Fiche de travail professeur
Séance 1 : Comment construit-on et diffuse-t-on un journal ?
Après avoir feuilleté le journal qui est posé sur votre table, vous répondrez aux questions suivantes :
Quel est le nom de votre journal ?
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| Relevez au moins deux noms de journalistes.
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| Quelles sont les rubriques présentes ? Notez-les. Quelles sont celles qui ont le plus de pages ?
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| Combien y a-t-il de pages en tout ?
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A l’aide des réponses précédentes, proposez une définition du terme « journal ».
Un journal est une publication de plusieurs pages écrite par des journalistes, qui relate et commente l’actualité dans différents domaines.
Lisez l’interview de Jacques Schurder, journaliste sportif à L’Alsace, puis complétez l’organigramme à l’aide des informations données dans cette interview.


Quels droits et devoirs les journalistes ont-ils dans l’exercice de leur métier ? Nommez le texte qui garantit ces droits et devoirs.
Les journalistes ont des droits (« Droit d’enquêter librement »…), mais aussi des devoirs (« Respecter la vérité »…). On appelle « déontologie » l’ensemble des règles et devoirs qu’impose à des professionnels l’exercice de leur métier.
Les droits et devoirs des journalistes sont garantis par « La Charte de Munich ». Une charte est un document qui énonce les règles fondamentales d’une organisation officielle. La Charte de Munich est aussi nommée « Déclaration des devoirs et des droits des journalistes ».
« Unique au monde, le système français de distribution de la presse a été institué par la loi Bichet en 1947. Elle permet à l’éditeur d’un titre de presse de choisir son mode de distribution : l’abonnement postal, la vente au numéro (chez le marchand de journaux), ou, plus rarement, le portage à domicile. L’abonnement, comme le portage, présente plusieurs avantages. Pour l’éditeur, c’est un système moins coûteux que la vente au numéro qui fidélise le lectorat. Pour le lecteur, c’est l’assurance de bénéficier d’un tarif préférentiel et de ne manquer aucun numéro. Pour la vente au numéro, les éditeurs se regroupent généralement au sein de coopératives. Il en existe aujourd’hui dix en France, comptant plus de 700 éditeurs. Cette organisation garantit un traitement équitable entre les petits et gros éditeurs. Ces coopératives confient les opérations de distribution des journaux à des sociétés commerciales appelées messageries. On dénombre actuellement deux messageries : les Nouvelles Messageries de la presse parisienne (NMPP) et les Messageries lyonnaises de presse (MLP). Fondées dès 1947, les NMPP fédèrent cinq sociétés coopératives et sont associées au groupe Hachette.
Les NMPP distribuent environ 3500 titres (dont 30 quotidiens nationaux). Les MLP représentent 15 % du marché, en assurant la distribution de plus de 2 800 titres. En 2001, le groupe Amaury, qui édite notamment le quotidien Le Parisien, a cependant décidé de créer et d’alimenter son propre réseau de distribution, la Société de distribution et de vente du Parisien (SDVP). Une fois livrés aux messageries, les exemplaires fournis par les éditeurs sont acheminés par la route, le train ou l’avion vers 170 dépositaires (ou grossistes) qui sont chargés de répartir ces exemplaires entre les 28 000 diffuseurs du territoire : les marchands de journaux ou kiosquiers.
Agathe Le Nueff, in Les Clés des médias, éditions Milan, 2007.
En vous appuyant sur ce texte, expliquez comment s’organise le circuit français de distribution.
Après être sorti des rotatives, le journal est transféré à une messagerie de presse, qui est un organisme dont la fonction est de distribuer la presse écrite. De là, le journal est envoyé aux 28 000 diffuseurs du territoire.
Dans un paragraphe de 10 à 15 lignes, vous répondrez à la problématique posée en début de cours.
Fiche de travail élève
1. Après avoir feuilleté le journal qui est posé sur votre table, vous répondrez aux questions suivantes :
Quel est le nom de votre journal ?
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| Relevez au moins deux noms de journalistes.
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| Quelles sont les rubriques présentes ? Notez-les. Quelles sont celles qui ont le plus de pages ?
