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/ Panorama de la presse quotidienne nationale du mardi 27 janvier 2009 ELECTRICITE La sécurité des réseaux à nouveau en question Les collectivités locales déplorent la reconstruction « à l'identique » des réseaux après la tempête de 1999. Le plan d'enfouissement engagé par ERDF ferait la part trop belle aux nouvelles lignes. Un million sept cent mille foyers sans électricité samedi, 427.000 hier en début de soirée : ERDF (Electricité Réseau Distribution de France) force l'allure pour remettre en ligne les abonnés débranchés par la tempête. « Nos efforts visent à ce que toutes les zones du Sud-Ouest soient de nouveau alimentées d'ici à dimanche », indiquait aux « Echos » Michel Francony, le président de la filiale d'EDF qui exploite le réseau moyenne tension. S'il est tenu, ce délai de retour à la normale, qui excepte le secteur des Landes, sera trois fois plus rapide que lors de la tempête de 1999. Depuis ce matin, 4.000 techniciens sont à l'oeuvre sur tout le Sud-Ouest, dans le cadre de la Force d'intervention rapide d'électricité (Fire) mobilisée par ERDF. Un branle-bas de combat dont l'efficacité à long terme est mise en doute par les élus locaux. « Dans huit jours, tout sera réparé, on va encore bricoler », s'insurge Denise Saint-Pé. Pour la vice-présidente de la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies), ERDF n'a pas tiré les leçons de 1999. « Toutes les lignes avaient été reconstruites à l'identique », rappelle-t-elle. Leur enfouissement aurait permis au réseau moyenne tension du Syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques (545 communes) qu'elle préside d'échapper à la tourmente de samedi. Le retard français La FNCCR milite depuis des années pour cette solution, très onéreuse (100 milliards d'euros) si elle était appliquée à 100 %. « Nous prônons, d'ici quinze à vingt ans, une couverture de l'ordre de 75 %, comme en Allemagne où la tempête de 1999 n'a pratiquement pas provoqué de coupure », indique un de ses représentants. Avec un taux d'enfouissement de l'ordre de 35 %, la France a du retard. « C'est vrai, mais, depuis 2005, nous avons engagé un vigoureux effort d'investissement dans le cadre de notre contrat de service public », rappelle Michel Francony. Au titre du plan aléas climatiques, 2,3 milliards d'euros seront consacrés sur dix ans à l'amélioration du réseau dont 90 % à l'enfouissement des lignes. En 2006, 3.000 kilomètres de réseau ont été recouverts. Ce rythme annuel est désormais de 5.000 kilomètres. « Et il ne s'agit pas que de lignes nouvelles », insiste le président d'ERDF. Cette société négligerait trop le réseau existant au goût de la FNCCR, où l'on rappelle que sa maison mère, EDF, elle, n'hésite pas à investir à l'international. « Sur l'entretien, nous sommes passés de 2,5 milliards d'euros par an au début des années 1990 à 1,5 milliard d'euros au milieu des années 2000 », s'alarme Denise Saint-Pé. Cette évolution, contredite par une légère hausse des engagements l'an dernier, s'accompagne d'une réduction du nombre d'agences d'ERDF sur le territoire. La qualité du service public s'en ressentirait. « Le temps de coupure moyen par abonné augmente tous les ans », indique l'élue aquitaine. Sa fédération milite pour que les structures intercommunales, propriétaires des réseaux, disposent d'un réel droit de regard sur la destination des investissements réalisés. Les Echos du 27-01-09 ENTREPRISE - ENERGIE Poweo chercherait un repreneur L'environnement économique difficile et "les relations notoirement délicates" entre le distributeur français et son partenaire stratégique, l'opérateur autrichien d'électricité Verbund, peuvent pousser Poweo à se mettre sur le marché, souligne le Figaro. Le fournisseur alternatif de gaz et d'électricité Poweo cherche un repreneur, rapporte Le Figaro. "Le dossier circule activement depuis deux mois et une banque a été spécialement missionnée pour cela", écrit le quotidien, qui ne cite pas ses sources. "Ce n'est pas la première fois que l'entreprise dirigée par Charles Beigbeder génère des rumeurs de ce type, mais le dossier est aujourd'hui extrêmement