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Paris, France. Madame Brouche dite " Maman " constata l’absence de son homme, se dit qu’il était encore en mission pour sauver le monde. Mais sur les conseils du fourbo-chevènemento-angoumois Mallorquin, elle fut informée que la délicieuse Océane avait eu besoin des conseils avisés de l’homme que toutes les femmes du Monde lui enviaient. (Réalisme quand tu nous tiens). Son sang ne fit qu’un tour. Elle laissa parler sa jalousie légendaire et s’en alla à la recherche d’Océane. Sachant celle-ci armée du rouleau à pâtisseries lance-roquettes, elle se munit de ses tranches de poisson pané empoisonnées à l’arsenic. 48. Envol vers une gloire passée Ben Brouchen allait enfourcher son ULM à pédale pour se rendre à Paris quand un grésillement violent se fit entendre. « Saloperie de $%*à de clim ! Encore en panne ! » hurla le mollah-sson. Il appela tatoo, expert en mécanique quantique et autres manipulations du continuum espace temps afin qu'il redonne un souffle de jouvence à la ventilation de la grotte. Après quelques minutes de bricolage, celui ci brandit la pièce en cause : « Normal, après tous les bombardements qu'on a subis ces derniers jours : d'abord les Diables Rouges, les top guns de l'aviation belge, conduits par le commandant Leys, puis la flotte portugaise envoyée par la déesse marine Océane, et ensuite un vieux Spitfire de la RAF, retapé par le couple resist, et qui avait lâché pas moins de 500 tonnes d'injures sur la montagne qui recelait la cache de l’ami public numéro 1. » « Bon, à tout à l'heure » lâcha le Poulidor des CdF qui s'envola dans un nuage d'électrons libres. Cette fois ci, je m'accroche au premier Airbus qui passe, rumina-t-il. Ca ménagera un peu mes vieux genoux perclus d'arthrite. Et il songea avec nostalgie à l'époque révolue où il glanait les premiers prix au salon de l'agriculture sous l’œil torve et pervers de la femme de sa vie, une certaine Bernadette, qui n'en avait rien à faire de vivre dans des grottes, même les plus lourdes. 49. Le mystère de la boîte de poissons panés éventrée... Brouche s’accrocha en effet à un Airbus, mais l’avion n’avançait pas assez vite à son goût et il préféra continuer seul son avancée. 3 minutes et 7 secondes plus tard, il garait son vélocipède à l’entrée du vieux port de Marseille (également appelé Jean-Claude Gaudin). Le " 35 jours sans voir la terre " n’était pas encore arrivé. Brouche se décida donc à regagner Paris, ce qu’il fit en 8 secondes. Une fois la capitale regagnée, il s’en fut à la quête d’Harvest afin de savoir s’il avait des nouvelles du petit Antoine. Il se rendit donc "chez Michou" où on l’informa que la dernière fois que l’on vit la "Demoiselle de Rochefort 02". C’était à l’aube alors qu’il rentrait accompagné de Rénato, le célèbre travesti, dans un établissement sado-masochiste. Brouche pensa alors qu’il retrouverait Harvest plus tard, préférant le laisser se reposer après les sévices corporels qu’il avait dû subir tout au long de cette longue nuit. Il préféra rejoindre " Maman ", mais elle n’était pas à la maison et fait étrange, le congélateur était ouvert et la boite de poissons panés y gisait vide et éventrée……. 50. Où l'on fait l'éloge des faciès bovins Mais son doute s’estompa aussitôt. " Maman " ne risquait pas de faire subir quoi que ce soit à Harvest. Son attachement aux faciès bovins depuis son enfance dans le bocage normand étant inébranlable. Brouche pensa plutôt qu’elle devait avoir été informée par un fourbe du besoin de conseils cérébraux qu’il avait donné à Océane. Il devait empêcher le carnage de se produire. Il appela M. Resist afin que celui-ci l’aida sur la marche à suivre. Mais celui-ci ne pouvait le rejoindre n’ayant pas le moindre vêtement mettable : " toute ma garde-robe est froissée " lui répondit-il. " J’ m’en doutais et il faudra que j’t’en cause " répliqua Brouche…………. 