La poste, le télégraphe et le téléphone








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Raymond Delavigne Texte n° 28

Les équipements publics à Villevêque
Sommaire


  • La Poste, le télégraphe et le téléphone

  • Le bateau-lavoir

  • L'éclairage public

  • L'électrification

  • L'adduction d'eau

  • Le pont-bascule

  • Le terrain de camping


La poste, le télégraphe et le téléphone



Au XVIII e siècle : la poste aux lettres

L’organisation de la poste aux chevaux empruntait la voie royale de Nantes à Paris construite au XVIIIe siècle et auparavant l’ancien grand chemin médiéval qui avait repris le tracé de la voie romaine de Juliomanus (Angers) à Vindinum (Le Mans). Le premier relais depuis Angers, en direction du Manss existait à Pellouailles, qui conserve un lieu-dit appelé La Poste. Le second se trouvait à Suette (Siches-sur-le-Loir) et la troisième au Bourgneuf (La Chapelle-St-Laud). Pellouailles et le Bourgneuf furent fermés au XVIIIe siècle.

« Le public est averti que le courrier de Paris par la route du Mans, part 2 fois par semaine sçavoir le dimanche et le mercredi à 8 h précise du matin, il faut que les lettres soient apportées à la boëte dès la veille ou à 7 heures du matin, faute de quoi elles tarderont d’une ordinaire. Il arrive à Angers, par la même route, les lundi et vendredi. Les lettres que l’on souhaite affranchir, il faut les apporter la veille de bonne heure* 

* En général le port est payé par le destinataire. »1

« Le port était à la charge du destinataire et le prix variait selon la distance. On note, dès cette époque combien la centralisation exerce une véritable dictature : une lettre de Bordeaux pour Lyon ou pour Brest passe par Paris. A Angers, le bureau de poste se trouvait en 1737, vis à vis de la petite porte des Cordeliers. Il ouvrait à 7 h. en hiver et 6 h. en été et fermait à 8 h. ½ le soir.

Le courrier pour Paris par Le Mans partait les dimanches et mercredis ; par la levée ; lundi et vendredis. Il y avait également, quatre arrivées de courrier de Paris chaque semaine. (deux par Le Mans, deux par la levée). Le courrier pour Nantes partait trois fois par semaine. En 1750 les habitants d’Angers disposaient chaque semaine de quatre départs de courriers pour Paris, quatre pour Nantes (la Bretagne, l’Espagne) deux pour Cholet, deux pour Château-Gontier, deux pour La Rochelle, trois pour Rennes. En 1763 il y avait un départ supplémentaire pour La Rochelle. En 1773 on trouvait le bureau de poste installé rue du Cornet, près de son emplacement précédent, et à proximité du bureau des messageries »2.

Au XIXe siècle

L’organisation du courrier au XIXe siècle faisait dépendre la commune de Villevêque du bureau de Suette, situé sur la route nationale d’Angers au Mans, dans la commune de Seiches-sur-Le Loir. Les cachets ci-dessous montrent qu’ils précédèrent l’usage des timbres.

La « boite aux lettres de Suette a été créée en 1783 et ce relais de poste a été érigé en bureau de poste en 1807.

1811 : la commune dépend du bureau d’Angers comme les communes de Briollay, Corzé, Montreuil, Seiches, Soucelles et Tiercé, lesquelles sont desservies par l’intermédiaire du dépôt de Suette.

1815, le 7 juin : la municipalité présidée par Charles Juvigneau, entretient une liaison avec Angers en nommant Louis Moreau en charge du service de la poste aux lettes.

1823, le 9 février : Délibération du Conseil Municipal qui nomme officiellement le sieur Moreau Louis pour faire le service de la poste aux lettres.

"Pour délibérer sur la fixation du bureau de poste aux lettres de cette commune et qui doit la desservir suivant la demande qu'en a faite Monsieur le Préfet de ce département dans sa lettre du 29 janvier 1823 et celle précédente du 23 juillet 1822.

Le Conseil a nommé ..le sieur Moreau Louis demeurant au bourg de cette commune par continuation, lequel dit Moreau avoit reçu une nomination de Monsieur Juvugneau sous la datte du 7 juin 1815 et qu'il a toukours continué depuis cette époque avec exactitude, le sieur Moreau loge à St-Denis faubourg St-Michel, il arrive tous les samedis au matin et repart à 3 heures de l'après-midi". (A M).

