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La première question « Valoriser et ménager les milieux » se situe à l’échelle nationale, sans étude de cas. Elle intègre les espaces ultramarins et met en valeur quelques grandes potentialités et contraintes naturelles qui joueront un rôle important dans la compréhension de l’organisation du territoire et de ses aménagements. Le programme de la classe de première S ne conserve que l’entrée générale proposée dans le programme des classes de premières ES/L : « Potentialités et contraintes du territoire français (ultramarin compris) ». Le professeur peut envisager de consacrer 2 à 3 heures à cette question (évaluation comprise). Problématiques de la question - Quelles sont les principales potentialités et contraintes physiques du territoire français ? - Quel rôle jouent-elles dans les aménagements et l'organisation du territoire français ? Orientation pour la mise en œuvre Il s’agit d’abord d’assurer la connaissance de quelques repères importants concernant le territoire national, y compris les territoires ultramarins : climats, reliefs, principaux fleuves, principales contraintes naturelles… Il n’est pas envisageable d’aborder de façon exhaustive l’ensemble des potentialités et des contraintes du territoire, et on s’en tiendra à celles qui permettent en même temps de fixer les principaux repères évoqués ci-dessus. Ces repères peuvent être abordés sous l’angle des problématiques liées à l’aménagement et au développement durable du territoire. On s’interroge ainsi, à l’échelle nationale (y compris territoires ultramarins), sur les potentialités majeures offertes par les territoires et sur les fragilités et les contraintes physiques du territoire français, en soulignant leur relativité dans le temps et dans l’espace. C’est également l’occasion d’intégrer la thématique des risques majeurs auxquels les territoires peuvent être exposés. Thème 2. Aménager et développer le territoire français Chapitre 2 : Valoriser et ménager les milieux Introduction → Le territoire français présente une gde diversité de milieux (ensemble des éléments physiques, biologiques ou créés par les hommes dans lesquels vit une société humaine). Leur gestion, et la valorisation de leurs ressources, est l’objet d’enjeux éco, sociaux et environnementaux (= 3 composantes du dvpt durable) appréciés différemment selon les acteurs qui y interviennent. Il faut donc trouver des compromis afin de parvenir à valoriser et ménager ces milieux. Comment valoriser les potentialités des milieux français tout en préservant ses ressources ? I. Quelles sont les potentialités et les contraintes des milieux français ? Potentialités = qualités susceptibles d’être mises en valeur, des points de vue agricole, industriel, touristique et des infrastructures de transport. Contraintes désigne les obstacles que présente un milieu à son occupation ou à sa mise en valeur. A. Une grande diversité de milieux en France métropolitaine • Les reliefs présentent une configuration assez simple : ![]() - 2/3 du territoire sont constitués de plaines (forme de relief basse et plate) et de plateaux (forme de relief haute et plate). - zones de montagne (anciennes comme le Massif central et les Vosges ; jeunes comme les Alpes et les Pyrénées). ![]() • Les climats sont tempérés (pas d’excès de température ni de précipitation) :
• On distingue quatre types de milieux: ![]() - milieux urbains et touristiques sont les plus anthropisés (aménagés par l’homme) donc les plus dégradés. - milieux agricoles occupent 83% des sols (dont les forêts) mais n’ont rien de « naturel » : résultat de plantations ou défrichements. - milieux montagnards sont les moins anthropisés (à l’exception des espaces du tourisme hivernal). • Les DROM se situent tous en zone tropicale. - Des îles volcaniques : Guadeloupe (Soufrière), Martinique (Montagne Pelée) et Réunion (Piton de la Fournaise). - Mayotte est une île montagneuse sans volcan. - La Guyane est une vaste plaine couverte à 95% de forêt équatoriale. B. Un territoire vaste et ouvert • Le territoire métropolitain s’inscrit dans un hexagone de 1000 km de côté : = 550 000 km ² (675 000 km² avec l’Outre-mer). = État le plus vaste de l’UE. • Sa configuration permet à la France de s’insérer dans les échanges internationaux : - 4 000 km de frontières terrestres = carrefour en Europe. - des couloirs de circulation (vallées du Rhône, de la Seine, du Rhin) et des obstacles surmontés grâce aux aménagements (ex : tunnel