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Lettre ouverte à ceux qui nous gouvernent, ou vont nous gouverner : Projet de mise en place d’une loi et de mesures éducatives visant à prévenir les VIOLENCES CONJUGALES ET ENVERS SES ENFANTS, destinées aux hommes et aux femmes, et d’une campagne de communication longue, permanente et nationale sur le même thème. Bien sûr, tout existe déjà, ou presque : le récent délit de violence psychologique, les publicités « choc » pour dénoncer les problèmes de violence conjugale ou envers les femmes en général, les peines sévères encourues par les meurtriers ou les violeurs…Les associations de défense des femmes et les « féministes » montent régulièrement au créneau, et notre pays semble avoir pris conscience d’un problème de fond. Mais…ce n’est pas suffisant. C’est loin, terriblement loin d’une réalité qui devient chaque jour plus sordide. Notre pays a touché le fond de l’horreur en ce jour où, quelque part en France, un homme a de sang froid tué sa compagne pour, semble-t-il, une banale histoire de jalousie, avant d’aller asperger sa voiture d’essence et de s’y immoler. Et surtout avant de faire griller, brûler vifs, entendant leurs hurlements, ses trois enfants âgés de quatre, six et onze ans. L’aîné, par miracle, survivra peut-être, mais les médecins ne peuvent encore se prononcer. Oui, il y a eu des témoins, impuissants. Sincèrement, je pensais qu’il ne pouvait exister pire horreur que celle vécue par la jeune Laetiita, violée, dépecée, démembrée… Si, c’est possible, donc. En France, en 2011, à l’heure où les prix Nobels sont décernés à des chercheurs arrivant à sonder l’univers, un papa peut, de sang-froid, faire un barbecue avec la chair de sa chair. Et je dis: stop. Et je dis : ça suffit ! J’en appelle solennellement à vous, nos Politiques, les existants, les à venir : à vous, Monsieur le Président, je vous fais une lettre ; et à vous, Mesdames que je souhaiterais prendre (enfin) le pouvoir, ou à vous, Monsieur, qui serez élu…. J’en appelle aussi au pays tout entier, femmes et hommes, afin que nous nous arrêtions un moment sur ce qui ne me paraît plus décemment convenable de nommer, avec cette atroce pudeur qui me fait vomir, un « drame familial ». Il suffit. Il suffit de voir, chaque jour ou presque, une femme mourir sous les coups de son compagnon, ou ex compagnon. Il suffit d’entendre parler de ces milliers de femmes violées, comme si nous vivions en guerre, et que quelque peuplade veuille souiller leur honneur. Et surtout, surtout, de grâce, il suffit de voir chaque mois, ou presque, des hommes prendre qui un fusil, qui une corde, qui un couteau, afin d’aller simplement, comme on part à la chasse, abattre leur progéniture comme s’il s’agissait de gibier non protégé. Car ôtez-moi d’un doute, les jeunes lapereaux, et les marcassins, et les bébés grives, ils sont « protégés », eux, n’est-ce pas ? Voilà donc, après ce constat simple, mais épouvantable, ce que je propose, afin que la France ne redevienne pas un état moyenâgeux, où n’importe quel Pater Familias légèrement agacé par les infidélités de Madame, ou un peu en colère car il n’accepte pas les mesures prises par le JAF, s’en aille faire des grillades avec ses mômes…Il convient en urgence de faire cesser cette systématisation de la barbarie.
Ce ne sont pas des « drames familiaux », non, ce sont des crimes, des crimes barbares, d’un autre âge, ce sont des survivances d’un temps où l’Homme, l’époux, le père, avait droit de vie et de mort sur les siens. Il faut que cela cesse. Il faut que notre pays ose dire l’impensable, ose qualifier la barbarie, la définir, et la punir en conséquence. Et, surtout, la PREVENIR.
De cette manière, dès le plus jeune âge, les jeunes garçons, puis les adolescents apprendraient qu’on EST un mari et un père, mais que l’on n’A pas de droit sur autrui, spécialement sur femme et enfants. Cette différence entre l’ « être père » et l’ « avoir un pouvoir » me paraît fondamentale. Cette instruction civique devrait bien entendu être répercutée dans les programmes et les manuels.
On a bien rendu obligatoire les tests HIV avant le mariage, pourquoi alors ne pas rendre obligatoire un entretien avec un professionnel de santé expliquant que dans un aucun cas, on ne possède le droit de tuer sa compagne et ses enfants ? Les chiffres sont là : En France, les femmes meurent davantage des coups de leurs compagnons que du SIDA. Et leurs enfants, ces dernières années, meurent aussi.
Cette campagne de communication devrait être mise en place au long cours, durant de longues années, jusqu’à ce que les Français, les hommes, les papas aient intégré cette évidence : ON NE TUE PAS SA FAMILLE. Même si on est très, très très fâché…
Mais de ces « drames familiaux », non, personne ne parle. On détourne pudiquement le regard, laissant à la populace le soin d’acheter Détective ou France-Soir, s’indignant un instant, avant de songer au prochain match des Bleus ou à ce petit ensemble… Ces quelques réflexions paraîtront peut-être ridicules, dépassées, naïves ou « anti-mecs ». Mais il n’en est rien. Je pense sérieusement que notre pays doit à présent, au vu de ce drame atroce, arrivant après le terrible assassinat de la famille Dupont de Ligonnes, mais surtout après des dizaines d’autres faits divers, après des dizaines de crimes barbares commis par des hommes envers leurs compagnes, qu’ils abattent, vitriolent, étranglent impunément, et/ou envers leurs enfants, prendre conscience qu’il ne s’agit pas de simples faits divers, mais d’un problème grave et ontologique endeuillant les forces vives de la nation et notre dignité d’humains. Sus à la banalisation de la barbarie. Agissons. Réfléchissons. Mettons en place des commissions, des groupes de travail, des solutions. Madame la future Présidente de la République, ou Monsieur le futur Président de la République, je souhaiterais que cette thématique, ainsi que la mise en place du projet de loi que j’ai évoqué, comptent parmi vos priorités. Mesdames et Messieurs les Politiques, je vous ai livré une ébauche de réflexion, à froid, après le crime atroce envers ces trois jeunes enfants. De grâce, prenez le temps de réfléchir à cette lettre. Sabine Aussenac, maman, professeur, écrivain. |
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