Liens structures cérébrales / fonctions supérieures








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Approche neuropsychologique de la personnalité

Introduction à la neuropsychologie

  1. Définition de la neuropsychologie :

  • Neuro : Renvoi au cerveau

  • Psycho= esprit

  • Neuropsychologie= discipline qui traite des fonctions supérieures dans leurs rapports avec les structures cérébrales+

Fonction supérieures :

  • Parler : capacités phasiques

  • Percevoir : capacités gnosiques

  • Agir : capacités praxiques

  • Rappeler : capacités mnésiques

  • Penser : Capacités intellectuelles

  • émotions =cognition= infos traitées donc par le cerveau

Liens structures cérébrales / fonctions supérieures

  • Localisation dans cerveau Langage

  • Fonctionnement

Discipline qui met en rapport de manière intelligible les processus mentaux et les comportements, avec le fonctionnement cérébral

  1. Histoire de la neuropsychologie



  • Préhistoire (-5000 av JC)

  • Trépanation, ère préhistorique



  • Imhotep (-3000 av JC)

  • Lien entre le cerveau et la commande des parties du corps => une lésion du cerveau peut être la cause d’un signe observé à distance (ex : paralysie de la main)

  • Antiquité Grecque : Hippocrate (460-379 avt JC) : Le cerveau est le centre des sensations et le site de l’intelligence

MAIS

  • Platon (427-348 av JC) : Chez l’homme pensant, la partie anatomique la plus proche du ciel= le cerveau



  • Aristote (348-322 av JC) : L’homme est l’animal qui a le cerveau le plus développé, cependant le cœur est le siège de l’âme

  • Amalgame entre l’activité psychique et l’âme

  • Entre les processus mentaux et la conscience

  • Entre la partie la plus rationnelle de l’âme et les processus mentaux



  • Gallo-Romains : Galliens (130-200 ap JC)

  • Premier chirurgien des gladiateurs, étudie l’anatomie du cerveau (autopsie interdite à cette époque)



  • Renaissance

  • Léonard de Vinci et Vésale = deux pionniers de l’anatomie descriptive

  • Les fonctions cérébrales découleraient de la matière grise

  • Posent la question de la localisation des facultés mentales



  • 17ème siècle : Descartes

  • Dissocie le corps de l’esprit ( le matériel de l’immatariel)

  • Localise les processus mentaux dans la glande pinéale (elle autorise l’unité de la conscience)

  • Descartes perçoit l’esprit comme entité unifiée et localisée

  • Annonce le débat sur la localisation des fonctions



  • Le localisationnisme : Phrénologie Gall et Spurzheim (1800)

Le cortex cérébral peut être divisé en différentes parties fonctionnelles

  • Le cerveau se comporte comme un muscle

  • Cranioscopie

  • Le cerveau n’est pas un organe fonctionnellement homogène, son unité biologique n’empêche pas l’existence de structures remplissant des fonctions différentes

  • Projections psychiques sur un ens physique

  • A toute aire cérébrale correspond une fonction psychologique localisable ds le cerveau



  • 19ème siècle : naissance de la neuropsychologie moderne



  • Dax (1836, médecin de Sommières)

  • Description de tbles du langage suite à lésion FT Gauche

  • « Lésions de la moitié gauche de l’encéphale coïncidant avec l’oubli des signes de la pensée »



  • Broca 1860

  • Description de troubles du langage (aphémie) suite à lésion pied de la F3 ascendante, hémiplégie droite

  • Intégrité des organes phonateurs

  • Langage réduit à Tan…Tan…Tan

Une fonction proprement humaine (langage articulé est localisée)

Inaugure l’idée de spécialisation hémisphérique

  • 19ème siècle : Naissance de la neuropsychologie moderne : Wernicke (1874)

  • Description de troubles du langage suite à une lésion du tiers postérieur du lobe TG