1836, le 10 février, Le Conseil Municipal délibère sur le fait "que la commune de Villevêque ressort du service des postes du bureau de Suette…de deux lieues plus éloigné, que les correspondances sont de beaucoup retardées par cet éloignement, qu'il serait beaucoup plus naturel et plus raisonnable qu'elle ressortit du bureau d'Angers dans l'arrondissement duquel elle se trouve, que d'ailleurs le service serait plus rapide et plus facile et demande à ce que la dite commune soit desservie par le bureau de poste d'Angers…" (A M).

1841 : Exemples de courriers d’époque : Une lettre du 30 août 1841 est envoyée d’Angers à « M. Bodusseau aux Rediveaux près Corzé ». Elle porte :

  • un cachet d’Angers, en date du 1er septembre

  • un cachet de Suette, en date du 1er septembre également,

  • un petit cachet ovale « r » [rural ?] (papiers Delavigne).

1841, le 2 février, le Conseil Municipal délibère sur la desserte à partir du bureau d'Angers et non de Suette, tous les jours et il reprend le texte de loi du 3 juillet 1820, sur lequel il s'appuie pour réclamer ce rattachement. Le maire Juvigneau s'est concerté pour cela avec Audio, celui de Pellouailles.

1841, le 20 juillet, un dimanche :  M. Rousseau, facteur de Suette se plaint [au maire « de ce que Mme Leblois le 18 de ce mois a coupé la bandoulière de sa carnassière en cuir et sa main après s'être disputé sur un coup de cartes » (A M). selon les témoins convoqués par le maire, ils jouaient aux cartes et la dispute semble due à une tricherie.

1841, le 3 décembre, le Conseil municipal demande au directeur des Postes d'Angers d'être desservi par le bureau de postes aux lettres d'Angers car les lettres qui nous viennent d'Angers nous coûtent 30 centimes tandis qu'elles nous coûteraient que >10 centimes. Il demande aussi une desserte quotidienne, soit par Angers, soit par Suet[te].

1846 : Sur un toisé de maçonnerie fait par Gaignard de Seiches, le 20 décembre 1846, on peut lire :

« à Monsieur Mousset facteur pour remettre à maître Baudusseau, en Vilvesque. » (papiers Delavigne). Il ne figure aucun timbre car celui-ci n’était pas encore inventé. Les premiers timbres datent de 18..

1868, le 1er novembre, le Conseil municipal de Pellouailles se réunit et M. Le Maire «  qu'il serait question de créer un établissement de poste aux lettres à Pellouailles et d'y rattacher les communes de St-Sylvain et de Villevêque.Le Conseil après avoir délibéré, considérant que le service postal serait fait plus régulièrement et plus ....ivement, émet à l'unanimité le voeu que la commune de Pellouailles soit dotée d'un établissement de poste ».

(Archives municipales de Pellouailles)

1883, le 11 novembre : adjudication des travaux de construction d’un bureau de poste au bas du bourg, bureau qui desservit également la commune de Soucelles jusqu’au 9 novembre 1990 ;

1889 , le 16 février, le préfet accueille favorablement la demande de création d’un bureau télégraphique, à condition de contribuer financièrement et de s’entendre avec Pellouailles pour rembourser tout ou partie de ses investissements pour l’établissement de la section de ligne qui doit devenir commun.

1889, mars : - le 8 mars : la perspective de la création prochaine d’un «  bureau télégraphique à Villevêque ne pouvant être que nuisible aux intérêts du bureau de Pellouailles  la municipalité est d’avis d’exiger la somme intégrale de 309 francs à titre d’indemnité pour utilisation e ncommun du fil dont elle a payé l’établissement…. ».

  • le 8 mars, le préfet s’enquiert de la situation entre les deux communes,

  • le 20 mars le préfet fait part de la décision favorable prise la le ministre le 15 mars de la création du bureau de Villevêque (A M)

1889, le 1er décembre : ouverture du bureau de postes de Villevêque, auquel est rattaché la commune de Soucelles

1917, le 25 mai, la commune accorde une indemnité de 30 francs par mois pour le transport du colis postal de la gare de St-Sylvain-Briollay au bureau de poste de Villevêque. C'est la conséquence de la suppression du train du matin de la ligne Angers-la Flèche en début de cette même année, train qui apportait le courrier via la gare des Bouchets (Villevêque-Corzé) et de son transfert gare de St-Sylvain-Briollay là partir du 12 février.