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| Combien y a-t-il de pages en tout ?
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A l’aide des réponses précédentes, proposez une définition du terme « journal ».
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Lisez cette interview de Jacques Schurder, journaliste sportif à L’Alsace, puis complétez l’organigramme à l’aide des informations données dans cette interview.

Interview
Q. Qui et comment décide-t-on d’écrire les articles ?
Jacques Schurder : On se réunit lors de la conférence de rédaction. Là, le rédacteur en chef détermine avec nous les sujets à traiter, les angles des articles, la forme sous laquelle nous devons faire nos articles. On travaille ensemble pour savoir si nous devons faire une interview, un reportage, ou autre...
Q. Quel est votre travail de journaliste ?
JS : Je précise, avant tout, que nous sommes tous journalistes mais que certains ont des tâches bien particulières. Notre rédacteur en chef est un journaliste mais la famille des journalistes se divise en plusieurs groupes. Il y a des journalistes rédacteurs qui sont amenés à partir en reportage sur le terrain. On les appelle les reporters. D’autres sont des journalistes de desk, c’est-à-dire qu’ils ne partent pas en reportage. En général, chaque journaliste travaille au sein d’un service ou pour une rubrique : sport, économie, etc. Des fois, le rédacteur en chef fait appel à des pigistes. Ces journalistes ne sont pas rattachés à une rédaction en particulier et sont rémunérés à la pige. Pour nous, à L’Alsace, qui est un journal régional, on est aidé par des correspondants locaux, qui ne sont pas des journalistes professionnels mais qui nous apportent une information de proximité, notamment dans les petits villages.
Q. Une fois votre article écrit, que se passe-t-il ?
JS. Une fois l’article écrit, on le donne aux secrétaires de rédaction. Ce sont eux aussi des journalistes mais leur tâche est de retravailler nos articles. Ils vont vérifier avec les correcteurs s’il y a ou non des fautes d’orthographe, si les règles de grammaire sont bien appliquées mais ils vont aussi retravailler ce qu’on appelle chez nous la titraille, c’est-à-dire les titres, les chapôs, etc. Notre maquettiste s’occupe de la mise en page du journal et il place les photos, les articles. On a dans notre rédaction, un jeune dessinateur qui vient, quelques fois, faire des dessins et des caricatures des hommes politiques nationaux ou régionaux, notamment avant ou pendant les périodes d’élections.

Quels droits et devoirs les journalistes ont-ils dans l’exercice de leur métier ? Nommez le texte qui garantit ces droits et devoirs.
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« Unique au monde, le système français de distribution de la presse a été institué par la loi Bichet en 1947. Elle permet à l’éditeur d’un titre de presse de choisir son mode de distribution : l’abonnement postal, la vente au numéro (chez le marchand de journaux), ou, plus rarement, le portage à domicile. L’abonnement, comme le portage, présente plusieurs avantages. Pour l’éditeur, c’est un système moins coûteux que la vente au numéro qui fidélise le lectorat. Pour le lecteur, c’est l’assurance de bénéficier d’un tarif préférentiel et de ne manquer aucun numéro. Pour la vente au numéro, les éditeurs se regroupent généralement au sein de coopératives. Il en existe aujourd’hui dix en France, comptant plus de 700 éditeurs. Cette organisation garantit un traitement équitable entre les petits et gros éditeurs. Ces coopératives confient les opérations de distribution des journaux à des sociétés commerciales appelées messageries. On dénombre actuellement deux messageries : les Nouvelles Messageries de la presse parisienne (NMPP) et les Messageries lyonnaises de presse (MLP). Fondées dès 1947, les NMPP fédèrent cinq sociétés coopératives et sont associées au groupe Hachette.
Les NMPP distribuent environ 3500 titres (dont 30 quotidiens nationaux). Les MLP représentent 15 % du marché, en assurant la distribution de plus de 2 800 titres. En 2001, le groupe Amaury, qui édite notamment le quotidien Le Parisien, a cependant décidé de créer et d’alimenter son propre réseau de distribution, la Société de distribution et de vente du Parisien (SDVP). Une fois livrés aux messageries, les exemplaires fournis par les éditeurs sont acheminés par la route, le train ou l’avion vers 170 dépositaires (ou grossistes) qui sont chargés de répartir ces exemplaires entre les 28 000 diffuseurs du territoire : les marchands de journaux ou kiosquiers.
