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CONSERVATION DE LA CHÊNAIE BUISSONNANTE

Bois du Foux

Lovis Méline, Stragiotti Mélissa, Aebi Arnaud, Baumann Julien, Fernier Denis


Image – Bois du Foux(12.05.2014) J.B.
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Table des matières



Table des matières 2

Introduction 2

Matériel et méthodes 4

La pluridisciplinarité 4

Pédologie 5

Phytosociologie 7

Ethnologie 9

Résultats & Discussion 11

Résultats pédologiques 11


La géologie du bois du Foux 11

Profil de sol 1 12

Profil de sol 2 13

Résultats phytosociologiques 16

Résultats ethnologiques 18

Plan de gestion 22

Conclusion 24

Remerciements : 25

Sources : 27

Sites internet  28

Annexes 29

Schémas 29

Tableaux floristiques 33

Sites de relevés phytosociologiques 34

Photographies 37

Interviews  44

Annexe 5 : Service des forêts – Jan Boni 44

Annexe 6 : Laboratoire Sol&Végétation – Jean-Michel Gobat 55

Annexe 7 : Jardin Botanique – Blaise Mulhauser 59

Annexe 8 : Archives communales – Olivier Girardbille 65

Annexe 9 : Parcs & Promenades – Stéphanie Perrochet & Eddy Macuglia 73


Introduction


Au début du XXe siècle, le botaniste anglais Tansley pense déjà à intégrer l’Homme dans son concept d’écosystème (2014, Joël Amossé). L’écosystème urbain se caractérise par une dominance, d’aires aménagées, de constructions et d’infrastructures artificielles [1]. Ainsi l’Homme, ingénieur de son écosystème, façonne et développe son milieu aux travers de sa technologie. Au sein de l’écosystème urbain s’entremêlent zones urbaines et espaces verts. Ces espaces verts, véritables poumons de la ville, peuvent être aménagés par l’Homme comme les parcs et les jardins, ou encore les espaces semi-naturels, tels que les parcelles forestières.

La présence des espaces forestiers en ville est le résultat de l’entrée en vigueur de la loi sur les forêts suisses en 1902. Cette loi interdit tout défrichement en favorisant la forêt en milieu urbain. Dès lors, les parcelles de forêts en ville sont protégées par la fédération. En 1991, une révision de la loi forestière a ordonné une délimitation précise de l’ensemble des forêts avoisinant ou recouvrant les zones à bâtir. En parallèle, une gestion multifonctionnelle de la forêt est mise en place et quatre fonctions lui sont attribuée. Ainsi, les fonctions immatérielles, telles que la protection, l’accueil et la biodiversité, ont autant d’importance que la production de bois (annexe 5). Ainsi, il est primordial d’accorder une ou plusieurs fonctions à une forêt particulière, afin d’en assurer sa pérennité.

Dès les années 90, le concept de forêt urbaine intervient en tant que qualificatif des « forêts, parcs, ou boisement se développant sur une zone urbaine » [2]. Actuellement, cette notion n’est toutefois pas encore officiellement reconnue dans la législation. Cependant, nombreux sont les cantons qui accordent un statut particulier aux forêts entretenues en milieu urbain, puisqu’elles requièrent une approche différente dans leur gestion (annexe 9). Tout en améliorant la qualité de vie des habitants, la forêt en ville contribue à l’esthétique du paysage. Elle joue aussi le rôle de « refuge d’écosystèmes naturels », participant à la biodiversité des agglomérations urbaines [4]. Il est donc nécessaire de préserver ces forêts en ville pour un environnement urbain agréable (annexe 1).

Le Bois du Foux est l’une des forêts de la ville de Neuchâtel. Le terme Foux est dérivé du mot latin « Faou », signifiant hêtre. Cette origine toponymique mène à penser que le hêtre dominait durant une période donnée. Cependant, aucune trace du hêtre n’est mentionnée dans les documents des archives communales ou sur des cartes datant du XVIIe et XIXe siècle (annexe 8). Dans les manuels de la Chambre des Bois (1765-1817), le Bois du Foux n’est pas directement cité dans le corps du texte. Cependant, durant le XVIIIe siècle, le chêne est présent dans ce secteur comme le mentionnent ces manuels, « La Chambre des Bois et des Joux assemblée, elle a pris en objet (…) de faire couper les branches de Chênes qui sur le chemin du Mail qui conduit à Fays ». Ainsi, il règne encore une certaine ambigüité sur l’origine des essences de cette forêt. Selon nos recherches, la première mention du « Bois du Foux » date du XIXe siècle. Cette forêt servait à la production de bois de chauffe (voir annexe 6). Toutefois, il est relativement difficile de retracer l’histoire de cette parcelle forestière, en raison de sa superficie plus que modeste (environs 2'000 m2) (annexe 5). En effet, au cours de l’histoire, il est plutôt fait mention des interventions dans les forêts dédiées à la production de bois comme le Bois des Joux (1765-1816, La chambre des Bois).

La parcelle du Bois du Foux, peu propice au lotissement, semblerait n’avoir vu aucune intervention humaine. La pierre d’Hauterive qui affleure est le résultat d’un plissement de terrain (annexe 8). Ainsi, selon nos diverses informations, cette forêt semble avoir pris racine bien avant l’urbanisation du quartier du Mail. Le Bois du Foux, au sein de la ville de Neuchâtel, correspond à la définition d’une forêt urbaine. Mais à ce jour, ce concept de forêt urbaine n’est pas encore utilisé à Neuchâtel, contrairement à d’autres cantons qui lui accordent ce statut (annexe 9).

En juin 2013, un fort coup de vent a cassé quelques chênes de la forêt du Bois du Foux. Cet événement a fragilisé l’ensemble du peuplement présent sur cette parcelle. Suite à cet incident, l’ingénieur forestier du district de Neuchâtel, Monsieur Jan Boni, a réalisé une coupe pour répondre aux exigences de sécurité que demande une forêt en ville. Monsieur Jan Boni et ses collaborateurs avaient pour objectif de préserver les arbres stables, malheureusement, ils ont très vite remarqué que cette forêt était âgée et certains arbres étaient creux. « On a réalisé que le peuplement était en train de nous filer entre les doigts ! », s’exclame Jan Boni (annexe 5). C’est en décembre 2013 que les travaux de déboisement ont eu lieu.

Dans ce contexte, une étude a été proposée dans le cadre des APP à l'Université de Neuchâtel afin de mieux comprendre les étapes de recolonisation de la végétation. L'objectif de ce travail est à la fois d'établir un état des lieux de la situation à l'échelle de l'écosystème mais également d'aborder les aspects sociologiques inhérents à cette modification du milieu. De plus, il s'agira d'émettre des hypothèses et des suggestions quant à l'avenir de la parcelle, sur le modèle d'un plan de gestion.
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