  • Hémiplégie droite

  • Intégrité des organes phonateurs

  • Trouble de la compréhension

  • Aphasie sensorielle (en opposition à aphasie motrice de Broca)

Le cerveau apparaît comme une mosaïque de fonctions mises côte à côte

On arrive à une notion d’ensemble fonctionnel

  • Dominance cérébrale : Jackson (1868) :

  • Un comportement implique une mise en place de différentes localisations

  • Propose la notion d’hémisphère dirigeant



  • Lipeman :

HG : Majeur
langage
TTT des symboles
rationnel

HD : Mineur
espace
TTT holistique (gestalt) des infos
émotionnel

  • R.W. PERRY :

Etudes des patients « Split-Brain »
Spécialisation Hémisphérique

II) Méthode en Neuropsychologie :

Neuropsychologie cognitive 1950/70


Basée sur des TTT de l’info.

Siège d’acquisitions et de ttt d’infos de différentes sortes.
Infos, transmises traitées et transformées en éléments d’actions.

Le sujet est agent du TTT

Rôle


Causal par rapport au cpt qui n’en sont que l’expression ou la manifestation.
objet d’étude de la neuropsychologie

Implantation 


Le cognitif a une implantation neuronale.

Différents postulats

  1. Postulat de modularité :


Non pas un mais des modules cognitifs
Programme de ttt cognitif
Systèmes, processus autonomes mais interactifs
Modèles théoriques
Nous ne raisonnons que sur des modèles P. Valéry
  1. Postulat de Transparence


Cpt d’un patient reflète le fonctionnement « normal » amputé de certaines composantes ou opérations cognitives.

Principe non réductible à un postulat de soustractivité
Réorganisation cérébrale, stratégie de compensations.
  1. Principe de dissociation


Etude des dissociations des symptômes
Un patient peut présenter un tb sélectif à une tâche et une performance correcte à une autre.
Dble dissociation : deux patients présentant des profils inverses.

Partie qui s’est mieux développée chez l’H : Lobe frontal.



Lobe Frontal :

  • Coordonne, contrôle, Exécute le cpt

  • Intervient essentiellement dans :

  • Langage articulé

  • Planification, jugement, autorégulation du cpt, prise de décision, impulsion

  • Cpt sexuel, la personnalité, la sociabilité

  • La gestion des émotions

Lobe Temporal :

  • Audition et langage

  • Olfaction

  • Reconnaissance des visages

  • Mémoire (hippocampe)

  • Emotions (amygdale)

Lobe Pariétal :

  • Sensibilité

  • Intégration sensorielle

  • Perception de l’espace

  • Conscience de soi

Lobe Occipital :

  • Vision

  • Intégration Visuelle

Rôles des émotions :


  • Fonctions adaptatives :

Selon la théorie évolutive de Plutchik 1980, chaque émotion possède une fonction particulière
permettent de s’adapter à l’environnement

  • Fonction motivationnelle

  • Fonction de communication sociale et de choix sociaux

  • Fonction comportementale

  • Cognitions et émotions sont étroitement liées

  • Sont objets d’études privilégiées en neuropsychologie.

Les émotions qui dirigent nos cpt sont incarnées : elles ont un substrat cérébral.
Les différents aspects du ttt de l’émotion sont distribués dans différents circuits cérébraux.


Cortex Préfrontal :

  1. Cortex orbitofrontal

  2. Cortex préfrontal dorsolatéral

  3. Cortex ventromédian

  4. Système limbique

  5. Cortex cingulaire antérieur.


E. Moniz (Prix Nobel de médecine 1949)
Lobotomie Préfrontale chez l’homme :
placidité, plus de 40 000 cas traités aux US pour tb émotionnels : légumes humains
(déplorable --*)

Integrite du Quotient Intellectuel (Phineas Gage et Damasio)

Altération de l’ « Intelligence sociale »

  • L’intelligence sociale concerne notre existence propre fite de complexité et d’incertitudes