51. Tunis, un "Youm el Effabt d'Asam" S'il en est un qui se faisait bien discret depuis le début des évènements, c’était bien le Cheikh Grand Manitou. Après une conférence de presse mouvementée chez son ami Médifel, tenancier d'un commerce de forums parallèles, le Grand'Man, comme on l'appelait dans le milieu, se retira chez lui à Tunis... La rumeur Tonio était pourtant parvenue jusqu'à ses oreilles et, en acharné du beau jeu "estranger", il décida aussitôt de faire de Tonio son "Angélique marquise des Anges" en le faisant signer à L'Espérance... Mais pour cela, il lui fallait d'abord retrouver la trace du gosse et surtout ne pas attirer l'attention de ZZ-le mat, énervé (« J’en est plein le tafanari ») par les tracas des siens et déjà maqué avec Khalifa Airways... En homme du Sud, Grand' Man savait qu'il ne fallait pas, non plus, mésestimer la force vengeresse du rouleau à pâtisserie d'Océane la guerrière... Il décida alors de faire appel à Don Léo de la Muerte de Valencia, ombre del ombre, spécialiste de l'Arconada de compétition... Sa mission était simple : retrouver le gosse et convertir les "hexagonaux" à la beauté du football mondial... Il savait qu’il pourrait compter sur le soutien du « faux douanier » Rousseau, nouveau ponte de TF1, Celui-ci rêvait en effet d’être à la place du Khalife de Phocée ainsi que de Chamsedine Chamdane, qui, autrefois, avait hébergé Grand Man’ lors de ses séjours en France. Il devrait aussi se rapprocher du Broucher, le « poisson carré » serait d’un bon secours et la première étape de son périple, lui permettrait sans doute d’en récolter un bon wagon… Tout commença alors, pour Don Léo, par une traversée de la grande baignoire du Sud en pédalo... 52. Au dessus des cieux... A l’ouest de l’ouest. Le parvis de la Défense baigne dans la lumière et les lieux sont inondes de monde. Des dizaines de centaines de jeunes banlieusards aux teints et aux vestimentaires multicolores se prélassent sur les marches incommensurables de la Grande Arche. Les reparties fusent et lez rires et les anecdotes pleuvent le long des marches de cet amphithéâtre suburbain aux proportions pyramidales.
Lorsqu’un coup de feu monstrueux coup de feu retentit soudain sur la place. Comme une nuée d’oiseaux qui prendrait son envol, tout le monde s’éparpille aussitôt des marches dans un concert de cris et d’injures. C’est la panique générale, tandis qu’un corps tombe et roule jusqu’au bas des marches tel une torche humaine ensanglantée.
Un homme aux yeux effrayants se tient au sommet des marches, un 45’ Long Colt a la main.
Et le tireur de tirer une seconde fois, d’un oeil de lynx aiguise par la colère. Puis il se met à braquer lentement maintenant son énorme revolver dans ma direction. Hypnotise par ses yeux terribles, je marque un temps d’arrêt mortel avant de m’enfuir à ton tour. Tu cours, tu cours, tu cours… quand le troisième coup de feu tonne dans ma tête ! Au-dessus des cieux, et au delà de l’espace temps, dans l’ AF 289 qui a décolle à 23 h 30 de l’aéroport de Narita-Tokyo et qui doit me mener si tout va bien a bon port vers 04 heures locales du matin sonnantes sur Paris-Roissy. Je me lève en sursaut, mon cœur bat la chamade a la manière d’un chameau égorgé, et des frissons parcourent mon dos et ruissellent le long comme des lames de fond. Le jour se lève à peine a l’horizon de mon hublot, des oiseaux imaginaires telles des chimères gazouillent joyeusement au loin dans les nuages avoisinants. Je m’allume une cigarette pour retrouver mes esprits, et me dit pensivement que le regard du tueur de mon rêve ressemblait comme deux gouttes aux yeux d’Enzo lorsqu’il était frappe par la foudre de Zeus… 53. Don Léo de la Mancha Tout commença alors, pour Don Léo, par une traversée de la grande baignoire du Sud en pédalo... ...Le périple se passait bien mais, d’un seul coup, une nappe de brouillard digne des fumigènes du stade Gerland les rares soirs de victoire, tomba sur la mer. Don Léo ne vit donc pas le cargo de nuit " 35 jours sans voir la terre " et son frêle embarquement ne résista pas au choc. Il se retrouva donc à l’eau, pu miraculeusement s’accrocher au rebord d’un hublot. Il reprit son souffle, et jeta un œil à l’intérieur. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un homme nager dans des tonneaux chantant un étrange cri de guerre : « touff’hic » …….. 54. Un chat noir baille à s'en rompre les mâchoires 93, plus haut. Dans une gare RER du Nord, deux taggueurs s’affairent le long d’un corridor. PHSSSSSS, “CDF EN FORCEEE !!!”, le trait des bombes aérosols glisse fluidement sur les murs au fur et a mesure de leur descente dans les profondeurs de l’underground. C’est une soirée de grève mais aussi de pleine lune, les lieux sont déserts et silencieux comme une crypte. “Pas un rat ni un chat d’ailleurs”, se dit le premier, un énorme casque audio Pioneer digne d’un DJ scotche sur les oreilles. “Quoique…”, il se rappelle ce chat noir qui l’a suivi toute la soirée durant. Il se demande s’il s’agit d’un signe de bonne augure pour cette nuit, lorsque son attention est détournée vers le haut des escaliers.
