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LIVRE DE BORD




43. BANGLADESH


Voyage au Bangladesh du samedi 29 novembre au samedi 13 décembre 2008
 




Petite présentation sur le Bangladesh (sources diverses) :
(Toutes les photos de ce paragraphe proviennent du site http://fr.trekearth.com/gallery/Asia/Bangladesh/ où se trouvent des milliers de superbes photos)
Destination méconnue, ce petit pays d’Asie est enclavé entre l’immense Inde et la secrète Birmanie. Il offre une très grande diversité de paysages, de populations et de faune : temples sacrés autour de Rajshahi, forêt de mangroves et mystérieux tigres du Bengale dans les Sundarbans, plantations de thé autour de Srimangal, tribus dans la région de Rangamati et Bandarban, pêcheurs de l’île Saint Martin. Populations musulmanes, hindouistes et bouddhistes vivent en harmonie sur ce territoire d’eau, où les fleuves Jamuna (Brahmapoutre), Padma (Gange) et Meghna se jettent dans le golfe de Bengale, le plus grand du monde.

Le Bangladesh, signifiant littéralement « le pays du Bengale », est un pays du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie.

Les frontières de la région qui constitue aujourd'hui le Bangladesh furent établies en 1947 pendant la Partition des Indes, quand le pays devint la partie orientale du Pakistan. Le lien entre les deux parties du Pakistan, basé sur leur religion commune, l'Islam, s'est révélé fragile puisqu'une énorme étendue de territoire indien mesurant 1 600 km de long les séparait. Soumis à une discrimination politique et linguistique ainsi qu'à une négligence économique de la part du pouvoir aux mains du Pakistan occidental, les Bengalîs du Pakistan oriental déclarent l'indépendance en 1971. Le Bangladesh voit le jour après une guerre d'indépendance avec l'appui de l'Inde et l'URSS. Malgré sa libération, le Bangladesh voit son développement marqué par des troubles politiques (quatorze chefs de gouvernement et au moins quatre coups d'État).
                    
* Géographie et climat : Le Bangladesh est occupé par le delta du Gange et du Brahmapoutre. C'est une plaine fertile mais sujette aux cyclones et inondations des moussons. La plus grande partie du Bangladesh est à moins de 12 mètres au-dessus du niveau de la mer et environ 10% du territoire est situé en-dessous du niveau de la mer. Seulement quatre étendues sont situées en-dehors du delta : les collines de Sylhet, la région montagneuse de Madhupur, la région vallonnée des Chittagong Hill Tracts et la zone de Barind.

Il est estimé qu'environ 50 % de la superficie du pays serait inondée si le niveau de la mer augmentait d'un mètre. L'endroit le plus élevé du pays - 1 052 mètres - est dans la chaîne des monts Mowdok, dans les Chittagong Hill Tracts du sud-est du pays. La plupart de la côte maritime est constituée de jungle marécageuse, les Sundarbans, la plus grande forêt de mangrove du monde, abritant de nombreuses et diverses espèces de faune et flore, y inclus le tigre du Bengale. En 1997 cette région est déclarée en danger. Cox's Bazar, au sud de la ville de Chittagong dans l'extrême sud-est du pays, possède une plage ininterrompue de 120 km de long, la plus longue du monde.

À cheval sur le tropique du Cancer, le Bangladesh a un climat de type tropical avec un hiver doux d'octobre à mars, un été chaud et humide de mars à juin, et des moussons de juin à octobre. Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les cyclones tropicaux, les tornades, et les raz de marée touchent le pays pratiquement tous les ans. Le phénomène d'inondation est accentué par la déforestation des pentes de l'Himalaya, par la forme en entonnoir du golfe du Bengale, par le relief de plaine du pays, par l'hydrographie du pays (plus de 90 % du pays est occupé par un delta) et par le réchauffement climatique. À cela s'ajoutent les effets de la déforestation, la dégradation des sols et l'érosion.
En 1998 le Bangladesh a vu les pires inondations de l'histoire moderne. Mille personnes sont mortes et 30 millions se sont retrouvées sans abri, 130 000 animaux de bétail sont morts, 50 km² de terre furent détruits et 11 000 km de routes sévèrement endommagées ou complètement détruites. Soixante-six pour cent du pays était sous l'eau. L'inondation fut particulièrement dévastatrice cette année-là à cause des moussons particulièrement intenses et d'un dégel particulièrement abondant dans les Himalayas.

           
* Politique : Le Bangladesh est une démocratie parlementaire ayant l'Islam comme religion d'État. Le Bangladesh est membre du Commonwealth depuis son indépendance. Il a été admis aux Nations unies en 1974. Le Bangladesh est aussi membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Toutefois, le gouvernement est une démocratie parlementaire sous loi martiale depuis le 11 janvier 2007, membre du Commonwealth depuis 1972. Le 11 janvier 2007, à la suite de graves violences, un gouvernement par intérim est mis en place pour organiser les élections. Le pays souffre d'une corruption intense, du désordre et de la violence politique. Supprimer la corruption à tous les niveaux de l'état est la priorité du nouveau gouvernement. Ainsi, beaucoup de personnalités politiques, de fonctionnaires et de membres des partis politiques se sont vus arrêter pour corruption. Le gouvernement dit être en train de préparer le terrain pour les élections le 18 décembre 2008.  