  • Elle nous autorise à adapter nos comportements par le raisonnement voire la raison pure

  • La finalité de tout raisonnement est d’amener à une prise de décision, donc à sélectionner une réponse parmi une gamme de scénarii en rappor avec la situation donnée

  • La « bonne » décision, pour notre univers personnel, est celle qui nous assure la meilleure qualité de vie voire notre survie

  • C’est également la plus rapide lorsque e temps exerce un rôle décisif

Cortex péfrontal : siège du contrôle cognitif

  • Région ventro-médiane et orbito-frontale

  • Evaluation de la signification affective et personnelle des choix

  • Cette information oriente le raisonnement et l’action



  • Lésion

  • Perte de décision face à un choix risqué

  • Impossibilité à anticiper plus ou moins les conséquences

Cortex préfrontal/ rôle fonctionnel :

  • Rôle dans reconnaissance des expressions faciales et de la prosodie :



  • Région ventro-médiane : Reconnaissance des expressions faciales et de la prosodie (courbe mélodique du discours)

  • Région orbito-frontale :

  • Compréhension des expressions faciales des émotions

  • Expression intentionnelle des émotions ; lésion : diminution sévère de la production des expressions faciales émotionnelles volontaires

Cortex préfrontal / Mémoire :

  • Rôle dans :



  • Utilisation stratégique de l’attention pour saisir (encoder) une information

  • Mémoire de travail

  • Traitement sémantique (profond)

  • Hypofonctionnement

  • Tbles de l’encodage chez les déprimés

Cortex préfrontal / renforcement :

  • Rôle dans :

  • Apprentissage de la valeur émotionnelle des stimuli

  • Renforcement par la récompense et la punition

  • Lien émotion et motivation (notamment boucles de rétroaction allant de l’orbito-frontal à l’amygdale) => Rôle critique dans le traitement des stimuli associés à la récompense et punition

  • Extinction et renversement des apprentissages

  • Lésion : persévérations émotionnelles

EN RESUME : Le rôle du cortex préfrontal

  • Comportement émotionnel et social

  • Contrôle intentionnel des émotions

  • Reconnaissance des expressions faciales et de la prosodie

  • Production des expressions faciales

  • Motivation et prise de décision

  • Encodage mnésique des émotions

  • Apprentissage de la valeur émotionnelle et motivationnelle des émotions

Les fonctions exécutives : Implémentées dans le lobe frontal

Tout comportement flexible et adapté nécessite :

  • Une analyse de la situation (contrôle et sélection…)

  • Une élaboration d’un programme organisant et ordonnant les différentes étapes de la tâche (initiatives, programmation, définition de moyens…)

  • Une résolution séquentielle et organisée de l’exécution de ce programme (anticipation, choix, de solution…)

  • Une vérification en confrontant l’objectif de départ avec le résultat obtenu (évaluation, adéquation, correction, vérification…)

(Tout ce qui est en rouge= fonctions exécutives=f.e)

Les f.e autorisent à :

  • L’adaptation aux situations nouvelles

  • Stopper un comportement routinier

  • La planification et la mise en œuvre de stratégies nouvelles

  • Le contrôle et la régulation de l’action

  • La capacité à tenir compte de l’info en retour pour ajuster sa réponse

  • La capacité à inhiber des infos non pertinentes pour la réalisation de la tâche

Le lobe frontal :

  • 40% de la masse cérébrale

  • Motricité, affect, cognition

  • Il n’y a pas un syndrome frontal mais plusieurs sémiologies frontales

Syndrome frontal / Personnalité :

  • Lésion Dorso-latérale

  • Apathie, aplatissement des affects (= émoussement affectif)



  • Lésion Orbito- Frontale

  • Contrôle intentionnel de l’expression émotionnel => impulsivité, euphorie, désinhibition

  • Inhibition d’expressions émotionnelles inappropriées => Inadéquation sociale, sociopathie acquise

  • Contrôle motivationnel => troubles de la motivation



  • Personnalité « Frontale »