1918, le 26 mai, à la demande de l'administration des Postes, la commune fait installer la lumière électrique dans le bureau de poste de Villevêque

1918, le 1er décembre le porteur de dépêches reçoit 45 francs de la commune et l'employé chargé du service postal 60 francs. Les facteurs Talvas et Fauveau desservent la commune.

1919, le 12 janvier, le Conseil municipal accorde une indemnité de 360 francs au facteur assurant le service du transport des lettres de la gare de St-Sylvain-Briollay au bureau de poste de Villevêque.

1938, le 22 juin, la commune supprime le salaire du porteur de télégrammes, remplacé par la prise en charge des P T T moyennant une taxe.

1938, le 29 novembre : La SNCF propose de fermer le service du télégraphe privé en gare de Villevêque-Corzé. Le Conseil municipal donne son accord. Dans la réalité, cette fermeture n'interviendra qu'en 1945, du fait vraisemblablement de la guerre.

1939, le 1er janvier, Mme Amélie Toullier née Roseray est employée comme porteuse de télégrammes selon une attestation du receveur et à ce titre elle se « livre d’une manière constante et habituelle à un travail pénible nécessitant une grande dépense de force musculaire justifiant par suite le classement en catégorie « T ». (A M, attestation en date du 4 février 1944)).

1941 : suppression de la tournée du dimanche des facteurs.

1944, le 20 décembre, le directeur départemental des « Postes, Télégraphes et Téléphones » avise le maire par courrier qu’ à la suite de la demande du chef de la Division des Etudes de la S.N.C.F. (Région Ouest) la gare de Villevêque-Corzé sera fermée au service de la télégraphie privée à dater du 1/1/1945 ». Cette fermeture est motivée par une absence de trafic depuis une longue période et une question de compétence du personnel, l’administration des P .T.T. se réservant désormais ce service aux usagers. (A M).

198 ? : construction d’un nouveau bureau de poste, plus central, rue St-Pierre.

Dossier des Archives départementales restant à consulter :

« Construction d’un bureau de poste, 1884. Devis et plans, 1883. ArchitecteR. Chaveau ». A D 49 O 1213.

Le téléphone
1932, le 13 mai, « établissement d’une ligne téléphonique destinée à relier la maison de Rouillon (domicile de M. Georges Winandr) au bureau de Villevêque ».

Cette autorisation est délivrée par la préfecture.

(A M)

Après la dernière guerre : la municipalité fit installer des postes téléphoniques publics chez des particuliers, aux quatre coins de la commune, afin que les habitants des écarts aient une distance plus courte à parcourir pour aller téléphoner.

Auparavant lorsqu’un particulier voulait joindre un habitant dépourvu de téléphone, c’est à dire la quasi-totalité des habitants de Villevêque, la poste recevait les appels et celle-ci émettait un avis d’appel qu’un « piéton » portait à l’intéressé avec la date et l’heure convenues pour rappeler le demandeur depuis la cabine publique de la poste.

Le bateau-lavoir
Le lavoir public : un projet non réalisé
1863, le 1er décembre : Le Conseil municipal « s’occupe d’un projet de lavoir public…Le conseil après avoir examiné les lieux, en présence de M. Sicot, Ingénieur des Ponts et Chaussées, a reconnu l’utilité d’un lavoir qui serait établi sur la rive gauche du Loir, sur un terrain appartenant à la commune et désigné sous le nom d’ancien port.

Ce lavoir se composera d’une partie basse pavée sur laquelle on lavera pendant les écourues, et d’une partie haute empierrée, sur laquelle on lavera en eau ordinaire ; ces deux parties seront isolées par un perré et présenteront des pentes transversales de 12 centimètres par mètre au plus. Un chemin de 5 mètres de largeur devra d’ailleurs permettre l’accès des voitures au bas du lavoir. »

1863, le 5 décembre : M. Bourthommieu, auteur du «  projet de lavoir public pour être construit entre le moulin veuve Richet et le mur du quai », réclame la somme de deux cent francs. (A M).

1864, le 25 juillet : détail estimatif : 6 800 francs.

1866, le 22 juillet, « le Conseil est d’avis que le maire fasse venir un architecte pour faire un devis, à l’effet de construire un petit logement qui servira à abriter les laveuses contre les rigueurs de la saison d’hiver ». (A M).