Agathe Le Nueff, in Les Clés des médias, éditions Milan, 2007.
5. En vous appuyant sur ce texte, expliquez comment s’organise le circuit français de distribution.
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6. Dans un paragraphe de 10 à 15 lignes, vous répondrez (sur feuille) à la problématique posée en début de cours.
Fiche de travail professeur
Séance 2 : Etudier la une d’un journal
Quelles fonctions remplit-elle ? Comment s’organise-t-elle ?
Analysez la une du journal dont vous disposez, afin de répondre à la question suivante : « Quelles fonctions remplit-elle ? »
La une, première page d’un journal, est la carte d’identité et l’accueil de ce dernier.
Elle doit attirer le lecteur, cibler l’information du jour et annoncer les articles qui se trouvent à l’intérieur du journal.
Différenciez les zones composant la une d’un journal :
le bandeau, tout en haut de la page, attire l’attention du lecteur sur un thème particulier (qui sera éventuellement détaillé dans les pages centrales du journal).
La manchette : on y lit le nom du journal, son logo, le prix du journal, la date, l’édition, l’adresse du siège social, les numéros de téléphone et de fax et l’e-mail.
L’oreille se situe à gauche de la manchette, une seconde oreille peut se trouver à la droite de la manchette. Il peut s’agir d’un texte court, d’une publicité.
La tribune, sous la manchette, est l’emplacement le plus important de la « une ». C’est là que se trouvent l’événement et le titre du jour.
Une sous-tribune peut se trouver sous la tribune (ou parfois sur les côtés de la page). On y met des articles qui sont détaillés à l’intérieur du journal. Elle est composée d’une photographie, suivie d’un résumé de l’information et de la mention de la page où lire l’article.
Le ventre est le centre de la page. On y trouve le texte des articles de première page.
Le rez-de-chaussée (ou pied de page) se situe dans le bas de la page, en son centre. On y trouve une information ou de la publicité.
Le cheval se situe dans la partie droite du rez-de-chaussée. Il contient généralement un article qui se continue dans les pages centrales du jour.
Essayez, quand cela est possible, de compléter chaque partie par le titre du journal qui lui correspond.
Fiche de travail élève
Analysez la une du journal dont vous disposez, afin de répondre à la question suivante : « Quelles fonctions remplit-elle ? »
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Différenciez les zones composant la une d’un journal :

Le bandeau, tout en haut de la page, attire l’attention du lecteur sur un thème particulier (qui sera éventuellement détaillé dans les pages centrales du journal).
La manchette : on y lit le nom du journal, son logo, le prix du journal, la date, l’édition, l’adresse du siège social, les numéros de téléphone et de fax et l’e-mail.
L’oreille se situe à gauche de la manchette, une seconde oreille peut se trouver à la droite de la manchette. Il peut s’agir d’un texte court, d’une publicité.
La tribune, sous la manchette, est l’emplacement le plus important de la « une ». C’est là que se trouvent l’événement et le titre du jour.
Une sous-tribune peut se trouver sous la tribune (ou parfois sur les côtés de la page). On y met des articles qui sont détaillés à l’intérieur du journal. Elle est composée d’une photographie, suivie d’un résumé de l’information et de la mention de la page où lire l’article.
Le ventre est le centre de la page. On y trouve le texte des articles de première page.
Le rez-de-chaussée (ou pied de page) se situe dans le bas de la page, en son centre. On y trouve une information ou de la publicité.
Le cheval se situe dans la partie droite du rez-de-chaussée. Il contient généralement un article qui se continue dans les pages centrales du jour.
Essayez, quand cela est possible, de compléter chaque partie par le titre du journal qui lui correspond.

Séance 3 : Différents types d’articles pour différents objectifs : lesquels ?
Question orale posée aux élèves :
D’après vous, quelle est l’origine d’une information ? CF Texte : « La remontée aux sources »
qui permet de dégager la notion de dépêche. Quels types d’articles connaissez-vous ?