  • Lésion de la face latérale, dorsolatérale



  • Personnalité pseudo-dépessive

  • Réduction de l’activité spontanée (verbale, motrice…)

  • Inertie (verbale, motrice…)

  • Apathie : perte d’intérêts et de l’élan vital, tble de la motivation

  • Indifférence affective (belle insouciance)

  • Emoussement affectif

  • Apragmatisme

Dépression où il y a

  • +Douleur morale, tristesse

  • + de manifestations somatiques (anorexie, insomnie…)



  • Lésion de la face orbitaire, orbito-basale



  • Personnalité pseudo-psychopathique :

  • Intensification de la tonalité émotionnelle +

  • Déshinibition généralisée (verbale, motrice, sexualité…)

  • MORIA :

  • Surexcitation, agitation, euphorie, jovialité excessive

  • Conduite puériles, niaises, égocentriques, mégalomaniaques

  • Pertes du sens des responsabilités, des conventions sociales, des règles morales

  • Labilité émotionnelle

  • Irritabilité excessive, impulsivité, agressivité

  • Confabulation (mensonge honnête= histoires extraordinaires à raconter)…

  • Anosognosie (non conscience de ces troubles) et anosodiaphorie (conscience mais sans y prendre garde)

  • Contact hyper syntone (familier et déplacé)

Syndrome de déconnexion cortico-sous-corticale

  • TOC

  • Présence d’obsessions, de pensées, d’images intrusives

  • Conduites stéréotypées et répétées

  • Comportement auto-induit, indépendant du contexte

  • Anxiété

  • Perte des capacités à inhiber certains programmes



  • BDP (Bordeline Personality Disorder)

  • Instabilité affective, sensation de vide, colères intenses

  • Impulsivité marquée

  • Dysfonctionnement préfrontal, cingulaire, thalamique

  • Dysfonctionnement d’une boucle sous-corticale-frontale

Syndrome Frontal / comportement

  • Tbles des fonctions exécutives (dysexécutifs) = fort retentissement au quotidien 



  • Tbles d’utilisation des stratégies

  • Perte de la résolution des pbs

  • Perte de la planification des séquences d’actions en fonction d’un but



  • Tbles de la planification

  • Perte de la capacité à organiser un comportement orienté vers un but



  • Troubles de la flexibilité mentale

  • Difficultés à moduler les réponses en fonction du changement du milieu

  • Maintien d’une réponse non appropriée, erronée

  • Réponse par séquences d’actions automatiques



  • Distractibilité



  • Troubles du comptement moteur

  • Persévérations (mentales, motrices, gestuelles…)

  • Comptement d’utilisation



  • Troubles des conduites verbales

  • Aspontanéité verbale

  • Passage du coq à l’âne…



  • Troubles du comportement visuel

  • Grasping (regard fixe, pas de flexibilité…)

  • Troubles de l’exploration oculaire



  • Troubles de la mémoire

  • Paramnésies réduplicatives

  • Oubli à mesure

  • Sensibilité aux interférences



  • Tbles de la conscience

  • Fabulation

  • Anosognosie : Non conscience des tlbes : impact sur l’observance aux traitements

Syndrome : Psychopathologie

  • Syndrome de Capgras

  • Considère ses proches comme des imposteurs : illusion de sosie, le patient ne reconnaît pas ses proches comme membre de sa famille

  • Rencontré dans psychoses paranoïdes chroniques



  • Syndrome de Cotard

  • Illusion d’être mort

Le cortex cingulaire antérieur (CCA)

  • Rôle dans l’attention sélective : Choix de priorité de l’information d’entrée

  • Rôle dans émotions : CCA contribue au comportement social

  • Pont entre l’attention et els émotions : Région critique pour l’autorégulation et l’adaptabilité

  • Le CCA dirige la surveillance de la détection d’un conflit entre différentes régions cérébrales

