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L’électrification1907, le 21 décembre : L'entreprise de « mécanique-électricité » Léon Ponsolle, d'Angers fait des offres de service au maire. Elle propose « un cahier des charges en vue de l'obtention dans votre commune de la concession de la distribution de l'énergie électrique pour l'éclairage et la force ». 1908, le 17 mai : délibération du Conseil municipal autorisant le maire Auguste Gaignard à discuter les termes de la concession. L'article 8 précise : « Nature et mode de production du courant : Le courant distribué sera du courant alternatif triphasé produit par l'Usine hydro-électrique de Soucelles. Ce courant sera transporté de l'usine aux transformateurs de la commune de Villevêque sous une tension qui ne dépassera pas 5000 volts entre phases. Les postes de transformation abaisseront la tension à 120 volts environ pour la distribution publique ». Il est prévu 15 lampes à incandescence, de 25 bougies, pour l'éclairage public, qui fonctionnera du 1er octobre au 15 mars, de la chute du jour à 11 heures du soir. Le concessionnaire, qui habite Angers, 30 bd de Saumur, devra faire élection de domicile au moulin de Soucelles. 1908, le 25 septembre : L'ingénieur-en chef des Ponts-et-Chaussées approuve le cahier des charges soumis par Léon Ponsolle et il est d'avis que le dossier établi peut être soumis au Conseil municipal de la commune. 1908, le 7 octobre : Léon Ponsolle, propriétaire de l'usine électrique de Brissarthe, chute de Villechien » répond à la lettre du maire, en date du 5 octobre 1908, qu'il ne peut accéder à sa demande de ramener « à 20 ans la durée de l'abonnement de la commune pour son éclairage public ». En conséquence, les pourparlers sont clos et il demande que le dossier lui soit rendu 1908, le 15 octobre : Dans une nouvelle lettre, Léon Ponsolle revient sur sa décision et veut bien accepter une durée de 20 ans à condition « que vous me donniez votre réponse définitive avant la fin de mes travaux à Soucelles soit mardi20 courant » 1908, le 19 octobre : Le concessionnaire Léon Ponsolle, ingénieur, confirme sa venue à Villevêque « pour conférer sur notre entente définitive ». 1908, 14 novembre :Le placard suivant st affiché : « Le maire de la commune de Villevêque fait savoir qu'en exécution de l'arrêté de M. le Préfet de Maine et Loire, en date du 7 novembre 1908, une enquête sera ouverte à la mairie sur le projet d'éclairage électrique du bourg. Les pièces relatives à cette enquête seront déposées à la Mairie pendant huit jours, qui commenceront le 15 novembre 1908, et chaque habitant pourra en prendre connaissance de 9 heures du matin à 5 heures du soir. A l'expiration du délai qui vient d'être fixé, M. Doisneau Charles, secrétaire de la mairie, commis à cet effet, recevra à la mairie, pendant huit jours, savoir les 15, 16, 17, 18, 18, 19, 20, 21 et 22 novembre courant, les déclarations des habitants sur le projet dont il s'agit. Mairie de Villevêque, le 14 novembre 1908. Le Maire A. Gaignard » 1908, le 26 novembre : L’entreprise d’Angers, Léon Ponsolle, traitant de mécanique, électricité, éclairage des villes, écrit au maire : « Il est urgent de nommer le contrôleur d’électricité de la commune. Il serait convenable que ce fut Monsieur Downi, conducteur des Ponts et Chaussées » (A M) 1909, le 13 octobre : Procès-verbal de réception des travaux d' « installation d'une distribution d'énergie électrique à Soucelles-Villevêque » Comme on l'a vu ci-dessus, l'installation a été concomitance dans les deux communes mais ce P V fait mention de l'incorporation au réseau, sur Soucelles , d'une installation pré-existante et autorisée antérieurement à 1906. Ce P V précise : « Les essais d'isolement des lignes effectués à l'aide de l'ohmètre Chauvin et Arnoux ont donné les résultats ci-après :
....A la suite du P V ci-dessus l'autorisation de circulation de courant a été délivrée à M. Ponsolle à la date du 16 novembre 1909 ». 1910, le 15 janvier : Cession de la concession. Léon Ponsolle informe le maire qu'il a rétrocédé à M. Maurice Picard, propriétaire à Soucelles la concession d'électricité qui lui avait été accordée. 1911, le 10 novembre, l'ingénieur en chef des P. et C. chargé du contrôle des distributions d' énergie électrique fait connaître au maire que « l'occupation du domaine public, sur le territoire de la commune de Villevêque, par les canalisations électriques et les poteaux dépendant de l'entreprise Picard, a été arrêté comme suit, à la date du 1er novembre 1911 : 1468 m de ligne dont 1468 m. sur terrain communal. 1912, le 31 octobre, un courrier comparable reprend ce chiffre précédent auquel viennent s'ajouter 150 m sur voies particulières. 1913, le 14 mars, une lettre du préfet rappelle les dispositions de la loi du 15 juin 1906 et les règlements d'administrattion publique relatifs à l'organisation et au fonctionnement des contrôles communaux. 