Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale








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Gerard CLEMENT Page DU 1ER AU 10 SEPTEMBRE 2017 19196.doc17/01/2018


CENTRE RHONE –ALPES D’INGENERIE SOCIALE SOLIDAIRE & TERRITORIALE



REVUE DE PRESSE

DU 1ER AU 10 SEPTEMBRE 2017



  • Projets d’ordonnances : les premières réactions des syndicats

  • Projet territorial pour l’emploi, le guide du ministère

  • Non, le Code du travail n’est pas la première barrière à l’embauche

  • Des mesures pour lutter contre l’évasion fiscale

  • Dernière minute : Christian Chavagneux succède à Muriel Pénicaud

  • Loi travail : la société de défiance

  • Refonder le travail social

  • Les couleurs de la rentrée

  • Démocratiser l'entreprise ou le travail ?

  • Politique industrielle: Montebourg l’a rêvé, Macron l’a fait

  • Le dialogue social : label grande cause nationale en 2018 ?

  • IRP : mort sur ordonnances ?

  • Ordonnances sur le code du travail : occasions manquées de renforcer le dialogue social et la codétermination

  • Un avis du CESE : lutter contre les discriminations syndicales

  • L’avenir du travail mérite une mobilisation mondiale

  • La loi de moralisation, devenue retour de la confiance en l'action publique

  • « Reprendre le contrôle de la dette - Pour une réforme radicale du secteur financier »

  • La loi Travail ou la victoire… de l’ancien monde

Projets d’ordonnances : les premières réactions des syndicats

samedi 2 septembre 2017

Les projets ont été présentés le 31 août. Il s’agit de 5 ordonnances. Les syndicats et le patronat en ont eu les textes le matin même : 160 pages ! Leurs réactions « à chaud » sont donc des réactions sur les grands points de ces textes, avant d’en prendre une connaissance détaillée. Tous préciseront leur positionnement après une analyse approfondie, notamment lors des différentes consultations des instances dans la première quinzaine de septembre, avant l’adoption des ordonnances par le Conseil des ministres du 22 septembre. Mais leurs premières réactions sont significatives de leur approche de cette réforme : elles sont de deux types.

Le reproche général d’un manque d’évaluation des lois précédentes

En particulier, la loi sur le dialogue social et l’emploi du 17 août 2015 et la loi Travail du 7 août 2016 ont introduit de nombreux changements sur le dialogue social, les IRP, l’articulation branches–entreprises pour les négociations, la protection des représentants du personnel, l’extension de la délégation unique du personnel… Le manque de prise du temps de l’évaluation est en particulier cité par la CFDT, la CGT et FO. Ceci afin de faire le premier bilan de changements récents, avant de prendre des ajustements ou de nouvelles mesures. Donc une réforme dont les syndicats n’étaient pas demandeurs.

Le bilan de la concertation de l’été

Là, deux types d’analyse sont visibles. CGT et CGC ne voient pas d’améliorations du projet initial par les réunions de concertation qui se sont déroulées tout l’été. « Le gouvernement vient de confirmer les craintes que nous pouvions avoir » a déclaré Philippe Martinez.

CFDT, CFTC et FO insistent au contraire sur le rôle qu’a eu la concertation pour faire évoluer le projet de départ. « Concertation intense », selon FO, qui a « permis de faire évoluer certains points clefs ». La CFTC « salue la méthode qui a permis au texte d’évoluer et aux organisations syndicales d’être entendues ». Et pour la CFDT, une « concertation loyale et sincère » qui « a contribué à limiter au maximum les éléments de dérégulation et de remise en cause des droits des salariés ».

Déception, désaccords et oppositions

La CGT et la CGC insistent sur une évaluation négative d’ensemble du projet de réforme, avec souvent les mêmes termes, comme l’« accroissement » ou l’« amplification » du « dumping social » et de la « précarité ». La CGT voit dans ces textes une « accentuation de l’inversion de la hiérarchie des normes », la possibilité d’une « relation de gré à gré avec un travailleur isolé », comme d’un « référendum à l’initiative de l’employeur ». La CGC insiste aussi sur le paradoxe de la fusion des IRP et de la disparition des CHSCT avec le discours gouvernemental pour un développement du dialogue social dans les entreprises.