  • CCA est activé lorsque le sujet est confronté à un défi qui implique un conflit entre plusieurs choix de réponses

  • Exp : voix gaie ≠de visage triste ; humeur ≠demandes environnement (dépression)



  • CCA détecte un conflit

  • Puis envoie un signal au cortex préfrontal

  • Incite au traitement stratégique du conflit

  • Individu fait un choix parmi les options possibles

  • Assure un comportement adéquat (adapté)



  • Régulation émotionnelle délibérée : situations ou le cpt ne permet d’obtenir le but désiré

  • Activation dans tbles anxieux : TOC, phobie spécifique

  • Activation dans PTSD

Conclusion lobe frontal :

  • Primordial pour le fonctionnement, comportement social et émotionnel

  • Incapacité du patient à choisir la réponse la plus approprié en regard des buts recherchés et des indices fournis par l’environnement

  • Troubles de la personnalité reflètent ces différents troubles dans la relation à autrui et dans le rapport à soi et au monde



  • Le lobe frontal se situe au sommet de la hiérarchie de l’intégration des fonctions mentale

  • Confère à l’H toute sa liberté…

Asymétries hémisphériques et émotion

  1. Hémisphère Gauche



  • Contrôle et module l’expression émotionnelle spontanée

  • Lésion frontale gauche

  • Réactivité émotionnelle excessive

  • Labilité émotionnelle, pleurs pathologiques



  • Lésion de l’hémisphère gauche

  • Dépression agitée ou anxieuse appelée réaction catastrophique



  1. Hémisphère droit



  • Est impliqué de façon préférentielle dans le traitement (perception et l’expression) de l’émotion chez l’homme

  • Les lésions de l’hémisphère droit

  • S’accompagne d’un déficit au niveau de la production du discours émotionnel

  • D’un dysfonctionnement au niveau de l’expérience émotionnelle



  1. Les deux hémisphères

Complémentarité des deux dans le traitement de l’info émotionnelle

  • Dominance Hémisphérique droit pour les émotions négatives

  • Dominance gauche pour les émotions positives

Conclusion :

  • Le neuropsychologue est un psychologue (attention a usage abusif du titre)



  • C’est un psychologue clinicien

  • Compétences spécifiques (neuro-anatomie, méthodes et outils…)

  • S’appuient obligatoirement sur des connaissances et des savoirs-faire en psychologie clinique, en psychopathologie du fait de l’intrication émotions et cognition, du fait de la pratique professionnelle (entretien, évaluation, prise en charge)…

  • Secteur d’activité : santé, sanitaire et social, (hôpital +++)



  • Psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie

  • Spécialité ou parcours universitaire ancrés en psychologie clinique



  1. Troubles Personnalité et neuropsychologie

  • Lésions frontales et lésions temporales internes



  1. Troubles personnalité et neuropsychologie

  • Dépression, apathie, psychopathie…



  1. Rappel sur les troubles de la personnalité



  1. Troubles de la personnalité



  • Approches catégorielle et dimensionnelle

  1. Psychopathologie cognitive de la personnalité

Neuroscience
Les systèmes sensoriels


  1. Le cerveau : un système sensori-moteur

On considère classiquement que les animaux interagissent avec leur environnement à l’aide de trois systèmes ;

  • Système sensoriel > réception des infos de l’environnement

  • Système d’intégration > traitement des infos

  • Système moteur > moteur sur l’environnement > action sur l’environnement

Ces systèmes ne sont pas indépendants, VARELA en 1933 «  la perception et l’action le perceptif et le moteur sont liés en tant que motifs émergent qui se sélectionnent mutuellement »

Action guidé par la perception/perception guidé par l’action.

Nous devrions parler de systèmes sensori moteur.

DEWEY en 1896 le mouvement est premier et la sensation est secondaire. Le monde est perçu par ses actions. Il s’inspire des travaux phéménologique.