Les deux taggueurs réagissent alors a la vitesse du vif argent. D’un coup de rein, a la vue des casquettes adverse, ils retournent les leurs pour filer instinctivement a ‘anglaise. Une seule voie possible, ils vont devoir cavaler par les quais puisque les représentants de l’ordre bloquent l’issue principale. Les fugitifs dévalent l’escalier, sprintent le long d’un couloir, puis remontent en trombe un autre escalier pour se retrouver sur un quai fantôme.
Les poursuivants ont empruntes le chemin le plus court: ils ont remonte les escaliers dans l’autre sens et ont coupe directement par les rails qui les séparaient du quai adverse. La situation se corse et les fugitifs ont ainsi perdu leur avance du départ.
Les deux taggueurs interpellés s’enfuient chacun dans un sens oppose de la voie. Sous les yeux interloques d’une grand-mère accompagnée de son Titi qui attendent un train qui ne viendra jamais, le premier enchaîne un double-pas et prenant appuis d’une main, il saute habilement d’un bond acrobatique par-dessus la rambarde. Il atterrit tel un avion dans la rue pour prendre ses jambes a son cou et brûle le pave comme s’il avait un pitbull a ses trousses. Les éléments ne sont guère avec lui ce soir; il entend les talons de ses poursuivants résonner et claquer en percussion derrière lui. Dope à l’adrénaline, il accélère sa course, et se dit qu’a ce rythme-la, soit il va subir une attaque cardiaque, soit il va battre le record du monde de la distance ici-bas. Tandis qu’au loin un chat noir baille à s’en rompre les mâchoires… 55. Un René tenu en Leys dans la nuit Plus loin encore. Un individu marche tranquillement le long d’une sombre rue. Tous phares et sirènes non pas celles d’Ulysse éteints, un véhicule suspect roule lentement derrière lui avant de le doubler et de s’arrêter violemment dans un crissement de pneu à réveiller un macchabée.
Le visiteur leur tend alors sa carte d’identité a la manière d’un prince et au moment ou le policier va s’en saisir, il fait tomber sa carte. L’agent de plus en plus empourpre le dévisage d’un regard aussi intelligent qu’un four a micro-ondes avant de ramasser la dite carte du trésor.
56. "Bien joué, bébé" Le ronronnement de la machine à café le réveilla doucement ; Julie était déjà levée ; 5 heures, elle avait toujours été comme ça : une énergie matinale débordante faisant pourtant suite à une nuit de folie.
57. Pluie de révélations brisant le vol silencieux des grains de riz tombant des baguettes maladroites de Jamel Attal Jamel entra chez la commissaire divisionnaire Renée Leys, dite « La Patronne », encore appelée « la reine du camouflage ». Une aura de mystère entourait les talents du big boss de la police parisienne. Outre sa parenté lointaine avec le malfrat René La Came, elle était connue pour avoir résolu plusieurs enquêtes difficiles en infiltrant des bandes criminelles organisées sous de fausses identités. On disait que son art secret du déguisement touchait à la perfection. D’aucuns murmuraient même qu’elle avait passé un pacte avec le diable pur emprunter les visages et tromper les âmes avec tant de facilité… Jamel Attal était toujours intimidé au moment d’aller en référer à sa supérieur hiérarchique. |
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