télécharger 51.6 Kb.
|
![]() ![]() ![]() ELBAZ Noémie - BIRMAN Mathias - PRINCIPIANO Daphné 2°G Novembre 2001 IntroductionLa Politesse civile fait dans le Littré l’objet d’une analyse très précise. Littré distingue civilité, politesse et courtoisie. «La civilité, écrit-il, préside aux relations [...] entre concitoyens; la politesse est la qualité de celui qui a été poli; la courtoisie [...] émane de la fréquentation de la cour [. » La civilité se définit par un «cérémonial», des règles «qui sont de convention». La politesse ajoute à l’idée de civilité «quelque chose de noble, de fin, de délicat». Civilité et politesse se distinguent comme le naturel et l’artificiel. On peut parler d’une «politesse naturelle», tandis que «pour pratiquer la civilité, il faut connaître les usages». Enfin, Littré oppose civilité et politesse, d’une part, à courtoisie, d’autre part, laquelle implique «des sentiments chevaleresques, c’est-à-dire le culte envers les femmes, la générosité envers les adversaires et les ennemis, sentiments que ne renferment ni la civilité ni la politesse». Cette dernière antithèse renvoie à son tour à deux distinctions familières aux sociologues. La courtoisie désigne les rapports de bienveillance avec ceux qui ne sont pas du même groupe que nous. Elle constitue donc une valeur universaliste, tandis que la civilité (et la politesse) sont particularistes puisqu’elles s’adressent aux membres de notre propre groupe. En second lieu, civilité et politesse ne comportent pas la dimension de «générosité», qui est associée à la courtoisie. Elles appartiennent à l’ordre du calcul et de l’échange, tandis que l’homme de cour est généreux dans la mesure où il donne pour donner et non dans le but de recevoir ou, à plus forte raison, de profiter. On pourrait dire qu’elles sont des vertus bourgeoises cependant que la courtoisie est une vertu noble. L’intérêt de la notion de politesse ne tient pas seulement aux perspectives qu’elle ouvre sur le système des relations sociales, auquel elle donne un sens par le jeu des ressemblances et des différences qu’elle soutient avec ses voisines. On ne peut manquer de se demander dans quelle mesure l’ordre politique est civil, c’est-à-dire s’il respecte un ensemble de procédures et de règles conventionnelles. Contre une réponse affirmative à cette question se dressent tous ceux qui considèrent l’ordre politique comme un faux-semblant destiné à «occulter» les «rapports de domination et d’exploitation. Mais peut-on soutenir que toute civilité est exclue de la vie politique et que nos concitoyens ne sont pour nous rien d’autre que des ennemis, comme les étrangers que nous attaquons quand ils viennent à traverser nos frontières? Mais si, en dépit des conflits qui nous font affronter tel ou tel de nos compatriotes, nous reconnaissons qu’il existe entre nous et nos concitoyens quelque chose de «civil», de quelle nature est le lien sur lequel repose cette communauté? La politesse dans le passé. La civilité est une qualité de l’ordre politique. On peut alors chercher à la définir non plus seulement dans les termes généraux proposés par Littré, mais en tant que rapportée aux problèmes qui surgissent entre les citoyens. Ce ne sont plus des «cérémonies et des règles» quelconques, mais celles de ces procédures qui concernent la désignation des gouvernants, l’obéissance et le respect des gouvernés, la nature de la concurrence pour parvenir au pouvoir. La civilité des gouvernants consiste, non pas exclusivement mais d’une manière significative, dans leurs manières. Ainsi Saint-Simon, si hostile à Louis XIV, reconnaissait au roi une parfaite bonne grâce: «Jamais il n’a passé devant la moindre coiffe sans soulever son chapeau.» Il lui attribuait aussi une «politesse retenue» qui contraste avec les explosions et la grossièreté d’un despote comme l’empereur Napoléon («Quel dommage qu’un si grand homme soit si mal élevé», remarquait Talleyrand, qui venait d’essuyer une algarade apparemment justifiée). La politesse que Saint-Simon loue dans un homme qu’il déteste ne se réduit pas à l’agrément des manières, l’empressement auprès des femmes et un «art de flatter délicat mais insinuant». Le roi «savait se tenir». Il ne s’abandonnait pas à ses passions. La politesse du roi tient à ce que celui-ci est une «personne publique». Cette expression, il est vrai, est ambiguë. Elle signifie à la fois que la personne du roi se confond avec le public ou l’État, et que le roi ne s’appartient pas. Le cérémonial, la vie de cour – qui se distinguent, à Versailles, par leur raffinement et leur complication sans égal – lui retirent toute vie privée. La personne publique se donne en spectacle selon un rituel très strict dont l’étiquette constitue l’expression la plus