Le professeur note au tableau les propositions des élèves.
Quels sont leurs objectifs ?
Notions attendues : informer, commenter, prendre position, critiquer …
Distribution de différents articles de presse issus de L’Equipe et L’Equipe magazine.
Mise en activité : Travail en groupes de 4-5 élèves en fonction de l’effectif de la classe.
Chaque groupe a les articles distribués.
Les élèves doivent remplir le tableau1 fourni en complétant les colonnes « Objectif et exemples. » Ils doivent surlignez dans les articles les éléments qui leur ont permis de compléter le tableau. Mise en commun à l’oral par 1 rapporteur du groupe (tableau complété au rétroprojecteur).
Le rapporteur explique les choix en donnant les éléments soulignés.
Chaque groupe présente deux articles.
Bilan commun :
1/ Soulignez ou surlignez de deux couleurs différentes les articles qui relèvent de l’information et ceux qui impliquent un commentaire ou une prise de position.
Les articles qui informent : la dépêche, le compte-rendu, le filet, le portrait, le reportage, l’interview (1, 4, 6, 7, 8, 9)
Ils sont objectifs car le journaliste est neutre.
Les articles avec commentaires ou prise de position : l’éditorial, la critique, l’analyse, le courrier des lecteurs (2, 3, 5, 10)
Ils sont subjectifs car le point de vue de l’auteur transparaît. Connaissez-vous d’autres types d’articles objectifs ou subjectifs ?
La brève ou le fait divers servent à informer et sont donc objectifs.
La chronique (souvent à la radio et parfois quotidienne) est subjective car implique un point de vue personnel et critique. 2/ Puis les élèves élaborent, à l’aide des éléments soulignés dans les différents articles, la trace écrite qui pourrait se résumer dans un tableau :
Les marques d’objectivité
(Informer)
| Les marques de subjectivité
(Commenter ou prendre position)
| Utilisation de la 3ème personne :
il(s), elle(s) (distance du journaliste avec l’événement)
Vocabulaire objectif (exemples des articles)
Mode indicatif : mode du réel
| Utilisation de la première personne du singulier « je » et/ou du « on »
Vocabulaire subjectif (exemples des articles)
Mode conditionnel exprimant un souhait, une condition introduite par « si ».
Mode subjonctif exprimant un souhait, un ordre, ou un doute.
(Exemples des articles)
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La remontée aux sources
L’origine principale des nouvelles est commune à tous : ce sont les dépêches rédigées par les agences de presse auxquelles les rédactions sont abonnées. Les agences disposent d’un important réseau de correspondants, dont la mission est de rapporter, de la façon la plus neutre possible, les événements dont ils ont été témoins ou qu’ils tiennent de sources vérifiées. Leur style est réputé pour sa sobriété. Le début d’une dépêche doit répondre aux fameux cinq « w » de l’écriture journalistique : who ? what ? where ? when ? why ?
Cependant, derrière cette relative objectivité du point de vue, se manifeste un parti pris fondamental : le choix de rendre compte de tel événement plutôt que de tel autre, d’effectuer un tri entre les informations qui seront diffusées et celles qui ne le seront pas.
L’énorme production des agences de presse débouche donc sur les écrans d’ordinateur des journalistes du monde entier. Elle constitue la matière première de l’information. Certains journaux reprennent parfois le texte de dépêches réécrites le moins possible. Les présentateurs de radio et télévision s’en inspirent aussi, ce qui explique que certaines formules se retrouvent assez curieusement dans la bouche de plusieurs journalistes.
Il serait pourtant exagéré de croire que les supports d’information ne font que recopier le travail des agences. Chacun d’eux recourt à d’autres sources (envoyés spéciaux…).
Source : Textes et documents pour la classe n°809, du 1er au 15 février 2001, « La fabrique de l’information », Le Point d’Antoine Mercier « Une industrie de l’éphémère » (extraits).
Séance 4 : Préparer les questions d’une interview
Pour être efficace, une interview doit être bien menée. Les questions spontanées permettent de s’adapter au déroulement de l’entretien en rebondissant, par exemple, sur un propos inattendu de l’interlocuteur mais, de manière générale, il est plus sûr et très utile d’avoir une série de questions déjà prête.