1866, le 30 août : : l’architecte d’Angers E. Dainville, produit un plan général pour projet de lavoir public dont il indique la localisation devant le moulin V. Richer (actuel moulin du Froment), sous forme d’une construction rectangulaire, en plein air..

1866, le 12 décembre 1866 le même architecte dresse un plan pour un projet d’abri pour le lavoir public. Il s’agit d’un bâtiment carré de 5 m x 5 m flanqué d’un petit édicule pour des toilettes. Il comporte une cheminée flanquée de deux bassins circulaires, les chaudières.

« Motif et description du projet :

Le lavoir public établi sur la cale du port d’amont de la commune de Villevêque [non réalisé, voir ci-dessus] n’offre aucun abri aux laveuses pendant la pluie. Pour obvier à cet inconvénient la commune se propose d’élever un hangar adossé au mur de soutènement de la levée conduisant au moulin de M. Riche [en réalité : Richer].

Ce hangar contiendrait une petite buanderie garnie de deux chaudières avec fourneaux pour chauffer l’eau du savonnage.

Les laveuses trouveraient ainsi le moyen économique de faire chauffer leur eau de lessive.

A côté du hangar on établirait des lieux d’aisances que réclament impérativement les convenances sur un passage aussi fréquenté qu’un port.

Ce projet entraînera à une dépense de 2520 francs. » (A M).

186 ? : Un plan non daté et un devis estimatif non daté également correspondent à un autre projet, localisé au même endroit mais beaucoup plus complet avec 17 emplacements pour laver autour d’un bassin rectangulaire. Il n’y a aucun moyen de chauffage prévu, ni toilettes. Le détail estimatif de la dépense est de 18 500 francs.

1869, le 18février, le Conseil municipal vote un crédit de 200 francs pour rémunérer M. Berthoumieux conducteur des Ponts et Chaussées pour le projet de lavoir qu’il a étudié et 25 francs pour la copie d’un plan d’ensemble des travaux du nouveau quai.

1900, le 2 février, Marie Louise Chouteau née à Villevêque le 12 octobre 1852 et veuve de Félix Delaporte demeure à Angers dans le bateau-lavoir, quai Gambetta. (A M).

.

Dossier des Archives départementales de M et L pas encore consulté :

« Construction d’un port et d’un lavoir ». A D 49 O 1213.


Le bateau-lavoir et le séchoir communal :
.

On disait plus communément le « bateau à laver ».

Il était amarré dans le vieux port, à l’aval des moulins. Les laveuses ou buandières y accédaient depuis la quai par une passerelle légère avec le linge apporté dans une brouette. Il y avait une rangée de chaudières et de longues planches à laver au ras de l’eau sur lesquelles les laveuses battaient et rinçaient le linge, agenouillées dans leur boite à laver ou carrosse. On dit que les langues y allaient aussi de bon train que les « batoués ». Ce bateau-lavoir a disparu, seules des cartes postales en conservent le souvenir.

Plusieurs cartes postales anciennes de la collection « L'Anjou illustré », réalisées par la photographe de Villevêque, Mme Frédéric Lemée, représentent ce bateau-lavoir. La légende de l'une d'elle fait allusion aux joyeux quolibets que les lavandières ne manquaient pas d'adresser aux mariniers lorsqu'ils ouvraient la porte marinière, ce qui ne manquait pas de provoquer des remous qui devaient agiter le bateau-lavoir.

Une belle photographie ancienne avait été prêtée à André Loiseau. Elle montre les cheminées fumantes de 4 chaudières et 8 planches à laver (4 de chaque côté);

Un belle carte postale aquarellée signée A B le représente également;
1862, le 18 avril le sieur Vallée François demande l'autorisation d'établir un bateau-lavoir avec cabines de bain sur la rive gauche du Loir, le long et à l'aval de la chaussée servant de chemin pour l'accès du moulin de Villevêque.

1862, le 23 mai, un arrêté du Préfet déclare : « Arrêtons :

Art. 1er – Le sieur Vallée François est autorisé à établir un bateau-lavoir avec cabines de bain sur la rive gauche du Loir, commune de Villevêque, le long et à l'aval de la chaussée d'accès du moulin de Villevêque;

Art. 2 – Ce bateau-lavoir aura de dehors en dehors une longueur de 22 m et une largeur de 5 m, sa hauteur mesurée de la ligne de flottaison jusqu'au dessus du toit sera de 4 m 30. Le séchoir sera recouvert par le toit, et il ne devra resté apparent ni cordages, ni bâtons [?] ni tous autres appareils propres au séchage.