achevée. Selon Alain, «la vraie politesse consiste à éprouver ce que l’on doit. Ce que doit le roi s’entend par rapport à sa condition de roi. La politesse ne prescrit pas au roi la même conduite qu’à un marchand ou à un soldat. La Politesse de nos jours. À tout homme la politesse impose des règles de convenance qu’il lui faut apprendre et qui, comme disent les sociologues, dépendent de son statut. Comme Alain l’a souligné, elle est une discipline des passions, c’est-à-dire de «mouvements qui nous arrachent à nous-mêmes et nous attachent à des objets imaginaires qui, lorsque nous nous laissons aller à les prendre pour réels, nous séduisent et à la fin nous décevons. Aussi la politique ne se réduit-elle ni à l’étiquette ni à un pur spectacle. Louis XIV, dont Saint-Simon loue la politesse «si fort mesurée, si fort par degrés, qui distinguait l’âge, le mérite, le rang», n’en était pas moins aux yeux du mémorialiste un despote que ses passions de vanité, de jalousie, de méfiance – lorsqu’elles n’étaient plus contenues par les manières et l’étiquette – entraînaient souvent à des mesquineries ou à d’incroyables cruautés. C’est Alain qui, commentant Saint-Simon, résout le paradoxe lorsqu’il écrit: «Louis XIV ne supportait pas ce qui ressemblait à une réclamation de corps ou par délégués, mais à l’égard des individus il était bienveillant [...] surtout lorsqu’il était clair que [...] l’obéissance n’était pas mise en question. » Ce que nous venons de dire sur le commandement, nous pouvons le dire de l’obéissance. L’obéissance, elle aussi, est un rituel. Elle repose sur un ensemble de règles et de procédures conventionnelles. On le voit dans le cas des soldats qui sont, à certains moments, obligés de mettre le petit doigt sur la couture du pantalon, de prendre la position «repos» ou «fixe», de saluer d’une certaine manière les officiers. Sur l’obéissance militaire, nous vérifions ce que nous pressentions déjà sur le commandement. C’est que toute politesse est un système de signes conventionnels appris ou inculqués qui, nous plaçant vis-à-vis d’autrui à la bonne distance, permet aux partenaires de la relation considérée de contrôler leur rapprochement ou leur éloignement. La politesse est un réglage de la distance sociale – même s’il est loin d’être toujours pertinent et efficace. Louis XIV en soulevant son chapeau «devant n’importe quelle coiffe» réduisait la distance qui le séparait de ses sujets. On peut dire que la recrue s’immobilisant à deux pas de son caporal, en fixant la ligne d’horizon, exprime symboliquement sa soumission à l’égard de l’ordre qui va lui être transmis. Mais la politesse, qui endigue à la fois l’arrogance de celui qui commande et l’indocilité ou la rébellion de celui qui obéit, ne constitue qu’une régulation évidemment très imparfaite. Elle n’est qu’un garde-fou très limité contre les intérêts et les passions de l’un et de l’autre. Une question de civilisationDes pratiques opposées relèvent en fait la différence des systèmes de valeurs. Celle-ci est loin d’entre négligeable et aboutit parfois à des positions de vie opposes.dans les sociétés occidentales ou l’on cultive le respect de la vérité, par exemple, on pense parfois qu’il vaut mieux commettre un impair plutôt qu’être convaincu de mensonge.alors que dans les cultures ou l’accord social prime sur tout, on appréciera qui sait ruser avec la vérité pour maintenir le consensus. Pour comprendre la source de ces quiproquos, on peut, encore une fois, recourir aux notions de « face »et de « territoire » qui ne s’actualisent pas de la même façon dans toutes les cultures. Ainsi, en Belgique ou au Danemark, le tutoiement est rapide et fréquent ; ce qui peut choquer un Français qui hors du cadre de l’intimité, y voit plutôt une marque de familiarité ou de condescendance. Chez nous, les ors qu’on s’adresse à quelqu’un, on respecte son temps et sa personne en étant bref. Au Japon, plus un énonce est long et plus il est poli car l’attention des autres se marque par le temps passe auprès d’eux. L’américain ouvert facilement sa maison et peut s’offenser si son voisin ne lui rend pas visite. Alors qu’au Danemark toute visite à l’improviste est ressentie comme une intolérable intrusion….. Politesse et territoireTransposé de l’éthologie aux sciences humaines, notion de « territoire » désigne d’abord l’espace qui entoure un individu, dont la pénétration est ressentie par lui comme une trop grande promiscuité ou une intrusion : comme lorsqu’on a l’impression qu’une personne nous parle de trop prés ou se colle à nous. par extension, elle inclut aussi certains espaces dont un individu estime avoir le droit de contrôler l’accès : Sa chambre dans l’appartement familial ; son bureau dans l’entreprise ; son casier au