Partir des représentations des élèves : chaque groupe (3-4 personnes) propose une question qui pourrait être posée à un sportif en interview et l’un des membres du groupe la note au tableau. Toutes les questions formulées y restent écrites durant la séance.
Les élèves analysent ensuite les questions d’une interview :
du point de vue de la forme : termes et expressions interrogatifs, positionnements sujets-verbes ;
du point du vue du fond : la question appelle-t-elle une réponse courte (« oui », « non », une date, un nom…) ou une réponse développée ?
On conclut alors que l’on a le choix entre deux constructions :
Ordre sujet-verbe (registre de langue courant)
| Ordre verbe-sujet (registre de langue soutenu)
| Il participe au match ? (interrogation marquée par l’intonation)
Est-ce qu’il participe au match ?
(utilisation de l’expression introductive « est-ce que ? »)
| Participe-t-il au match ? ( - t - intégré entre les deux voyelles)
Ce footballeur participe-t-il au match ? (sujet repris sous forme pronominale)
| Exercice :
Registre de langue courant
| Registre de langue soutenu
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| Dans quel club joue-t-il ?
| Est-ce qu’ils ont gagné ?
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| Ce footballeur pourra participer à ce match ?
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| Il existe plusieurs catégories de questions :
l’interrogation globale (ou totale), à laquelle on répond par « oui » ou « non » / l’interrogation partielle, à laquelle il est impossible de répondre « oui » ou « non » ;
l’interrogation fermée, à laquelle on répond par une phrase courte / l’interrogation ouverte, qui peut entraîner une réponse développée ;
les questions neutres (le journaliste ne cherche pas à influencer l’interviewé) / les questions tendancieuses (le journaliste cherche à orienter la réponse de l’interviewé).
Exercices :
Les élèves formulent une question pour chaque catégorie, en utilisant les deux constructions (registres courant et soutenu).
Pour finir, ils analysent, du point de vue du fond et de la forme, les différentes questions notées au tableau en début de séance.
Séance 5 : La une : une mise en scène de l’information.
Comment un événement sportif est-il mis à la une ?
Les élèves analysent plusieurs unes, certaines d’entre elles formulant des titres qui jouent avec les mots, et répondent à la problématique.
Eléments attendus :
la une attire le regard sur l’événement : emplacement central, typographie du titre et image en grand format ;
le titre qui attire le lecteur par un jeu de mots.
Séance 6 : Journalistes sur le terrain.
Les élèves ont un rôle bien déterminé. Ils s'inscrivent dans le tableau ci-dessous; plusieurs élèves peuvent avoir la même fonction, mais il faut qu’ils énoncent clairement ce qu’ils doivent faire.
Ce travail de préparation est mené en salle de classe.
NOMS des élèves
| Fonctions
| Ce que je dois faire pour la réalisation du reportage
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| Préparer les questions
(utiliser la séance 4)
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| Interviewer sur le terrain
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| Noter les propos de l’interviewé
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| Prendre des notes sur l'ambiance, le lieu ...
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| Photographier
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| Filmer
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| Les élèves se rendent sur le terrain sportif, puis la restitution est faite en classe à l'oral.
Le montage vidéo peut également être réalisé dans le cadre des TICE.
Séance 7 : Ecrire à la manière des journalistes…
Consignes d’écriture :
En vous aidant des séances précédentes, vous rédigerez un reportage sur l’événement sportif auquel vous avez assisté. Vous mettrez, ensuite, cet événement à la une.
Le reportage
| La une (vous n’annoncerez que cet événement)
| Donnez un titre à votre reportage.
Datez, localisez et décrivez l’événement sportif auquel vous avez assisté (le lecteur doit avoir l’impression d’y être).
Reprenez des éléments de l’interview (pensez à préciser les noms des personnes concernées).
Datez votre écrit et indiquez votre identité.
| Inventez un titre de journal sportif.
Datez la une.
Donnez un titre « accrocheur » à l’événement du jour.
Insérez une photographie commentée (pensez à préciser le nom du photographe).
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