sérieux", ajoute Le Figaro. Personne n'était joignable dans l'immédiat chez Poweo pour commenter cette information. Au cours de clôture de lundi soir, soit 11,83 euros, Poweo affichait une capitalisation boursière proche de Le journal ajoute que l'environnement économique difficile et "les relations notoirement délicates" entre le distributeur français et son partenaire stratégique, l'opérateur autrichien d'électricité Verbund, peuvent pousser Poweo à se mettre sur le marché. Le Figaro écrit en outre qu'un "industriel étranger décidé à investir le créneau des particuliers pourrait être tenté" par Poweo, citant en exemple l'allemand RWE. "Un rapprochement avec Direct Énergie - l'autre principal fournisseur alternatif sur le marché français - est également évoqué. En tout état de cause, une éventuelle opération concernant Poweo n'en est aujourd'hui qu'au stade des préliminaires", selon Le Figaro. Dans le cadre d'un partenariat stratégique avec Verbund conclu en janvier 2006, Verbund détient une participation de 30% dans le capital de Poweo, ainsi que 40% de l'ensemble des projets d'actifs de production du groupe (via Poweo Production). Le groupe autrichien dispose d'une option d'achat portant sur la participation de 60% de Poweo dans Poweo Production, exerçable uniquement en cas de changement de contrôle du groupe français. Cette option expirera en septembre 2011 ou avant si Verbund lance une OPA sur Poweo. Le groupe français, qui développe actuellement un parc de production électrique dans le cadre de sa stratégie d'opérateur intégré - avec un objectif de 25% de ses capacités de production exploitant les différentes énergies renouvelables -, comptait au 31 décembre 2008 plus de 300.000 sites clients (particuliers et professionnels confondus). Les Echos du 27-01-09 POWEO Le distributeur d'énergie Poweo est à vendre INFO FIGARO - Un industriel étranger décidé à investir le créneau des particuliers pourrait être tenté. Poweo, le fournisseur alternatif d'énergie - gaz et électricité -, cherche un repreneur. Le dossier circule activement depuis deux mois et une banque a été spécialement missionnée pour cela. Ce n'est pas la première fois que l'entreprise dirigée par Charles Beigbeder génère des rumeurs de ce type, mais le dossier est aujourd'hui extrêmement sérieux. Parmi les raisons qui peuvent pousser Poweo à se mettre sur le marché, il y a non seulement un environnement difficile, mais aussi des relations notoirement délicates entre le distributeur français et son partenaire stratégique, l'autrichien Verbund. Qui peut être intéressé par Poweo ? Alors que le marché français de l'énergie reste largement verrouillé par les opérateurs historiques - EDF et GDF Suez -, un industriel étranger décidé à investir le créneau des particuliers pourrait être tenté. À condition bien sûr de disposer de la surface financière requise, comme par exemple l'allemand RWE. Un rapprochement avec Direct Énergie - l'autre principal fournisseur alternatif sur le marché français - est également évoqué. En tout état de cause, une éventuelle opération concernant Poweo n'en est aujourd'hui qu'au stade des préliminaires. Le Figaro du 27-01-09 Entreprises - Energie & Environnement Poweo, qui chercherait un repreneur, flambe en Bourse Le fournisseur alternatif de gaz et d'électricité serait à la recherche d'un repreneur, selon Le Figaro. Le titre s'envole de 18% en Bourse. Le fournisseur alternatif de gaz et d'électricité Poweo cherche un repreneur, rapporte ce mardi Le Figaro. "Le dossier circule activement depuis deux mois et une banque a été spécialement missionnée pour cela", écrit le quotidien, qui ne cite pas ses sources. "Ce n'est pas la première fois que l'entreprise dirigée par Charles Beigbeder génère des rumeurs de ce type, mais le dossier est aujourd'hui extrêmement sérieux", ajoute Le Figaro. Au cours de clôture de lundi soir, soit 11,83 euros, Poweo affichait une capitalisatioon boursière proche de 134 millions d'euros. A l'ouverture de la séance ce mardi, le titre gagne 18%. Le journal ajoute que l'environnement économique difficile et "les relations notoirement délicates" entre le distributeur français et