1914, le 10 janvier : ligne de transport de Tiercé à Pellouailles, demande d'autorisation de M. Victor Fresnel, industriel à Seiches. Il s'agit « d'établir une ligne de transport d'énergie électrique de 2 e catégorie, destinée à conduire l'énergie produite à l'usine de Bré, commune de Seiches, jusqu'aux transformateurs projetés dans les communes de Briollay, St-Sylvain et Pellouailles en traversant nécessairement les communes de: Tiercé, Briollay, Vvillevêque, St-Sylvain et Pellouailles ». Le maire prend un arrêté favorable, après avoir reçu de la préfecture copie du dossier de demande d'autorisation, auquel un plan était annexé. Il figure dans les Archives communales. Cette ligne haute tension emprunte le Chemin de G. C. n° 2 venant de Briollay à la Dionnière, parallèlement à la ligne d'Etat déjà existante, qui dessert la voie ferrée Le Mans-Angers. Elle se prolonge le long du chemin d'Intérêt Commun n° 15, en direction de St-Sylvain. 1914, 15 septembre : Au 31 décembre 1914, la longueur de lignes sur voies communales n'est plus que 1 352 m, avec 23 poteaux et toujours de 150 m sur voie particulière .Ce chiffre demeurera inchangé les années suivantes, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919., 1920. En 1920 le nombre de poteaux se réduit à 18. 1915, le 9 février : William Downi, conducteur des P. et C. Àngers, informe le maire que les frais de contrôle qui lui sont dus par la commune sont de 5 francs 76, à raison de 5 frs par km. Il propose de renoncer à les percevoir. 1917 : une note sur un cahier destiné à tout autre chose porte : « En raison de l'inondation les lampes ayant fonctionné irrégulièrement ne sont cotées qu'à 13 f au lieu de 2 » [ou 29 f. prévu au traité ». 1921, le 16 avril : Cession de la concession. M. Maurice Picard, concessionnaire de la distribution d'électricité de Villevêque cède « à M. Edmond Boyer, entrepreneur à Angers, tous les droits et obligations résultant pour lui du contrat de concession du 7 janvier 1909 ». L'ingénieur en chef de P et C informe le maire par lettre le 20 avril suivant, afin que le Conseil municipal approuve cette cession, ce qu'il fait le 2 juin, ce que le préfet vise et approuve le 13 juin. Cette cession est concomitante de la vente par M. Maurice Emmanuel Picard de son château de Soucelles à M. Boyer. 1927, le 25 juin, le Syndicat Intercommunal d'Electricité de Maine-et-Loire, signe une convention de distribution publique d'énergie électrique avec la Compagnie d'Electricité d'Angers et Extensions, qui est une société anonyme. 1928, le 22 mars : le Maire Auguste Gaignard « expose au Conseil municipal l'intérêt que présente la distribution d'énergie électrique dans la commune, tant en vue de l'éclairage public que de l'emploi de la force motrice pour usages industriels et agricoles. Il exprime aussi l'avis que la réalisation de cette oeuvre, serait grandement facilitée par l'adhésion au Syndicat intercommunal d'électricité du département de Maine et Loire pour la construction et l'exploitation du futur réseau électrique », 1928, 3 mai : Travaux d’électrification du bourg. Le maire « expose l'intérêt que présente la distribution d'énergie électrique dans la commune tant en vue de l'éclairage que de l'emploi de la force motrice pour usages industriels et agricoles ».« C'est par une délibération du Conseil municipal du 3 mai 1928 que Villevêque adhère au syndicat de communes en vue de la construction et de l'exploitation d'une distribution d'énergie électrique créé le 24 octobre 1925, en lui confiant la construction du réseau de distribution d'énergie électrique pour tous usages, la défense de ses droits vis à vis de l'exploitant et de tous les industriels de l'électricité ». (bulletin municipal n° 3, 1973) Le député Edmond Boyer, qui possédait le château de Soucelles, devint président du syndicat par décision du 11 septembre 1926. 1930 : La construction des lignes aériennes nécessitait une autorisation de surplomb des propriétés. A titre d’exemple, j’ai retrouvé celle de Pierre Delavigne :1928, « Autorisation de passage et surplomb est donnée par Pierre Delavigne , propriétaire demeurant à la Grande-Maison, au Syndicat Intercommunal d’Electricité de M et L pour l’exécution d’un réseau de distribution d’énergie électrique, le 14 avril 1930. Le surplomb sans support concerne les parcelles I 414-442 sur 70 m. Il reçoit pour cela 1 franc en timbres ! 1931 : Le 21 avril 1931, il signe une police d’abonnement qui porte le n° 103 dans la commune pour 3 ans, 8 lampes et 1 P C. Le compteur est de 5 A (ampères), en 110 volts. Il lui en coûte : pour frais de pose du compteur ……………………….............................. .15 francs pour frais d’installation du branchement faisant partie de la distribution…225 « pour avance sur consommation….. …………….....................................…25 « pour location et entretien du compteur……………………...................... …1, 50 francs Total………………............................................………266, 50 francs. La taxe mensuelle est de 10 francs et le prix de bas de l’hectowatt heure : 0, 085 franc. La distribution est assurée par la Compagnie d’Electricité d’Angers et Extensions, Société Anonyme au capital de 6 millions de francs, quai Félix Faure à Angers. 1928, première carte postales avec des poteaux électriques :
Cette description est extraite de mon inventaire des cartes postales ou « cartoliste » des cartes postales de Villevêque 1936, le 29 novembre le Conseil municipal donne son accord à la prolongation pour 20 ans de la durée du Syndicat intercommunal d'électricité de Maine et Loire, qui comporte 309 communes affiliées. 1941, le 18 avril, Le Syndicat Intercommunal d'Electricité de Maine-et-Loire adresse au maire un 4e avenant à la précédente convention. |
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