La poste, le télégraphe et le téléphone








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L’adduction d’eau



1964, le 25 juillet, le comité du Syndicat Intercommunal pour l'Alimentation en eau potable de la Région de Tiercé, que préside M. Jolibois, approuve, en mairie de Tiercé, le règlement du service des eaux, que le gérant, la S.A.U.R. (Société d'Aménagement Urbain et Rural), signe également pour exécution.

La commune de Villevêque est membre de ce syndicat et a demandé à tous les propriétaires et locataires de la commune désirant bénéficier du service d'eau potable de s'inscrire en mairie avant le 30 juin 1964 afin de permettre l'étude du projet devant desservir la commune

10 communes participent à ce syndicat : Briollay, Cheffes-sur-sarthe, Ecuillé, Etriché, Montreuil-sur-Loir, Sceaux-d'Anjou, Soucelles, Soulaire-et-Bourg, Tiercé, Villevêque.

1965 : Les travaux d’adduction d’eau sont réalisés à partir d’un captage situé dans la vallée de la Sarthe entre Tiercé et Briollay;.

Un château d’eau a été édifié sur le coteau, près du cimetière. Son impact paysager est très important car il domine, à distance, la silhouette du château qu’il écrase de sa masse blanche, telle une verrue dans le paysage. Une surpresseur le remplacerait avantageusement. Cela illustre bien l’absence de toute préoccupation environnementale de la part des responsables administratifs de l’époque.

Avant la généralisation tardive du « service d’eau » à Villevêque, les adductions d’eau privées se faisaient avec une pompe électrique branchée sur le puits. Celles-ci n’intervinrent qu’après la seconde guerre mondiale dans les années 1950-60 et elles furent loin d’être générales. Le moyen commun jusque là demeurait le puisage au puits. Un moulinet de bois muni de quatre poignées en croix permettait de tirer l’eau avec une « seille », seau de bois cerclé de fer, puis en fer galvanisé, en enroulanr la corde autour du moulinet. La seille était fixée par une « main »de fer, sorte de gros mousqueton à ressort, ce qui permettait de la porter sur la pierre d’évier, qui était en ardoise et qui portait la trace circulaire résultant du frottement du seau sur la pierre.

Il existait un autre type de puits, lorsque celui-ci n’était pas très profond. C’était la « cigogne », qui était un puits à balancier, très répandu en Orient sous le nom de chadouf. Une perche articulée au sommet d’un poteau en bois comportait un poids, c’est-à-dire une pierre à une extrémité, la plus courte. A l’autre extrémité la plus longue était fixée une chaîne avec son seau. Pour puiser l’eau, il suffisait de tirer sur la chaîne et de descendre la perche pour remplir le seau, que le contre-poids faisait remonter, avec un effort limité. Il en existe encore un exemplaire à la Vieille-Court, chez Jackie Poitevin.

Quand on voulait se laver les mains, l’eau était puisée dans le seau avec une sorte de grande cuillère de bois appelée godet dont le manche était creux et qui était posée, une fois remplie en travers du seau. L’eau s’écoulait lentement par le manche percé, ce qui donnait le temps de se frotter les mains et de les rincer, au dessus de l’évier, à côté du seau.

Ainsi l’eau du seau restait propre et on l’économisait. C’était simple et très pratique et d’un usage général avant la généralisation de l’eau au robinet.

Voici la définition qu’en donnaient Verrier et Onillon :

« Godet : ustensile servant à puiser l’eau dans un seau. C’est un vase en bois avec un long manche percé d’un trou qui va s’ouvrir au fond du vase et par lequel s’écoule l’eau qu’on puisée. On dit « boire au godet », c’est-à-dire directement sans verser dans un verre ». ( p. 436, t. I).

Le pont-bascule :
Bascule géante dont le plateau rectangulaire au ras du sol permet de peser des véhicules. Il y en avait un dans le bourg de Villevêque, dont le souvenir était conservé par le nom d’un café, "le café de la Bascule", à la porte duquel il était installé. Il servait surtout notamment dans le commerce de la paille et du foin. La bascule disparue, c’est devenu "le Bar des Amis".

1878, le11 août, le conseil vote la somme de 3 000 francs pour l'établissement d'une bascule.

1879, le 11 mai, les dépenses pour l'établissement de la bascule se sont élevées à 3 903 francs 36 centimes, la bascule elle-même ayant coûté 1 400 francs, le reste étant le coût de l'édicule :

  • maçonnerie...............1 662,30

  • serrurerie.....................100, 70

  • menuiserie...................253, 37

  • couverture....................283, 24

  • charpente.....................123, 75

  • fouille.............................80, 00

  • bascule.......................1 400, 00

  • Total..........................3 703, 36

Le prix de la pesée était de 3 Francs de l’époque en 1941 ;

La suppression du « droit de pesage » a été décidé par le Conseil municipal, à compter 31 décembre 1971 (Délibération du 27-01-1972) et sa vente à la ferraille par délibération du 6-10-1972. Il faut dire que mes bornes qui la protégeaient et la superstructure avaient affronté un accident peu banal : le cheval attelé d’une carriole, de M. Loiseau, du Chêne-Vert s’était emballé et y avait terminé sa course, victime sans doute de sa peur des voitures !

1902, le 29 mars, le service des poids et mesures d'Angers annonce sa venue à Villevêque pour le 2' avril. D'ici là, la mairie doit se procurer 500 kg de poids étalonnés nécessaires pour cette opération. Il faudra les louer et les transporter.

Le terrain de camping
1959, le 13 août, visite officielle du terrain de camping municipal
Le Courrier de l’Ouest titre ainsi son article : « Promenade à Villevêque…Sur les bords du Loir, un terrain de camping modèle et une installation pour les baigneurs ont reçu la visite des personnalités officielles.