son partenaire stratégique, l'opérateur autrichien d'électricité Verbund, peuvent pousser Poweo à se mettre sur le marché. Le Figaro écrit en outre qu'un "industriel étranger décidé à investir le créneau des particuliers pourrait être tenté" par Poweo, citant en exemple l'allemand RWE. "Un rapprochement avec Direct Energie - l'autre principal fournisseur alternatif sur le marché français - est également évoqué. En tout état de cause, une éventuelle opération concernant Poweo n'en est aujourd'hui qu'au stade des préliminaires", selon Le Figaro. Dans le cadre d'un partenariat stratégique avec Verbund conclu en janvier 2006, Verbund détient une participation de 30% dans le capital de Poweo, ainsi que 40% de l'ensemble des projets d'actifs de production du groupe (via Poweo Production). Le groupe autrichien dispose d'une option d'achat portant sur la participation de 60% de Poweo dans Poweo Production, exerçable uniquement en cas de changement de contrôle du groupe français. Cette option expirera en septembre 2011 ou avant si Verbund lance une OPA sur Poweo. Le groupe français, qui développe actuellement un parc de production électrique dans le cadre de sa stratégie d'opérateur intégré, avec un objectif de 25% de ses capacités de production exploitant les différentes énergies renouvelables, comptait au 31 décembre 2008 plus de 300.000 sites clients (particuliers et professionnels confondus). La Tribune du 27-01-09 ENERGIE - ENQUETE - Le patriotisme énergétique n'est pas mort sur le Vieux Continent. Cinq géants dominent l'Europe de l'énergie L'allemand RWE s'empare du hollandais Essent pour 9,5 milliards. Dernier à passer à l'offensive, il veut pouvoir se battre à armes égales avec GDF Suez, EDF, Enel et E.ON. Le club des cinq. Depuis que l'allemand RWE, il y a quelques jours, a mis sur la table une offre de 9,5 milliards d'euros pour prendre le contrôle du néerlandais Essent, numéro un aux Pays-Bas, c'est un quintet de géants qui domine l'Europe de l'énergie. Cinq grands groupes qui, au cours des dernières semaines ou des derniers mois, ont réalisé des opérations d'envergure pour élargir leur périmètre. Il y a eu la fusion Suez-Gaz de France, le rachat de British Energy par EDF, l'OPA de l'italien Enel sur l'espagnol Endesa. Le dernier à être passé à l'offensive est l'allemand RWE. Même son compatriote E.ON a avancé ses pions. Longtemps à l'affût d'Endesa - avant de renoncer -, il a finalement récupéré les actifs étrangers de l'électricien ibérique. À chaque fois, ces opérations ont mobilisé des sommes colossales. Dans le cas d'EDF, le rachat de British Energy pour 15 milliards constitue la plus grosse acquisition du groupe français. Une cible trop chère ? À court terme, peut-être, mais le développement et l'exploitation d'infrastructures énergétiques s'inscrivent sur plusieurs décennies. Au terme de cette année 2008 prodigue en regroupements, plusieurs axes se sont formés : un franco-britannique avec EDF-British Energy, un franco-belge avec GDF Suez, un germano-néerlandais avec RWE-Essent, un latin enfin avec Enel-Endesa. Autant de mouvements, auxquels on peut ajouter le rachat de Scottish Power par l'espagnol Iberdrola, qui témoignent de la vitalité de l'Europe de l'énergie en pleine mutation depuis que souffle le vent de la libéralisation. Pourtant, le patriotisme énergétique n'est pas mort sur le Vieux Continent, loin s'en faut : toutes ces opérations (à l'exception de l'offre de RWE sur Essent) ont dû surmonter des obstacles pour se réaliser. Il a fallu plus de deux ans pour donner corps à la fusion GDF-Suez. EDF a bataillé pendant de longues semaines pour convaincre les actionnaires de British Energy, après avoir essuyé un refus cinglant avant l'été alors que tout semblait bouclé. S'agissant d'Enel-Endesa, c'est Madrid qui s'est tourné vers le groupe italien pour trouver une parade à l'assaut d'E.ON : Enel offrait l'immense avantage d'être associé à un autre espagnol, le groupe de BTP Acciona. Des marchés domestiques encore fermés Le temps de la concentration annoncé par de nombreux observateurs est donc arrivé. Il reste encore des opportunités à saisir, mais les grands groupes vont