Art. 3 – Une communication facile sera établie entre le dit bateau et la rive, au moyen d'une passerelle de 1 m de largeur, munie de garde-corps et dont l'extrémité reposant sur le bateau sera solidement fixée.

Le bateau lui-même sera fortement amarré suivant le système qui sera indiqué par le conducteur des Ponts et Chaussées chargé de la surveillance du Loir.... »

1863, le31 mai, le sieur Bourthoumieu conducteur des Ponts et Chaussées s'est transporté sur la rivière du Loir pour reconnaître si le sieur Vallée François s'est conformé aux conditions de l'arrêté préfectoral en date du 23 mai 1862 qui l'a autorisé à placer un bateau lavoir avec cabinets de bains près le chemin des moulins en aval de la porte marinière de Villevêque sur le Loir. Il écrit : « J'ai reconnu que ce bateau n'est pas venu sur les lieux ».

Il semble donc que ce bateau n'est pas pu s'installer du fait des travaux qui eurent lieu à cet endroit : la démolition projetée du moulin du Guichet, le remblaiement et la construction du quai ...

1869, le 11 septembre, le sieur Couanne Julien demande l'autorisation d'établir un bateau lavoir.L'arrêté préfectoral en date du 16 octobre 1869 reprend sensiblement les mêmes termes que celui de 1862. On comprend toutefois que les travaux projetés ont eu lieu puisque le bateau devra se placer entre l'escalier du quai et le premier moulin. Les dimensions requises sont modifiées : 2- m de longueur, 4, 30 m de largeur et la hauteur inférieure à 3 m et le bateau sera solidement amarré à des anneaux en fer. (A M)

1878, le 24 novembre, la commune règle un mémoire de Lecomte marchand de bois pour fourniture et pose de poteaux au séchoir communal et s 'élevant à la somme de 186 francs. (A M).

1923, le 24 mai, Construction d'un nouveau bateau-lavoir;

Auguste Gaignard maire « expose au Conseil l'urgence qu'il y a de faire construire un bateau-lavoir, qui serait d'utilité publique. Il fait observer que la construction dont il s'agit en raison de son caractère spécial, ne peut être mise en adjudication et qu'il y aurait lieu d'obtenir l'autorisation de monsieur le préfet de Maine et Loire pour faire exécuter ce travail à forfait, avec traité de gré à gré;

Le conseil adopte l'exposé de M; le Président, vote et inscrit la somme de huit mille francs au budget additionnel de 1923 pour la construction dudit bateau-lavoir, autorise le Maire à conclure un marché de gré à gré avec M. Chaslot louis, constructeur de bateaux à Ecouflant, qui consent à exécuter ce travail pour la somme de huit mille francs et prie monsieur le Préfet de vouloir bien donner son approbation ».

1924, le 20 mai, le conseil municipal désigne Alphonse Loreau régisseur chargé de la perception des droits et de la surveillance continuelle pour l'entretien du bateau lavoir. Les droits d'usage sont établis selon la tarif suivant :

  • Blanchisseuse avec chaudière, par jour.............................................1 franc 25

  • '' , par demi-journée...............................0 '' 65

  • '' sans chaudière, par jour...............................................0 '' 75

  • '' '' par demi-journée 0 '' 40

  • '' '' par heure de travail 0 '' 15

« La perception de ces droits sera faite par le régisseur et contrôlée au moyen de carnets numérotés sur la souche et sur le bulletin délivré pour chaque place ».

1928, le 24 mai, le Conseil municipal vote 8 000 francs pour un marché de gré à gré avec M. Chaslot constructeur de bateaux à Ecouflant car il y avait urgence de faire construire un bateau-lavoir.

1935, le 21 février : le Conseil projette de construire des urinoirs sur les quais en accord avec M. Mothais;

1937, le 11 février 1937 : location du bateau lavoir

Le Conseil municipal décide de donner le bateau lavoir en location à M. Brisset René moyennant une somme annuelle de 100 francs.

.

Une pétition pour conserver le bateau-lavoir en 1947
J'ai retrouvé dans les Archives municipales le texte d'une pétition adressée au maire. Ce texte, 60 ans après prend un certain relief si l'on considère qu'actuellement il n'existerait plus en France que deux bateaux-lavoirs transformés en musée à Laval. On imagine l'attrait touristique que serait ce bateau-lavoir si la municipalité avait daigné le conserver.