                

* Population : Le Bangladesh (plus de 150 millions d’habitants) est le septième pays le plus peuplé au monde et l'un des plus denses. Hormis les très petites villes-État tels que Singapour et le Bahreïn, le Bangladesh est le pays le plus densément peuplé au monde (plus de 1 000 habitants/km²). Dacca, capitale du pays, est la plus grande ville (7 millions d’habitants) ; les autres grandes villes sont Chittagong (4 millions d’habitants), Khulnâ (1,5 million), Rajshahi (730 000), et Barisâl (340 000). Le taux de fertilité est de 3,1 enfants par femme, alors qu'il était de 6,6 dans les années 1970. 98 % des habitants du Bangladesh sont des Bengalis. La population est relativement jeune, avec 60 % de Bangladeshis qui ont moins de 25 ans et seulement 3 % qui sont âgés de 65 ans ou plus. L'espérance de vie est de 62 ans pour les hommes et de 63 ans pour les femmes. Le RNB par habitant en 2006 était de 1770 € (en parité de pouvoir d'achat), comparé à la moyenne mondiale de 78 460 €. Mais le pays a toutefois fait des progrès dans les domaines de l'alphabétisation, de la disparité entre les sexes à l'école, et de la réduction de l'expansion démographique.
                   
* Economie : Le jute fut la base de l'économie du Bangladesh pendant longtemps. Aujourd'hui on cultive énormément de riz, de thé, et de moutarde. Les deux-tiers des Bangladeshi sont agriculteurs, mais plus des trois-quarts des exportations du Bangladesh viennent de l'industrie textile, qui commence à susciter l'intérêt d'investisseurs étrangers dans les années 1980 dû à la main-d'œuvre bon marché et au bas coût de la conversion de devises. L'agriculture, quant à elle, occupe environ 67 % du territoire, le riz étant la culture principale, occupant 75 % des terres agricoles. Parmi les obstacles à la croissance on trouve les cyclones et inondations fréquents, l'inefficacité des entreprises d'État, la mauvaise gestion des installations portuaires, l'augmentation de la main-d'œuvre dépassant le nombre d'emplois, l'usage inefficace des ressources d'énergie (dont le gaz naturel), l'insuffisance de l’alimentation électrique, la lenteur de la mise en œuvre des réformes économiques, les conflits politiques et la corruption. Selon la Banque mondiale, « parmi les obstacles les plus importants à la croissance on trouve la mauvaise gouvernance et la faiblesse des institutions publiques ». Malgré ces obstacles le pays connaît une croissance annuelle moyenne de 5 % depuis 1990. Un contributeur significatif au développement de l'économie est la propagation massive du microcrédit de Muhammad Yunus (qui se vit décerner le prix Nobel de la paix en 2006 pour cette idée).
* Religion : Le Bangladesh est le quatrième pays musulman le plus peuplé au monde avec 125 millions de pratiquants, soit 89,7 % de la population. Environ 96 % sont sunnites et un peu plus de 3 %. L'hindouisme est la deuxième religion majeure représentant 9,2 % de la population.
* Traditions : La tradition culinaire du Bangladesh a des liens très forts avec la cuisine de l'Inde et du Moyen Orient. Le riz et le curry sont les ingrédients de base, et les Bangladeshis font des friandises de produits laitiers (parmi les plus connues on trouve les rôshogolla, chômchôm et kalojam).

Le sari est le vêtement le plus commun du pays parmi la population féminine. Le salwar kalmeez est également très répandu, et dans les grandes villes on voit également des femmes vêtues à l'occidentale. Les vêtements occidentaux sont mieux acceptés chez les hommes. Ceux-ci peuvent également porter la kurta et le pajama ensemble, souvent pour des occasions religieuses. Le lungi est lui aussi prisé.

Le cricket et le football sont les sports les plus populaires du pays.
          Et voici mon journal :
Vendredi 28 : Mon TGV quitte Marseille à 17H09. J’arrive à Roissy à 21H03; les kiosques à sandwichs sont déjà fermés! Je rejoins l’hôtel Ibis où j’ai réservé une chambre, pas bien grande mais propre et fonctionnelle. Son restaurant est lui-aussi fermé, mais le bar propose quelques plats et des distributeurs d’en-cas.