du Fréjus). - 5 500 km de frontières maritimes en métropole - triple façade (Atl, Médit, Manche) auxquelles sont associés 5 ports Dunkerque, Le H, Nantes, Bordeaux, Marseille) qui sont des interfaces (lieu d’échange entre un espace et le reste du monde). • Une présence sur les océans grâce aux territoires ultramarins : Guadeloupe, Martinique, Guyane, St-Pierre et Miquelon (Atl), Réunion, Mayotte, Terres australes et Antarctiques (Indien), Nouvelle Calédonie, Wallis-et-F, Polynésie (Pacifique). → 2e zone économique exclusive / ZEE au monde (11 M km²) derrière les É-Unis = à l’intérieur de cette zone de 370 km depuis le littoral, la France a l’exclusivité de l’exploitation des ressources maritimes. C. Les contraintes du territoire français • La configuration du territoire français (continent + Corse = métropole + terr. ultra-marins) rompt la continuité territoriale. Ex : Nouvelle-Calédonie à 16 800 km de Paris. Pour ces territoire éparpillés (« confettis d’empire »), l’insularité rend difficile l’intégration dans la mondialisation. • La diversité des milieux génère une diversité des risques (exposition d’une société à un aléa, naturel ou technologique). - En métropole : inondation surtout (bassins de la Seine et du Rhône), avalanches en haute montagne, incendie (Corse, Aquitaine, Médit), érosion sur les littoraux + risque technologique. - En outre-mer : risque sismique et volcanique + risque cyclonique. • Le territoire français est assez pauvre en ressources énergétiques et matières premières :
→ Un potentiel en ressources renouvelables encore peu exploité (13% de la consommation nationale) :
II. Vers une gestion durable des milieux A. La prévention des risques Les pol. de prévision des risques ont bénéficié de progrès techno. Ex : prévoir la trajectoire d’un cyclone. Les politiques de prévention des risques (=éviter ou réduire les risques) ont évolué :
Pour les risques technologiques, la directive européenne Seveso (1976) impose aux entreprises dangereuses de prendre des mesures pour prévenir les accidents. Depuis 2003, des PPRT doivent être mis en place pour réglementer l’aménagement des alentours des usines (à cause de l’explosion AZF à Toulouse, 2001). B. La préservation des milieux Deux directions prises par les politiques de gestion des milieux. • Protéger les milieux « naturels » : dès les années 1960 avec la création des parcs nationaux et des parcs naturels régionaux. Complétée dans les années 1970 par le Conservatoire du littoral puis dans les années 1980 par la loi Montagne et la loi Littoral. Achevée avec par la directive européenne Natura 2000. Il s’agit de délimiter des portions du territoire, d’y réglementer (voire d’y interdire) les aménagements afin de protéger la biodiversité. • Lutter contre les pollutions et préserver les ressources. Les lois sur l’air (1997) ou sur l’eau (2000) fixent des normes de qualité et limitent les rejets polluants . Il s’agit de protéger les ressources hydriques et halieutiques contre les gaspillages. Ex ; quotas sur la pêche fixés pour assurer le renouvellement de certaines espèces de poisson (thon rouge de Méditerranée, coquille Saint-Jacques en Bretagne). C. Les acteurs de la gestion des milieux • La gestion des milieux est essentiellement assurée par des acteurs publics: - l’UE a adopté des directives imposant des contraintes en terme d’aménagement des milieux ; - l’État fait voter des lois assurant la protection des milieux et des populations. Il finance de projets (création d’un parc national) ; - les collectivités locales appliquent les mesures prises à l’échelle de l’UE ou de l’État (ex : PPR) et elles les financent (ex : les régions sont les 1ers contributeurs pour la gestion d’un parc naturel régional). • Ces politiques sont aussi le fait d’acteurs privés. Les associations jouent un rôle majeur, notamment les écologistes (ex : Greenpeace) : font pression sur les pouvoirs publics et sensibilisent l’opinion. Les citoyens sont aussi mobilisés, notamment lors de réunions publiques. Enfin, les entreprises sont partie prenante car on fait souvent appel à elles pour réaliser les aménagements et parce que certaines d’entre elles effectuent leur activité sur ces milieux protégés (ex : hôtels à proximité de certains sites). CROQUIS DE SYNTHESE : POTENTIALITES ET CONTRAINTES DES MILIEUX Français 1. Un territoire vaste et ouvert
2. Des potentiels et des ressources
3. Des contraintes et des risques pour les sociétés
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