Les trois autres syndicats citent les points que la concertation a permis de faire évoluer positivement, comme :

 la non remise en cause des régimes de prévoyance de branche,

 le niveau des indemnités prudhommales,

 l’évitement de la libéralisation du contrat de chantier, 

 celui du relèvement du seuil de déclenchement des plans sociaux,

 celui d’un référendum déclenché par l’employeur,

 et celui d’un délai très court de recours aux prudhommes.

Ils mettent aussi en relief les avancées obtenues :

 l’articulation entre les négociations de branche et d’entreprise, avec, par rapport au projet initial, un rééquilibrage entre les deux qui permettra d’avoir une protection conventionnelle de branche et des accords d’entreprises sur leurs réalités propres,

 la négociation de branche sur la qualité de l’emploi, pour encadrer les contrats courts,

 l’augmentation de 25 % de l’indemnité de licenciement.

La CGC y ajoute, ce dont les autres sont d’accord :

 les dispositions qui améliorent la nécessaire reconnaissance des parcours syndicaux.

Ils constatent aussi que des désaccords subsistent sur nombre de points importants :

 Les 3 syndicats insistent sur le plafonnement des indemnités prudhommales, mais tout en appréciant (CFDT et CFTC) que les exceptions aient été élargies à toute atteinte aux libertés fondamentales, en plus du harcèlement et de la discrimination.

 La fusion obligée des IRP est un autre point d’opposition, d’autant plus que seuls les décrets indiqueront le nombre d’élus et leurs heures délégation alors qu’ils assumeront le cumul des thèmes de consultation.

 Le risque de décisions unilatérales des employeurs des TPE, en l’absence de mandatement syndical pour négocier, et l’extension possible de la négociation directe de l’employeur aux entreprises de 11 à 20 salariés en l’absence de délégué du personnel.

 Un autre point critique concerne la facilitation des licenciements : par le choix du périmètre national pour apprécier les difficultés d’une multinationale qui licencierait, risquant de permettre des évitements grâce à des transferts financiers, et par la possibilité de ruptures conventionnelles collectives évitant un PSE.

 FO souligne son désaccord sur l’ouverture du « droit à l’erreur » aux motifs de licenciement.

Ces points impactent des aspects concrets et très importants de la protection des salariés. Et les organisations ont bien l’intention aussi d’intervenir à nouveau lors de la préparation des décrets d’application.

Mais la critique de fond vient de la CFDT sur la philosophie générale des ordonnances : selon elle, c’est une occasion manquée, car cette réforme ne fait pas évoluer la culture du dialogue social, son renforcement et la reconnaissance que l’articulation de l’économique et du social et la démocratisation de l’entreprise sont des facteurs de performance économique et de qualité du travail.
Projet territorial pour l’emploi, le guide du ministère

samedi 2 septembre 2017

Chaque année des centaines de projets pour l’emploi voient le jour dans les territoires. Sans prétendre à l’exhaustivité, le ministère du Travail et plus précisément la Direction générale de l’emploi et de la formation professionnelle (DGEFP) propose un guide « boîte à outils », construit à partir de la capitalisation de démarches existantes. Il est le résultat d’une co-construction à partir du témoignage de nombreux porteurs de projets, ainsi que tous ceux qui agissent dans l’écosystème dans lequel ils se déroulent. Le guide présente les questions indispensables à se poser avant et pendant la démarche en 4 étapes parfaitement identifiées qui égrainent aussi les conditions de succès, les risques…

Pour la DGEFP, une volonté de développement des projets et, au-delà, de l’emploi

Cette direction a acquis une expérience forte en matière d’analyse et de valorisation des projets territoriaux, grâce notamment à l’organisation depuis 2014, chaque année, de la Journée des initiatives territoriales pour l’emploi. Et comme l’indique Carine Chevrier, Déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle dans la préface du guide, le ministère du Travail souhaite que « ce guide, résultat d’une démarche partagée, contribue à donner envie à de nouveaux porteurs ou à favoriser de nouvelles initiatives et à ouvrir très largement sur des logiques de capitalisation et d’essaimage ».