Expérience de HELD et HEIN sur des chats en 1958, deux groupes de chats soumis aux même stimulations visuelles. Soit libre de mouvement soit maintenus immobiles. Les chats A ont dev un sens de la vision fonctionnel et les chats B sont devenus incapables d’éviter des obstacles. Dc l’action est indispensable au bon fonctionnement de l’action.

Le rôle des micro-saccades dans la perception visuelle. Lorsque nous fixons un objet, nos yeux réalisent constamment des micromouvements. Si les micro-saccades sont neutralisées par un dispositif permettant de stabilité une image sur la rétine, notre perception de l’image s’estompe. Notre système visuel s’est construit avec un paradoxe.

La vitesse perçus dépend de la fréquence des micro-saccades, d’après TRONCOSO en 2008 selon la peinture ENIGMA d’ISIA LEVIANT.

  1. Les différents systèmes sensoriels

Il existe plusieurs systèmes sensoriels qui peuvent être classés selon différents critères :

  • Type d’énergie ;

  • Mécanique > toucher, audition.

  • Électromagnétique > vision.

  • Chimique > odorat, gustation.

  • Thermique > chaud, froid.






  • Origine des infos ;

  • Système extéroceptif > informe de manière généralement consciente sur l’état du monde extérieur. Les 5 sens classiques (audition, vision, somesthésie, olfaction, gustation).

  • Système de proprioceptif > 6ème sens, informe de manière généralement inconsciente sur la position du corps.

  • Système intéroceptif > informe de manière inconsciente sur l’état de nos organes internes.




  • Valeur fonctionnelle ;

  • La perte de chacun des sens ne produit pas le même handicap adaptatif, par ex la vue, l’audition et l’odorat sont des sens distaux cad qu’ils informent sur des sources à distance alors que la somesthésie et le gout sont des gens proximaux cad qu’ils informent sur des sources en contact direct avec l’organisme.

  • Le registre sensoriel est différent selon les espèces comme les chauves- souris qui utilise un système d’écholocation. De même le chat et la souris ne sont pas sensibles aux mêmes fréquences auditives que l’homme.

Notion d’Unwelt élaborée par JAKOB VON UEXKHUL, le monde propre à l’espèce, milieu qu’elle est apte à percevoir en fct des spécificités de son équipement sensoriel.

  1. Définitions

Un système sensoriel est un système de traitement de l’information qui est sous forme d’énergie (stimulus). Un récepteur sensoriel capte puis traduit cette information sous forme d’influx nerveux. Cet influx nerveux est conduit via les voies sensorielles jusqu’au cerveau, en particulier le cortex cérébrale, pour y être interprété.

Un stimulus est un phénomène de l’environnement de nature physique ou chimique capable d’être capté par n récepteur sensoriel approprié.

Un récepteur sensoriel est un système capable de convertir un stimulus en influx nerveux.

Une sensation est un ensemble des modifications physiologique dues à l’excitation d’n organe sensoriel par un stimulus approprié.

La perception est une reconnaissance et interprétation des stimuli sensoriels basés sur l’intégration des sensations par le cerveau et en particulier le cortex cérébral mettant notamment en jeu les processus d’attention et de mémoire.

  1. Organisation des voies sensorielles

Voies sensorielles spécifique et non spécifique. Les non spécifique projettent vers l’ensemble du cortex cérébral via la formation réticulé. Les spécifiques projettent vers des aires corticales spécialisées pour chaque modalité sensorielle via le thalamus. Dans le thalamus, des noyaux spécifiques jouent un rôle de relais. Le corps genouillé latéral est un relais vers le cortex visuel primaire, le corps genouillé médian est un relais vers le cortex auditif primaire et le noyau ventro-poster-latéral est un relais vers le cortex somatosensoriel primaire.

Croisement des voies sensorielles ;

  • Vision  hémichamp gauche vers hémisphère droit.

  • Audition  oreille gauche vers hémisphère droit.