Les petites communes s’éveillent ! Car elles ont un rôle à jouer dans la vie régionale. Et même un premier rôle ! Nous n’en voulons que le seul exemple du tourisme.

Ce sont les municipalités rurales qui donnent à une région son caractère et son charme. La grande ville ne suffit pas toujours à faire le renom d’une province. Il appartient le plus souvent aux communes de retenir les visiteurs, de leur apprendre le vrai visage de du pays et de le leur faire aimer.

C’est précisément ce que fait Villevêque ! Un bourg charmant situé sur un coude du Loir, mais aussi une municipalité dynamique et clairvoyante sont les atouts de ce lieu hautement séduisant. Ajoutons encore qu’à Villevêque on sait recevoir avec la meilleure tradition angevine, c’est-à-dire avec la plus spontanée courtoisie. Villevêque donc, présentait jeudi ses dernières réalisations aux personnalités officielles. Ce fut donc la visite du camping qu’agrémenta une installation à l’usage des baigneurs.

Se trouvaient réunis : MM. Rabouin, sénateur ; Prosper David, conseiller général, adjoint au maire d’Angers ; Hamard, maire de Villevêque ; Hervé, adjoint ; le Conseil Municipal de la commune ; MM. Thénevaut, maire de Mazé ; Landais, ingénieur des Ponts et Chaussées ; Bluteau, conducteur des travaux ; Derouin, président de la Société musicale, etc…

Sans doute le temps ne favorisait guère une visite prolongée des installations. L’impression n’en fut pas moins excellente : formant terrasse sur le Loir, le terrain de camping muni de toutes les commodités, planté d’arbres, parfaitement aplani, situé à deux pas du bourg, et dans un paysage idéal, cet emplacement donc, était idéal. Comment s’étonner que de très nombreux campeurs y aient élu domicile ? Ils étaient près de cent en juillet, moins nombreux maintenant, qui purent goûter les joies de la pêche, de la promenade et des baignades. En bordure du terrain, un plancher-ponton facilite la baignade, d’autant que les nageurs bénéficient sur l’autre rive de la plage de Soucelles, également fort bien aménagée. Bref, voilà un bel exemple de ce que peut une commune qui a le privilège des rives d’une rivière et d’un paysage pittoresque. En amont, un vieux moulin, en aval des bosquets. Enfin, une allée bitumée facilite l’accès du terrain.

Comme on s’en doute, la municipalité a reçu force félicitations de ses invités bien sûr, mais aussi des campeurs…D’aucuns sont d’ailleurs familiers des lieux qu’ils fréquentent depuis plusieurs années.

Au cours d’un vin d’honneur servi au Café des Tonnelles tout proche, M. Hamard a évoqué les diverses phases de ces réalisations. Il fallut à la municipalité beaucoup de patience et de persévérance. Ce terrain n’était pas propriété communale…Après l’achat, bulldozers et pelles-excavatrices furent mis en chantier. Puis ce furent les travaux de viabilité et les divers aménagements sanitaires. Tous ces travaux n’allèrent pas sans efforts financiers. Mais l’afflux des visiteurs et estivants prouvait très vite que cette initiative était valable.

MM. Prosper David et Rabouin prirent successivement la parole. Les orateurs ont souligné le caractère essentiel des problèmes du tourisme dans l’économie régionale et félicité Villevêque d’avoir su si bien mettre en valeur et exploiter avec tant de discernement les atouts que lui avaient confiés et la nature et la tradition. »

(Communiqué par Philippe Léonard)

1964, avril : fiche descriptive dans « le Pays d'Anjou »

  • catégorie 4

  • bord du Loir

  • accès par la RN 23 et D 113

  • Aménagements : ombragé

    • 4e catégorie

    • + du bacs à laver

Ressources :

    • eau du village

    • ravitaillement : bourg

    • plage

    • baignade

Autorisation : en mairie

Capacité : 210.

1974 : selon l'inter-guide France, Anjou M et L p. 230

  • capacité d'accueil : 300

  • catégorie ou étoile :1 étoile


Ce camping sera supprimé par la suite.

Le ramassage des ordures ménagères
1974, le 22 mai, le Conseil municipal prend la décision du ramassage des ordures ménagères :

  • une fois par semaine dans le bourg et aux abords de Pellouialles

  • deux fois par mois sur le reste du territoire.

Auparavant le problème ne se posait guère car il y avait peu de déchets Les fermentescibles étaient recyclés et servaient à l’alimentation des petits animaux domestiques (chiens, chats, volailles et lapins) ou rejoignaient le tas de fumier de la ferme. Les peaux de lapins et les ferrailles étaient collectées par des marchands ambulants. Une femme sillonnait ainsi la campagne après la guerre avec son triporteur, s’annonçant au cri de « peaux de lapins.. peaux ! » ponctué parfois d’un ou plusieurs coups de corne. Ce qui n’était pas recyclable était déposé au dépotoir de la route de Corzé, en pleine zone humide, au bord du ruisseau d’Oule ! On ne se souciait guère d’environnement à l’époque.

Une cabane sur un trou au fond des jardins tenaient lieu de sanitaires et il n’était pas rare de voir tôt le matin des personnes du bourg allant plus ou moins discrètement déverser à la rivière leur seau hygiénique !


1 La Poste au XVIII e siècle, in Almanach ou Calendrier d’Anjou pour l’année 1754. Angers s. d. pp 81-83. Cité par F. Lebrun : « L’histoire vue de l’Anjou » , t. 1, p. 207.

2 In Le Pays d’Anjou , n° 4 octobre 1971.
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