le citoyen a même le devoir de mobilisation contre tout dévoiement de l’idéal démocratique, dans le cas ou il y a contradictions entre le droit positif et les grands principes républicains. Dans ce cas la désobéissance civique est preuve d’une crise de légitimité d’un système politique incapable de répondre aux attentes populaires.
Être français aujourd’hui : deux modèles pour une définition empirique.

Le modèle de l’héritage.

Ce modèle voit le français comme l’héritier d’une tradition républicaine , dont la famille en général est le cadre de transmission. Ce modèle pousse le citoyen national à s’engager à son tour dans son histoire. La citoyenneté se confond presque dans ce cas avec l’identité nationale. On voit la citoyenneté comme liée à la possession d’un patrimoine commun français, c’est une vison un brin nostalgique de la citoyenneté. Le brouillage nationalité/ citoyenneté a souvent pour conséquence de réserver la citoyenneté aux nationaux et d’exclure les étrangers.

Le modèle des « scrupules »


Le citoyen , selon ce modèle se définit comme un être humain contraint d’organiser sa vie au milieu de frontières : on rejette l’assimilation citoyenneté et terme de nationalité. Le citoyen se définit par son appartenance à la société , par la collectivité dans laquelle il évolue. Ce modèle ouvre la citoyenneté aux étrangers.

Des modèles à la réalité: essai de définition empirique


Dans le s faits, les deux modèles se combinent, et les individus définissent eux mêmes la citoyenneté par référence au droit de vote , par la participation des citoyens et par la capacité d’émettre une opinion .

Les transformations contemporaines de la citoyenneté


Au XIX eme , l’individu était d’abord citoyen, mais aujourd’hui il y a crise du modèle républicain à cause des dysfonctionnements des institutions centrales de l’état , des dynamiques transnationales , ainsi que des mobilisations ethno politiques.

La crise du modèle républicain



Parfois la citoyenneté apparaît aujourd’hui comme un ensemble de rouages tournant à vide, simplement parce qu’il y a mise en cause des institutions et concurrence d’autres types d’identité.
Des institutions en panne

Il y a aujourd’hui hausse des problèmes rencontrés par la famille, l’école, la religion , affaiblissement de services comme police ou transports. LA famille moderne n’offre plus un modèle de référence, elle n’est plus cellule de base de la société. Les conséquences sociales des pannes des institutions scolaires et de la baisse de pouvoir de la régulation des Églises sont une crise d’identification aux valeurs de la République , accentuée par la dépris des service de proximité.

Dualisation et fragmentation de la société



Depuis les années 8O ,l’ apparition du vocabulaire de la fracture sociale, des inégalités sociales et des déficits de la citoyenneté, est accompagnée d’une augmentation des actes d’incivilité. La société n’est plus structurée du haut vers le bas mais du centre à la périphérie depuis la crise de l’Etat providence. Il existe un vide social,

Selon l’expression de PA Targuieff, l’existence de ce vide social conduit à la peur et à la lepénisation de milieux populaires d’origine européenne, à une islamisation des jeunes issus de l’immigration d’origine maghrébine. Une des questions les plus centrales aujourd’hui est de savoir : «  les pauvres sont ils vraiment citoyens? » . G. Procacci parle de « processus de décitoyenneté » . Le contrat citoyen est directement attaqué : les exclus tendent à reconstituer des communautés, non plus en terme de bases politiques ou citoyennes, mais sur des bases primordiales comme la bande, le quartier, l’ethnie.

L’explosion des incivilités



Par incivilité, on entend énoncés,attitudes et comportements irrespectueux des conventions sociales propres à une collectivité. Par incivisme , on désigne l’ensemble des énoncés, attitudes et comportements contraires à la définition du citoyen vertueux. C’est ce que certains appellent «  la tragédie du bien commun ».

La fraude fiscale est en hausse continuelle, les vols avec violence, les incendies de véhicules ont aussi augmenté à la fin des années 90. De 91 à 96 , il y a eu poussée de près de 18 % de la délinquance juvénile.

Les cases sont donc la dislocation des familles, la précarisation des formes de travail, l’ampleur du chômage, la crise de l’institution scolaire. Ces actes ont une dimension contestataire évidente.
Des demandes égalitaires formulées au nom de la différence.
Parallèlement on a vu ces dernières années, une renaissance des particularismes et un renouveau des ethni cités.
La Prolifération des identités concurrentes:
Il y a de plus en plus de clivages culturels, créant des sentiments communautaires qui unissent des individus dans un entre-soi qui définit du même coup « les autres. »

Des années 60 à 80 on parle d’ethnical revival, ( formule d’Anthony Smith) puisque les mouvements régionalistes contestataires se sont développés dans les Etats nations d’Europe. Il y a réactivation des particularismes , par exemple bretons, corses ou antillais. Souvent les immigrés rejetés socialement et victimes du racisme, reproduisent leur culture d’origine qui constitue une ressource à la fois symbolique et économique ( création de réseaux d’entraide) . Paradoxe: chez ces ethnies, il y a souvent demande égalitaire au nom de la différence. Les immigrés demandent à la fois un droit à l’indifférence ( égalité participative) et respect d’une culture ( droit à la différence) . Ils luttent pour l’antirascisme et les droits civiques , ainsi que pour l’ethnicité.

On voit maintenant qu’on ne se définira pas d’abord comme citoyen mais comme ouvrier, comme noir ou comme breton , voir même comme ouvrier noir breton. On parle de « marché des identités » à l’échelle mondiale, qui se développe corrélativement au processus de mondialisation.

La reconnaissance étatique des communautés ethniques



Cette reconnaissance peut s e faire de plusieurs manières, soit par le processus de l’assimilation ( qui fut longtemps le processus français) , soit par le multi culturalisme ( processus anglo saxon) . Les deux modèles ont des défauts évidents, et il faut trouver des voies intermédiaires.

( il me faut la toute fin du bouquin que j’avais pas eu le temps de finir mais qui est parfaitement inintéressante)

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