d'abord chercher à consolider leur nouveau périmètre d'action en affichant des objectifs ambitieux. En Grande-Bretagne, notamment, fort de sa nouvelle implantation, EDF veut exploiter quatre réacteurs nucléaires EPR, dont le premier, si le calendrier est respecté, sera opérationnel en 2017. Toutefois, la formation de ces géants n'est pas obligatoirement synonyme d'accélération de la concurrence dans tous les pays. L'expérience prouve, à l'exception de la Grande-Bretagne, que les marchés domestiques de l'énergie sont encore fermés. Il n'est pas écrit qu'EDF souhaite défier Enel-Endesa en Espagne et que RWE dispose des moyens de se porter à l'assaut du marché français. De plus, le club des cinq n'est pas assuré d'une domination tranquille. À l'est de l'Europe, un autre géant fait la une de l'actualité depuis plusieurs semaines : le russe Gazprom. Dans tous les pays qui reçoivent du gaz russe, le groupe veut désormais vendre en direct. Parmi ses régions cibles, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas. L'Europe de l'énergie n'a pas fini d'être un champ de bataille mais cet affrontement est uniquement réservé à ceux qui entrent dans la catégorie des poids lourds. Le Figaro du 26-01-09 MOUVEMENT SOCIAL Eric Woerth : la mobilisation du 29 janvier n'est "pas adaptée" à la situation Le ministre du Budget et de la Fonction publique Eric Woerth a réaffirmé mardi que les grèves et manifestations prévues jeudi à l'appel de l'ensemble des syndicats ne sont "pas adaptées" à la situation du pays et qu'il y a "d'autres moyens de se faire entendre". Interrogé sur France Inter sur le nombre de chômeurs en décembre, qui sera publié jeudi soir, M. Woerth a simplement indiqué qu'ils "seront mauvais". "Il y a d'autres moyens de se faire entendre que de descendre dans la rue un peu traditionnellement comme on le fait depuis trente, quarante ans en France avec les mêmes banderoles et des slogans d'ordre général (...) Je trouve que ce n'est pas adapté à un pays qui est nécessairement plus faible parce qu'il est dans la crise", a déclaré M. Woerth. Certes "il faut du dialogue", a poursuivi M. Woerth, "mais bloquer un pays, faire en sorte que les transports ne fonctionnent pas, ennuyer les gens quand ils sont encore extraordinairement craintifs c'est rajouter de la peur à la peur de la crainte à la crainte, ce n'est pas adapté (...) Je regrette ce mode d'expression absolument traditionnel à une situation exceptionnelle. Il y a d'autres moyens adaptés à ce temps-là". La situation de crise actuelle, qui voit la France "particulièrement affaiblie", appelle à "se serrer les coudes". Que les grévistes "bougent, qu'ils deviennent un acteur de la sortie de crise. Qu'ils se remontent un tout petit les manches, qu'ils se mettent à travailler à l'unité du pays", a prôné M. Woerth. M. Woerth a par ailleurs jugé que le Parti socialiste, qui soutient cette mobilisation syndicale et a déposé une motion de censure, "agite toutes les démagogies". Les Echos du 27-01-09 Politique Economique Le ton commence à monter avant la grève de jeudi Jean-Claude Mailly a affirmé que la réquisition de grévistes constituerait un "point de conflit dur" tandis que Eric Woerth a dénoncé une mobilisation "pas adaptée". Le ton commence à monter, mardi 27 janvier, à l'avant-veille de la grande grève de jeudi. Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a ainsi expliqué, sur Europe 1, que réquisitionner certains grévistes pour assurer le service minimum lors de cette journée serait un "point de conflit dur": "on l'avait expliqué il y a deux ans au président de la République. Il y a des lignes à ne pas franchir". De son côté, le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, a réaffirmé que les grèves et manifestations prévues à l'appel de l'ensemble des syndicats n'étaient "pas adaptées" à la situation du pays et qu'il y avait "d'autres moyens de se faire entendre". "Bloquer un pays, faire en sorte que les transports ne fonctionnent pas, ennuyer les gens quand ils sont encore extraordinairement craintifs c'est rajouter de la peur à la peur de la crainte à la crainte". |
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