  • Somesthésie  partie gauche du corps vers hémisphère droit.




  1. Récepteurs sensoriel

Un récepteur sensoriel est une cellule située au sein d’un organe sensoriel capable de capter et de traduire une forme d’énergie sous forme d’influx nerveux. Classification de récepteur selon le type de stimulus ;

  • Chimiorécepteur = réagit aux stimuli chimique

  • Mécanorécepteur = réagi aux déformations mécanique

  • Thermorécepteur = réagit aux variations de température

  • Photorécepteur = réagit aux changements de luminosité

La transduction sensorielle est un processus par lequel les récepteurs sensoriels convertissent l’énergie des stimuli en signaux électriques et chimiques. Ex du corpuscule de PACINI (mécanorécepteur de la peau) la déformation de la capsule provoque l’ouverture de canaux NA+ mécano-sensible ce qui génère une dépolarisation.

Traitement des caractéristiques élémentaires des stimuli :

  • Intensité

  • Dimension temporelle

  • Dimension spatiale

Codage de l’intensité, il existe un seuil d’intensité à partir duquel un potentiel d’action est déclenché au niveau du premier neurone sensoriel. Les intensités supérieures au seuil sont codées à partir de la fréquence de potentiels d’action.

Codage temporel, récepteur phasiques car adaptation rapide et activité à l’apparition et à l’extinction de stimulus et informent sur les variations du stimulus dans le temps. Les récepteur toniques cad adaptation lente et activité pendant le stimulus et inhibition à l’extinction et informent sur la persistance d’un stimulus.

Codage spatial, champs récepteur d’un neurone cad zone sensorielle qui lorsqu’elle est stimulée modifie l’activité d’un neurone.

Différences de traitement entre les systèmes sensoriels, es de la localisation spatiale. Système cartographique pour les modalités visuelles et tactiles avec la somatotopie et la rétinotopie. Système non cartographique dans la modalité auditive avec la localisation sur l’axe vertical (forme du pavillon de l’oreille) et la localisation sur l’axe horizontal avec la différence temporelle (ou d’intensité) entre les informations reçues par chaque oreille.

Neurones détecteur de coïncidence pour détecter la différence temporelle de son.

  1. Les méthodes d’étude

La psychophysique est une méthode visant à déterminer les relations quantitatives qui existent entre une grandeur physique (mesure objectif) et la perception qu’on en a (mesure subjective). La mesure de seuil absolue, stimulus visuel de très faible intensité ou le sujet ne voit rien. Augmentation progressive de l’intensité du stimulus jusqu’à ce que le sujet perçoive. Le seuil absolu correspond à la valeur d’intensité à partir de laquelle le stimulus devient perceptible.

Le seuil différentiel (DI) plus petite différence perçus avec une grandeur étalon (I). La loi de WEBER, pour un même type de stimulation le seuil différentiel est proportionnel à la grandeur physique : DI / I = k.

Si I est multiplié par 2 (100g => 200g)

DI est également multiplier par 2 (5g => 10g).

K est la constante de WEBER qui indique le degré de précision avec laquelle une grandeur physique est perçue par le cerveau humain.

Les illusions perceptives, une illusion est une perception « erronée » d’un objet réel. Dans quel cas peut-on parler de perception « erronée » ? Une tige de métal plongée dans le verre d’eau. Brisée ou non ? Cette illusion d’optique a permis de s’interroger sur le trajet de la lumière dans différents milieux et de découvrir les lois de la réfraction. Deux lignes diagonales de part et d’autre d’un rectangle. Rejoignent ou non ? Cette illusion perceptive permet e nous interroger sur les mécanismes neurophysiologique de la vision et d’en découvrir les lois.  

L’électrophysiologie, permet de mesurer chez l’animal les changements d’activité électrique d’un neurone (ou d’une population de neurones) en réponse à une stimulation sensorielle.