vestiaire….Et, de façon plus symbolique, on regroupe sous cette appellation tout ce que chacun estime d’entre de son seul ressort : Sa vie prive, son intimité ou son jardin secret. […] En ouvrant sa maison, […] on perd le contrôle d’un espace qui nous appartient. En s’offrant à la chaleur du contact Humain, on s’expose aux inconvénients de la proximité. En communiquant son numéro de téléphone ; on risque sa tranquillité. Et en se livrant aux joies de la conversation, on peut livrer aussi un peu de son moi profond au regard, au jugement et a la critique des autre : son histoire ; ses opinions ses choix ethniques ses rêves secrets… La politesse nous permet ainsi d’ouvrir notre territoire ; de nouer des contacts en réduisant les risque d’intrusion, tout en ménageant la susceptibilité des acteurs. Quand les limites de l’impolitesse sont franchies…Voici quelques articles extraits du code pénal. ART.R621-1.- La diffamation non publique envers une personne est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 1er classe. La vérité des faits diffamatoires peut être établie conformément aux dispositions législatives relatives à la liberté de la presse. ART.R621-2.- L’injure non publique envers une personne, lorsqu’elle n’a pas été précède de provocation ; est punie de l’amende prévue pour la contravention de la 1er classe ART.R624-3.- La diffamation non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes a raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, a une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée est prévue pour les contraventions de la 4° classe. ART.R624-4.-L’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance, vraie ou supposée, a une religion déterminée est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 4° classe. ART.433-5.-Constituent un outrage puni de 50 000 F d’amende les paroles, gestes ou menaces ; Les écrits ou images de toute nature non rendue publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne chargé d’une mission de service public, dans l’exercice ou a l’occasion de l’exercice de sa mission, et de nature a porté atteinte à sa dignité ou au respect du a la fonction dont elle est invertie. Lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende(loi n°96-647 du 22juillet 1996, art.17)Lorsqu’il est commit en réunion l’outrage prévus au premier alinéa est puni de six moi d’emprisonnement et de 50 000 d’amende et l’outrage prévu au deuxième alinéa est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Cinéma et civilitéRidicule : de P.leconte (1996) : Grégoire ponceludon de Malavoy, révolte par le ravage de la malaria dans la Dombes, veut convaincre le roi qu’il faut assécher les marais de la région. Il monte à Versailles et doit se présenter à la cour.il lui faut donc adopter les règles en vigueur, et notamment savoir rivaliser d’esprit pour prendre part à des joutes oratoires.avec l’aide d’une femme influente a la cour ; il va tenter de mener à bien son projet. Les vestiges du jour : de J.Ivory (1993) Stevens, majordome a Darlington Hall, a mène sa vie en respectant un idéal de dignité, qu’il juge indispensable a sa fonction. Cette conduite irréprochable sur la forme l’a mené à faire des erreurs. Des années plus tard(en 1956), en allant à la rencontre le l’ancienne intendante de la demeure ou il a travaille, il se souvient de cette période de sa vie.le livre de K.Ishiguro dont est tire le film est le récit rédige de point de vue de Stevens et a la première personne. Dés les premières pages du livre, Stevens manifeste cette attitude faite de retenue, de respect de l’ordre et de soumission respectueuse a son employeur et qui va le caractériser tout au long de l’histoire. On pourra se referer a la vie est un long fleuve tranquille de E.Chatiliez (1987) pour saisir la façon dont le réalisateur oppose les milieux sociaux autour d’un moment ; Par exemple celui du repas. Les deux familles, les Le Quesnoy et les Groseille ne se conduisent pas de la même manière a table, le repas ne se prépare pas et ne s’organise pas de la même façon. Bibliographie complémentaire