Étape 1 : se poser les questions incontournables pour réussir

  • Pour se lancer dans un projet territorial pour l’emploi, quels sont les ingrédients à réunir ?

  • Puis-je m’appuyer sur une dynamique existante et comment faire ?

  • Quelles sont les étapes à franchir pour faire émerger mon projet ? Comment faire adhérer mes partenaires, trouver et convaincre mes financeurs ?

  • Comment piloter cette démarche complexe et quels outils mobiliser ? Comment définir le rôle de chacun ?

  • Quels sont les risques à éviter ?

  • De quelles bonnes pratiques je peux m’inspirer ?

  • Comment m’assurer de l’inscription dans la durée de ma démarche ?

Étape 2 : identifier et définir un besoin

Le projet doit répondre à un besoin défini en amont. Pour ce faire plusieurs outils et méthodes sont présentés des plus formels aux plus informels : l’enquête, l’analyse quantitative et qualitative, le retour d’expérience… Ils permettent de préciser le périmètre territorial du besoin : zone ou bassin d’emploi, etc. Et définir ce territoire partagé et reconnu constitue un levier, à la fois pour faciliter l’identification des acteurs à mobiliser, et pour que les partenaires potentiels s’y reconnaissent et s’y investissent. Pour cela, il faut prendre le temps d’interroger les entreprises, les écouter et les associer à la définition du projet, et surtout prendre le temps de les convaincre de l’intérêt du projet pour susciter leur adhésion.

Étape 3 : partager l’idée et le besoin

Après l’avoir défini le projet doit être diffusé aux bons acteurs pour trouver des soutiens. Pour la DGEFP, cette étape est cruciale pour identifier des partenaires actifs qui donneront des idées sur la façon de construire votre projet et avec qui le monter. L’objectif à ce stade est donc de rassembler autour du projet des partenaires directs (membres) et des soutiens (financeurs, acteurs institutionnels ou politiques).
Parmi les facteurs clés de succès, il convient de mobiliser et/ou informer les décideurs politiques et les acteurs de l’emploi afin qu’ils apportent leur vision et leur soutien dès l’émergence du projet.

Étape 4 : identifier des partenaires et qualifier l’écosystème

Il convient d’identifier ses partenaires et ceux qui apportent une plus-value. Il s’agit d’une étape clé, car les projets où les partenaires sont clairement identifiés sont ceux qui rayonnent le plus. Clarifier le type de chacun des acteurs et le rôle de chaque partenariat structure le projet. Quatre grands types d’acteurs institutionnels et opérateurs peuvent prendre part au projet :

  • les pouvoirs publics ;

  • les acteurs du développement économique ;

  • les opérateurs de l’emploi ou de la formation ;

  • les entreprises et leurs réseaux.

En conclusion, alors que les chiffres du chômage restent élevés en France et supérieurs à la moyenne européenne, l’objectif du ministère du Travail est double. Il s’agit d’apporter des clés pour sécuriser et rendre plus efficientes les initiatives pour l’emploi et donner envie à de nouveaux porteurs de se lancer dans des projets territoriaux pour l’emploi. C’est tout ce que l’on souhaite à cette initiative !

Sources http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/ite-guidecomplet.pdf
Non, le Code du travail n’est pas la première barrière à l’embauche

mercredi 30 août 2017

Dans sa note de conjoncture trimestrielle de juin 2017, l’Insee interroge les entreprises sur leur activité récente et aborde la question des barrières à l’embauche ressenties par les entreprises. Pour elles, le Code du travail n’est pas la première barrière, loin s’en faut. 28 % évoquent d’abord les incertitudes économiques puis la difficulté à trouver de la main-d’œuvre compétente et le coût de l’emploi jugé trop élevé. Cette note permet de remettre dans le bon sens les problèmes que vivent les entreprises loin des discours politico-idéologiques sur le Code du travail. Car, à bon diagnostic, bon remède !
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