Voici cette pétition :

« Villevêque le 22 décembre 1947

Monsieur le Maire

Les usagers du bateau-lavoir, soit 28 ménages et environ 100 personnes croient en toute bonne foi que la commune se doit d'en conserver la propriété, c'est un objet d'utilité public indispensable pour l'agglomération et pas tellement onéreux croyons-nous, étant géré par ceux qui ont réellement intérêt à sa bonne conservation qu'il serait souhaitable de nous en confier la location dès maintenant.

Nous espérons que vous accepterez nos suggestions.

Veuillez agréer monsieur le maire nos salutations

Pour les usagers

signé Beaumont ? »

Malheureusement pour le tourisme futur, le bateau-lavoir devenu de moins en moins utilisé, du fait de la généralisation des lave-linges individuels, fut vendu et démonté. Les ardoises furent récupérées par un habitant de Soucelles.


L'éclairage public

Les débute de l’éclairage public
1857, le 8 novembre :Le Conseil municipal décide d'installer un réverbère à 3 becs pour éclairer la rampe qui descend au moulin, l'arrivée au pont et le chemin du pont au bourg (A M)

1864 : Marcel Marchand épicier fournit de l’huile de colza épurée et des mèches par douzaine pour l’éclairage du bourg. (A M)

1886, le 3 décembre, la quincaillerie A. Couron d’Angers fournit à M. Boulay serrurier au bourg le prix d’une lanterne, de sa console et de sa lampe montée, soit 33 francs, avec allumage à l’échelle; la même avec allumage à la perche coûterait 62 francs. (A M).

1869, le 8 août, le Conseil vote la somme de 94 francs pour le paiement des réverbères. (2 nouveaux dont le sieur Gesneau, cantonnier a été chargé le 20 juin précédent) Le sieur Lemeunier charpentier reçoit 15 francs « pour posage de poteaux de réverbères ». (A M).

1899, le 15 octobre, à une heure du soir… « adjudication au rabais sous pli fermé, de l’allumage des réverbères pour la période du 15 octobre 1899 finissant le 15 mars 1900 .

  • Clause set conditions

1° Les réverbères, au nombre de 13, devront être allumés à partir du 15 courant jusqu’au 15 mars 1900, soit l’espace de cinq mois.

2° Ils pourront ne pas être allumés par le clair de lune, ce qui réduit le temps de l’allumage à trois mois environ.

3° Ils devront rester allumés et éclairer aussi convenablement que possible depuis la chute du jour jusqu’à minuit ou, au cas possible, jusqu’au lever de la lune.

4° La commune fournira tout le matériel nécessaire, à la charge pour l’adjudicataire, de l’entretenir en bon état de conservation et de propreté. Les réparations et les acquisitions nouvelles seront au compte de la commune

5° L’adjudicataire fournira le pétrole , les mèches et les bougies et allumera ou fera allumer sous sa responsabilité.

6° L’adjudication aura lieu chaque année à moins que le Conseil municipal, satisfait de la dernière saison ne consente à laisser l’allumage au même adjudicataire et aux même conditions.

7° La mise à prix sera de deux cents francs et l’adjudication aura lieu en faveur de la personne qui aura offert le plus fort rabais, si toutefois elle est jugée apte à ce travail par les membres de la commission.

8° Enfin tous les frais d’expéditions de timbre et d’enregistrement seront à la charge de l’adjudicataire.

  • Adjudication

Un seul soumissionnaire s’est présenté et a déposé sur le bureau la feuille pliée contenant sa demande.

Monsieur Chauvat Louis, ayant offert de prendre l’allumage pour la somme de cent quatre vingt dix huit francs et ayant été reconnu apte à ce travail par les membres de la commission, a été déclaré adjudicataire pour la saison 1899-1900. »

(cf A M)

Louis Chauvat est un artisan de Villevêque qui s’occupe de « ferblanterie, zinguerie, plomberie, quincaillerie, pompes de tous systèmes, articles d’éclairage et ustensiles de ménage », selon la raison sociale à l’entête de sa nouvelle soumission le 5 octobre 1902.

En octobre 1904 Louis Chauvat soumissionne pour la fourniture du pétrole à raison de 149 francs 75 centimes et M. Prosper Etourneau est retenu pour l’allumage, pour la somme de 47 francs 75 centimes.

En octobre 1907 M. Prosper Etourneau soumissionne seul pour la somme de 198 francs.
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