L’imagerie cérébrale fonctionnelle permet de mesurer chez l’homme les changements d’activité au sein de différentes régions cérébrales en réponse à une stimulation sensorielle. La méthode hémodynamique consiste en des enregistrements des modifications du flux sanguin cérébral liées à l’activité neuronale. L’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) et la tomographie par émission de positons (TEP). Bonne résolution spatiale / mauvaise résolution temporelle. La méthode électromagnétique consiste en des enregistrements à la surface de la tête des modifications du signal électromagnétique provenant de l’activité neuronale. L’électroencéphalographie (EEG) et la magnétoencéphalographie (MEG). Bonne résolution temporelle / mauvaise résolution spatiale.

La stimulation cérébrale, permet par stimulation électrique ou magnétique du tissu nerveux, de provoquer ou d’inhiber une perception sensorielle. La stimulation magnétique transcrânienne (SMT, TMS). MAGNUSSON et STEVENS en 1911 montrent que les champs magnétiques intenses peuvent provoquer des phosphènes (tâches visuelles). BARKER en 1985 développe la TMS, technique qui induit un courant dans le cerveau à partir d’un champ magnétique génère à la surface du crâne. Deux effets possibles soit activation directe des aires motrices ou sensorielles soit interférence avec les activations cérébrales en cours

  1. La plasticité sensorielle

Réorganisation du cortex somatosensoriel avec l’expérience. Après amputation de la main, que devient la région corticale voisine (avant-bras, visage). La stimulation de ces parties du corps peut provoquer la perception illusoire que ce membre est présent. Illusion du membre fantôme.

Implication du cortex visuel dans la lecture du braille chez les aveugles de naissance. HAMILTON et al en 2000 avec une patiente qui est incapable de lire le braille suite à une lésion bilatérale du cortex occipital. Étude de PASCUAL-LEONE, inhibition du cortex visuel provoque des erreurs dans la lecture tactile uniquement chez les aveugles de naissance.

À quelle vitesse peut se réorganiser le système sensoriel ? KAUFFMAN et al en 2000 sur des sujets en privation visuelle pendant 5 jours. Apparition d’hallucinations visuelles au toucher, aux sons… application de la SMT sur le cortex visuel. Perturbe les performances tactiles au 5ème jour. L’effet disparait au 6ème jour. Quelques jours de privation suffisent au cortex pour devenir capable de traiter des stimuli tactiles, mais l’effet n’est pas durable.

  1. Intermodalité sensorielle

Les différents systèmes sensoriels ne sont pas indépendants. Comment interagissent-ils ?

Étude de KENNETT et al en 2001, stimulation du bras dans deux conditions ; visible ou non. La vue d’une partie de son corps augment la sensibilité tactile passive de cette région corporelle. (Voir TD10).

La synesthésie est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associées. La synesthésie « graphèmes-couleurs » est la plus fréquemment rapportée. – de 2% de la pop.
Le système visuel : des récepteurs à la perception


  1. Du stimulus à la rétine

Le stimulus sont des photons et le spectre visible. La longueur d’onde entre 400 et 700 mm. Le nombre de photons dépend de l’intensité lumineuse du stimulus. La longueur d’onde ?

L’œil, une fenêtre sur l’âme. Contact oculaire er cognition soc. KLIN en 2002 avec une analyse des mouvements oculaires les participants témoins focalisent sur les yeux des personnages et non les participants autistes.

C’est un organe de la vision les rayons lumineux traversent le globe oculaire pour atteindre la rétine. Projection sur la rétine du monde extérieur grace à la cornée et le cristallin interviennent dans la réfraction de la lumière. Ce dernier ajuste l’image sur la rétine, il est au repos pour la vision de loi et il s’arrondit pour la vision de prés. L’iris module la quantité de lumière qui entre dans l’œil. (Contractée ou dilatée). Pupille noire.

Les anomalies de la réfraction, la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie.

La rétine,

  1. Les traitements

  2. Les voies centrales de la rétine

  3. Les traitements

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