 

Samedi 29 : Je rejoins mon groupe à 9H15, un peu en retard. Frédéric, notre accompagnateur, est là, ainsi que les autres participants : deux couples, une femme seule et deux hommes, dont un voyage avec juste tout petit sac (on dirait un SDF, je vous passe les détails). La queue au contrôle des passeports est époustouflante: un seul contrôleur pour plusieurs centaines de voyageurs. Est-ce bien normal? Du coup, tous les vols sont retardés. Notre avion décolle vers 11H20, mais rattrape son retard et atterrit à l’heure (20H40, après 6H20 de vol), à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes, où la compagnie, Etihad Airways, est basée. Mis à part les places un peu étroites, c’est une bonne compagnie : excellent service fait par un personnel cosmopolite sympathique, Airbus équipé d’écrans individuels proposant de très nombreux films et programmes de musique. Et un programme permet même de savoir exactement quel endroit l’on survole : Suisse et Allemagnes enneigés, Tchéquie, Grèce, Turquie (avec quelques sommets enneigés vers Adama, sur la côte méditerranéenne), Syrie et Arabie saoudite. A 23H50, nous nous envolons pour Dacca. Je me retrouve malgré moi à côté de Jean, le SDF obèse qui m’écrase quelque peu. Vol très pénible de 4H30 et atterrissage à 6H20 heure locale. Il est 1H20 en France (5 heures de décalage horaire).    

 

         

 

Dimanche 30 : Me voici donc au Bangladesh. C’est le 170ème pays que je vais visiter. Récupération rapide des bagages, transfert à l’hôtel et, là, je refuse de partager ma chambre avec Jean et m’en paye une dans un hôtel tout proche. Surprise : un homme et une femme, voyageant individuellement, doivent partager la même chambre, c’est la première fois que je vois ça. Ils acceptent, mais je suis quelque peu surpris, d’autant plus que ce que ce n’est pas ce que m’avait dit le directeur d‘Adéo, qui m’avait affirmé que les quatre hommes, dont l’accompagnateur, devaient partager deux chambres; or, Frédéric a une chambre individuelle. Je fais une demande pour bénéficier d’une chambre individuelle moi aussi pour tout le voyage, quitte bien sûr à payer un supplément. Si cela n’est pas accepté, je me verrai sans doute contraint de quitter le groupe, perdant ce que j’ai payé et galérant. Mais je ne peux tout de même pas voir mon voyage gâché par une proximité fâcheuse !  

 

         

 

Une matinée de repos était prévue, mais le programme est modifié et nous partons à 10 heures visiter la capitale Dacca, où les embouteillages sont délirants. Forcément, plus de 7 millions d’habitants, ce n’est pas rien. Il faut rappeler que plus de 150 millions de personnes vivent au Bangladesh, pays d’une superficie égale au quart de la France ! Alors, bien sûr, ça grouille de partout ! Pour être vivant, c’est vivant ! Et pas déplaisant non plus ! Des milliers de rickshaws, ces boîtes à roulettes tirées par des cyclistes, envahissent les rues, en plus des bus fous et des voitures. Il fait beau, la ville est quelque peu polluée, mais la température est agréable. Nous nous rendons au port sur la rivière Buriganga, où le trafic de petites barques est impressionnant. On se croirait à Venise ! Sympathique petit tour en barque. Nous sommes, pour les locaux, l’évènement du jour : ils n’ont pas souvent l’occasion de voir des touristes. En tout cas, les gens sont souriants, paraissent heureux, ce qui n’est sans doute pas le cas. Poursuite de notre visite dans un quartier commerçant bien embouteillé par les rickshaws. Ici, comme dans beaucoup de pays musulmans, le jour de repos est le vendredi; le dimanche est donc un jour de travail. Nous terminons nos visites par le musée national, assez intéressant, et déjeunons (à 17H !) dans un fastfood d’une superbe galerie commerçante. Retour à l’hôtel vers 18H, crevé. A 20H30, je dors déjà…

 

         

 

Lundi 1 décembre : Sur pied à 5H30, après une bonne nuit de sommeil. J’en profite pour me mettre un peu à jour mais, plus tard, je n’arrive pas à me connecter sur Internet. Départ à 9H pour la gare, où nous devons prendre un train pour le nord-ouest une demi-heure plus tard. Les Bangladeshis sur le quai sont sympas et surtout curieux, nous posant des tas de questions.

J’ai pu discuter par l’intermédiaire de mon guide local (nous en avons deux, très bien d’ailleurs) avec un gamin qui fait le porteur sur le quai; histoire difficile et pourtant commune ici : Tarek a 10 ans et allait à l’école, mais il a perdu son père il y a quelques mois. Du coup sa mère l’a envoyé de son village de la région de Chandpur à la capitale pour gagner sa croute (= survivre). Il habite dans une pièce près de la gare avec d’autres enfants et travaille toute la journée pour gagner moins d’un euro par jour. Il mange quand il a gagné quelque argent. Sinon il ne mange pas. Il va pieds nus, mais est proprement habillé et coiffé, et paraît plutôt en bonne santé, mais cela ne fait qu‘un mois qu‘il vit ainsi. Et il y en a des milliers comme cela dans le pays. C’est triste, mais difficilement évitable dans le contexte actuel.

 

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