Annexes : quelques exemples de formules de politesse au cours du tempsEpître A Henriette d’Angleterre a qui Racine dédicace Andromaque (1668) Madame, Ce n’est pas sans sujet que je mets votre illustre nom à la tête de cet ouvrage. Et de quel autre nom pourrais-je éblouir les yeux de mes lecteurs, que de celui dont mes spectateurs ont été si heureusement éblouis ? [….] la cour vous regarde comme l’arbitre de tout ce qui se fait d’agréable et nous qui travaillons pour plaire au public, nous n’avons plus que faire de demander aux savants si nous travaillons selon les règles. La règle souveraine est de plaire a Votre Altesse Royale . Voilà sans doute la moindre de vos excellentes qualités ;Mais, MADAME, c’est la seule dont j’ai pu parler avec quelque connaissance ;les autres sont trop élevées au- dessus de moi. Je n’en puis parler sans les rabaisser pas la faiblesse de mes pensées, et sans sortir de la profonde vénération avec laquelle je suis, MADAME DE VOTRE ALTESSE ROYALE, Le très-humble, très –obéissant , et très fidèle serviteur RACINESalzbourg janvier 1779. Votre Grandeur Sérénissime ! Très noble et digne prince du saint Empire Romain ! Très gracieux prince et souverain du pays ! Monseigneur ! Votre grandeur Sérénissime m’a fait la suprême faveur de daigner me prendre à son service après la mort de Cajetan me nommer par décret son organiste de la Cour. En ceci comme en toutes autres faveurs et grâces, je me recommande, avec la plus profonde soumission, comme , de votre Grandeur Sérénissime, mon très gracieux souverain et seigneur, le très humble et obéissant. Wolfgang Amadeus MOZART Politesse administrativeMonsieur le directeur, Je vous ai remis ma démission le 20 janvier 2001 et mon dernier jour de préavis est fixé au 20 avril 2001. J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir me dispenser d’exécuter ce préavis En effet ; je viens de trouver un nouvel emploi et mon employeur exige que je commence à travailler le plus tôt possible , Certain que vous comprendrez la raison impérieuse qui justifie ma demande et ne doutant pas que vous y donnerez une réponse favorable, je vous prie d’agréer, monsieur le Directeur, mes salutation les plus distinguées. Politesse commerciale Monsieur , Madame, Je tiens tout d’abord à vous remercier pour la confiance que vous nous témoignez. Nous avons le plaisir de vous confirmer la prise en compte de votre commande pour le nouveau mobile . Le montant de votre commande, prime de fidélité déduite, sera prélevé sur votre abonnement. Cette offre exceptionnelle, réservée à nos meilleurs clients est conditionnée à une nouvelle période d’abonnement de 24 mois , à compter de l’enregistrement de la commande. Persuadé que votre nouveau mobile vous apportera entière satisfaction, je vous prie d’agréer, monsieur , madame nos meilleures salutation Directeur Service Clients La Politesse sur le web « the man for you » salut ma petite princesse !!!!!!!!!!!! « cœur brisé » Ho salut cupidon !!!!!!! « the man for you » comment tu vas ma p’tite fleur !!!!!!!??????? « cœur brisé » he ben t’es bien gentil toi ??? « the man for you » tu crois koi , ????? tjs polie moi!!!!! « Coeur brisé » tu sais c’est plutot rare les mecs qui t’appellent ma ptite fleur ,ici c’ plutot asv stp et puis basta !!!!!!! « the man for you » c’est pas parce que t’es un ange que je vais pas te demander ton asv « cœur brisé » a ok je vois tu essayes seulement de te différencier !!!! « the man for you » ben pourkoi se gener quand on trouve la bonne personne et kon le sens bien !!!!!!!! « cœur brisé » bon excuse my baby mais y mon pere qui va pas apprecier que je reste trop longtemps alors si tu veux je te file mon port et tu me fone kan tu veux ok ??????,, «the man for you » ok mais c’est koi ton petit nom???????,, « cœur brisé » bisous oublie pas appelle moi !!!!!!!!!!!!xxxxxxxxxxxxxxxx je te laisse de le pointe de mon clavier mais pas du cœur !!!!!!!!!!! « the man for you » ok mais c’est koi ton mon!!!!!! « cœur brisé » est. deconectée Conclusion Tous ces exemples montrent que si les règles de la politesse ont évolué et se sont allégées et simplifiées au cours des siècles, permettant des relations hiérarchiques, familiales, commerciales ou amicales plus directes, elles restent présentes dans tous les moments de la vie en société. Elles permettent de maintenir un dialogue dans des formes correctes, même quand il y a conflit ou désaccord et donc d’aboutir à des compromis. La diplomatie entre deux pays en guerre, grâce entre autre à un code de politesse très recherché, peut aider à trouver le chemin de la paix. L’évolution des habits montre que de nos jours on peut aller a un concert classique sans « smoking » ni robes longues car le plus important est la politesse du cœur.. Il est cependant indispensable de se présenter dans une tenue correcte et propre . Toutefois un certain habillement même décontracte peut être un signe de reconnaissance et de convivialité entre groupe d’intérêt commun. Cependant, si la politesse est toujours nécessaire de nos jours, elle n’est pas suffisante pour assurer de bons rapports entre les gens et les pays car elle peut cacher de l’hypocrisie et une volonté d’écrasement des plus démunis dans des formes en apparence inattaquables. la politesse est une des forme du respect de l’autre mais il faut. surtout veiller dans toutes nos relations a préserver la tolérance et a garder un regard fraternelle. |